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    Manque d'eau

     

    Ce n'est pas mon Limousin qui manque d'eau. Lui, il est encore bien vert, les ruisseaux et les rivières sont toujours aussi jolis.

     

    Manque d'eau

     

    Le problème est ailleurs : partout où l'industrie remplace le bon sens des agriculteurs on constate des pénuries d'eau.

    Immenses plantations d'oliviers irrigués en Espagne, culture beaucoup trop intensives (et "chimiques") sur des sols morts, captation de quantités phénoménales d'eaux mises en bouteilles par les grands groupes alimentaires, etc... Tout ça avec la bénédiction des états. On nous demande de faire des efforts, de trier nos déchets, de manger moins de viande : OK, nous faisons presque tous ça par conviction. Mais pourquoi laisser l'agro-industrie piller la planète ?

    Voir, sur ce sujet, deux documentaires d'Arte diffusés mardi 19 octobre 2021 :

    SÉCHERESSE EN EUROPE,... catastrophe en vue

     Et À SEC-LA GRANDE SOIF

     

     Désespérant tout ça.

    Bon, dans "l'affaire du siècle" l'état français est condamné pour n'avoir pas agi convenablement pour le climat... L'état, mais nos élus, les vrais responsables ? Faut-il les juger l'un après l'autre ?

    Un petit sujet positif et encourageant, traité par Hélène et Benoît en 2014 Juan-Anton, la forêt comestible. Il y a plein de petites choses comme celle-ci à travers le monde, mais les multinationales sont tellement fortes pour se mettre les dirigeants du monde "dans la poche".

    Continuons à faire attention, à laisser le moins possible de traces de notre passage sur terre, nous aurons la conscience tranquille...

     

     

    Manque d'eau

     

     

    Il y a bientôt quatre semaines que nous sommes partis, quatre semaines de beau temps. Il a juste plu cette nuit. Les couleurs d'automne commencent à arriver, on verra peut-être un peu moins de verdure dans las jours à venir.

    À bientôt

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    J'ai déjà parlé d'Hélène LEGAY ici.

    Cette petite Hélène qui était juste un bébé en cours de fabrication quand j'ai connu sa maman a fait beaucoup de chemin depuis.

    Avant que leurs routes ne se séparent, avec son compagnon Benoît Cassegrain ils ont parcouru les routes de France et d'Europe dans leur camion bleu. Ils alimentaient le site Sideways où ils racontaient les rencontres inspirantes qu'ils faisaient au hasard de leurs voyages.

    Leurs deux vies continuent dans deux camions différents, mais ils n'en ont pas tout à fait fini avec Sideways : les éditions Ulmer leur ont demandé d'en faire un livre, qui sort en librairie le 21 octobre. J'ai déjà suggéré à ma libraire de s'y intéresser. De plus je pense que, dans ma vallée, ce serait sympa de faire venir Hélène ou Benoît pour présenter un film et organiser une discussion sur les rencontres qu'ils ont pu faire au cours de leurs voyages.

     

    En quête d'un autre monde

     

    Je vous montre quelques double-pages. Ce livre est très beau, très agréable à l’œil et le contenu mérite vraiment d'être lu. Nous avons fait quelques photos en attendant d'avoir notre exemplaire.

     

    En quête d'un autre monde

     

    En quête d'un autre monde

     

    Et là, la superbe photo qui illustrait leurs cartes de vœux 2016 (?)

     

    En quête d'un autre monde

     

    Hélène a acheté un terrain caché dans la forêt en Limousin. Nous sommes passés la voir dans son petit paradis vert. J'ai adoré la girouette offerte par ses parents : faite sur mesure avec le camion bleu !

     

    En quête d'un autre monde

     

    Hélène est en ce moment en travail d'écriture : l'aventure littéraire va continuer. Il me tarde de lire son travail en cours.

    Et vous savez pas ? Je parlais d'elle le 17 octobre 2014. Cette année j'écris juste avant la parution du livre, et on est encore le 17 octobre, et c'est encore son anniversaire...

     

     

     

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    Je continue à fouiller dans mes vieux brouillons (non, pas des grimoires, juste dans les archives de la fourmi) et je m'aperçois que je n'ai jamais finalisé une ébauche de compte-rendus de lectures.

    Il s'agit de livres-papiers empruntés à la bibliothèque, ou de livres issus de ma liseuse. Ils ont en commun de parler de pays lointains, un peu mille et une nuits, mais ravagés par le fanatisme des ayatollahs, Talibans et autres fous de dieu.

    J'ai lu ces livres il y a plusieurs années et ils me reviennent en mémoire avec ce qui se passe, de nouveau, en Afghanistan. Je vous fais une liste, sans commentaires, car je n'ai pas de mots pour décrire ce que je ressens. Tous ces livres sont des témoignages, du vécu.

     

    Un enfant afghan  "Kaboul était un vaste jardin"  par Quais AKBAR OMAR

    Un autre afghan  "Les cerfs-volants de Kaboul" par Hosseini Khaled

     

    Shirin EBADI "Iranienne et libre" qui était juge et a vécu le traumatisme de l'arrivée de l'islamisme.

    L'autobiographie de Farah Diba, un témoignage touchant du changement.

    L'Iran encore, avec "Désorientale" de Négar Djavadi

    En Europe, il y a eu le nazisme, ailleurs encore autre chose : l'homme est vraiment mauvais, ça me désespère.

    Et pendant ce temps, le climat s’affole, la terre brûle, et d'autres s'envoient en l'air à coup de millions de dollars... et de pollution à grande échelle.

    Bon, je remonte dans ma montagne et je repasse vous dire bonjour dès que possible.

     


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    Je reçois en ce moment plein de pétitions dont les sujets me touchent. Je vous fais un envoi groupé. Si quelqu'un parmi vous est intéressé, signe et fait suivre, je n'aurai pas fait ce billet pour rien.

     

    1 Non aux OGM cachés, protégés par le ministre de l'agriculture, OGM qui n'osent pas dire leur nom, mais qui sont cultivés en France. Si OGM il y a, il faut le dire ouvertement.

     

    2 Il y a aussi Total, que notre gouvernement a l'intention d'aider, qui s'apprête à faire de gros dégâts dans l'Arctique.

     

    3 Et le rail ? On en parle on en parle, mais que fait-on ? On a mis tout l'argent sur les TGV et LGV, et c'est la misère pour les autres lignes. Chez nous, un grand projet délirant d'une nouvelle ligne, mais rien de raisonnable sur les lignes existantes sous-utilisées. Je parlais ici de notre projet de tunnel sous le Vignemale, et du Lyon-Turin.

     

    4 Et le projet, encore dans mon département, d'une méga-scierie à Lannemezan, qui aurait plus de capacité que nos forêts ne peuvent réellement fournir. Manifs, actions sur le terrain, projet toujours pas abandonné. On a déjà vu à l’œuvre de grosses entreprises dans notre montagne : bonjour les dégâts !

     

    Le monde est fou, de plus en plus fou. Que disent les participants à des concours ou des jeux où on peut gagner beaucoup d'argent ? Qu'ils veulent voyager, aller à l'autre bout de la terre. Seront-ils plus heureux si ils font chaque année 20 000 ou 40 000 km en avion ? L'Ours et moi avons été quelques rares fois (pour nos trente et nos quarante ans de mariage) très loin de chez nous, nous n'avons pas cette bougeotte frénétique que l'on voit actuellement.

    Notre ciel est de nouveau encombré par les traînées blanches :

     

    Pétitions, re-pétitions, répétitions

     

    Je préférais voir mes montagnes l'an dernier, quand la vie s'est brutalement arrêtée.

    L'autre jour, au dessus de Lourdes-Tarbes, un pilote s'est amusé à faire ça :

     

    Pétitions, re-pétitions, répétitions

     

    Pétitions, re-pétitions, répétitions

     

    Photos faites en roulant, dans le flot de la circulation, impossible de s'arrêter.

     

    Ça, c'est pour la pollution visible. Mais il y a l'invisible : les quantités de satellites sondes et autres qui se baladent là-haut dans notre ciel. Et tous les débris abandonnés...

    Après avoir bien pourri la terre, les hommes ont aussi pourri le ciel, et maintenant ils attaquent Mars, le contraire de "Mars attaks". Chaque pays y va de son robot qu'il pose là-haut. Sans revenir à l'âge de pierre, ne pourrait-on pas être plus raisonnables ?

    Bon, assez râlé, je repars à mes ancêtres. Quand je compare leur vie et la nôtre, je me dis qu'en deux siècles tout a trop changé. Avoir électricité, salle de bains, chauffage et téléphone, c'est bien. Mais avoir oublié que la nature est indispensable et qu'il faut la respecter, c'est grave. Est-il donc impossible de vivre plus simplement ?

     

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    Depuis novembre dernier, je cherchais une chanson dont je n'avais que le refrain. Euréka ! J'ai enfin eu la bonne idée. Il me reste un oncle qui a fait, avec mes parents, les auberges de jeunesse. Il a 95 ans et toute sa tête. Alors "allo, tonton ?". Je lui ai chantonné comme je pouvais, je peux peu, mais il a compris. Il m'a dit avoir tapé à la machine, voilà quelques dizaines d'années, toutes les paroles des chansons des "agistes".

    Quand ma cousine  a été voir son père, elle a fait une photo et, vive le téléphone mobile, voilà :

     

    J'ai trouvé !

     

     

     La chanson-mystère se nomme "Vive la vie". Munie du titre, j'ai fouillé sur Internet, et j'ai trouvé une maison d'édition qui vend un lot de quatre CD pour 12 €. Moins de 15€ port compris, j'ai commandé. Et j'ai reçu :

     

    J'ai trouvé !

     

    Et la chanson N° 9 du CD4 est celle que je cherchais, avec de légères différences. Youpiii !

    Il faut déplier.

     

    J'ai trouvé !

     

    Que des enregistrements d'époque avec des chanteurs parfois oubliés, dont Georges Milton, Jacques Prévert, Jean Gabin, Ray Ventura et ses collégiens, Jean Sablon, Georgius, Pills et Tabet, Mireille, Piaf, Trenet, et plein d'autres.  

     

    Et on déplie encore pour tout voir.

    J'ai trouvé !

    Je suis en train d'écouter le N° 4     

    Je n'ai plus qu'à me poser, assise confortablement, et écouter tout ça. Front populaire, Commune dont on parle beaucoup en ce moment, Auberges de jeunesse, époque actuelle... je trouve que tout se rejoint. Lutte et espoir.

    Merci aux éditions EPM MUSIQUE* de faire vivre ce patrimoine qui aurait pu disparaître.

     

    * EPM Chansons-Poésies-Théâtre-Jeunesse 3bis rue Perard BP 51 36000 Châteauroux

     

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