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    Écoutez ça en même temps : vous comprendrez pourquoi à la fin !

     

    (Hélène, si tu savais comme j'ai "ramé" pour refaire ce que tu m'avais si bien expliqué !)

     

    Une amie m'a raconté, il y a un mois ou deux, qu'elle avait découvert un soin très intéressant : le brossage du corps à sec,  avant la douche, à l'aide d'une brosse ni dure ni molle. Je vous donne un lien pris au hasard parmi tous ceux que l'on trouve sur le Net.

    Une autre amie m'a dit récemment que, pendant quelque temps, elle avait pratiqué ce même brossage, et qu'elle allait recommencer car cela lui apportait plein de bienfaits.

    (synchonicité ? quand deux personnes qui ne se connaissent pas nous font découvrir la même chose presque en même temps ?)

     

    L'envie d'essayer me titillant, je me suis souvenue que, il y a une trentaine d'années, j'avais vendu des produits et des brosses, de la marque Atlas-Rayonnor. ( société créée par M. Paul ATLAS, la collection de brosserie est devenue inexistante, mais une partie des produits dont j'étais fan se vend encore). J'avais un beau stock très varié d'outils qui étaient plus ou moins relégués dans la grange.

     

    Je vais me brosser

    Il y en avait pour tout : les meubles, les objets fragiles, les tapis, les recoins difficiles d'accès, les radiateurs, la farine du pain (oui, oui, les "balayettes boulangères"), les parquets, les araignées au plafond, les disques, j'en passe, et des meilleures.

    Je dis à l'Ours "tu sais où est rangée la brosse pour le bain ? "

    Réponse "oui, c'est celle qui me sert à nettoyer la chaudière".....

    Mon Dieu quel bonheur d'avoir un mari qui bricole ! (leitmotiv chez moi)

     

    Je vais me brosser

     

    Il me l'a apportée, presque toute proprette, bien qu'un peu grisâtre. Je pense que ses poils ont la bonne dureté. Je vais pouvoir me brosser !

     

    Je vais me brosser

     

     

     Je l'avais très peu utilisée, car je trouvais ses poils mouillés trop mous, et mes épaules sont restées assez souples pour que je me lave sans outils.

     

    À sec, cela ne me serait pas venu à l'idée.

     

     

     

     

     

    Lire ci-dessous les commentaires 4,5 et 6 de Macha.

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    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !  C'est ce que nous faisons en tapant en cadence dans les mains pendant les séances de yoga du rire avec Pascale.

    L'autre jour, nous nous sommes fait, toutes les deux, une séance spéciale dans ma véranda.

    Pascale souffre d'un lymphœdème (le gros bras) depuis longtemps. Elle connaît bien son mal, et sait le soigner. Quand on la voit, on ne remarque rien : ses deux bras sont normaux, les bras de Mme Toulemonde.

    Mais, pour obtenir ces bons résultats, elle dort avec un manchon, qui est une sorte de tuyau emprisonnant toute la longueur du bras et de l'avant-bras. Ce manchon est fait dans une matière contenant des cubes de mousse de 1,5cm de côté. Cela fait comme un massage qui aide la circulation de la lymphe et évite les "encombrements".

    Pour améliorer le processus, Pascale vient d'acheter une sorte de tissu rigide, mais...le fabricant fabrique le tissu, et au malade de se débrouiller à bricoler lui-même son manchon !

    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

    Voilà, ci-dessus le tissu, et ci-dessous son profil en coupe.

     

    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

     

    Dans celui-ci, les cubes sont assez (très) fermes et mesurent 0,5cm de côté. Je me demandais bien comment j'allais pouvoir le coudre. J'ai taillé à peu près la forme du premier manchon, et ai épinglé pour avoir une idée. Aïe ! Ça commençait mal ! J'avais comme l'impression que mes épingles collaient. J'ai fait un faufil, re-aïe !  Aiguille et fil étaient vraiment collants !

     

    Nous avons étudié le truc : il y a un voile de colle entre les deux épaisseurs d'intissé, et ça fixe pour de bon les petits cubes.

     

    Après un essayage sur le mannequin, j'ai tenté la couture-machine avec une bonne aiguille spéciale jean. Aïe ! Aïe ! Aïe !

    Oh ! Oh !   Ah ! Ah ! Ah !

    TOUT était englué. Mon aiguille était devenue un pieu recouvert d'une gangue, son chas était colmaté et nous n'avions pas le contre-poison.

     

    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

     Je vous le dis sérieusement : pour enlever la colle (sur des livres ou des vitres par exemple), rien ne vaut l'Eau Ecarlate. Mon dernier flacon a été terminé pendant le grand ménage des vieilles affiches au funiculaire pour les journées du patrimoine, le mois dernier.

     Pascale a fait tout son possible avec le dissolvant, mais ça ne marche pas.

    Tout ce que j'ai utilisé est devenu inutilisable ! Et la couture est particulièrement ratée. Quelques points par-ci par-là, mais il paraît que ça suffit, car elle enfile les deux manchons l'un dans l'autre, et ça doit serrer.

     

    Quand le bras droit est concerné, il paraît que c'est fou comme le bras gauche devient performant !  Il maîtrise l'art du bandage du bras droit, car souvent il faut poser une bande de contention sur tout le bras atteint.

     

    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

     

    Le lendemain matin je recevais, au réveil, une photo du bras qui me remerciait. Les petits cubes avaient fait du bon boulot et Pascale avait bien dormi.

     

     

     

     

     

     

    Cette semaine, Pascale et sa collègue-amie sont très occupées. Elles reçoivent Rosemary Kelly, une consœur canadienne venue pour un "workshop spécial Lymphoedème". Plusieurs jours de formation puis, dans le cadre "d'octobre rose", une intervention dans une grande clinique tarbaise qui va inclure le yoga du rire dans le parcours de soin des opérations du sein.

    Si des maisons de retraite financent des séances de yoga du rire, si des cliniques et hôpitaux s'y intéressent, si la fédération française de cardiologie reconnaît ses bienfaits, ce n'est pas un hasard. Dans le cas du lymphœdème, cela aide énormément.

    C'est un super exercice qui vaut un vrai sport, fait travailler le souffle, et permet de sécréter plein d'hormones utiles à notre équilibre. Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

     

    Une copine-lectrice attentive, que je remercie de tout cœur, m'a fait un mél pour me signaler une faute de conjugaison. Du coup, j'ai repris mont texte et vérifié un mot sur lequel j'hésitais. J'avais écrit secréter au lieu de sécréter. Sécréter, le mot qu'il me faut signifie produire par sécrétion, évident non ?

    Mais secréter, je ne l'aurais pas imaginé, c'est procéder au secrétage. Vous saurez ce que c'est en regardant la définition donnée par Larousse. 

    Oh ! Oh ! Ah ! Ah ! Ah !

     

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     Voilà maintenant le feuilleton concernant les histoires d'eau.

    En arrivant dans le nouvel appartement de Cadette, j'ai voulu utiliser l'évier.

     

    Problèmes de robinets

     

    Il y avait plus d'eau qui sortait par la base du robinet que par le bec du robinet lui-même. 

     On a laissé tomber, et dès le lendemain nous en avons acheté un neuf, que l'Ours a installé au plus vite.

    Super, une affaire qui marche !

     

    On aussi acheté une rondelle en silicone pour obturer le fond.

     

     

     

     

    Après l'évier, je suis allée tester la salle d'eau. Aïe aïe aïe !

    Un robinet de lavabo avait le mousseur presque bouché,  et tellement coincé qu'il a fallu l'intervention de l'Ours.

    L'autre coulait impec mais l'évacuation de ce lavabo était bloquée en position fermée, le rendant inutilisable. L'Ours a réglé ce problème, avec de l'adhésif pour fermer les cartons. (à propos de l'adhésif, nous avions oublié d'acheter du neuf de bonne qualité. Nous avons bataillé avec des fonds qui se déroulaient mal, et se coupaient encore plus mal, au risque de nous esquinter les doigts avec les dents du dérouleur. Et que découvrons-nous, rigolant tout seul dans le seul tiroir de la cuisine de l'appartement ? Un beau rouleau abandonné par l'ancienne locataire...)

    Dans le déménagement fait à la va-vite, beaucoup de choses ont, par chance, voyagé dans des casiers en plastique. On a pu pratiquer le système D. Un  pichet pointait son nez, et nous fumes sauvés !

     

    Problèmes de robinets

     

    Ce pichet a accompagné mon enfance, et il a été précieux pendant les deux premiers jours, car il était assez petit pour passer entre le lavabo et le robinet. Il faisait 35° et nous buvions beaucoup. Il nous servait à remplir des bouteilles que nous stockions au froid. Miracle du modernisme, il y avait DEUX réfrigérateurs : celui de Cadette et celui qui était resté dans l'appartement.

     

    Après les essais infructueux des trois premiers points d'eau, je me suis aperçue que nous n'avions pas encore essayé le troisième lavabo, planqué derrière une porte dans une chambre. Splash ! une grosse douche à l'horizontale et j'avais le ventre tout mouillé. J'ai regardé sous le lavabo. Hum ! pas très beau. Je pense qu'il faudra aussi s'occuper de l'évacuation, ça m'a l'air d'avoir pris l'humidité.

     

    Problèmes de robinets

     

    L'espace de la salle d'eau est à moitié (voire aux trois quarts) rempli par une douche démesurée (avec radio, que personne n'a eu l'idée d'essayer) :

     

     

     

     

     

     

     

     

     Mais pas de douchette, juste ça :

     

    Problèmes de robinets

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vous imaginez bien que "ça", c'est partiellement colmaté par le calcaire, ça coule n'importe comment, et nous devons protéger nos têtes à cheveux longs avec des sacs en plastique (évidemment nous n'avons pas les équipements des curistes pour qui les bonnets sont obligatoires).

    Devant l'urgence des autres problèmes, nous avons quand même tous pris nos douches une semaine durant sous cette drôle de cascade.

    La testeuse de douche fut Grande Sauterelle. Elle commença par se plaindre que la porte de la pièce était vitrée. Quelle idée de ne pas mettre une porte pleine à une salle d'eau ! Une taie de traversin fixée par une bande de papier collant ont rassuré la Miss. Pourtant, on entendit encore des cris : l'eau stagnait dans la douche. Vite, un grand-père efficace et voilà, une salle d'eau presque entièrement opérationnelle.

     

    Et maintenant la source des ennuis à répétition :

     

    Problèmes de robinets

     

     Une banale installation qui a donné beaucoup de fil à retordre à l'Ours.

     

    Dès le lendemain du déménagement, Cadette et moi avions acheté un robinet de cuisine (OK), des mousseurs pour les lavabos (OK), et un mécanisme de chasse d'eau. Parce que, évidemment, l'ancien ne fonctionnait pas du tout.

     

     

     Mécanisme changé, rien n'était OK. Il nous semblait bien que ça fuyait et de l'eau coulait par terre, d'où la serpillère servant de cache-col (ou de couvre-pied). 

    L'Ours nous a fait acheter une cartouche de joint silicone pour refaire l'étanchéité. La mare persistait à se reformer.

    L'Ours a été acheter un tuyau neuf, celui qui rejoint la céramique et le trou au sol :

    Problèmes de robinets

     

     

     

     

     

     

     

        

    Quand on voit l'état de cette vieillerie, on comprend pourquoi cela n'était pas étanche. Par la suite, tuyau neuf + joint neuf = sol sec.

    Mais, la chasse d'eau fuyait toujours dans la cuvette.

    Cadette a dit qu'elle se ferait rembourser la première, et l'Ours en a acheté une autre neuve (plus chère que la première). Il s'est dit que nous étions maudits, car dans l'emballage . . . il manquait une pièce. Il est reparti pour la énième fois chez le quincailler où on commençait à bien le connaître. Enfin tout allait bien, mais ça a pris presque une semaine.

    Problèmes de robinets

    Nous avons laissé des tas d'encombrants à Cadette : le tuyau des WC, un morceau de casier à couverts (trop grand pour son nouveau tiroir), la moquette-herbe avec ses kilos de crottes de pigeons, et le brise-vent (ou cache-vue) imitation sapin qui perdait ses poils à tout-va.

     

    Spectacle ordinaire de notre séjour : un réservoir de chasse d'eau sur un bureau, dans la cuisine, et la caisse à outils voisinant avec les bocaux.

     

    Problèmes de robinets

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeudi en fin de journée, nous devions finir le ménage de la maison que Cadette venait de quitter, mais je ne me sentais pas bien. Je vais me mettre un moment au calme chez Titi Chéri et je trouve Mlle Lune occupée à ses devoirs. De quoi s'agit-il ? Du temps qu'il faut pour remplir une piscine ! Non ! Pas encore des histoires de robinets !

     

    Une chance que Titi chéri habite tout près et qu'il bricole lui aussi : il eut vite fait de nous donne l'adresse d'un bon quincaillier dans le quartier. Nous avons bien dû y aller deux fois par jour !

     

    Pour que mon histoire soit complète, il manque un détail : le GAZ.

    L'antique chauffe-eau nous inquiétait, et nous nourrissions les plus vives inquiétudes pour l'ouverture du compteur. Rendez-vous était pris pour le mercredi (nous avions aménagé le jeudi précédent, une semaine avant). Dès le premier coup d’œil, le technicien a dit "l'évacuation du chauffe-eau n'est pas scellée au mur, par possible d'avoir le gaz". Dire que l'Ours avait bien vérifié les ventilations basses et hautes, et qu'il avait loupé ça !

    Deux jours après, le vendredi à 16 heures, après un peu de plâtrage (grâce à une nouvelle visite chez le quincaillier), tout est OK ! ! ! On nous ouvre le gaz, et le miracle se produit : le chauffe-eau est en état de marche, même l'allumage piezoélectrique ! Ce jour-là, l'Ours avait réussi à installer une douchette au bout d'un tuyau à la place de la grille à trous de la douche. Si vous saviez comme on a apprécié de prendre enfin des douches normales !

    Bon, ne nous plaignons pas : nous avons toujours eu de l'eau (sauf quand l'Ours la coupait sans prévenir), elle était tiède par rapport à celle de notre montagne, et il faisait 35° à l'ombre alors une douche, même inconfortable, était la bienvenue.

    Si vous avez du temps à perdre et si vous aviez raté cet article, je vous redonne le lien. Car les histoires d'eau j'en ai à revendre !

    Avant-hier soir et hier, c'était le déluge sur ma montagne. Hier soir, une trouée dans les nuages m'a permis de voir ça (photos lamentables, mais c'est juste pour vous donner une idée ):

     

    Problèmes de robinets

    Problèmes de robinets

    Fleurs de saison au premier plan et neige, également de saison, juste au dessus.

    Ce matin, mon thermomètre dit ceci :

     

    Problèmes de robinets

     

    Dire qu'on a crevé de chaud pendant nos 10 jours en Gironde !

     

     

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    Qui sont fous ? L'Ours et la fourmi, bien sûr. Je suis bien placé pour en parler, car je les côtoie au quotidien.

    Ils sont fous !

    Vous vous souvenez quand la fourmi m'avait un peu épluché comme une pomme ? C'était il y a presque un an, et je suis à peine remis. Les lignes de mes empreintes ne sont pas tout à fait reconstituées, et j'ai toujours une marque blanche. On peut dire que je suis guéri et je n'entends plus la fourmi dire "Aïe" à tout bout de champ.

    Je me demande s'ils ne s'ennuient pas un peu. L'Ours, qui est sportif, a eu envie de faire une course en montagne :

     

    Ils sont fous !

    Clic sur la photo pour mieux lire

     

    Un papi raisonnable aurait choisi la plus courte. L'Ours, la plus longue. Il a l'habitude de courir sur les sentiers. Mais là, presque en haut de la grande montée, il est tombé. Avec son élan, il s'est massacré le visage, et s'est blessé les genoux. À l'arrivée, quelques heures plus tard (sa course a duré 5 heures) il a dit tout fier, en montrant ses lunettes cassées "j'ai le verre dans la poche". Le médecin de la croix rouge a dit qu'il n'y avait rien de grave.

    Mais depuis, si vous voyiez comment il marche ! Il pense qu'il s'est peut-être cassé un orteil. Donc, ayant continué à courir malgré les multiples douleurs, il s'est contracté tous les muscles et il est presque impotent !

    Et la fourmi ?

    Ils sont fous !

    Elle dit que c'est un rosier qui lui a fait ça. Elle a peut-être voulu se suicider par la cheville, mais elle s'y est mal prise !

     

    Ces derniers temps, ils sont allés plusieurs fois en Gironde pour ramener des trucs laissés chez leur fille. Il y a maintenant des affaires partout, même dans les lieux de passage. Et la fourmi, qui connaît bien sa maison, et se déplace la nuit sans lumière... Que croyez-vous qu'il arriva ? Son radar interne ne connait pas les obstacles inhabituels et elle est tombée sur les genoux, se faisant très très mal

     

    Ils sont fous !

    Elle aurait dû passer entre l'escalier et le fauteuil, mais... elle avait oublié ce carton .

     

    Il y a quelques jours, ils étaient partis à la ville acheter un APN car l'ancien était en panne. L'Ours en voulait un assez performant, avec plein de qualités techniques (auxquelles elle ne comprend rien). Et elle craqué sur un tout petit, tout mignon qui allait loger dans sa poche ou dans son sac sans peser sur ses genoux. Il y avait plusieurs couleurs disponibles. La tête de la vendeuse quand la fourmi lui a demandé "le rose pour aller avec mes lunettes !".

     

    Ils sont fous !

     

    Bon, tout va bien, la fourmi s'est remise à la couture. Quand elle est installée entre ses machines à coudre et tout son bazar, elle ne fait pas de bêtises.

    Mais elle n'a évidemment pas lu les 176 pages de la notice du joli joujou rose, ses réglages sont toujours assez approximatifs, et elle s'obstine à faire des photos pour son blog le matin trop tôt, quand le soleil illumine la montagne mais que sa véranda est dans l'ombre. Tout est bleuté, mais elle persiste.

    Elle bricolé pour L'APN une pochette douillette avec un pull qui n'avait pas supporté le lavage

     

    Ils sont fous !

     

    Croyez- moi si vous voulez. Je vous répète qu'elle est folle car elle compte se faire un vêtement dans ce tissu à triangles qu'elle a mis sur la table pour faire la photo.

     

    J'ai failli oublier de vous dire qu'ils ont trouvé une autre occupation. Ils ont aussi acheté un nouveau téléphone. Mais ils ont attendu que l'écran de l'ancien soit vraiment HS et leur affiche des choses dans ce genre :

    Ils sont fous !

    Même eux n'arrivent pas à lire les noms, je ne vous raconte pas pour les numéros. Et comme les deux appareils ne sont pas compatibles, ils ne peuvent pas transférer le carnet de l'ancien au nouveau. Ils seront obligés de chercher les numéros. La fourmi a son vieux répertoire en papier, mais tout n'y est pas inscrit. Dire qu'ils ont passé une trentaine d'années sans téléphone à la maison ! Ils ont vite adopté les moyens modernes de communication et ont oublié le basique !

     

    Ils sont fous !

     

    Ils ont essayé de photographier leur ciel et les fleurs de la fourmi :

    Ils sont fous !

     

    Ils sont fous !

    Le jardin de la fourmi est en friche par manque de soins, mais vues de la rue les roses trémières font un très bel effet.

     

     

     

     

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    Ouf ! Nous avons réussi à aller à Pau comme prévu, et aussi à en revenir !

    Partis ce matin vers 9h45, nous avons franchi sans encombre les divers travaux qui peuvent ralentir nos déplacements, et juste au début des Gorges.... gendarmes et DDT nous ont dit que la route était coupée, comme en février dernier, et en novembre 2008.

    Quelques secondes de réflexion plus tard, d'un commun accord, nous voilà repartis après un demi-tour, vers le col du Tourmalet.

     

    Non mais, ce n'est pas une chute de rochers qui va décider de notre emploi du temps !

     

     

     

     

    Il faisait beau, le col était ouvert depuis vendredi dernier (par chance plut tôt que d'habitude), nous avions le temps, et nous voulions acheter la table dont nous avions besoin depuis 6 ans.

     

     

     

     

     

     

     

    Arrivés à la Mongie, là aussi des travaux :

    Ce n'était que la réfection du goudron, mais les travaux, depuis trois ans on en voit beaucoup trop partout. La reconstruction n'est pas encore achevée.

     

    À Pau, nous avons fait ce qui était prévu, et nous avons pris la route du retour. La même qu'à l'aller, puisque nous avons appris que les travaux de sécurisation doivent durer au moins deux jours, voire trois. Mais, contrairement au matin, le ciel bleu avait disparu sous de vilains nuages, un crachin (je n'ose pas dire breton) plus de bonnes nappes de brouillard :

    J'ai pris au vol en roulant quelques preuves : on voit que la neige a été entaillée pour ouvrir la route.

    Il y a quelques jours, une restauratrice récemment installée ici disait que nous vivions dans une bulle, dans un endroit privilégié, loin des tracas de la vie moderne (embouteillages, manifs, pollution, banditisme, etc...). Ce mot, bulle, a été utilisé pour qualifier notre "Pays Toy" dans une discussion qui a suivi la projection du film "Demain" de Cyril DION et Mélanie LAURENT. Ce film, soit dit en passant est remarquable et plein d'espoir, mais je n'ai pas pu entrer dans la salle, par manque de place.

    Aujourd'hui, je me suis dit que notre bulle est alimentée par la route des gorges. Si elle est impraticable, nous ne sommes plus une bulle, mais un petit monde à part. En été il nous reste le col, mais en hiver, seulement l'hélicoptère pour les urgences.

    Un jour, je vous parlerai en images de ces fameuses gorges et du célébrissime Col du Tourmalet qui sont les deux verrous qui ferment notre petit pays.

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