• L'autre jour, je vous disais que j'avais un dossier à étudier, et une réponse à rédiger.

    Au lieu de travailler, j'ai photographié la lune. J'ai le sentiment que cela vous a plu. Mon paysage est superbe, mais moi .... malgré l'altitude, je ne suis pas à la hauteur.

     

    Aujourd'hui, encore le dossier qui me prend la tête, et le paysage qui me distrait.

    Je voulais seulement vous faire profiter de ma montagne et de mon jardin. Sauf que :

    - le soleil se lève à ma gauche

    - la maison me fait de l'ombre une grande partie de la journée, donc trop de contraste

    - puis le soleil m'éblouit

    - puis les nuages arrivent

    Et, au bout d'une journée, je n'ai pas réussi LA photo que je voulais. Il n'y a que quelques années que j'ai compris qu'un appareil photo, ce n'est pas un œil. Il faut dire que j'ai l’œil sélectif, et que je ne vois qu'une partie des choses. Du temps des photos papier, c'était désespérant. Maintenant, je peux jeter autant que je veux.

     

    Voilà -presque- ce que je voyais ce matin. Sauf que mon cerveau n'arrive pas à comprendre que mon appareil photo ne PEUT PAS restituer ce que mes yeux voient !

     

    Montagne enneigée trop lumineuse, montants de la véranda trop visibles, fleurs dans le noir total. Oui, mais je voulais montrer exactement ce que je voyais de ma chaise.

     

     

    Accroupie près de la vitre, bof !

     

     

    Début d'après-midi, on dirait que je suis dans une grotte.

     

     

    On ne voit toujours pas mes fleurs

     

     

    Surexposé

     

     

    Encore pire

     

     

    C'est nettement mieux

     

     

    L'Ours s'en mêle : trop sombre

     

     

    L'Ours a éclairci, ça me plaît enfin, mais il y a plein de nuages

     

     

     

    Et la der des der, j'ai persisté quand le soleil disparaissait à ma droite. Si vous ne me croyiez pas quand je vous disais que j'étais nulle en photo, vous avez la preuve que je ne mens pas. Je ne comprends pas le fonctionnement d'un appareil photo, alors il me faut le bon sujet et le bon éclairage, et la possibilité de recommencer.

    La prochaine fois, je vous parlerai de fleurs : si elles ne sont pas trop au soleil, si le vent ne les agite pas trop, j'arrive parfois au résultat que j'espère.

     

     

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  • Bonsoir,

    le 21 juillet j'ai lancé la graine de mon bébé blog.

    Neuf mois après, je suis plutôt fière de moi, car cela ressemble à ce que je voulais. Que du bonheur chaque fois que quelqu'un me laisse un commentaire, que de la joie (ou presque) quand je fais un article.

    Pendant plusieurs semaines, j'écrivais en cachette de l'Ours, car je croyais qu'il serait mécontent, et aussi pour me prouver que je pouvais y arriver seule.

    Je n'ai eu que 2 coups de pouce :

     - le mari d'une amie m'a montré comment trafiquer dans l'ordi pour alléger une photo trop lourde pour la mettre en page de fond (ma montagne vue de chez moi)

     - une administratrice d'Eklablog m'a tout expliqué et presque tenu la main pour le curseur-fourmi (je signale au passage que je suis très contente d'Eklablog, car j'ai toujours trouvé dans le "mode d'emploi" les réponses à mes questions).

    Tout le reste, c'est moi toute seule : je suis fière comme un enfant qui progresse.

    J'ai fini par tout avouer à l'Ours et maintenant il me propose parfois son aide.

     

     

    Cette semaine, nous avions deux de nos petites-filles. Un jour, nous les avons emmenées faire de la luge, à quelques minutes de route de la maison :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'en ai profité pour admirer le paysage :

     

     

     

     

     

     

     C'est la fin de la saison, il n'y a pas grand monde, et nous étions à deux pas de la voiture : aucun effort à faire pour les grands. Mais les petites ont remonté leurs luges sans rechigner, un grand nombre de fois.

     

     

    Pour finir, j'ai ramené la voiture et les luges, et l'Ours est redescendu par le sentier dans la forêt avec nos championnes : 45 minutes jusqu'à la maison, et elles étaient encore en forme pour courir au jardin.

     

     

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  •  

     

    Aujourd'hui, je vous propose une petite histoire tirée du bocal de l'an dernier.

    Mon Tonton fut hospitalisé, le soir du 31 décembre, sur un appel de lui-même au SAMU. Il a cru faire un malaise grave, et n'a pas voulu alerter sa famille.

    Quand les médecins de l'hôpital ont vu ce vieux monsieur de 87 ans, ils n'ont pas hésité à lui poser une sonde. Il faut dire que mon Tonton a une maladie neurologique invalidante qui l'empêche de se mouvoir facilement. Ses pieds et le bas de ses jambes ne répondent plus très bien. Il a donc des difficultés à aller aux toilettes. Et se retrouver immobilisé aux urgences et dépendant ne facilite pas les choses

    Au bout de quelques jours, il s'est avéré qu'il allait bien et que la sonde n'avait aucune raison de rester en place: il suffisait de lui laisser le temps de vivre à son rythme. Mais voilà que le corps médical n'arrivait pas à retirer la sonde. 

    Et qu'ont dit les médecins (ou infirmiers) ? "POUSSEZ COMME POUR ACCOUCHER !"

    Il rigolait bien, de son lit d'hôpital, en me racontant ça. Vous en connaissez beaucoup des hommes de cet âge-là qui ont enfanté, et qui savent comment on pousse ?

    Expliquez aux hommes de votre connaissance, s'ils n'ont pas assisté à un accouchement, comment on "pousse". Ça pourra leur servir !

    Mais moi, je trouve triste que les hôpitaux et les maisons de retraite manquent de personnel au point de "mal traiter" les personnes âgées. Quand la personne est encore très lucide, il lui est terrible de s'apercevoir qu'elle devient un objet. Depuis cette histoire, Tonton est rentré chez lui. Il ne peut plus profiter de sa cave (bricolage), ni de son grenier (train électrique géant), mais il apprécie d'être autonome dans sa maison.

     

     

    Et un petit point météo: aujourd'hui, il a neigé, demain pareil, ça ira mieux après.

     

    Bocal 2013

    Le lilas ne doit fleurir que fin mai, alors cette neige ne lui fait aucun mal.

    À bientôt

     

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  • 9 janvier 2013

    - joie d'acheter des tissus à 4,75€ le mètre

    - acheté enfin un pantalon normal, dans un vrai magasin de la ville, avec une taille à la taille, ni trop grand, ni trop petit, à un prix très raisonnable, même avant les soldes

     

    Ça, c'était il y a un an. Il y a quelques jours, après avoir été faire les soldes, j'ai mis dans mon bocal 2014: "acheté, dans le même magasin que l'an dernier, un pantalon une taille en dessous"

     

    Double victoire !! On m'a indiqué une marque qui fait des pantalons confortables, bien adaptés à des femmes NORMALES, et en plus ma courbe de poids est sur la bonne pente.

     

    N'empêche que je fulmine sans cesse contre tous ces marchands de fringues qui s'obstinent à négliger la femme moyenne. En effet, la dernière campagne de mensurations de 2006 donne pour résultat moyen une femme française de 162,5 cm pour un poids de 62 kgs. À peu de choses près, je fais ça.

    Regardez au bas de la p2/6 de ce document de l'IFTH. Ils (les professionnels du textile) osent écrire au dernier § que la moyenne est 163 cm, mais qu'ils font leurs calculs pour 168 cm. Leur cible commerciale est, très nettement, la nana longue et mince. Et la petite ronde ? Comment fait-elle, quand on voit que la moyenne fait partie du tiers des femmes qui ont du mal à trouver des vêtements à leur taille. Il se trouve que, bien que je sois simplement bien enveloppée, mais non difforme, j'ai les bras et les jambes assez minces. Ainsi, tout le poids (et le volume qui va avec) se trouve sur le tronc. Je ne suis pas un cas isolé, alors, que faut-il faire?

     


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    Hier, journée d'hiver normale, comme j'aime.

    Je me suis installée pour broder dans ma véranda adorée. Il n'a pas trop neigé avant-hier, donc le plafond était lumineux, et j'y voyais bien:

    Jour d'hiver

    Quelques traces de neige, et du ciel bleu.

    Pendant ce temps, l'ours est parti se promener dans la forêt. Nous sommes des gens bizarres. Il paraît que , choisir d'habiter une station de ski et ne jamais aller sur les pistes, c'est curieux.

    L'Ours, comme il le fait souvent, m'a ramené quelques photos: c'est quoi ça ?

    Jour d'hiver

    Rien à gagner, juste le plaisir de jouer.

    À bientôt

    PS: aujourd'hui, temps moche, mais on doit aller à la ville ( révision de la voiture, ravitaillement, et grande première du nouveau "repaire de Là bas si j'y suis", avec retour hasardeux sur notre route bien après l'heure de passage du dernier chasse-neige).

     

    Réponse le 26 janvier  "réponses" dans "mon village", avec quelques photos complémentaires sur le sujet.

     

     

     

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