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    Bonjour tout le monde.

    Cékoissa ?

    J'en ai marre, plus que marre, de ne rien comprendre quand j'écoute les infos sur france inter (radio pourtant pas spéciale jeunes) ou quand je lis une revue adaptée aux Mamies de mon âge.. Je critique souvent le franglais, ou les mots anglais, mais là c'est trop.

    Je cherche sur internet, mais je ne comprends toujours pas.

    Un jour, sur France inter, c'était le wokisme et la cancel culture ? ? ?

    Les "réclames" de parfums français, diffusées sur nos chaînes nationales (la 2 par exemple) à l'intention d'un public français  sont régulièrement en anglais, et le message est incompréhensible. Ce slogan doit pénétrer nos cerveaux. J'ai cherché l'origine et l'explication de ce mot : super ! On nous explique un mot anglais avec d'autres mots anglais. Ci-dessous, entre les deux parenthèses rouges, la copie de wikipedia

    ( Les éléments d'un slogan

    Trois éléments sont nécessaires à la création d’un slogan efficace4 :

    • le storytelling : le message doit véhiculer une histoire ayant un impact durable sur un lieu, une personne, un produit, un événement, etc. ;
    • la crédibilité : une punchline (formule marquante), si elle se doit d’être efficace, ne peut en aucun cas faire l’objet d’un mensonge ou d’une promesse irréaliste ;
    • la sonorité : elle s’exprime par un rythme, une rime, un style sonore. Elle permet d’apporter une dimension émotive.

    Les slogans peuvent être politiques, publicitaires, communicationnels ou bien propagandistes. )

    Comment faire pour parler français ? Pourquoi s'étonner que les enfants soient si nuls ? L'abandon du français ne date pas d'hier.

    J'ai déjà écrit plusieurs fois au sujet de mes colères contre les mauvais traitements infligés à notre langue :  ici, et ici,

     

    Il me semble que, du temps du B-A BA, tous les enfants apprenaient à lire. On a chamboulé la façon d'enseigner, et tout le monde s'est perdu.

    Une grande leçon que j'ai retenue de mon année en fac d'espagnol, c'est que les étudiants, venant pourtant d'obtenir un bac littéraire, étaient déjà nuls en 1991/1992. Je vous donne trois exemples :

    - une fille, qui avait eu une note médiocre en contraction de texte m'a dit : "tu te rends compte, je n'en ai pas fait depuis deux ans ! " Et moi de lui répondre : " Je n'ai jamais jamais fait ça de ma vie, j'ai eu mon bac il y a 24 ans, j'ai juste mis en application le cours très bien fait de notre super-professeur" ( qui s'appelait Mme Dosmond).

    - plein de filles ne connaissaient même pas les conjugaisons en français, alors que la majorité d'entre elles voulaient devenir enseignantes. De plus, la langue de Cervantès utilisant beaucoup le prétérit, il faut au moins connaître notre passé simple pour faire une version. Elles n'ont pas hésité à écrire : j'alla, je rencontra, je me disputa, j'appuya, j'enfonça, sept verbes du premier groupe finissant ainsi. Mon correcteur d'orthographe n'en peut plus de me souligner toutes ces fautes. Il aurait juste fallu rajouter un i à la fin de chaque verbe.

    - De plus, beaucoup de ces jeunes n'avaient aucune logique. Je n'avais pas un meilleur niveau qu'eux en espagnol (si longtemps après mon bac, je me sentais vraiment perdue). Malgré tout, je me débrouillais très bien en version : je traduisais ce que je comprenais, je bouchais les trous comme je pouvais, en essayant d'écrire un texte cohérent. Beaucoup de mes petites copines écrivaient n'importe quoi. C’est ainsi que, un jour d’examen blanc, elles ont traité de "bourreau" un piéton qui a failli se faire écraser par un tram. En fait, c'était le conducteur de tram qui avait traité d'âne (burro en espagnol) le piéton qui traversait sans faire attention.

    J'étais effarée de constater autant de nullité.

    Si toutes ces filles, gentilles et très sérieuses, sont devenues institutrices, comment peuvent-elles enseigner le français ? On entend tous les jours des parents et grand-parents raconter leurs fréquents étonnements en regardant les corrections aléatoires sur les cahiers de leurs petits. C'est navrant.

     

    Allez, pour rire un peu : cékoissa la photo ci dessous ?

     

     

     

    Quoi ? Quoi ?

     

     Bon, je vous donne les explications. Jeudi soir, il neigeait. J'ai voulu faire une photo pour la famille, mais sans ouvrir la fenêtre car brrrr. Et voilà le résultat. Au milieu un palmier qui fait le dos rond, avec juste une feuille à la verticale. Derrière, le lampadaire qui éclaire la route et la neige qui tombe dru. Et en fond, la tapisserie du salon qui se reflète sur le verre de la fenêtre. J'aime bien ce résultat un peu étrange et tout à fait involontaire.

     

    Quoi ? Quoi ?

     

    Hier, c'était bien blanc, et l'Ours a passé un bon moment à alléger la voiture.

     

    Quoi ? Quoi ?

     

    Je vous souhaite un bon dimanche

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    Doit-on plutôt dire Beurk en voyant les titres des infos ? 

    Je continue à chercher des sujets légers ou drôles...

    La tâche est trop ardue en ce moment. Je trouve, en vrac, sans classement d'importance ou de gravité :

    - réforme des retraites, est-elle justifiée ?

    - climat, René Dumont candidat écologiste dès 1974, et depuis... rien n'a changé. Il y a plus de climato-sceptiques que de dirigeants raisonnables.

    - dégradation de TOUS les services publics (santé, éducation nationale, poste, SNCF,  justice, etc...)

    - nous dépendons trop des importations, on ne fabrique presque plus rien en France. La preuve : le pourcentage de salariés qui télétravaillent.

    -  nos ministres sont déconnectés de notre réalité, et souvent de moralité douteuse

    - guerres à travers le monde entier : comment oser dépenser autant d'argent pour tuer, et laisser les populations mourir de faim ?

    - scandale des stations de ski qui gaspillent des fortunes en eau et en électricité pour fabriquer de la neige, et qui nient le réchauffement climatique

    - matraquage de pubs pour des trucs inutiles ou mauvais pour la santé, poussant au gaspillage, à l'encontre de la politique souhaitable

    - ras-le-bol de constater que tous les lobbies ont leurs bureaux aux parlements français et européens.

    - tous ces mots nouveaux (souvent anglais) qui font que je peux écouter une émission ou lire un article sans demander à Internet "cékoissa ?", c'est usant.

    - et autres sujets que j'ai dû oublier

     

    Dans tout ce manque de gaieté, l'Ours nous a trouvé un chouette film de 2012. Un petit bijou de légèreté. Il s'agit de "Querelles de clocher" sur ARTE (visible jusqu'au 28 mars). Vraiment un moment agréable pour nous changer de la morosité actuelle.

     

    Je fais ce que je peux :

     

    Pouark ! ! !

    Je porte très souvent mon pull coloré, acheté pour un euro chez Emmaüs.

     

     

    Pouark ! ! !

     

     Je peux enfin regarder la neige, qui a fini par arriver cette nuit. À l'heure où je vous écris, le soleil a frappé, les palmiers se sont ébroués, et le plus gros est tombé.

     

     

    Pouark ! ! !

     

    Ci-dessus, juste en face de chez nous, les contreforts du massif de l'Ardiden.

    Et, ci dessous, légèrement plus à droite, les pentes enneigées, en bordure de la station de ski Luz-Ardiden.

     

    Pouark ! ! !

     

    Voilà pour aujourd'hui, article achevé en écoutant France inter. Cela m'a donné des idées de trucs rigolos.

    J'espère que vous allez tous bien et que la neige ne "pourrira" pas trop votre vie. Tous les bordelais viennent d'envoyer les photos des flocons qui sont en train de tomber chez eux.

    À bientôt.

     

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    Bientôt 2023

    Nuages du matin poussés par le vent du sud et éclairés par le soleil levant.

     

    Bonjour tout le monde.

    Je pense à vous tous, mais je n’arrive pas à poser mes idées par écrit. Tout de même, il faut absolument que je présente mes vœux les plus sincères pour l'année qui vient.

    Je souhaite que 2023 ne sois pas une année de m.... comme 2020 (début du covid), 2021 (covid-suite), 2022 (toujours covid+guerre près de chez nous+menaces de pénuries diverses), sans parler de tous les tracas habituels.

    Si on est honnêtes, on doit bien reconnaître qu'il y a de bons moments dans la vie. Je vous rappelle donc que c'est aujourd'hui qu'il faut préparer le bocal des petits bonheurs. Mon bocal a fait une mauvaise chute, j'ai donc trouvé un autre contenant, posé sur le bahut de mon appartement de "la ville" :

     

    Bientôt 2023

     

    C'est une bonbonnière en porcelaine de Limoges, peinte par mon grand-père, et ramenée en mai de la maison familiale. Ma cousine et moi nous trouvons maintenant propriétaires de beaucoup d'objets plus jolis les uns que les autres. En décembre prochain, j'espère que je l'aurai remplie de plein de jolis souvenirs.

     

    Bientôt 2023

     

    Pour le moment, contentez-vous de rire en voyant à quoi je ressemble ces jours-ci : lunettes décolorées par les années, couches de polaires bien qu'il ne fasse pas froid, et chouettes loupes pour broder. Pas sexy, mais efficaces, bien plus pratiques que celles qui s'accrochent au cou, et vendues avec plusieurs forces de verres.

    J'ai plein d'ébauches dans mes brouillons, il suffit que je me replonge dans tout ça, et que reprenne les bonnes habitudes.

    Bonne fin de 2022 et que du bonheur en 2023 ! ! !

    Oups ! je suis fâchée avec les calendriers... Bon, avant 2024, on va faire 2023. Merci les copines de me surveiller.

     

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     Nos dignitaires (ou responsables, ou gens de la politique, enfin tous ceux qui ont le droit de parler et de se faire entendre...) ont découvert des trucs que tout le monde connaît depuis toujours :  le linge peut sécher sans sèche-linge et l'on a moins froid l'hiver si on se vêt chaudement, même à l'intérieur.

    Mais pourquoi donc ont-ils supprimé la redevance TV que l'on payait sans rechigner ? Pour nous mettre de la pub afin de financer le service "public" qui ressemblera de plus en plus au privé ? De la pub pour nous faire acheter des trucs inutiles "made in ailleurs " ? Et les voitures électriques qui coûtent un bras et dont on ne sait pas recycler les batteries ?

    Avez-vous remarqué que, ces derniers temps où on nous vante le mérite des économies d'énergie, on nous abreuve de belles annonces pour des voyages lointains ? Sauf qu'il n'est pas prévu que l'on y aille à la rame.

    Notre ciel de montagne est de nouveau encombré de centaines de traces d'avions : on en voit plusieurs chaque fois qu'on lève le nez. Qu'il est loin le temps du confinement !

     

    Non mais, on rêve ?

     

    Vers l'ouest

     

    Non mais, on rêve ?

     

    Vers l'est

     

    Photos prises le jour, la nuit il y a autant de trafic mais pas photogénique. Ce matin, levée à 6 heures, sans mes lunettes, j'ai tout de suite repéré deux avions passant au dessus de ma véranda.

    Et pendant qu'humains et marchandises voyagent, on ne fabrique quasiment plus rien en France : trop cher nous dit-on. Et les chômeurs qu'on indemnise, et les non indemnisés qu'il faut aider à coup d'allocations diverses et variées (dossiers compliqués à remplir, donc certains abandonnent), cela ne coûte donc rien ? Plus les grosses fortunes augmentent, plus la misère frappe les pays riches.

    Pour ce qui est des économies, je suis assez calée. Ayant arrêté de travailler à la naissance de mon troisième bébé (j'avais 25 ans et déjà deux filles de presque quatre et deux ans), j'ai appris à gérer une famille de cinq personnes avec un seul salaire pendant quinze ans.

    Maison pas trop chauffée, cuisine et couture maison, une seule voiture alors qu'on vivait à la campagne, rares sorties, toutes les petites économies étaient mon quotidien. Et j'ai gardé mes bonnes habitudes : et c'est tant mieux vu que les retraites n'augmentent pas autant que le coût de la vie (même les chiffres officiels le confirment).

    Depuis 22 ans que nous avons notre maison, EDF nous a proposé un tarif heures creuses, 12h30-14h30 et 1h-7h. EDF a changé les créneaux pour les nouveaux abonnés, mais dans notre appartement de l'hiver, nous sommes en régie, et nous bénéficions des mêmes horaires. C'est pendant ces heures-là que les cumulus chauffent et que je fais mes lessives et vaisselles ainsi que le repassage. Ainsi nous ne participons pas au pic de consommation vers 19/20heures, celui où on nous annonce de probables problèmes quand il fera bien froid.

    Je serai au top quand j'aurai un four solaire. C'est possible à l'appartement car il y a un  balcon très ensoleillé. Je vais utiliser au maximum la marmite norvégienne. (c'est un renvoi sur un article de bientôt deux ans).

    Pour confirmer ce que je pense au sujet de la Terre, je suis en train de lire la dernière édition d'un livre d'Yves PACCALET :

     

    Non mais, on rêve ?

     

    Il énumère toutes les catastrophes possibles qui peuvent provoquer la fin de la vie sur terre. L'homme y est souvent responsable... Quand on voit l'hyper-consommation de tous les biens épuisables, les guerres partout et l'armement nucléaire aux mains de fous furieux, l'exploitation des hommes (et des femmes donc...).

    Bien sûr, il y a des gouvernements respectueux de l'environnement ou qui veulent le faire croire. Il y a quelques jours, j'ai bêtement acheté en supermarché un sac de pommes. J'ai bien vu qu'elles n'étaient pas bio, mais je n'avais pas remarqué ce petit logo perdu sur un fond très coloré :

     

    Non mais, on rêve ?

     

    Vous savez ce qu'il signifie ? Absolument rien... Je croyais que c'était un truc inventé par des producteurs pour "faire sérieux". C'est pire que ça, c'est gouvernemental, et ça permet tous les produits chimiques autorisés. Il suffit de garder un muret abritant quelques lézards, ou de laisser des bandes d'herbe. J'ai eu l'explication mardi 27 septembre dans une émission de france 5, "Labels : des verts...et des pas mûrs" (disponible jusqu'en février prochain).

     

    Mes petites pilules jaunes que je prends depuis plus de deux mois m'aident à retrouver un meilleur moral et, grâce à la présence des curistes je participe à des activités très sympas. Je vous raconterai bientôt, ça sera plus gai que ce qui précède.

    Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

     

    PS : la dernière fois, j'avais oublié de dire que mon drôle de lézard noir et jaune était une salamandre.

     

     

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    Il y a quelques jours, nous avons entendu, sur France Inter ("La terre au carré" du 15 septembre), un intervenant fort intéressant.  Thimoty Parrique  nous a très bien expliqué que, pour que la terre soit sauvée de tout ce qui la menace, il faut absolument se débarrasser du capitalisme qui est la cause de tous nos maux.

    Je sens que je vais commander son livre  " Ralentir ou périr " éditions du Seuil à ma libraire.

    Je vous dis quelques mots de ce que je pensais déjà :

    - le capitalisme doit produire toujours plus d'argent : pour qui ? au détriment de qui ?  Il en veut toujours plus, en distribuant le moins possible. Il a besoin d'exploiter les plus pauvres, il ne faut surtout pas que le "petit peuple" puisse vivre correctement ni réfléchir. 

    - l'argent gagné ou détenu par le grand capital est proportionnellement beaucoup moins taxé que les revenus des travailleurs

    - le capitalisme a besoin de guerres pour faire du chiffre d'affaires

    Et chez nous, en France ? Nous ne sommes pas encore les plus mal lotis, mais qui prospère ? Que les grosses fortunes. D'où vient notre actuel président ? : de la finance, pas d'un parti politique défendant le peuple. Pour qui œuvre-t-il ? : pas pour les français, seulement pour les plus riches et les plus gros actionnaires.

    Tout cela m’écœure. Il y a d'autres façons de faire de l'économie. Depuis longtemps les "Économistes atterrés" développent des arguments prouvant que le capitalisme est néfaste et n'est pas une fatalité, et que notre gouvernement ne fait rien d'utile pour la majorité des français.

    Une nouvelle extraordinaire : Yvon Chouinard, le créateur et propriétaire de Patagonia, vient de donner son entreprise au climat. Tous les bénéfices à venir seront investis dans des actions d'intérêt public. Qu'en disent les autres patrons et actionnaires de grandes firmes ?

    Et à part ce sujet désespérant, qu'est-ce qui m'a préoccupée cette semaine  ? Mon carcinome que la dermatologue m'a enlevé lundi. cette partie de la tête saigne beaucoup : j'ai donc eu un gros pansement compressif et je suis sortie de l'hôpital enrubannée comme un œuf de Pâques :

     

    Ralentir ou périr

     

    Il y a des points, qui se résorbent tout seuls, à l'intérieur, et une couture à l'extérieur. Le lendemain, j'ai eu le droit de défaire l'emballage :

     

    Ralentir ou périr

     

    J'ai pu laver, sur prescription médicale, à l'eau et au savon, et je recouvre de vaseline pour laisser la couture à l'air libre. Tout le monde croit que j'ai eu un accident. Entre mardi et jeudi, je ferai enlever les points.

     

    Ralentir ou périr

     

    C'est encore un peu sanguinolent au milieu, mais tout se passe bien. Je répète tout de même : ne sortez pas au soleil tête nue, n'abusez pas du soleil, restez couvert. Et si vous avez un drôle de truc sur la peau, pas d'hésitation : consultez un dermatologue.

    Pour ma part, je jardine toujours avec une grande casquette style gavroche, je ne prends pas de bains de soleil, et pourtant...

    Ce weekend, Journées du patrimoine. Regardez ce qui se visite près de chez vous. De mon côté, je vais visiter aujourd'hui des endroits que je ne connais pas, dans le village où je séjourne l'hiver. Et demain nous partons pour Bordeaux où toute la famille sera réunie (sauf Grande petite-fille" qui est infirmière en Martinique).

    Bon weekend à tous.

     

     

     

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