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    Que dire dans cette période ?

    On se voyait gagner sur la pandémie...

    On se retrouve dans une autre période anxiogène... Le gouvernement , oui le nôtre, celui de la France, donne des conseils pour garder prêt un kit d'urgence en cas d'évacuation. Ils n'ont pas dû écrire ça ces derniers jours, c'est juste une consigne valable dans les cas d'imprévu.  En juin 2013, nous avions pris le temps(une heure ou deux) pour évacuer notre village lors d'une crue centennale de notre torrent. Mais il n'y avait pas urgence vitale. Notre maison était loin du danger, nous avions de l'eau au robinet et des étagères pleines de provisions. Nous risquions juste, si nous attendions trop, de rester coincés pour une durée indéterminée. Ce n'était pas la guerre, pourtant je me souviens bien de ce que je ressentais en quittant le village, et je pensais à ces pauvres gens partis sur les routes sans RIEN. Depuis, on n'a cessé de voir des migrants, en général à cause du fanatisme religieux ou de la misère.

    Cette fois-ci, avec l'Ukraine, c'est une guerre délibérée. Comment l'expliquer ?

    L'homme est désespérément mauvais : il massacre la terre, et parfois il massacre carrément les autres hommes.

     

    Jeudi dernier, juste au moment où je partais pour l'Aude, mon téléphone a sonné : ma cousine me prévenait que son père s'était endormi pour toujours pendant la nuit. C'était le dernier encore vivant de sa génération. Il avait 96 ans, mais on aurait aimé le garder encore longtemps. Finis les "Allo Tonton ? Tu peux me parler de telle personne, ou de telle histoire ?" Nous avons perdu la mémoire de la famille.

    Après l'Aude, nous sommes montés à Limoges. Toute la famille de Tonton était rassemblée pour l'enterrement qui a eu lieu samedi matin, sous un beau soleil, au cimetière de Louyat, un des plus grands de France. Il a retrouvé les cinq proches déjà inhumés dans la concession perpétuelle réservée par mon grand-père en 1924 :

     

    Que dire ?

     

     

    Je pense que mon grand-père avait souhaité que son jeune frère, décédé en 1919 des suites de la guerre, soit enterré dans un caveau de famille, et non dans le carré militaire.

    Entre l'allée des armoises et l'allée gazonnée (belle adresse, non? ), ils sont maintenant six. Ma cousine espère qu'il y aura un peu de place pour ses cendres, quand son tour sera venu, dans longtemps, car on vit vieux chez nous.

     

     

     

    Que dire ?

     

    Un de ces jours, je vous relaterai un peu mon incursion dans l'Aude, et vous montrerai quelques jolies choses vues là-bas. Pour le moment, je n'ai pas la tête à ça, et je me suis replongée dans la généalogie.

    Aujourd'hui, grand soleil, demain neige annoncée. C'est peut-être le printemps chez vous, mais chez moi la saison du jardinage n'est pas encore ouverte.

     

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    Si je vous dis : "Ah qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de nous", pensez-vous à le chanter ? Et pourtant, c'est dans l'opéra-comique Galathée, écrit en 1852 par Jules BARBIER et Michel CARRÉ et mis en musique par Victor MASSÉ.

    Vous n’êtes pas obligés d'écouter, ça craque un peu !

     

     

     

    Je pensais à cette citation, dont personne ne connaît l'origine, en me disant qu'on était bien, à la retraite, en retrait de toute vie, peut-être loin du virus, bien que dans notre vallée tout le monde y passe en ce moment (4 médecins sur 5) .

    Une bonne partie de notre famille vient d'être touchée, et pourtant ils ne s'étaient pas rencontrés les jours précédents.

    Même Grande-Petite-Fille qui est infirmière. Elle venait juste d'arriver à Mayotte avec la Réserve sanitaire. Isolée dans sa chambre d'hôtel à regarder les singes devant sa fenêtre.

     

     

    Ah ! qu'il est doux....

     

     L'image n'est pas terrible, mais de téléphone à téléphone en passant par WhatsHapp,  et aussi entre les mains expertes de l'Ours pour que Eklablog l'accepte, on est loin de la qualité professionnelle.

    Même Titi chéri tout seul dans sa maison près de l'océan (il était parti bricoler, et il y est resté).

    Même Cadette, ainsi que Grande Sauterelle et sa cousine, qui vivent dans le même appart.

    Chez Cadette, qui vit en banlieue bordelaise, on ne sait pas de quel variant il s'agit : le labo n'a pas le produit nécessaire pour tester.

    Par contre, à Mayotte, un caillou perdu dans l'océan, on sait que c'est Omicron.

    Et tout le monde teste, teste (sauf nous, pas une seule fois depuis le début), et on se demande à quoi ça sert. En résumé :

    - on est souvent négatif au début quand on est contagieux.

    - puis on n'est plus contagieux tout en étant encore positif, mais on peut retravailler.

    Qui produit les tests ? A qui ça rapporte ? En tous cas, les chiffres parlent : dans le monde les plus grosses fortunes ont considérablement augmenté ces deux dernières années, encore plus qu'auparavant. C'est affligeant (immoral ?) de voir les riches s’enrichir grâce aux guerres et aux pandémies.

    J'ai évoqué plus haut la "réserve sanitaire", dont on nous parle souvent aux infos. Il s'agit d'infirmiers et de médecins qui sont prêts à partir n'importe où pour une durée limitée. Grande-petite-Fille avait un chagrin d'amour à soigner, ainsi qu'un travail en CDD qui ne la satisfaisait pas (un jour, elle pleurait au téléphone en décrivant ses conditions de travail déprimantes à cause du manque de personnel et de matériel). Elle s'est donc engagée dans la réserve sanitaire.

    Premier départ pour la Guyane avec tout un groupe : on leur a offert un beau gilet blanc, orné des couleurs de la France, et comme des héros ils ont été prioritaires pour embarquer.

    Ensuite, même chose pour Tahiti en période de confinement (Bora-Bora en fait), puis la Martinique (où elle a été presque confinée dans un petit périmètre à cause des émeutes), et maintenant Mayotte (où elle est affectée en pédiatrie car les bébés ont quantité de bronchiolites).

    Chaque fois, ou presque, on les fait arriver à Paris la veille, hôtel et réunion préparatoire au programme. Sur place, on les loge à l'hôtel, ce qui est normal. Ce qui me choque en tant que contribuable, c'est qu'ils partent pour des durées de 15 jours à un mois, et que souvent ils sont remplacés. Elle nous coûte combien cette réserve sanitaire ? Combien en transport et en hébergement ? J'ai le sentiment que recruter du vrai personnel sur place, à l'année, serait plus raisonnable.

    Mais voilà, depuis pas mal d'années, les gouvernements successifs on fermé des lits, et encore des lits. En ce moment, il y a un projet dans les Hautes-Pyrénées : créer un nouvel hôpital, plus beau, plus performant et tout et tout. En contrepartie, on fermerait les hôpitaux de Tarbes et Lourdes, en éloignant encore plus les soins de la population, et on supprimerait 150 lits, ce qui fait 450 postes. Ça, c'est de la gestion ! L'histoire ne nous dit pas ce que deviennent les bâtiments abandonnés, ni combien de temps on attendra nos rendez-vous.

    Que vous dire pour finir ? Que j'ai encore de la couture, de la généalogie, de la lecture, de l'écriture, du tricot, de la correspondance, et que je suis très bien chez moi.

    Je vous souhaite une bonne soirée.

     

     

     

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    Je vous ai dit plusieurs fois que toute ma famille était limousine. Le but de mon voyage était de mieux connaître le pays de mes ancêtres, mais aussi de rencontrer mes cousins vivant au XXIe siècle.

    Tout d'abord Dédé que j'ai toujours connu, mais que je n'avais pas rencontré depuis... on ne sait plus quand. Il a actuellement 87 ans, et il est la "mémoire" de ma famille maternelle. Mais d'où sommes-nous cousins ? Dédé lui-même s'est perdu dans les trisaïeux, quadrisaïeux et autres. J'ai cherché, et j'ai trouvé : les grands-pères de sa mère et de ma grand-mère étaient frères. Voilà le fruit de mes recherches, recopié à la va-vite :

     

    Mes cousins limousins

     

    À part pour Léonard d'en haut à gauche, j'ai tous les renseignements sur tous les autres : dates et lieux de naissance, de mariage, de décès.

     

    Nous sommes allés, en début d'après-midi, chez mon cousin et son épouse  qui nous ont reçus royalement :

     

    Mes cousins limousins

    Photo très floue, mais gâteaux très bons.

     

     Une énorme, belle et très bonne tarte, et comme si cela ne suffisait pas, un immense plateau de petits gâteaux du pâtissier.

     

    Un autre jour, nous sommes allés faire la connaissance d'un cousin "par alliance" que j'ai rencontré sur Geneanet. Nous nous entraidons car nous avons des cousins communs que je connais mieux que lui (il est de la famille de mon grand-oncle Léonard, l'époux de ma grand-tante Marie, c'est simple, non ?), et il connaît mieux les recherches généalogiques que moi.

    Dans cette maison également on nous attendait avec un délicieux gâteau maison ET une belle assiette de petits gâteaux du pâtissier.

    (j'ai dû abandonner mon "régime" sans gluten et sans produits laitiers pendant plusieurs semaines, comment faire ? Ça s'est juste soldé par un bon gros rhume qui a duré plus d'un moi, et mes acouphènes se sont réveillés)

     

    Pour finir la série des cousins éloignés, je suis allée chez un cousin découvert tout simplement dans l'annuaire. Je m'étais dit qu'avec son nom et son adresse, il ne pouvait qu'être de ma famille. Gagné ! Entre mon arbre généalogique et les documents en sa possession, nous avons trouvé :

    Ses quinquisaïeux Pierre et Marie décédés en 1825 et 1854 sont mes quadrisaïeux, mes 48 et 49 dans la numérotation Sosa.

    J'ai raconté à ce cousin et à sa charmante épouse mes histoires de gâteaux de mes visites précédentes : ils ont trouvé ça normal. Chez eux, à leur grand désespoir, il n'y avait rien car ils étaient en trains de déménager toute leur salle de séjour pour cause de changement de gros meubles. Ils étaient désolés du "bazar" mais le principal était sauf : tous les vieux papiers étaient bien en vue !

    En discutant, et en fouillant les archives, nous nous sommes aperçus que nos familles avaient d'autres liens. Nous avons trouvé ça très émouvant.

    Mes visites aux cousins m'ont confortée dans l'idée de faire une cousinade en Limousin. Je m'imaginais faire ça à la Toussaint de cette année, mais M. Corona ne nous lâche pas, et je crois que j'ai un an de plus pour y penser.

     

    Un petit point météo du jour : depuis hier soir, sur Panneau-Pocket, toutes les communes de la vallée nous bombardent d'infos-météo préfectorales. Dès cette nuit, il va pleuvoir très fort, ça fera fondre la neige, et on attend énormément d'eau dans les vallées. En attendant, voilà ce que l'on a vu toute la journée : du ciel bleu, même au coucher du soleil.

     

    Mes cousins limousins

     

    Je vous souhaite une bonne soirée et un bon dimanche

     

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    Tout d'abord, merci les "copinettes" connues ou inconnues, merci beaucoup d'avoir donné votre avis. Vous me rassurez sur mon propos d'hier. Je voulais juste me protéger, mais j'ignorais que mon association comportait autant d'extrémistes. La fauteuse de trouble a annoncé son départ, mais plusieurs membres anciens ont pris sa défense en me donnant tort pour intolérance, et personne ne m'a envoyé le moindre message de soutien (ni mél, ni SMS, ni WhattsApp). Je vais donc partir moi aussi. En attendant, chaque soir je suis obligée de prendre un petit bout d'anxiolytique, périmé tellement j'en utilise peu.

    Je ne croyais pas qu'un si petit virus pouvait déchaîner de telles passions, même au fond des montagnes. Depuis bientôt deux ans, nous avions pourtant assez souvent porté le masque entre nous...

    Après la guerre des boutons, la guerre des masques.

     

    Fin de 2021

                                                                                              Ils sont beaux, les miens.

     

    J'en finis avec 2021 :

     

    Je me livre aujourd'hui à un exercice inhabituel : faire tenir une année en 12 photos. Regrettera-t-on ou pas cette année mi-confinée, mi-libérée ? Bien que ma raison craigne le contraire, mon esprit rêve d'un 2022 bien plus agréable à vivre.

     

    Fin de 2021

     

    Janvier : le soleil se lève derrière nos montagnes. Promesse d'une belle année, ou seulement d'une belle journée ?

     

     

    Fin de 2021

     

    Février : chacun s'occupe comme il peut. Mots croisés, puzzles, bricolages, petites promenades, généalogie, rangement des placards, tricot, tri de vieilles photos...

     

     

    Fin de 2021

     

    Mars : nous sommes très nombreux à entreprendre notre "parcours vaccinal".

     

     

    Fin de 2021

     

    Avril : les jeunes arbres fruitiers de la copine fleurissent. À l'automne, j'apprendrai qu' "on lui a cueilli" tous ses fruits avant maturité... 

     

     

    Fin de 2021

     

    Mai : libération. Retrouvailles en famille, mais en plein air, autour d'un pique-nique.

     

     

    Fin de 2021

     

    Juin : l'arrivée à la maison est accueillante, boîte aux lettres un peu perdue dans la végétation, mais pas grand monde ne viendra cette année.

     

     

    Fin de 2021

     

     Juillet : le jardin est bien fleuri, mais c'est comme en juin. L'esprit n'est pas à la fête.

     

     

    Fin de 2021

     

    Août : le Capet en face de chez nous. On admire le travail des services du RTM (Restauration des terrains en montagne)qui œuvrent chaque été pour protéger le village des avalanches.

     

     

    Fin de 2021

     

    Septembre : la grande évasion. Nous sommes en Limousin et nous extasions devant ce cornouiller de l'Himalaya au jardin de l'évêché de Limoges.

     

     

    Fin de 2021

     

    Octobre : l'évasion continue. Juste une petite mosaïque de quelques lieux, parmi tant d'autres, qui me parlent. 

     

     

    Fin de 2021

     

    Novembre : retour dans nos montagnes, et tricot-souvenir du Limousin.

     

     

    Fin de 2021

     

    Décembre : de nouveau la neige, et c'est reparti pour un tour.

    Et comme on repart pour une nouvelle année, je vous la souhaite la meilleure possible, dans un monde apaisé.

     

    Tous mes vœux pour 2022 !

     

     

     

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    Le 17 avril 2019 le trois ministres de notre république ont annoncé que l'additif E171 (dioxyde de titane, nanoparticules) ne sera plus utilisé dans les denrées alimentaires dès le premier janvier 2020. Les entreprises auront 6 mois pour changer leurs formules.

    Comment se fait-il que, en décembre 2021, ma pharmacie me délivre deux médicaments (périmables en mars 2024 et décembre 2022) qui en contiennent encore ? Je prenais un troisième médicament qui, lui, n'en contient plus.

    Les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas concernés. La cosmétologie non plus.

    Quand on prend un médicament sur une longue durée, on coûte trop cher, on est trop fragiles, alors autant se débarrasser de nous ? "Big pharma" est-il donc si puissant ? Où est le problème ?

    Cet additif rend blanc ou opacifie. Je comprends l'intérêt qu'il avait, en pâtisserie et confiserie, pour le côté esthétique. Mais demande-t-on à un médicament d'être joli ? Moi  non, je lui demande de me soigner, pas de m'empoisonner avec des particules reconnues toxiques.

    Cette affaire, c'est comme le chlordécone qui a continué à empoisonner les bananeraies antillaises alors qu'il était interdit depuis plusieurs années, comme les néonicotinoïdes autorisés de nouveau dans les betteraves, comme toutes ces tergiversations dès qu'il s'agit de protéger le consommateur.

     

                             

     

    Je râle,comme d'habitude. Mais aujourd'hui je râle pour autre chose. Voilà : ma famille, toujours inventive, a décidé que cette année le Père Noël n'offrait que des cadeaux de deuxième main. OK, on s'adapte.

    Comme on allait au Pays Basque, on est passés par l'immense centre Emmaüs de Pau-Lescar.

    J'ai trouvé mon bonheur pour quelqu'un, pour 4€. J'ai payé, profité de mon séjour au soleil, et au retour j'ai ouvert mon sac (bien agrafé)... Et là, stupéfaction : j'ai bien payé 4€, ça faisait à peu près le même volume et le même poids, c'est très bien, mais ce n'est pas du tout ce que j'avais choisi ! J'imagine la tête de la personne qui a hérité de mon achat !

    Me voilà bien embêtée, car Noël c'est dans moins d'une semaine.

    Ce Emmaüs n'est pas bien fourni en mercerie, pas comme celui d'Angoulême qui est une vraie caverne d'Ali-Baba. Pourtant, je passe toujours dans ce coin-là, au cas où. Et cette fois, pour 2€ j'ai eu ça :

     

    E 171

     

     

     Tout un bocal de boutons. Il y avait plusieurs saladiers dans des couleurs variées.

    Je n'ai pas hésité : du rouge et du vert, c'est Noël.

    J'en ai pour des années !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    E 171

     

     

    Alors, comment résister ? J'ai entrepris un deuxième sapin-yoyos, en changeant les tissus :

     

    E 171

     

    Ce tissu que je trouve difficile à utiliser, trop raide, trop style bambou, va très bien en yoyos de Noël. Il suffisait d'essayer.

     

     

    E 171

     

    Je vous souhaite une bonne soirée et un bon lundi.

     

     

     

     

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