•  

    L'an dernier à la même époque, nous nous apprêtions à quitter notre montagne pour cinq ou six semaines. Cette année, pas de voyages. Alors je me plonge avec plaisir dans mes photos de 2021. Je ne vous ai pas encore parlé d'Eymoutiers, petite ville de Haute-Vienne que nous avons beaucoup aimée tous les deux. Eymoutiers est à 50 kilomètres de Limoges, en bordure du Plateau de Millevaches ( ce qui signifie "mille sources", mais il y a beaucoup plus de vaches)  Je trouve que le site de la mairie est agréable, ainsi que la ville.

     

    Eymoutiers

     

     

    Eymoutiers

     

    C'était octobre rose. Partout un petit air de fête.

     

    Eymoutiers

     

    Eymoutiers

     

    On avait beau être dans la France profonde, les "denrées coloniales" arrivaient jusque là !

     

    Eymoutiers

     

    Eymoutiers

     

    Une placette avec une épicerie originale, voir ci-dessous :

     

    Eymoutiers

     

    Un joli magasin d'occasions. Cette ville doit héberger beaucoup de gens pas très riches, mais ses magasins sont très accueillants.

     

    Eymoutiers

     

    Eymoutiers

     

    L'église arbore, elle aussi, les parapluies rose.

     

    Eymoutiers

     

    Quelques détails de l'intérieur.

     

    Eymoutiers

     

    Moi qui ne connaissais de Limoges et du Limousin que le chemin pour aller de chez quelques membres de la famille à chez d'autres membres de la famille, je me sentais vraiment limousine, mes deux parents et tous leurs ascendants venant de là. Je m'aperçois que je suis tombée sous le charme. Je suis amoureuse du pays de mes ancêtres.

    Il va falloir que j'y revienne encore et encore.

    Pin It

    5 commentaires
  •  

    Cadette vient de recevoir ce message qui est frauduleux :

     

    ARNAQUES

     

    Malicette, qui travaille à la sécu, confirme qu'il y a beaucoup d'arnaques en ce moment. D'ailleurs, ils ont mis un message d'alerte en première page de leur site.

    Elle nous a également conseillé de ne pas accepter l'offre insistante de la sécu de mettre notre dossier médical en ligne. Il faut refuser, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.

     

    Nous recevons souvent des méls, très brefs, de soi-disant amis qui ont besoin d'aide financière. Comment peut-on se laisser avoir et envoyer de l'argent à uns demande si bizarrement formulée ?

     

    Et maintenant, c'est la mode des méls venant, comme ils veulent le faire croire, de la gendarmerie : jeter ça tout de suite, et ne jamais répondre.

     

    Quel monde, quelle vie !

    Je vous souhaite une bonne semaine (9° chez moi ce matin)

     

    Pin It

    10 commentaires
  •  

    Il y a quelques jours, nous avons entendu, sur France Inter ("La terre au carré" du 15 septembre), un intervenant fort intéressant.  Thimoty Parrique  nous a très bien expliqué que, pour que la terre soit sauvée de tout ce qui la menace, il faut absolument se débarrasser du capitalisme qui est la cause de tous nos maux.

    Je sens que je vais commander son livre  " Ralentir ou périr " éditions du Seuil à ma libraire.

    Je vous dis quelques mots de ce que je pensais déjà :

    - le capitalisme doit produire toujours plus d'argent : pour qui ? au détriment de qui ?  Il en veut toujours plus, en distribuant le moins possible. Il a besoin d'exploiter les plus pauvres, il ne faut surtout pas que le "petit peuple" puisse vivre correctement ni réfléchir. 

    - l'argent gagné ou détenu par le grand capital est proportionnellement beaucoup moins taxé que les revenus des travailleurs

    - le capitalisme a besoin de guerres pour faire du chiffre d'affaires

    Et chez nous, en France ? Nous ne sommes pas encore les plus mal lotis, mais qui prospère ? Que les grosses fortunes. D'où vient notre actuel président ? : de la finance, pas d'un parti politique défendant le peuple. Pour qui œuvre-t-il ? : pas pour les français, seulement pour les plus riches et les plus gros actionnaires.

    Tout cela m’écœure. Il y a d'autres façons de faire de l'économie. Depuis longtemps les "Économistes atterrés" développent des arguments prouvant que le capitalisme est néfaste et n'est pas une fatalité, et que notre gouvernement ne fait rien d'utile pour la majorité des français.

    Une nouvelle extraordinaire : Yvon Chouinard, le créateur et propriétaire de Patagonia, vient de donner son entreprise au climat. Tous les bénéfices à venir seront investis dans des actions d'intérêt public. Qu'en disent les autres patrons et actionnaires de grandes firmes ?

    Et à part ce sujet désespérant, qu'est-ce qui m'a préoccupée cette semaine  ? Mon carcinome que la dermatologue m'a enlevé lundi. cette partie de la tête saigne beaucoup : j'ai donc eu un gros pansement compressif et je suis sortie de l'hôpital enrubannée comme un œuf de Pâques :

     

    Ralentir ou périr

     

    Il y a des points, qui se résorbent tout seuls, à l'intérieur, et une couture à l'extérieur. Le lendemain, j'ai eu le droit de défaire l'emballage :

     

    Ralentir ou périr

     

    J'ai pu laver, sur prescription médicale, à l'eau et au savon, et je recouvre de vaseline pour laisser la couture à l'air libre. Tout le monde croit que j'ai eu un accident. Entre mardi et jeudi, je ferai enlever les points.

     

    Ralentir ou périr

     

    C'est encore un peu sanguinolent au milieu, mais tout se passe bien. Je répète tout de même : ne sortez pas au soleil tête nue, n'abusez pas du soleil, restez couvert. Et si vous avez un drôle de truc sur la peau, pas d'hésitation : consultez un dermatologue.

    Pour ma part, je jardine toujours avec une grande casquette style gavroche, je ne prends pas de bains de soleil, et pourtant...

    Ce weekend, Journées du patrimoine. Regardez ce qui se visite près de chez vous. De mon côté, je vais visiter aujourd'hui des endroits que je ne connais pas, dans le village où je séjourne l'hiver. Et demain nous partons pour Bordeaux où toute la famille sera réunie (sauf Grande petite-fille" qui est infirmière en Martinique).

    Bon weekend à tous.

     

     

     

    Pin It

    2 commentaires
  •  

     Que dois-je faire réviser ? Ma voiture ? Ma chaudière ? Non, non, c'est moi qui ai besoin d'être entretenue (pas comme une cocotte non, mais entretenue par la médecine). Je critique souvent Big Pharma et le système médical, mais j'y ai parfois recours quand mon vinaigre des quatre voleurs est impuissant.

    - Toujours inquiète à cause de ce fichu Covid, j'ai fait faire la quatrième injection.

    - J'ai rendez-vous chez l'ophtalmo en novembre. Je ne l'ai pas vu depuis des années, alors un petit contrôle est peut-être nécessaire.

    - Après presque un an d'essais infructueux j'avais réussi à montrer ma peau à une dermatologue : elle m'enlève un carcinome lundi qui vient.

    - À force d'accumuler les petits tracas de la vie, je sentais que j'allais mal, de plus en plus mal. Mon médecin m'a prescrit des pilules jaunes pour voir de nouveau la vie en rose. Je reproche à mon Ours d'être trop souvent bougon, j'étais devenue pire que lui. Je grognais tout le temps et je ne faisais plus rien. Les fourmis, ça court tout le temps partout, mais moi je ne tournais pas rond, ou je tournais en rond. Ça va mieux, j'ai pu aider une amie à faire un sac comme les miens, et du coup j'en ai fait un autre pour moi.

    - Ma petite vie tranquille fut perturbée le 16 juillet. Je m'étais levée vers 4 heures, comme cela m'arrive régulièrement la nuit car ma vessie attend rarement le matin. Puis, recouchée, une douleur dans le bras gauche persistait : ce n'était pas une crampe provoquée par une mauvaise position. Je me suis relevée, j'ai marché, bougé le bras : ça continuait. L'Ours s'est levé à son tour, et j'ai fini par appeler le 112, le n° d'urgence à appeler depuis les portables. On ne m'a pas ri au nez, et au bout de trois interlocuteurs, on m'a dit que, comme il était impossible de trouver un médecin à cette heure-là, il fallait que je me rende aux urgences à Lourdes. Je connais bien cet hôpital où j'ai été opérée deux fois (prothèses des genoux), où je vais voir la cardiologue, et où j'ai maintenant une dermatologue.

    J'ai donc fait la connaissance des urgences à 5h30 du matin. Sitôt arrivée, revêtue de la chemise de nuit réglementaire, en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, je me suis retrouvée avec une perfusion à droite, une prise de sang sur la main gauche, branchée de tous côté à un moniteur multi-paramètre médical (un brassard pour la tension, une pince au bout d'un doigt pour surveiller mon oxygène, des électrodes partout) et deux comprimés sous la langue. Mes veines sont souvent difficiles à atteindre, mais tout s'est bien passé. Je me sentais bien, sauf que la drôle de douleur persistait. Pas violente, mais elle m'inquiétait énormément. Mon père est mort sur le tapis de son salon et le frère de ma mère est tombé mort à 71 ans, en descendant du train, sur le quai de la gare d'Austerlitz. J'aurais eu la même douleur au bras droit, je n'aurais pas alerté tout le département.

    Après une matinée de surveillance étroite, et une échographie faite par le "grand chef cardiologue", je fus libérée en début d'après-midi. Libérée, mais surtout rassurée. Je n'avais pas eu un infarctus, tout était normal. On m'a juste prescrit, sans caractère d'urgence, une échographie de stress en novembre.

     

     

    Révision générale

     

     

     

     

     

     

    Voilà la fourmi, qui ressemble plus à une baleine qu'à un petit insecte, libérée de son appareillage, presque totalement libérée puisque l'Ours a eu le droit de venir la retrouver.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Depuis plusieurs années, j'ai l'impression que ma tête divague, que je perds les noms des gens et des plantes, que j'oublie tout, que je perds de plus en plus les choses, que j'ai toujours la flemme, que je "glande" toute la journée,etc... Mon médecin a beau me dire que tout va bien, j'ai réussi à avoir un rendez-vous (encore à l'hôpital) pour une "consultation-mémoire". J'ai eu un entretien avec une "médecine" charmante, tout s'est bien passé, et pour me rassurer complètement elle m'a prescrit un IRM du cerveau. Après deux essais où Orange me disait que le numéro de l'hôpital n'est pas attribué, j'ai fini par obtenir (en composant toujours le même numéro qui est bien attribué) le répondeur du service. Du jamais entendu : ils ne prennent pas de RV par téléphone ! ! ! Il faut envoyer un FAX (je n'ai pas ça chez moi), un mél avec copie de l'ordonnance (je ne sais pas scanner) ou un courrier papier ! ! ! Comme dit l'autre, il faudrait presque que je prenne un char à voile pour aller sur place prendre mon rendez-vous. Mais je vis au pays des parapentes, et Tarbes, où se situe l'IRM, est dans la plaine, il faudrait que je revienne en autostop.

     

    Le trois août, notre municipalité nous a offert un spectacle dont je n'imaginais pas pouvoir profiter si près de la maison : Joan de Nadau est venu chez nous ! Dommage que la pluie se soit mêlée à notre soirée. Nous avons eu un spectacle tronqué. C'est le risque des spectacles en plein air.

    J'avais déjà parlé de Nadau ici. J'ai trouvé un autre truc qui dure très très longtemps sur YouTube. C'est entrecoupé de diverses choses, après les 6,26 minutes de paroles, vous cliquez et ça continue encore et encore. Vous y verrez des extraits de spectacles comme si vous y étiez. Et si Nadau passe près de chez vous, allez-y : bonne soirée assurée.

     

    Révision générale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bon, je reprends du "poil de la bête" (expression non adaptée pour une fourmi, ni pour l'humaine que je suis qui ne veut pas de fourrure sur tout le corps) et je vais peut-être venir vous retrouver plus régulièrement.

    J'espère que le temps a été plus sympa avec vous, que vous avez pu profiter de quelques averses et de périodes moins chaudes.

    Pin It

    8 commentaires
  •  

    La quasi totalité de la France métropolitaine se plaint de canicule et de sécheresse. Marithé et Alain ont montré quelques images affligeantes de leur si beau jardin. Vous savez que dans ma montagne, à part que nous avons eu des chaleurs inhabituelles la journée, tout va bien.

    Mais je me demande qui serait prêt à supporter les hivers de chez moi et tous leurs désagréments. Parce que, entre venir profiter une semaine des joies de la neige, et vivre DANS la neige pendant des mois, il y a un grand pas.

    Ça peut commencer vers le 10 novembre.

    Ça peut finir vers la mi-mai.

    Ça peut être des périodes entrecoupées de moments sans neige.

    Ça peut aussi être six mois ininterrompus dans le grand blanc.

     

    Il neige régulièrement sur les premières fleurs, et la fourmi se plaint. Les printemps de mon jardin sont déprimants.

     

    Dur été, dur hiver

     

    Dur été, dur hiver

     

    Dur été, dur hiver

     

    Le dicentra n'est plus là, mais la neige sur les jonquilles et le lilas, c'est très fréquent.

     

    Dur été, dur hiver

     

    L'Ours est obligé de faire un passage dans l'escalier. La pire des années, il y avait tellement de neige qu'il a fallu tailler des marches sans essayer de trouver celles d'origine.

     

    Dur été, dur hiver

     

    La véranda est fréquemment cernée par d'énormes murailles blanches.

     

     

    Dur été, dur hiver

     

    Souvent, la ruelle est presque impraticable malgré le passage de la fraise.

     

     

    Dur été, dur hiver

     

    Un soir, alors que nous jouions tranquillement aux cartes avec des cousins, un grand vacarme nous fit sortir : une partie du toit, emporté par la neige, venait de tomber sur la rue. Nous avons posé les cartes, chaussé les bottes et revêtu les doudounes pour libérer l'espace public. Il a fallu trier l'enchevêtrement de bois, métal et ardoises.

     

    Dur été, dur hiver

     

    Ensuite, conseillés et remboursés par notre assurance, nous avons dû faire dégager tout notre toit par un cordiste pour éviter des dégâts supplémentaires.

     

    Dur été, dur hiver

     

    Souvent nous avons besoin de faire revenir les couvreurs car quelques ardoises ont bougé et se sont cassées. D'ailleurs, nous n'avons pas encore fait réparer les dégâts de l'hiver dernier.

     

     Et, quand tout a enfin fondu, chaque printemps, c'est la désolation :

     

    Dur été, dur hiver

     

    Jeunes arbustes tout cassés qui mettent des années à s'installer.

     

    Dur été, dur hiver

     

    Buis qui était taillé en forme de parallélépipède, pareil pour celui qui est en boule.

     

    Dur été, dur hiver

     

    Sauge panachée que j'ai crue morte. Depuis, elle est redevenue belle, mais les mois de mars, avril et mai sont difficles à vivre. Je montrais ici un printemps ordinaire.

     

     

    Dur été, dur hiver

     

    Tentative pour vous montrer le petit massif créé l'an dernier derrière la maison, et où je n'ai pas monté un seul arrosoir cette année.

    Voilà comment ça se passe à 1250 m quand on n'est pas du côté soulane : l'hiver est très long, le printemps difficile, et on mérite bien un été agréable.

    Je vous souhaite une bonne semaine.

     

     

     

     

     

    Pin It

    9 commentaires