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    Ma pâtisserie archi-simple....

    J'ai, comme presque tout le monde des tas de livres de cuisine, des recettes à foison sur le net, mais je fais depuis toujours, très souvent, mes vieilles recettes qui ne me font pas trop réfléchir.

     

    Par exemple le quatre quarts. Recette bien connue: un certain poids d’œufs + le même poids de farine + le même poids de sucre + encore le même poids de beurre, et un peu de levure.

    Or quand on a choisi de vivre sans gluten et sans lait, il faut remplacer tout ce qui est blé et produits laitiers.

    Pas de souci: un tour dans le bac à farineS + quelques souvenirs des réunions TW et   leurs célèbres recettes. J'y avais appris que 1/2 huile et 1/2 eau remplacent le beurre  et sur le plan pratique, on mélange d'un côté les "liquides" et de l'autre les poudres.

    Donc, dans un saladier pas très grand, on mélange farines, sucre et levure.

    Dans un autre plus grand, on mélange eau, huile (ou margarine 100/100 végétale sans graisses hydrogénées) et œufs.

    Il n'y a plus qu'à assembler le tout dans le plus grand des 2 saladiers (et l'autre est prêt à resservir pour une autre recette, car il est à peine "poussiéreux")

                                                                                                              

     

                                                                                                              

      Vous voyez ce qui reste après seulement un goûter de l'ours et la fourmi ? Je vous fournis la preuve que nous ne faisons pas un régime pour maigrir!!!  

    Aujourd'hui, j'avais mis:                                                                                                                                                                         

                - 4 œufs (on va dire que ça fait 250 g)

                -125 g d'eau et 125 g d'huile de tournesol

                - 250 g de farine (150 de riz complet et 100 de châtaigne), tous les mélanges sont permis

                -250 g de sucre blond

               -1/2 sachet de levure chimique (on n'est pas parfaits, la chimie entre encore dans ma cuisine). Je verse dans mon moule graissé et fariné, j'enfourne à four froid th5/6 et je cuis à peu près 40 '

     

     

     

    Quand le four est chaud, j'en profite pour faire autre chose.

    Je fais, assez souvent, de petits sablés que je range dans une boîte en fer. C'est "les gâteaux du café". C'est tout bêtement de la pâte sablée, et je varie à l'infini leur composition.

     Aujourd'hui, l'Ours passait dans la cuisine et a vu ça sur la table.

    Je lui ai demandé de tester. Il a trouvé ça étrange, et a conclu: "on dirait des biscuits apéritif". Gagné !!! C'est juste ce que j'essayais de faire. J'avais vu une chouette recette sur un blog, mais impossible de la retrouver, alors j'ai inventé.

    J'ai mixé 250 g d'olives noires, et j'ai rajouté 200 g de farine de riz complet, puis un peu d'eau et un peu d'huile pour avoir la bonne consistance. Plus une poignée de sésame pour la vue.

    J'ai partagé en 3 et ai pratiqué comme d'habitude : roulage de la boule farinée directement dans la plaque à bûche, sur un papier cuisson, découpage à la roulette avant cuisson, et, si tout va bien, au bout de 5 à 10 minutes, c'est cuit ça se casse facilement.

     

    Mais là, si ça a bien fonctionné du côté esthétique, ça n'a pas été terrible du côté consistance. Quelqu'un aurait-il une recette de biscuits pour l'apéro à base d'olives?

     

     

    Un de mes grands succès, c'est le clafoutis. Ma famille est limousine, et ma recette d'origine, c'est:

    6 cuillères à soupes bien bombées de farine   

    6 cuillères à soupe pas trop bombées de sucre

     5 œufs                                                         

    1/2 litre de lait.                                             

    On verse le mélange dans un plat beurré, dont le fond est recouvert de cerises NON dénoyautées (noyaux indispensables pour le goût).

    On peut remplacer les cerises par des pommes émincées et ça devient une flognarde (le clafoutis est toujours aux cerises)

    Avec mes histoires de sans  sans (lait et gluten), j'ai inventé le "clafoutis exotique".

    Je remplace la farine de blé par n'importe quelle autre farine ou mélange de farine (le riz complet est la plus courante, et la plus neutre en goût), et je remplace le lait par du lait de coco (parfois additionné d'un autre lait végétal pour obtenir le 1/2 litre).

    Pour achever le tout, je remplace nos fruits traditionnels par une boîte d'ananas en morceaux: facile, pas cher et toujours en réserve dans mon placard).

     

    Dans celui-ci, j'ai rajouté une poignée de cassis et groseilles, c'était assez joli.

     

              Et je vous assure que mes invités, soupçonneux à l'idée qu'on fait un "régime" qui leur semble étrange, apprécient beaucoup et sont rassurés.                            

     

     

     

     

     

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  • Bonjour tout le monde,

    je dis modestement "tout le monde" alors que, par rapport au Monde, presque personne ne me lit. Mais, si on ne fait rien contre ce qui nous menace, il n'y aura plus de monde du tout.

    Plus ça va, plus le monde scientifique est fou. Je viens de lire un article, dans la revue "Nature et Progrès" n°94 de septembre-octobre  2013, sur la biologie de synthèse. Connaissez-vous cela? Je l'ignorais jusqu'à ce matin. Il s'agit de FABRIQUER du vivant en laboratoire. Pire, bien pire que les OGM que nous sommes pourtant déjà très nombreux à rejeter. Alors que ces OGM se répandent dans la nature, faisant même perdre le caractère biologique de certaines productions, que vont faire ces organismes de synthèse? Après les accidents de Seveso, Bhopal, Tchernobyl, AZF, Fukushima, l'amiante, le DDt, les pesticides, où va-t-on?

    Je ne sais pas expliquer de quoi il s'agit exactement, car la biologie et la recherche ne sont pas du tout dans mes cordes, je vous conseille d'aller visiter ce site nommé piecesetmaindoeuvre   qui diffuse des enquêtes critiques sur les nanotechnologies. Quand on sait qu'un sénateur a osé dire "Avec la biologie de synthèse, vous avez un avantage, c'est que le grand public pour le moment ne connaît pas", c'est bien la preuve que nous devons nous inquiéter.

    Je n'ai pas de mots pour définir l'inquiétude et la colère qui m'envahissent quand je vois les réglementations et interdictions multiples contre les semences traditionnelles (semences paysannes et Kokopelli) et les plantes médicinales (SIMPLES), et au contraire la liberté et l'aide dont bénéficient les apprentis sorciers qui risquent tuer notre planète.


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    Mais que sont ces drôles de machines? Vous n'avez certainement jamais vu ça.

    Vous devinez la ligne oblique à travers les arbres? Elle part d'en bas à droite et va vers en haut à gauche.   

    Pour tout savoir, allez regarder le site de funitoy .

    Samedi et dimanche, notre funiculaire était inscrit au programme des Journées du patrimoine. Encore une occasion de monter tout là-haut et de profiter un moment de cet endroit merveilleux.

     

    Une vue panoramique à 360°.

     

    Là-bas, le Pic du Midi de Bigorre.

     

     

    Les "Laitons au naturel"

     

    Notre funiculaire a fonctionné jusqu'à l'automne 2000. Et, pour des raisons plus ou moins claires, son exploitation a cessé. L'association" Funitoy" s'est créée pour tenter de le remettre en marche. c'était tellement agréable de pouvoir monter si haut en toutes saisons! Tout le monde pouvait en profiter, quels que soient son âge ou son état de santé.

     

     

     

                                                                                                        

     

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    Aujourd'hui, j'ai envie de vous montrer quelque chose de pas très original, mais que j'aime bien faire.

    Vous allez vous dire que j'arrive trop tard, car c'est déjà fané. Il faudra vous habituer, chez moi, tout est en retard d'un mois ou deux par rapport à chez vous.

    J'en profite pour vous glisser une des raisons qui m'ont fait ouvrir un blog: je cherche à connaître des jardiniers (ères) montagnards avec un climat, une altitude et une exposition aussi difficiles que les miens.

    Je vous montrerai des perce neige en mars, des jonquilles en avril (voire en mai comme cette année), du lilas en juin, du seringat en juillet et tout à l'avenant.

    Donc, en cette mi-septembre ma lavande est enfin fleurie.

    Il y a quelques années, en fouillant sur les blogs, j'ai trouvé CE modèle de fuseaux de lavande, mais je ne sais plus où. Il faut 21 brins de lavande. Prévoir de passer à l'action juste après la cueillette, sinon les tiges sont trop sèches et ne se plient pas bien. Les nettoyer des brindilles qui poussent sous les fleurs, glisser un ruban de 1,50 m au milieu du bouquet en laissant 40 cm parmi les têtes, et 1,10 m parmi les tiges.

    Ma photo est très moche, mais je crois qu'on comprend bien la manoeuvre. Il faut ficeler serré juste en dessous des fleurs et couper les bouts de ficelle qui restent.

    Puis on plie les tiges par dessus les fleurs, une par une, en les répartissant bien tout autour.

     

    Enfin, on attaque le tressage.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Si on a bien les 21 brins, on tisse 3 brins dessus, 3 brins dessous et on tourne autour du fuseau qui se forme. Il faut serrer suffisamment au fur et à mesure. C'est juste un coup de main à prendre. Il vaut mieux prévoir d'en faire 2 ou 3, car on trouve en général le 2ème plus réussi que le premier (mais on mettra le 1er dans notre propre armoire, et on donnera les autres.

    Une jolie rosette, on retaille les tiges, et voilà de quoi faire de petits cadeaux parfumés.

    La première fois, j'avais peur que ça moisisse, mais non, tout s'est bien passé. Il faut juste que les fleurs soient bien sèches, l'après-midi, et non le matin dans la rosée.

    À bientôt

     

    Je ne radote pas tout à fait, mais les copines m'ont dit en 2015, en me voyant faire, qu'elles ne connaissaient pas la technique....Alors, j'ai recommencé , et la newsletter leur permettra de se remettre tout ça en mémoire.

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    Mon jardin est habité. Et pas que par des humains.

    Je vous passe les nombreux visiteurs félins qui se permettent de venir gratter allègrement sans y être invités.

    Je vous parlerai une autre fois de mes limaces trop voraces et de mes escargots rigolos.

    Aujourd'hui, je vais juste évoquer mes visiteurs invisibles. Pourquoi invisibles? Tout simplement parce que je ne les ai jamais vus, mais ils laissent tant de traces de leur passage que, grâce à Internet, L'Ours et moi avons réussi à les identifier.

    Une année, mon pied de fenouil devenait très beau, j'en étais fière, et je vis un monstre en train de le dévorer.

    Ce monstre, gros comme mon petit doigt, à rayures noir et vert fluo avec des points orange, me fit horreur. Je sacrifiai vite le bout de rameau attaqué et le fis tomber de l'autre côté du mur, sur une pente herbeuse communale. Je ne veux pas de mal aux monstres, mais je ne tolère pas qu'ils ravagent mon jardin.

    Or, après étude, il s'avéra que cette chenille était celle du machaon  (clic)

     C'est curieux ça: tout le monde aime les papillons, et généralement déteste les chenilles. Je n'ai jamais vu de machaon dans mon jardin, pas énormément de papillons en général. Par contre, que de chenilles ! Pourquoi les papillons se cachent-ils?

    Depuis cette découverte, je cultive mon fenouil avec amour, espérant voir ce si beau papillon. Et tous les ans, j'ai mes 4 ou 5 belles chenilles. Je ne vois jamais la mère pondeuse. je ne comprends pas comment ça fonctionne: les chenilles sont toujours là quand le froid arrive, puis je ne vais plus au fond du jardin, je ne sais pas ce que deviennent les chenilles, et ça recommence l'année suivante.

    Cette année, j'ai assisté au spectacle surprenant d'une "papillonne" de race inconnue, en train de déposer ses œufs sous une feuille de monnaie du pape. Mais elle avait choisi un jour de vent, et ça bougeait, donc pas de photo correcte.

    Par la suite, il y eut de toutes petites choses verdâtres qui ont fini par manger la feuille, mais je ne connais pas la fin de l'histoire.

     

    Depuis 2 ans, nous hébergeons un  hôte sympathique (ou toute une famille?) et utile. Mais tellement discret que nous savons qu'il est toujours chez nous seulement en le suivant à la trace. 

    On trouve ce genre de crottes à tous les étages du jardin (oui, c'est la montagne, le jardin n'est pas plat lui non plus).                                                                                              

    Nous l'avions dérangé à l'automne en ratissant allègrement un tas de feuilles mortes.

    Vous avez deviné de qui il s'agit ? De notre ami le hérisson.

     

    Dans notre jardin, sous le tilleul, nous trouvons régulièrement ce genre de truc:

    Après étude des sujets, et vive Wikipedia, nous avons trouvé que c'était certainement la chouette qui faisait ça. Nous ne la voyons jamais, mais nous l'entendons souvent. Par contre, nous n'avons pas autopsié ses régurgitations pour savoir si elle se nourrissait d'oisillons ou de petits rongeurs. Je préfèrerais qu'elle s'attaque aux rongeurs car, eux, ils n'hésitent pas à se nourrir de mes bulbes: impossible d'avoir des tulipes ici !

    Les trucs en question s'appellent des pelotes (clic)

    À bientôt pour la suite de l'étude de la faune de mon jardin.

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