-
Par la fourmi le 12 Octobre 2015 à 15:34
Hier, des copains sont venus partager notre repas tout simple. Ils auraient aimé porter un dessert, mais notre "régime" sans gluten ni produits laitiers les a freinés. J'ai donc dû leur prouver, encore une fois, que nos repas ressemblaient à ceux de tout le monde.
Au moment de faire mon quatre quarts habituel (dans lequel j'avais l'intention de mettre des raisins secs et des pépites de chocolat) j'ai eu comme un flash. J'avais vu tout récemment une tarte Tatin light proposée par Geneviève, et le souvenir des gâteaux à l'ananas de Tupper Ware est subitement remonté. Sitôt pensé, sitôt exécuté.
- Un moule en verre (rond de 25 cm pour un gâteau d'un kilo) graissé.
- J'ai fariné les côtés et saupoudré du sucre dans le fond (pas le temps de faire la photo, essayez d'imaginer que j'ai fait tourner le moule au dessus du saladier des poudres pour ne fariner que les bords)
- J'ai égoutté le contenu d'une boîte d'ananas dans une passoire au dessus d'un bol. J'ai toujours en réserve (la fourmi stocke toute l'année en prévision des intempéries) des boîtes d'ananas au jus naturel, pas au sirop.
- J'ai posé mes rondelles d'ananas sur le sucre, puis la pâte sur les ananas. Pâte faite avec 250 g de farines mélangées, 250 g de sucre, 250 g d'équivalent de beurre, et 250 g d’œuf ce qui fait 4 œufs, 1 c à café de bicarbonate (et j'ai rajouté 100g de poudre d'amandes )
- J'ai saupoudré des pépites de chocolat sur la pâte, et hop ! à four froid réglé sur th6 pour 40 minutes.
-J'ai arrosé le gâteau avec le jus de la boîte à la sortie du four
J'ai oublié mon gâteau un moment sur le coin de la table, et un peu refroidi, il s'est démoulé impeccablement.
Comme je n'avais rien prévu, il n'y a aucune déco. Dans le temps (30 ? 35 ans ?) on mettait une demi cerise confite sur chaque rond de caramel. C'est fou ce que je me suis simplifié la vie, et comme j'ai éliminé colorants et additifs !
4 commentaires -
Par la fourmi le 17 Août 2015 à 22:55
Aujourd'hui, je viens vous faire la pub de Glouton frais, une jeune entreprise qui fabrique quotidiennement des pains et des gâteaux sans lait ni gluten et les livre aussitôt, mais hélas seulement dans la région toulousaine.
Je n'ai pas goûté leurs produits, mais je lis depuis des années le blog de Laurent et je suis persuadée que ce qu'il fait est autrement meilleur que ce que l'on trouve habituellement sous vide ou au rayon pain frais de certaines grandes surfaces.
Je trouve le nom de cette société bien sympathique, preuve que l'on n'est pas triste quand on doit suivre un "régime" alimentaire. Il reste tellement de bonnes choses !
votre commentaire -
Par la fourmi le 14 Août 2015 à 20:21
Je croyais que tout le monde savait faire un quatre quarts et qu'il n'était nul besoin de recette pour connaître les ingrédients. Je me trompais... Ces derniers temps, pas mal de gens sont passés par chez moi, et comme nous étions déjà 4, j'ai fait de gros gâteaux de deux kilos comme j'ai déjà raconté ici et là.
Mais comme les copains et copines (pourtant lecteurs de la fourmi) ont besoin que je répète, je recommence (tout comme j'ai recommencé récemment les fuseaux de lavande).
Voilà donc le nécessaire et ma façon de faire pour le gâteau du jour, qui est un 4/4 à ma façon :
Un moule de 26 x 36 cm graissé et fariné (voire un tout petit peu plus grand)
Une vingtaine d'abricots dénoyautés
Un saladier avec les poudres (500 g de farines diverses* + 500 g de sucre + 2 c à café de bicarbonate)
Un autre saladier plus grand avec les liquides (500 g d’œufs ce qui fait 8 ou 9 + 250 g d'eau et 250 g d'huile *
Des pépites de chocolat
Je mélange les poudres avec mon fouet pour bien homogénéiser les farines et le bicarbonate.
Je fouette un peu le mélange œuf/gras.
Je verse les poudres dans les liquides, je remue consciencieusement avec mon fouet et je remplis mon moule.
Par dessus, je parsème des pépites de chocolat* :
Puis, je pose délicatement mes abricots*, face coupée en haut :
J'enfourne à four froid, et je fais cuire à peu près 45 minutes th 6.
À la sortie du four, c'est tout beau, tout gonflé, les fruits ont disparu. Un moment après, c'est tout plein de bosses :
Mais ça a un petit goût de reviens-y, à tel point que certains bonshommes qui trouvent mon régime alimentaire absurde s'extasient et en redemandent !
Les fruits ont disparu de la surface, mais n'ont pas coulé complètement :
NOTES
*Farines : sans blé et sans gluten, j'ai utilisé, ces dernières fois 250 g de farine de riz, 125 g de farine de maïs, 125 g de fécule de pomme de terre. Tous les mélanges sont possibles, à chacun de voir comme il préfère.
*Huile-gras : le beurre du quatre quarts traditionnel ou la margarine se remplacent par un mélange à parts égales de eau + huile)
*Pépites : normalement je farine ce que je mets dans les gâteaux (fruits secs ou autres) pour éviter que ça ne tombe. Depuis quelques jours j'ai fait des essais en posant sur la pâte, c'est assez sympa comme résultat.
*Abricots : en hiver, j'utilise beaucoup les raisins secs mélangés à la masse, ou bien des cubes de pâte de dattes. Là j'ai tenté avec les abricots juste délicatement posés, pour voir. Tout le monde a apprécié. J'ai testé aussi les prunes, accord général aussi. Hier, je n'avais que des abricots, tant mieux, c'est plus joli en photo :
Et pour continuer les révisions commencées le 13, regardez ce que l'on peut mettre pour remplacer le ruban de satin :
J'ai fait des essais, mais je préfère le satin couleur lavande.
8 commentaires -
-
Par la fourmi le 2 Janvier 2015 à 23:23
Les émissions culinaires à la TV ont un sacré intérêt. On y apprend des trucs inimaginables. Pour l'avoir vu dans une revue il y a des dizaines d'années, je restais persuadée qu'on ne pouvait faire un damier qu'en empilant de petits morceaux de gâteau comme on le ferait avec des briques.
Et je viens de découvrir dans le concours des pâtissiers qu'il était bien plus simple (hum ! quand tout va bien) de le faire à partir de cercles.
Notre forme idéale devait être ainsi :
Photo M6
Je m'y suis donc exercée quand j'ai su que nous faisions un Noël noir et blanc.
J'ai fait un essai avec mon quatre quarts archi simple, rien que pour l'Ours et moi.
J'ai bricolé avec les moyens du bord. Normalement, il faut un gâteau d'une couleur, et un autre gâteau de même taille d'une autre couleur.
Ne voulant pas faire 2 kilos de pâte, j'ai coloré (pas suffisamment) la moitié de ma préparation et ai versé la claire et la foncée en même temps de chaque côté du moule. Je n'avais pas mis assez de colorant, mais on devine une différence entre les deux côtés.
Avec un grand couteau et beaucoup de soin, il faut couper des tranches dans l'épaisseur pour faire des "galettes".
Il faut ensuite tailler des cercles. Il me semble judicieux de ne pas séparer les épaisseurs avant cette opération. Pour le centre, j'ai utilisé un grand verre à bière comme emporte-pièce. Pour le deuxième cercle, j'ai fait au couteau comme j'ai pu.
Enfin, il faut reconstituer le volume initial en intercalant les cercles et les tranches : vous suivez ? Je pense que le principe n'est pas très compliqué.
Mais, entre chaque, il faut "cimenter". Suivant ce que l'on utilise, c'est plus ou moins facile. Et surtout, si on a mal réalisé les étapes de la découpe, on se perd complètement.
Voilà mon gâteau reconstitué. S'il était bien nappé, on ne se douterait de rien, et c'est vraiment bluffant quand on le coupe en quartiers.
Je ne vous conseille pas du tout de tenter le gâteau moitié-moitié : trop difficile à gérer, surtout si le contraste n'est pas suffisant et si votre mortier est du chocolat trop coulant.
Voilà les conclusions de mon essai, pour mes moules en verre. Je trouve mes "briques" beaucoup trop grosses.
- il faudrait trois épaisseurs au lieu de deux
- il faudrait 4 cercles (trois découpes) au lieu de trois. Pour un moule de 26 cm, il faudrait des emporte-pièce de 5, 12 et 19 cm.
- sans emporte-pièce, il faut se dessiner des gabarits, les poser sur les gâteaux, et ne pas couper au hasard.
- il faut un gâteau plus absorbant que celui-ci, mais l'avantage de celui-ci, c'est qu'il était facile à manipuler.
- Il faut faire des essais de pâte pour obtenir des gâteaux les plus plats possibles, sinon il faut leur enlever la bosse au couteau.
Ci-dessous, me voilà en train de napper avec difficulté ce qui devait être un très beau gâteau.
J'avais un gâteau nature et un noir. Il semble que j'en ai utilisé un entier et la moitié de l'autre. C'était tellement cassé et désespérant que je n'ai même pas regardé. Et puis, c'était l'heure des cadeaux et de l'apéro (vous voyez, j'ai déjà la flûte )
Le biscuit du damier de Noël (noir) était plus léger, mais trop friable. Les proportions étaient plus réussies, sauf que mon couteau a fait n'importe quoi et les couches sont de hauteurs variables. Et Grande Fille ayant perdu ses emporte-pièce, j'ai coupé comme j'ai pu mes cercles au couteau.
Ne tenez pas compte des deux gâteaux entiers qui sont sur la droite. Ils étaient ratés pour des raisons qui nous échappent, et inutilisables. Grande fille les avait faits la veille, et il a fallu recommencer le matin de Noël, d'où un peu d'agacement.
Le damier de Noël Le damier "exercice"
Ci-dessous, quelques infos sur des sites sans produits laitiers et sans gluten.
Valérie Cupillard Bio, bon, gourmand = composition du “ciment” blanc : 90 g de yaourt, 20 g de pur beurre de cacao 1 c à soupe de sucre Il en faut au moins le double, mais comme on ne savait pas, on a "bricolé" peu à peu.
Laurent Dran La faim des délices =composition du nappage noir : 160g de sucre glace + 2 cuillères à soupe d’eau + une cuillère à café de colorant gel.
8 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique