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    L'an dernier à la même époque, nous nous apprêtions à quitter notre montagne pour cinq ou six semaines. Cette année, pas de voyages. Alors je me plonge avec plaisir dans mes photos de 2021. Je ne vous ai pas encore parlé d'Eymoutiers, petite ville de Haute-Vienne que nous avons beaucoup aimée tous les deux. Eymoutiers est à 50 kilomètres de Limoges, en bordure du Plateau de Millevaches ( ce qui signifie "mille sources", mais il y a beaucoup plus de vaches)  Je trouve que le site de la mairie est agréable, ainsi que la ville.

     

    Eymoutiers

     

     

    Eymoutiers

     

    C'était octobre rose. Partout un petit air de fête.

     

    Eymoutiers

     

    Eymoutiers

     

    On avait beau être dans la France profonde, les "denrées coloniales" arrivaient jusque là !

     

    Eymoutiers

     

    Eymoutiers

     

    Une placette avec une épicerie originale, voir ci-dessous :

     

    Eymoutiers

     

    Un joli magasin d'occasions. Cette ville doit héberger beaucoup de gens pas très riches, mais ses magasins sont très accueillants.

     

    Eymoutiers

     

    Eymoutiers

     

    L'église arbore, elle aussi, les parapluies rose.

     

    Eymoutiers

     

    Quelques détails de l'intérieur.

     

    Eymoutiers

     

    Moi qui ne connaissais de Limoges et du Limousin que le chemin pour aller de chez quelques membres de la famille à chez d'autres membres de la famille, je me sentais vraiment limousine, mes deux parents et tous leurs ascendants venant de là. Je m'aperçois que je suis tombée sous le charme. Je suis amoureuse du pays de mes ancêtres.

    Il va falloir que j'y revienne encore et encore.

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    Je vous ai déjà raconté que je me suis plongée dans ma généalogie. Pendant mes voyages en Limousin, j'ai voulu voir les lieux où vivaient mes ancêtres et j'ai fait des découvertes. Un trisaïeul étant décédé au Pont, à St Léonard-de-Noblat, j'avais imaginé un accident ou même une noyade. À ma décharge, j'ai des circonstances atténuantes : le décès fut déclaré à la mairie par les deux frères du défunt, prénommés Léonard tous les deux. Le défunt est appelé Claude* sur l'acte de décès. Or au moment du mariage de son fils (mon arrière-grand-père), les témoins ont dû déclarer sous serment qu'il s'appelait bien Léonard et non Claude. Tout ce texte écrit dans l'acte de mariage m'avait empêchée de voir qu'il demeurait au "Pont de Noblat" et qu'il était décédé à son domicile.

    Je suis donc allée visiter cet endroit : je l'ai trouvé magique. J'aime reprendre mes photos de voyages quelques mois plus tard (j'étais là-bas en mai).

     

     

    Le pont de Noblat

     

    Le fameux pont du 13° siècle, inscrit aux monuments historiques. Il fait partie d'un groupe de quinze ponts médiévaux dont onze se trouvent en Limousin. (je cherche désespérément à trouver si le pont de Solignac vu avec Cricri87 en fait partie)

     

    Le pont de Noblat

     

    Depuis ce pont ancien, on voit deux autres ponts : d'abord le pont routier et, plus en arrière le pont de chemin de fer.

     

    Le pont de Noblat

     

    Il y a partout des glycines géantes.


     

    Le pont de Noblat

     

    Le vieux quartier dont les maisons ont presque les pieds dans l'eau. Il faisait très beau ce jour-là, et je me serais bien vue quitter ma montagne pour vivre dans un aussi beau cadre.

     

     

    Le pont de Noblat

     

     

    Le pont de Noblat

     

    Le pont de Noblat

     

    Entre les maisons, des passages permettent d'accéder à la Vienne, c'est super agréable. Malgré tout, je dois avouer que je vois ça avec mes yeux du 21° siècle, et j'imagine que mes aïeux du 19° ou début 20° avaient des vies si dures qu'ils devaient moins apprécier que moi. Sans l'eau courante au robinet, sans chauffage central, sans électricité, l'hiver devait être humide et glacial dans les habitations.

     

     

    Le pont de Noblat

     

    Maison natale de Jean Gagnant, héros Limousin très honoré dans le département de la Haute-Vienne.

    Je connais depuis mon enfance les superbes paysages du Limousin. Maintenant je prends beaucoup de plaisir à découvrir toutes ses vieilles pierres. j'en ai encore à vous montrer.

     

    J'espère pour vous que la température est plus clémente et que ceux qui étaient enfumés ont retrouvé un air plus respirable.

    À bientôt

     

    * vous avez remarqué que les trois frères se nommaient tous Léonard. Je suppose qu'en famille on les appelait autrement, d'où les sacs d'embrouilles...

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    Bonjour tout le monde,

    je ne vous ai pas oubliés, mais j'ai enchaîné un séjour de deux semaines en Limousin, et un voyage de 11 jours en direction des Alpes de Haute-Provence. Entre pas de connexion, et pas le temps, je me suis contentée de faire quelques photos (mais l'Ours en a plus que moi, et des plus belles).

    Aujourd'hui, je poste juste un petit billet commencé il y a un mois, pour vous présenter la maison où je passais beaucoup de mes vacances d'enfant.

    En 1928, quand mon père avait onze ans et mon oncle trois, mes grands-parents ont fait construire une maison pour loger leur famille. Elle portait le n° 5 dans la rue, qui était un chemin de terre entre des haies, comme en pleine campagne. Quand j'étais petite, les maisons avaient été renumérotées et je l'ai connue au 15, jusque vers la fin des années 50, quand elle est devenue le 33.

     

     

    La maison aux souvenirs

    Elle est en granit, mais certains murs ont été crépis.

     

    Quand mon oncle s'est marié, la maison fut haussée pour faire un deuxième appartement, dans ce qui était un grenier à l'origine.

     

    La maison aux souvenirs

     

     

     

    Quand j'étais petite, je me calais dans cette fenêtre et je regardais Limoges, car le quartier dominait la ville.

     

     

     

     

    Maintenant, le chemin est devenu une grande rue, goudronnée et beaucoup trop passante, et les maisons ont poussé des deux côtés, fini mon joli paysage (de toutes façons, je ne rentre plus sur mon rebord de fenêtre).

     

     

     

     

    La maison aux souvenirs

     Mon rebord de fenêtre où j'ai passé tant de temps

     

     

    La maison aux souvenirs

     

    De "ma" fenêtre (qui fut aussi celle de ma cousine) on ne voit plus que des maisons. En fait, en ce moment on ne voit rien car la poussière de Sahara a frappé même à Limoges, et ma cousine a eu autre chose à faire que le ménage.

     

     

    La maison aux souvenirs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le petit verrou qui a toujours été là pour fermer les WC. Pendant longtemps, il a tourné à l'envers, je le savais, et instinctivement je ne me trompais jamais de sens. Jusqu'au jour où mon oncle a repeint et a décidé de le reposer à l'endroit. Ce qui m'a énormément perturbée.

     

    La maison aux souvenirs

     

     

     Le perron où ma grand-mère se postait dès le matin pour nous attendre quand nous venions à Limoges. Nous avions prévenu par courrier de notre arrivée, car pratiquement personne n'avait le téléphone au milieu du siècle dernier.

    Après le décès de ma grand-mère, mon grand-père avait donné la maison à ses fils. Et mon oncle avait racheté sa part à mon père. Il n'y a donc pas eu nécessité de vider la maison au décès de mon grand-père. Ma cousine se retrouve ainsi héritière d'une maison pleine de souvenirs de quatre générations (car il avait aussi une arrière grand-mère) qui n'ont jamais été vidés ni même triés, et elle me dit que ces souvenirs sont autant à moi qu'à elle, et que nous devons les partager. Deux étages d'habitation plus une cave et un grenier !

     

    La maison aux souvenirs

     

    La cheminée par où passait le père Noël, et pourtant il y avait un poêle devant. Je dormais dans cette salle à manger et, malgré mes tentatives pour veiller, je n'ai jamais réussi à le voir. Je me souviens de mes réveils devant les cadeaux arrivés pendant la nuit.

    Sur la cheminée, le carillon qui sonnait tous les quarts d’heures : je l'adorais mais je ne le revendique pas, car l'Ours ne le supportait pas quand on dormait dans cette maison.

     

    La maison aux souvenirs

     

    Le chauffage central fut installé et je me souviens du jour où ma cousine s'est fracassée sur ce radiateur bas. Elle arrivait en courant pour raconter un truc urgent à Mémé, et elle s'est ouvert le front. Ce fut bien recousu, et elle a juste une petite cicatrice. De mon côté je n'ai jamais oublié le vacarme dans la maison : Mimi qui hurlait, Tata qui essayait de la calmer, Mémé paniquée, mon père et son frère se demandant que faire, ma mère et moi muettes, et quand Tonton et Tata furent partis pour l'hôpital, Pépé a enfin levé le nez de son journal et a demandé "il s'est passé quelque chose ?".

     

     

    La maison aux souvenirs

     

    Le buffet datant de mes grands-parents, comme le carillon. Les deux grands plats ronds qui l'encadrent sont désormais chez moi. Un jour je vous ferai une présentation des œuvres de mon grand-père, qui était un des meilleurs décorateurs sur porcelaine de Limoges.

     

    Nous avons eu 11 jours de chaleur pendant notre voyage vers le Sud, le retour est surprenant car, depuis hier, il pleut et il fait entre 12 et 15. Et il a neigeoté sur les hauteurs.

    À bientôt

     

     

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    Une bonne partie de la famille de mon père est née, a vécu, et a fini sa vie dans une grande maison, divisée en plusieurs appartements, route d'Aixe. Quand on a fait une nouvelle route au bord de la Vienne pour quitter plus rapidement la ville, on l'a nommée "nouvelle route d'Aixe". Pour tout le monde, la rue de ma famille est devenue "ancienne route d'Aixe", bien qu'elle ait été rebaptisée rue François Perrin. Il est très difficile de changer les habitudes.

    Et le "Gros tilleul" ? C'était le repère, l'endroit où l'on devait tourner, soit à droite, soit à gauche, mais ça m'aidait bien. Et quand ce gros tilleul a disparu (mort de vieillesse, ou parce qu'il gênait pour faire des travaux sur le boulevard) les gens ont été si désorientés qu'il a fallu leur planter un autre arbre. Quand je suis allée faire le tour des cousins du côté de ma mère, ils m'ont demandé où habitait ma cousine (du côté de mon père). Si je leur disais "pas loin du gros tilleul", ils comprenaient très bien.

    J'aime bien relire cet article, je me sens un peu Limougeaude. Par contre, il y a un mot que je n'utilise jamais, c'est POCHON. Ma cousine de Limoges ne me comprend pas quand je dis poche. Elle voudrait que je dise pochon, ou sac en papier, ou sachet, mais à Bordeaux, il n'y a pas que les vêtements qui ont des poches. Et chez vous, comment dit-on pour parler d'un emballage ?

    Jean-François Vignaud, un vrai limousin, vous parle ici des mots de tous les jours.

    Au fait, je ne l'ai jamais précisé, c'est important car les gens s'embrouillent : un limousin est un habitant du Limousin, et un Limougeaud est un habitant de Limoges.

     

    Dans un billet précédent, je vous montrais mes achats de coupons. Entre mes nouveautés et mes stocks très abondants, j'ai enfin attaqué la confection de lingettes à démaquiller. Les différents modèles proposés par les blogueuses vont de 7X7 à 12,5X12,5 cm de côté. J'ai opté par 10X10 (8,5 fini). Et ensuite, comment associer les tissus ? J'ai fait quelques tentatives pour vous montrer, mais jamais je n'ai réussi à avoir des couleurs exactes :

     

     

    À Limoges

    À Limoges

     

    Vous connaissez mon don pour manier l'appareil photo... C'est pareil avec l'ordinateur. Impossible de grouper l'endroit et l'envers dans un montage, ça me coupe les deux bouts. Donc, je vous explique : la ligne du bas, c'est la ligne du haut qui a été retournée. Les petites fleurettes bleues peuvent avoir une éponge bleu clair ou bleu foncé, les petites pommes peuvent avoir une éponge beige ou saumon, les feuilles de ginkgo peuvent s'associer avec du bleu ou du fuchsia, et les trucs de filles vont avec quatre éponges.

    Il y a trois filles de la famille qui arrivent aujourd'hui. Je vais faire un sondage avant d'attaquer la fabrication en série. Et le petit "pochon" assorti pour les ranger dans la salle de bains, et peut-être le sac en filet pour le passage à la machine à laver.

    Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

     

     

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    Mon cousin vient de m'envoyer des photos de l'église peinte du Menoux dans le Berry. Nous n'avons pas été jusque là, mais dans la Creuse, tout près du Donzeil où nous avons passé onze jours, il y avait l'église très étonnante de Sous-Parsat.

     

     

    Un tout petit village où il ne reste même pas 150 habitants, une petite église reconstruite au XIXème, et quelques vestiges du passé dans le village.

    Nous avons failli ne pas oser y entrer, car nous avons cru qu'il y avait une messe. Mais non, c'était juste un petit groupe d'allemands qui avait appuyé sur le bouton de la sonorisation.

    Nous avons failli rater ça :

     

     

     

    Dès l'entrée, on est plongé dans une curieuse ambiance.

    Seul le sol a échappé aux pinceaux de Gabriel CHABRAT. Les murs et plafonds sont entièrement décorés, et représentent des scènes de l'ancien et du nouveau testament.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai peut-être mélangé l'ordre des scènes : sur place, on peut prendre un papier décrivant l’œuvre, et tout est plus clair, plus facile à suivre.

     

     

     

    Gabriel Chabrat a peint bénévolement l'église de 1986 à 1989. Il a également dessiné les vitraux, qui ont été réalisés par l'Atelier du vitrail de Limoges.

     

     

    Pendant longtemps, Gabriel Chabrat et son épouse ont ouvert,toujours bénévolement, la Maison du Père Noël qui accueillait beaucoup de monde, mais ils ont cessé car l'entreprise leur demandait trop d'énergie.

    Vous trouverez ici quelques explications.

    On aime ou pas, on est croyant ou pas, mais dans tous les cas on n'est pas insensible. Ces peintures dégagent quelque chose d'indéfinissable, c'est vraiment un endroit à visiter.

     

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