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Je vous ai déjà raconté que je me suis plongée dans ma généalogie. Pendant mes voyages en Limousin, j'ai voulu voir les lieux où vivaient mes ancêtres et j'ai fait des découvertes. Un trisaïeul étant décédé au Pont, à St Léonard-de-Noblat, j'avais imaginé un accident ou même une noyade. À ma décharge, j'ai des circonstances atténuantes : le décès fut déclaré à la mairie par les deux frères du défunt, prénommés Léonard tous les deux. Le défunt est appelé Claude* sur l'acte de décès. Or au moment du mariage de son fils (mon arrière-grand-père), les témoins ont dû déclarer sous serment qu'il s'appelait bien Léonard et non Claude. Tout ce texte écrit dans l'acte de mariage m'avait empêchée de voir qu'il demeurait au "Pont de Noblat" et qu'il était décédé à son domicile.
Je suis donc allée visiter cet endroit : je l'ai trouvé magique. J'aime reprendre mes photos de voyages quelques mois plus tard (j'étais là-bas en mai).
Le fameux pont du 13° siècle, inscrit aux monuments historiques. Il fait partie d'un groupe de quinze ponts médiévaux dont onze se trouvent en Limousin. (je cherche désespérément à trouver si le pont de Solignac vu avec Cricri87 en fait partie)
Depuis ce pont ancien, on voit deux autres ponts : d'abord le pont routier et, plus en arrière le pont de chemin de fer.
Il y a partout des glycines géantes.
Le vieux quartier dont les maisons ont presque les pieds dans l'eau. Il faisait très beau ce jour-là, et je me serais bien vue quitter ma montagne pour vivre dans un aussi beau cadre.
Entre les maisons, des passages permettent d'accéder à la Vienne, c'est super agréable. Malgré tout, je dois avouer que je vois ça avec mes yeux du 21° siècle, et j'imagine que mes aïeux du 19° ou début 20° avaient des vies si dures qu'ils devaient moins apprécier que moi. Sans l'eau courante au robinet, sans chauffage central, sans électricité, l'hiver devait être humide et glacial dans les habitations.
Maison natale de Jean Gagnant, héros Limousin très honoré dans le département de la Haute-Vienne.
Je connais depuis mon enfance les superbes paysages du Limousin. Maintenant je prends beaucoup de plaisir à découvrir toutes ses vieilles pierres. j'en ai encore à vous montrer.
J'espère pour vous que la température est plus clémente et que ceux qui étaient enfumés ont retrouvé un air plus respirable.
À bientôt
* vous avez remarqué que les trois frères se nommaient tous Léonard. Je suppose qu'en famille on les appelait autrement, d'où les sacs d'embrouilles...
3 commentaires -
Bonjour à tous,
il a fait moins chaud que chez vous, mais nous n'avons pas apprécié la chaleur qui nous accablait l'après-midi. Travail au jardin le matin, puis sieste à l'ombre fraîche de la maison.
Nos amis butineurs se régalent dans mes fleurs :
La chaleur n'a pas empêché les ouvriers du RTM (Restauration des Terrains en Montagne) de travailler, comme chaque été, à l'installation de nouveaux paravalanches, juste en face de chez nous.
Le matériel est livré par hélicoptère :
Ils ont déménagé une cabane de chantier. Excusez la mauvaise qualité des photos, mais appréciez la virtuosité du pilote.
Nous sommes en admiration chaque fois que nous les voyons évoluer dans un endroit si dangereux.
Ce matin, depuis mon évier, j'interrogeais les nuages pour savoir si ils allaient se lever ou rester accrochés tout la journée (ils sont restés). Je me demandais quel était ce truc qui ressemblait à un rocher blanc, alors que je sais qu'il n'y en a pas à cet endroit.
J'ai pris l'appareil photo de l'Ours et j'ai zoomé. Je fus surprise en voyant que ça bougeait et qu'il y avait aussi du marron :
J'ai agrandi pour que vous voyez qui a remplacé les moutons habituels de cet endroit.
Le nuage était bien installé et je trouve l'ambiance très belle.
Aujourd'hui j'ai listé les urgences au jardin et je peux vous dire que je n'aurai pas le temps de m'ennuyer si je m'y mets pour de bon. Mais je manque de courage, on verra...
Je vous souhaite une belle soirée et une bonne fin de semaine.
7 commentaires -
Bonjour tout le monde. je ne suis pas très présente car un peu perturbée en ce moment. Pourtant tout va presque bien, et nous profitons de la fraîcheur de nos montagnes. Je viens d’écœurer une copine bordelaise en lui disant qu'on dormait avec une couette (d'été, pas d'hiver tout de même !)
Je vous avais montré le jardin de val Maubrune (à la Brionne, dans la Creuse) en automne. J'avais tellement aimé que j'y suis revenue le 30 avril. Tout était si différent !
Mais que se passait-il donc ? Quelle était cette effervescence ?
Je suis arrivée là-bas, tout à fait par hasard, le jour où Thérèse Lemeignan signait une charte importante : son jardin était nommé "jardin planétaire" grâce à Gilles Clément, le troisième en France.
J'ai laissé tout le monde sous la garde des oies, et j'ai fait mon tour de jardin, à mon rythme. Mais sans mon Ours-photographe, vous trouverez peut-être le jardin moins beau qu'en automne...
Des sous-bois très fleuris
Les mares toujours aussi jolies
Des fougères qui ressemblent à des pieuvres
D'autres fougères très étranges
Les lathrées clandestines qui ne sont pas très discrètes : jamais je n'en avais vu autant ! Il faut dire qu'il faut se promener dans les bois au bon moment pour voir ces drôles de fleurs sans tiges ni chlorophylle.
Des tapis de dicentra blancs, alors que l'on connaît surtout les cœurs de Marie rose.
De gros massifs de fleurs des elfes jaunes (epimedium de je sais quelle variété)
Des ? ? euphorbes griffthii fireglow (merci Marithé) qui se plaisent beaucoup à cet endroit
Un très beau buisson tout en fleurs, et ci-dessous, le même tel que je vous le montrais à l'automne.
Pour finir, une superbe haie fleurie nous guide vers la sortie.
Si vous avez du temps libre, n'hésitez pas : allez visiter des jardins. C'est beau, c'est calme, ça fait rêver. Pour ma part, j'adore ça. Il paraît que les arbres font baisser la température, alors, n'hésitez pas. Vous profiterez d'un moment de calme et de bien-être.
8 commentaires -
Bonjour tout le monde. J'espère que le temps vous fait moins souffrir. Ici, il a un peu plu, mais nous avons passé plusieurs jours dans les nuages, et la température a sacrément diminué. Je ne quitte plus ma polaire.
Il y a quelques jours, je vous présentais un coin de mon jardin. En commentaire, Marithé a écrit que son mari se moque d'elle, car elle perd beaucoup de plantes non adaptées, et Alain dit que son jardin est un vrai cimetière à plantes.
J'ai bien regardé chez moi, en essayant de me souvenir : eh bien, Alain, rassure-toi, tu n'es pas le seul mari à avoir une femme tueuse de plantes.
Voilà une liste fort incomplète de celles qui ont perdu la vie chez moi : les photos sont placées un peu au hasard, juste pour donner une idée de mes défuntes.
- agastache (plusieurs) : je les adore, alors je tente encore et encore.
- belles anémones très bleues dont j'ai oublié le nom
- anémone du japon blanche
- campanule agglomérée, plante pourtant bien adaptée car prélevée en montagne
- plusieurs clématites, seule la variété "montana" résiste
- grande astrance, alors qu'elle pousse bien au lac des Gloriettes, mon "jardin" préféré
- delphiniums (plusieurs)
- edelweiss, symbole de la montagne, spontané à Gavarnie
- gauras (plusieurs)
- gentiane sino ornata qui a vécu plusieurs années, et qui était très belle
- géranium vivace Johnson blue ou Rozanne (il ne me reste qu'un des deux)
- Lithodora (grémil), aux fleurs bleues que j'adorais
- meconopsis grandis et meconopsis betonicifolia, les pavots bleus de l'Himalaya
- monarde blanche
- œillets (plusieurs)
- salvia uliginosa dont j'adore le si joli bleu.
-un ibéris, plante particulièrement résistante qui survit même dans un jardin abandonné. Le pied qui est enseveli chaque hiver sous des dizaines (centaines ?) de kilos de neige a résisté, celui qui est mieux exposé a péri l'hiver dernier.
- et encore plein d'autres
Il y a aussi les plantes qui doivent se resemer en abondance, mais pas chez moi : pavots de Sylvie, pavots de Michèle, cosmos de Marithé, pieds d'alouette, volubilis, nigelles, et ...
Mon jardin est également en train de devenir un cimetière à outils. Je travaille beaucoup avec de petits outils à main, et je m'éparpille. Je fais des tas d'herbes ou de racines, et hop ! c'est si vite fait de ramasser un couteau à désherber avec le paquet qui part au compost. Quand l'Ours attaquera la montagne qui mûrit au fond du jardin, il verra réapparaître celui que j'ai perdu il y a plusieurs année.
Il y a quelques jours, rebelote. J'ai égaré mon outil chéri, indispensable, celui du milieu qui a le manche bleu et jaune. Hier, j'ai fini par en acheter encore un autre. Mais l'Ours a fouillé le dessus du tas de compost, et il a retrouvé le pauvre malheureux.
En fait, je n'en ai pas acheté UN autre, mais DEUX autres, n'ayant pas su lequel choisir. Je suis donc à la tête de toute une troupe de couteaux à désherber, et je devrais en avoir assez pour le reste de ma vie.
Le devoir m'appelle : Titi Chéri (mon fils), Malicette (ma belle-fille), Mlle Lune et Pitchounette (nos petites dernières) reviennent cet après-midi. Je dois passer les chambres en revue, descendre au village pour quelques courses, et ramasser des tas d'herbes oubliés au jardin. Je vous souhaite un bon dimanche.
8 commentaires -
Dix jours sans vous raconter mes petites bêtises...
Dix jours à commencer des brouillons et à ne pas savoir comment continuer.
On va arranger ça. Je viens de regarder nos photos, et j'ai trouvé : vous allez voir mon jardin et ma montagne.
Parfois, le ciel du soir est menaçant, mais pas d'orages chez nous. Juste deux ou trois jours dans le nuage humide. Je pense très fort à tous ceux qui étouffent dans cette canicule.
Titi chéri s'est offert un saut à l'élastique. Je n'ai pas voulu voir ça et j'étais restée à la maison. C'est l'Ours qui a fait les photos.
Nos torrents sont normaux, et nous avons passé une bonne journée en famille : pique-nique à l'ombre, bains de pieds, le bonheur tranquille.
J'ai trois bébés coings. Ils se portent bien, peut-être mûriront-ils ?
Comme d'habitude, nous avons nos chenilles de machaons sur le fenouil qui leur est destiné. Elles sont un peu jeunes, et pas encore très belles. Voir ici ce qu'en dit Élisa.
Mes bébés rosiers, issus de boutures faites par moi-même, se portent bien.
Cette année, miracle : j'aurai peut-être des baies de goji. C'est la première fois que les fleurs arrivent si tôt.
Les premières fleurs de cératostigmas plumbaginoïdes. je crois que c'est le bleu le plus bleu du monde végétal, encore plus que les gentianes.
L'Ours, en mal d'occupation, a déclaré la guerre aux fourmis. Il faut dire qu'elles ont fait des tunnels sous les dalles, si bien que la terre passait par dessus. Il a entrepris de changer la terre au lieu d'utiliser du poison.
Pour finir, je vous demande : "cékoitoussa ?"
Si vous m'avez lue depuis quelque temps, vous avez vu que, dans le Sud-Est, les gens mettent des bouteilles d'eau pour éviter les pipis de chats. Alors, je me suis demandée si ça fonctionnerait contre les cacas des chats de mon village qui prennent mon jardin pour leurs WC. Réponse dans quelques jours...
Je vous souhaite une bonne soirée.
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