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    Au secours les copinettes eklablog !

    Un petit SOS des HP (Hautes-Pyrénées) pour vous demander de l'aide.

    Depuis un certain temps, je m'aperçois que j'ai toujours autant de visites, mais pratiquement plus de commentaires.

    IsaMiaou, amie de longue date se plaint qu'il est vraiment trop difficile de poser un commentaire. CAPTCHA sans fin, etc...

    L'une de vous a eu son blog archi-pourri par des pubs (mais elle a d'autres soucis, et ne m'a pas dit comment elle avait réglé ce problème).

    Un jour, j'avais vu une proposition d'Ekla pour 1€ par mois. Aujourd'hui, je veux y souscrire, mais c'est 9€.

    J'aimais bien ces blogs gratuits et sans pubs. Est-ce que quelque chose m'a échappé ? Comment faites-vous ?

    Je vous remercie d'avance.  kiss

    À bientôt

     

     

     


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    Sur un vide grenier, j'ai acheté des livres vendus par les copines de la bibliothèque de mon "village d'hiver". Au hasard j'ai pris "la panthère des neiges" de Sylvain TESSON.  Ce gars ne m'est qu'à moitié sympathique, mais j’adore ce livre. Je n'irais pas, comme il le fait, crapahuter dans la montagne gelée, afin de rester immobile pendant des heures dans le froid, ni dormir par moins trente dans un abri de fortune, pour éventuellement, avec de la chance, apercevoir un animal sauvage. Mais il raconte tellement bien l'attente et l'espoir que je l'envie d'avoir vécu des moments si exaltants. Je vous recommande vivement la lecture de ce petit livre, prix Renaudot 2019.

    En fait, il fut entraîné au Tibet par son copain Vincent Munier, photographe animalier.

    Page 165, une petite phrase m'a beaucoup amusée : " Munier parle dans la radio, et il annonce un harle à l'Ouest, des craves à bec rouge, etc...".

    Il n'est point besoin d'aller au Tibet en hiver. Une simple balade en automne près de chez moi, et voilà un vol de craves à bec rouge. À l'époque où nous avions vu ces oiseaux, nous avons cru que tout le monde les connaissait, sauf nous. Or, les copines qui randonnent depuis des décennies dans les environs ne les ont jamais remarqués. Vive le confinement et ses sorties limitées ! Cet automne, j'entraînerai l'Ours dans les petits chemins derrière chez nous : ça serait bien qu'on réussisse de jolies photos des becs et des pattes de nos voisins. Quand ils volent, vus de dessous, on dirait des grelots quand les pattes sont repliées. Ça m'avait beaucoup amusée.

    Pour rester dans l'animal, voilà un petit moment de notre vie hier soir. Ma copine "Midor" rentrait des thermes, et elle me dit avoir rencontré une chenille de machaon qui n'arrivait pas à monter une marche. Machaon ? il n'y en a pas ailleurs que sur le fenouil. Nous sommes donc allés voir :

     

     

     

    La panthère des neiges

     

    Point de machaon, mais une inconnue, jamais vue ici. Elle est bien dodue, et très rapide. Nous étions trois autour de cette visiteuse, tous stupéfaits.

     

    La panthère des neiges

     

    Une grande bouche vorace et un éperon bien pointu à l'arrière, pas sympa la bestiole  !

    Après recherche, il s'avère que c'est le sphinx de l'euphorbe, et plus particulièrement de l'euphorbe petit-cyprès. Oui, j'ai ça dans mon jardin et c'est trèèès envahissant. Tellement envahissant qu'il arrive que les humains chargent ces fameux papillons de les détruire. Peut-être sont-ils arrivés ici car il y a le garde-manger !

     

    La panthère des neiges

     

    C'est la tache jaune clair vers la droite : ça fleurit, ça graine, il y en a partout.

     

     

    La panthère des neiges

     

     

     

     

    Et voilà la couverture de mon livre indispensable pour reconnaître les insectes :

     

     

     

     

     

    Ci-dessous le paragraphe concernant notre chenille aux couleurs "avertissantes".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La panthère des neiges

     

    Vue l'heure tardive, je ne peux que vous souhaiter une bonne nuit.

    À bientôt.

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     Je regrette beaucoup de ne pas savoir chanter, et de vivre dans un département où les manifestations sont fournies, certes, mais tristes. Pourtant le répertoire est vaste. Entre les chants révolutionnaires, de guerre, ou autres, il y a de quoi animer les villes.

    J'aime beaucoup tous ces cris du peuple qui se défend, ou défend son pays. Je vous en propose une petite sélection.

     

    "El pueblo, unido, jamás será vencido" chanté par le groupe chilien Quilapayun

     

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    Bella ciao qui nous vient d'Italie

     

    Le chiffon rouge.

    Pour la petite histoire, Michel Fugain devait créer une chanson sur la couleur rouge pour une fête qui avait lieu au Havre. À son grand étonnement elle a eu un grand succès et fut reprise par les manifestants. Pour mon départ à la retraite, un copain m'a offert le texte sur un papier (c'était au temps où ne comptait ni sur Internet, ni sur notre imprimante..)

     

     

     

     

     L'internationale

     

     

     

    La carmagnole

     

     

     

    Ah ça ira

     

     

     

    Le chant des partisans, l'hymne des résistants pendant la seconde guerre mondiale, écrit par Joseph Kessel et Maurice Druon

     

     On est là

     

    Bon, ce n'est pas la meilleure chorale de France, mais ce sont des Girondins, filmés sur la place de la République à Boredaux. Cette place dont partent presque toutes les manifs bordelaises, située entre le Tribunal et l'hôpital : que des symboles qui souffrent de plus en plus.

    Je ne souhaite ni la guerre, ni la révolution, mais je me demande à quoi pense notre Jupiter. Mercredi dernier, veille d'une grande manif, il a parlé sur toutes les ondes pour dire qu'il n'avait rien à dire, qu'on continue SA réforme comme si de rien n'était... Il est hors-sol ou quoi ? Il ne se rend même pas compte qu'il attise le feu dès qu'il ouvre la bouche ? Il a de la chance que l'immense majorité des manifestants soit des gens sensés et non violents.

    Tout ça pour quoi ? : Pour attirer des investisseurs. Et par quoi sont attirés les investisseurs ? : l'appât du gain. Les gains ne pouvant prospérer qu'en diminuant les charges, il est évident que les français doivent travailler plus, gagner moins et avoir moins de garanties : voilà, c'est tout simple.

    Il semble tellement aveuglé pas sa confiance en lui et en son ambition que je l'imagine bien se couronner empereur lui-même. La France n'a-t'elle pas déjà connu cela par le passé ?

     

    Jacques-Louis David, The Coronation of Napoleon edit.jpg

     


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    Bonjour à tous,

     

    Depuis le 28 février, on nous beaucoup parlé de l'accident de train qui a eu lieu en Grèce, faisant 57 morts. Tout le monde parle de l'état déplorable du réseau de chemins de fer grecs depuis la crise qui avait débuté en 2008.

    Pour rédiger cet article, j'ai lu quelques articles sur Internet, et je vous mets quelques liens. Je n'ai pas les connaissances ni la capacité pour expliquer clairement les sujets économiques et politiques. Ce dont je me souviens, c'est que lors de la crise grecque, quand le pays était au plus bas, une copine très investie en politique nous avait parlé de la situation. L'Europe faisait tout pour enfoncer le pays et l'obligeait à brader ses services publics au privé. La Grèce était un laboratoire pour le futur : si ça marchait, on étendrait la méthode à tous les pays d'Europe....

    On a donc privatisé (en le vendant pas cher) ce qui rapportait de l'argent, et l'état a gardé ce qui ne rapportait rien. Les actionnaires ont bien profité, n'ont pas investi au cours des années suivantes et voilà : on en arrive à un accident tout à fait prévisible.

     

    Je vous disais plus haut que la Grèce était un laboratoire. Voilà pourquoi les agents d'EDF luttent pour éviter la privatisation de nos barrages. Comme je les comprends !

    Notre montagne est émaillée de plein de lacs artificiels, créés pour produire de l'électricité. Mais qui dit barrage artificiel dit risque d'accident. Jusqu'à maintenant EDF surveille de près tous ces barrages, ce qui est rassurant. MAIS, depuis 2004 c'est devenu une société anonyme, dont l'état français est l'actionnaire majoritaire. Regardez ici Le monde de l'énergie et ici Privatisation barrages, et vous verrez ce qui nous menace.

     

     

    Trains grecs = barrages français

     Barrage dets Coubous

     

    Je montre, encore une fois, mon lac préféré. Il est facile d'accès et on peut en faire le tour, même si on est un piètre marcheur. Là, c'est des photos prises quand le niveau est bas, très bas même. Imaginez qu'il cède quand il est plein... Tous ces mètres-cube d'eau précipités dans la vallée... J'adore aller là-haut, mais quand on est sur la route, qui passe en-dessous, je ne peux m'empêcher de penser à un accident. Dans les vallées, il y a plein de villages. Je préfère ne pas savoir ce qui se passerait si un de nos barrages cédait.

     

    Trains grecs = barrages français

     

    Quand le lac est vide, ce n'est pas très beau, mais cela veut dire que l'eau a été turbinée, qu'elle a produit de l'électricité, et qu'elle est partie rejoindre l'océan.

     

    Je parlais ici de la centrale hydroélectrique de Pragnères. En la visitant, on comprend l'utilité de tous ces barrages, dont le plus connu est peut-être Cap-de-Long du côté de Saint-Lary. De l'énergie produite par l'eau, c'est super écologique. Par contre il faut continuer à trèèès bien surveiller nos barrages.

    Or nous craignons qu'en cas de privatisation on assiste à certaines négligences provoquées par l'appât du gain des actionnaires.

     

    Je quitte momentanément mon ordi, famille et copains étant à notre programme.

    À bientôt

     

     

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    Oh la vilaine paresseuse que je suis ! En cherchant le mot "Mexique" dans mon blog, je suis tombée sur cet article de mars 2019, fini mais pas envoyé. Je vous le livre tel quel, sans modifier une virgule. Ce voyage m'avait beaucoup marquée. Il faut dire que l'Ours et moi ne passons pas notre vie entre deux avions, et nos sorties de France métropolitaine sont rares. Les liens bleus ne fonctionnent plus, évidemment, c'était il y a quatre ans.

     

    Il y a quelques jours, je regardais "Rendez-vous en terre inconnue" avec Raphael de Casabianca et Franck Gastambide chez les Van Gujjar qui vivent sur les contreforts de l'Himalaya en Inde.

    Émission émouvante comme d'habitude, mais c'est surtout la discussion qui m'a interpellée.

    Nous avons vu des gens qui n'ont presque rien à part leurs animaux et quelques objets qui tiennent sur le dos de leurs chevaux. Et ils sont heureux ainsi, ils demandent seulement le droit de pouvoir continuer à vivre selon les habitudes ancestrales. Mais ça, ce n'est pas sûr... Ce peuple n'existe pas pour le gouvernement indien, ces hommes n'ont pas d'état-civil, pas d'existence légale. On voudrait les faire disparaître, ou du moins leur interdire de faire pâturer les troupeaux dans la montagne dans un avenir très proche.

    Ce reportage m'a rappelé mon voyage au Mexique il y a tout juste 20 ans. Nous avons pu parler avec des "vrais" amérindiens qui ne demandaient pas grand chose : juste le droit de vivre. J'ai particulièrement une famille en tête. Ils étaient agriculteurs, et les sangliers détruisaient leurs récoltes. Or, en tant qu'indiens ils n'avaient pas le droit de détenir un fusil.

    Leur fortune ? Deux cases en bois, aux murs à claire-voie.

    L'une servait de cuisine-salle à manger sans meubles : on vit et cuisine au sol. J'ai vu comment, accroupie, on préparait les tortillas, qui sont l'aliment de base, à l'aide du "métate".

    L'autre case était la chambre avec deux hamacs : un pour les parents, l'autre pour les enfants.  Ils avaient un seul meuble : une toute petite armoire qui contenait quelques paires de chaussures.

    Ces gens parlaient espagnol, mais connaissaient encore le langage maya de leurs ancêtres. La dame avait vu que je m'enregistrais au lieu de prendre des notes. Gentiment elle me disait les mots mayas qui m'intéressaient. Et plus tard, je me suis aperçue que, juste à ce moment-là mon dictaphone n'a pas fonctionné ! Quelle frustration quand je m'en suis aperçue...

     Notre voyage a duré trois semaines, avec un parcours de 3600km de Mexico au pacifique et traversée du pays pour finir du côté mer des Caraïbes. Trois semaines de dépaysement total, à dormir dans des hôtels assez simples et manger comme les mexicains sur les marchés, dans des paillotes ou des bouibouis misérables. Le bonheur, jusqu’à Cancún où nous sommes retombés subitement dans la civilisation.

    Choc final en arrivant à Roissy où j'ai vu tous ces gens dits civilisés avec leur téléphone portable à l'oreille, à l'époque où nous n'étions pas encore tous équipés. Pendant très longtemps, je me suis sentie différente d'avant ce voyage, et depuis tout ce temps j'ai conscience que nous possédons et achetons beaucoup trop de tout. Qu'est-ce qui est essentiel ? Manger et VIVRE.

    Plus le temps passe, plus je suis écœurée et attristée de voir que le capitalisme et les régimes nationalistes ne font que croître et amplifier, au point de vouloir retirer au "petit peuple" les droits fondamentaux : vivre en paix, se loger, manger et être instruit.

    Les populations natives n'ont plus leur place et sont soumises aux exactions des envahisseurs de toutes sortes.


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