• Bonsoir à tous,
    encore une tuile qui vient de tomber sur mon village. Vous le connaissez et vous l'aimez peut-être, alors vous pouvez l’aider.

    (Voir tout à la fin une info rajoutée le lendemain)

    J'essaie de ne pas trop citer le nom de mon village, j'aime les blogs où il y a un peu de mystère, mais l'heure est grave...
     
    On a appris cette semaine, presque par hasard, qu’un projet néfaste était sur les rails. La DDT (ancienne DDE, services du département) a décidé de faire, immédiatement, des travaux définitifs le long du torrent:
    - début des travaux demain (4 novembre), mais reporté d’un jour ou deux à cause de la contestation qui fut immédiate
    - élargissement et rectification du lit du torrent
    - perte de beaucoup de places de stationnement
    - empiètement sur un jardin privé (propriétaire non informé de son expropriation)
    - travaux à partir de maintenant jusqu’au 15 avril
    - tombereaux (les énormes camions que je vous ai déjà montrés) dans la rue principale tout l’hiver (avec circulation alternée et feux de trafic )
     
    Nous sommes allés voir sur place, les traces à la bombe fluo sont bien visibles.
    Si on n’arrive pas à bloquer cette folie, ça sera l’enfer cet hiver, et nos visiteurs ne reviendront plus jamais chez nous.
    Demain, rendez-vous est pris avec un avocat pour déposer un référé chez le préfet.
    Facebook n’est pas mon truc. Je vous mets un lien, mais ne suis pas certaine que cela fonctionne. Si j’ai mal fait, essayez de trouver “Barèges veut vivre” sur facebook.
    Il faut vraiment que vous signiez tous.
    On a aussi une pétition-papier, mais c’est trop compliqué pour nos amis lointains.
     
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1387371568169698&set=a.1387320898174765.1073741828.100006906043024&type=1&relevant_count=1
    Si vous êtes plus Facebook que moi, faites suivre à vos amis.
     
    Merci d’avance pour Barèges

    À bientôt pour un billet plus drôle

     

    Dernière info: voilà le lien qui fonctionne pour la pétition. Pardonnez mes errements d'hier


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  • Je n'ai pas encore pris le temps de vous montrer les couleurs d'automne que ... ce matin, juste en face, du côté de mon paysage préféré:

    Elle arrive !!!!

     

    Et sur le côté, quelques vues plus ou moins bien reliées entre elles :

    Elle arrive !!!!

     

    Dire que hier, nous étions en T shirt à Bordeaux ! Arrivés à notre chef lieu de canton, il faisait 11°, et chez nous 7°. Vous constatez, encore une fois, que j'habite un autre monde.

    Et pendant ce temps, les travaux continuent sur ma route et dans mon torrent. Ce qui fait que la rue principale voit passer, à longueur de journée, des camions bien trop gros pour elle:

    Elle arrive !!!!Elle arrive !!!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle arrive !!!!

    On les appelle tombereaux, ils n'ont même pas d'immatriculation. Ce sont de vrais engins de chantier. Grâce à eux, nos prochains touristes ne se rendront même pas compte de tout ce qui s'est passé cet été. Tout semblera normal.                                                              

    Il faut que je me dépêche de rentrer mes dernières potées.

                                                                  

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    Mais que sont ces drôles de machines? Vous n'avez certainement jamais vu ça.

    Vous devinez la ligne oblique à travers les arbres? Elle part d'en bas à droite et va vers en haut à gauche.   

    Pour tout savoir, allez regarder le site de funitoy .

    Samedi et dimanche, notre funiculaire était inscrit au programme des Journées du patrimoine. Encore une occasion de monter tout là-haut et de profiter un moment de cet endroit merveilleux.

     

    Une vue panoramique à 360°.

     

    Là-bas, le Pic du Midi de Bigorre.

     

     

    Les "Laitons au naturel"

     

    Notre funiculaire a fonctionné jusqu'à l'automne 2000. Et, pour des raisons plus ou moins claires, son exploitation a cessé. L'association" Funitoy" s'est créée pour tenter de le remettre en marche. c'était tellement agréable de pouvoir monter si haut en toutes saisons! Tout le monde pouvait en profiter, quels que soient son âge ou son état de santé.

     

     

     

                                                                                                        

     

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    Bonjour la civilisation,

    je me rends compte que j'évoque souvent la crue qui a frappé les Pyrénées en juin dernier.

    Je vais donc vous raconter comment cela s'est passé chez moi.

    Depuis des jours, notre torrent ne cessait d'enfler énormément, il devenait de plus en plus moche, c'est à dire qu'il transportait de plus en plus de terre et était de plus en plus gros... On sentait que c'était grave.

    On était loin du joyeux gargouillis des eaux limpides à la transparence turquoise.

    Le mardi 18, la situation devenait de plus en plus critique. L'Ours et moi devions partir chez une amie, mais cela s'avéra impossible, car la route des gorges, en aval de chez nous,  était déjà coupée par les eaux. Et le col, en amont, était encore enseveli sous des mètres de neige : faits comme des rats. Dès la fin de la matinée, les téléphones (fixe et portable) étaient coupés. Vers 13 h, c'est l'électricité qui s'est arrêtée.

    Les enfants scolarisés au village étaient en voyage scolaire, et n'ont pu rentrer chez eux. Tous les gens qui travaillaient d'un côté ou de l'autre des gorges de même. 200 personnes en aval, peut-être autant en amont.

    J'ai pris cette photo depuis la voiture, barrières et poteaux arrachés, et ce n'était que le début.

     

    Et en soirée, plus d'eau au robinet. Or, dans la journée, le débordement s'aggravant, il avait fallu évacuer des hôtels, des appartements et le terrain de camping. Notre maison étant bien à l'abri, nous avons hébergé 8 personnes qui se retrouvaient "à la rue". Confort minimum, car tout était en panne, comme dans un film catastrophe, mais repas aux chandelles dans une bonne ambiance, car tout le monde était sauf, ce qui était le principal.

    Le mercredi matin, certains ont pu vider leurs appartements car les immeubles étaient encore accessibles, d'autres n'ont rien pu récupérer, même pas leurs voitures, car le pont était parti.

     

     

    À la mi-journée, on a appris que l'ordre était donné d'évacuer TOUT le village: habitants et curistes, soit, je crois, 600 personnes. L'armée et gendarmerie ont relevé les n° des voitures et les noms des passagers. On est montés vers la station de ski, où nous avons attendu plusieurs heures que les services du département nous dégagent la route du col. Tout le monde craignait que la route salvatrice vers le haut ne résiste pas aux flots déchaînés. Puis, encadrés par les secours, nous avons pu franchir la dernière étape vers notre libération, dans le brouillard, entre des murs de neige..

     

    Et nous voilà tous partis, sans savoir pour combien de temps. En fait, le samedi 22, nous avons appris que les habitants pouvaient rentrer chez eux. Il suffisait de montrer patte blanche (carte grise du véhicule et cartes d'identité) aux forces de l'ordre qui gardaient l'entrée de la vallée, et de se faire recenser à la mairie en arrivant. On a essayé de faire revenir les enfants, les personnes âgées et les malades le plus tard possible.

    Après notre retour, nous avons pu constater les dégâts. Pendant 3 semaines, toutes les nuits, je ne voyais que ces images de désastre.

    Voisine, qui a 87 ans, n'est revenue que le 29 juillet. Je lui avais fait un bouquet pour l'accueillir (c'est bien du seringat que vous voyez: le printemps a été tellement froid qu'il n'a fleuri que fin juillet, et il n'est pas encore tout à fait fané ).

     

    Petit rajout  en 2014 : article relu un an après, je m'aperçois que je n'ai pas fait un "vrai" reportage. Un de ces jours, je montrerai des photos avant/après de mon village et des environs.

     En 2015, j'en suis toujours au même point...

     

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  • Mon ciel me ravit. D'habitude, de mon village et de ma maison on voit à peu près ça:

    Avec plus ou moins de neige, ou plus ou moins de vert selon les saisons.

    C'est le côté du couchant, alors, parfois, le spectacle vaut tant la peine que, oubliant mes douleurs aux genoux, je me précipite au 2ème étage, APN à la main.

    Je ne me lasse pas

    Parfois très chargé, parfois très léger

    D'autres fois, je suis au jardin et j'ai un premier plan

    Si vous aimez la montagne, vous allez être gâtés. Le paysage change sans cesse. Mais je ne vous montrerai pas beaucoup de haute montagne, car je ne suis pas une grande marcheuse. Je suis plutôt une contemplatrice de la montagne à vaches.

    À bientôt pour la suite de mes débuts (curieux comme phrase, mais c'est ce que je  je ressens )

     

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