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    Après une vraiment folle journée à cause des pubs empêcheuses de vivre sur les blogs, et avoir réglé le problème grâce à Lulette, CathyCricri, Laure et une Hélène que je ne connais pas, mais que je remercie d'autant plus, j'ai moi aussi installé adblock + le plus facilement du monde, gratuitement et avec une réussite suprenante : tout est redevenu NORMAL. Même la maison de Claudine et Le marquoir d'Elise qui étaient "pollués" depuis un bon bout de temps, et que je n'arrivais plus à regarder avec autant de plaisir qu'avant.

    Je peux maintenant vous parler tranquillement de Bilbao. J'avais déjà passé quelques heures là-bas, il y a quelques années, sur la route du Portugal. Cette fois-ci, nous sommes arrivés tranquillement lundi après-midi, et sommes repartis dans la matinée de jeudi.

    Lundi soir, un tour dans le quartier derrière notre hôtel et un petit repas sympa ont fait une bonne entrée en matière.

    Mardi, c'était la visite du fameux musée Guggenheim qui vaut le déplacement à lui tout seul. Nous ne sommes pas passionnés d'art moderne, mais le bâtiment est incroyable. Je vous mets en vrac une série de photos :

     

    L'arrivée sous les nuages gris

     

    Guggenheim à Bilbao

     L'extérieur sous le ciel bleu de septembre 2010

     

     

     

     

     

    Des salles incroyablement immenses. Dans celle-ci, des œuvres d'Andy Warhol, célèbre pour ses portraits de Marylin.

     

     

     J'apprécie beaucoup deux œuvres de Jeff Koons, les tulipes  placées à l'extérieur côté fleuve, alors que le fameux chien Puppy garde le parvis de l'entrée, côté ville :

     

    Ci-dessous, le même Puppy en septembre 2010

    Guggenheim à Bilbao

     

    Je ne vous parlerai pas des expos permanentes ou temporaires. Ou on ne pouvait pas photographier, ou je n'ai pas aimé. Nous étions quatre, tous d'accord pour dire que le bâtiment est la plus belle œuvre et qu'il faut prendre le temps de s'y promener le nez en l'air. Franck Gehry a réussi là un sacré truc !

    Ce musée a ouvert en 1997. Tout le sud-ouest y va pour la journée. C'est une bonne occasion pour les associations d'organiser une sortie.

    Un mardi d'avril, c'était bien. Il n'y avait pas de queue pour prendre les billets, pas trop de monde à l'intérieur.

    Les copains et nous n'avions jamais pris le temps de visiter Bilbao. Je peux vous dire que nous avons fait le bon choix en décidant d'y passer trois nuits. Nous avons eu le temps de voir et de revoir certains endroits. Nous avons bien profité de la ville, de sa restauration, de son fleuve et de ses monuments.

    Suite au prochain numéro.

     

     

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    Escapade à Bilbao

     

     

    Je parlais récemment de mes folles journées de mars, je crois qu'il faudra que je rajoute les folles journées d'avril.

    Vendredi, des copains nous ont proposé de les accompagner en Espagne (moins de trois jours pour réfléchir, réserver l'hôtel, prévenir la famille et faire nos sacs).

    Nous sommes partis lundi matin, et revenus hier soir. Nous avons passé 3 jours et 3 nuits à Bilbao. C'est une durée parfaite pour découvrir cette ville et en profiter.

    Ce matin, je regarde ce qui s'est passé sur les blogs en mon absence (je suis totalement déconnectée quand je ne suis pas chez moi) et je découvre avec horreur que certains de mes favoris qui sont chez Eklabog comme moi sont ENVAHIS par des pubs !

    Et le mien ? Il paraît qu'on ne peut pas le voir soi-même. Alors je vous pose la question : la fourmi est-elle, elle aussi, "pourrie" par des pubs envahissantes ?

    Voulez-vous bien me dire ce que vous voyez ?

    Il va falloir que je réagisse vite, car je suis comme les copinettes. Je n'ai pas envie de subir ces horreurs. On cherche la meilleure solution . . .

    Je vous prépare quand même quelques images de Bilbao pour bientôt.

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    Je passe ici pour vous parler un peu de mes folles journées de mars.  Juste avant Pâques, Titi chéri et Malicette ont invité toute la famille à chercher les œufs dans leur jardin. Nos pitchounettes étaient très heureuses de partager ce plaisir.

    On nous avait annoncé de la pluie, mais le temps fut plutôt clément.

    J'ai profité de ce petit tour dans les Landes pour aller voir de nouveau la Promenade fleurie de Mimizan. Ils ont vraiment de super-jardiniers car c'est toujours magnifique, même en ce début de saison.

    Sur le parking j'ai fait ma première photo pour vous montrer des arbouses au printemps. Ce sont les fruits qui suivent les fleurs de novembre, et qui seront mûres en automne prochain : il leur faut un an :

    Pâques au soleil

     

    J'ai passé le petit pont, et j'ai trouvé l'allée très belle et pleine de couleurs :

    Pâques au soleil

    On est accueillis par un photinia conduit en arbre, un magnolia, un camélia et des hellébores.

     

    Tout le long de la promenade, j'ai été frappée par la beauté des troncs nus :

    Pâques au soleil

    Encore une fois, je m'aperçois que je n'y connais pas grand chose en jardins des régions tempérées. Que sont ces troncs ? Je pense que les arbres sont les lagerstroemias (je sais qu'il y en a). Les plus bas sont-ils les hortensias ? Je regarde mes photos d'août et de novembre, mais je ne trouve pas.

    En tous cas, ils ont l'air poncés et leurs formes sont très graphiques. Ils occupent l'espace de fort belle manière.

     

    Pâques au soleil

    Il y a des buissons de persistants aux feuillages variés.

     

    Pâques au soleil

    De jolies hellébores multicolores. Pour moi qui n'ai qu'un pied de blanches, tout est merveilleux.

     

    Pâques au soleil

    Ornithogale

     

    Pâques au soleil

     Groseillier à fleurs

     

    Pâques au soleil

    Je n'aime pas les fleurs jaunes (à part les jonquilles, le mimosa, les gentianes, les..., les...), cet arbuste-ci n'avait pas un beau port, mais ses fleurs sont étonnantes. D'après mes recherches, il pourrait s'agir du sophora microphylla Sun King.

     

    Pâques au soleil

    Il y a également beaucoup de promesses de fleurs : tout est en boutons.

     

    Pâques au soleil

    Quand il n'y a pas de fleurs, les tiges font le spectacle.

     

    Pâques au soleil

    Ou les tout jeunes feuillages.

     

    Pâques au soleil

    Il y a un système d'arrosage bien utile en été, mais en cette période, l'eau du ciel suffit largement. Elle a réussi à inonder le chemin. Il faut dire qu'il est entre une mare à nénuphars et un ruisseau.

     

    Pâques au soleil

    Et là, la chose révoltante, déprimante, écœurante : des crétins(e) ont cueilli les premières scilles et autres fleurettes pour les abandonner près des voitures. Où est l'intérêt de priver les autres promeneurs du plaisir des yeux pour faire ça ?

     

    Je suis en admiration devant le printemps, car après tous mes mois de neige, c'est le bonheur de voir toutes ces couleurs.

     

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    J'ai rangé ce sujet dans "vie quotidienne", car ce qui est simple ailleurs ne l'est pas ici, et cela complique sacrément notre vie.

    On parle souvent dans les médias des "déserts médicaux". Je vis dans un endroit comme ça. Depuis des années, il n'y a plus de médecin au village, plus de médecin stable qui serait chez nous toute l'année.  Il y a 15 ans, nous en avions deux... L'un est parti à la retraite, l'autre a préféré s'installer dans la vallée.

    Entre un établissement thermal qui reçoit presque 3 000 curistes et une station de ski avec ses multiples blessés, sans parler de tous les touristes, un médecin aurait pourtant de quoi s'occuper !

     

                       http://www.meo-edition.eu/images/moliere-illustration.jpg

     

    En 2013, pour la saison d'été, il nous est arrivé une espagnole, compétente, dévouée et de plus très sympathique. Mais, pour des raisons personnelles, elle n'a pas pu rester.

    En 2014, la situation fut encore plus difficile. Un nouveau médecin était là début mai. Hélas (ne le répétez pas, je serais accusée de diffamation) il avait dépassé l'âge de la retraite, son cerveau semblait un peu fatigué et il a fini par s'en aller au bout de guère plus d'un mois. Le village, oh ! chance, a fini par en trouver un autre, mais il habitait en Suisse où il avait laissé sa famille. Il s'absentait donc assez souvent.

    En 2015, une roumaine est venue nous sauver. Mais elle n'est pas  restée pour l'hiver. Elle ne reviendra qu'en mai.

    Si nous voulons aller chez le médecin, nous devons descendre à 7 km, à notre ancien chef-lieu de canton.

     Ce n'est pas drôle, mais on fait avec, pas d'alternative.

    Encore une galère

    Pour me consoler, je me dis que certains aimeraient voir ce paysage en descendant, plutôt que des embouteillages.

     

     Il n'y a pas que les médecins.

    Je vais vous raconter le gag des dentistes. Il y a 15 ans, époque faste, nous en avions deux à notre ancien chef-lieu de canton, à 7 km comme je le dis plus haut. Mais l'âge de la retraite a sonné, et aucun des deux n'a trouvé de remplaçant. Patients, locaux et matériel abandonnés.

    Il faut aller au nouveau chef-lieu de canton qui, curieusement et sans relation de cause à effet, est maintenant à plus d'une demie heure de route (quand tout va bien). Ils sont nombreux là-bas, mais leur secteur est tellement grand que la misère sévit aussi.

    Une amie avait besoin d'un dentiste en août, on lui a proposé un rendez-vous en novembre ! ! ! Elle a fini par aller à Lourdes. Là-bas on fait des miracles ! On peut y trouver un dentiste en plein été.

    Et moi, pauvre cruche naïve, j'ai attendu d'avoir un souci pour chercher mon futur dentiste.

    La petite-fille de Voisine m'a dit qu'elle allait chez une roumaine. Pas de souci pour moi. Si les jeunes français qui ont fait leurs études payées par nos impôts ne veulent pas travailler chez nous, je ferai travailler les étrangers. Sauf que la roumaine n'a jamais répondu à mes multiples appels, et n'a pas rappelé après mon message téléphonique.

    J'ai tenté un cabinet où ils sont très nombreux : rendez-vous dans deux mois pour les nouveaux patients. Et si on a besoin de plusieurs séances, longue attente entre les deux. Pourvu que je n'aie pas mal d'ici-là.

    Inquiète, j'en ai essayé un autre : ne répond pas au téléphone lui non plus, et n'a visiblement pas de répondeur.

    J'ai tenté ma chance avec encore un autre cabinet où ils sont deux. Surprise, quelqu'un me répond. Un extraterrestre probablement, car c'est moi qui lui apprends qu'il y a pénurie de dentistes. Première nouvelle me dit-il.  Il me demande comment je l'ai trouvé, qui m'a recommandée. Il est stupéfait d'apprendre qu'on peut utiliser les pages jaunes de l'annuaire. Il m'explique qu'il fait surtout les prothèses. Mais moi, je veux juste faire grattouiller mes vraies dents. Il dit qu'il peut aussi faire ça. Il me note un rendez-vous dans deux semaines. Je suis dubitative...

    Prothèse dentaire complète amovible | Tourigny & Thibault Denturologistes

    Un copain me dit que j'ai dû tomber sur l'original (un vrai dinosaure ?) qui n'a pas d'ordinateur, ne prend pas la carte vitale, etc... Il m'en conseille d'autres, sérieux, à Pau : une heure et demie de route, mais plein de magasins, alors je prends un troisième rendez-vous.

    Je vous raconte tout ça après ma première visite à Pau. Mes dents seront soignées par une jeune femme très agréable. Je n'ai plus qu'à annuler mes autres rendez-vous...

    Encore une galère

    Ils ont de la chance les animaux de ma montagne. Dents saines jusqu'après la fin.

     

    Mes genoux, toujours pas tout à fait en bon état de marche, ont encore besoin du kiné. Nous avons la chance d'en avoir un très bien qui monte jusqu'à nous deux demi-journées par semaine. Il est tout à fait français, bien que son prénom et son nom soient d'origine étrangère. Il a une associée vénézuélienne, et une remplaçante espagnole. L'autre jour, j’ai eu un autre remplaçant : roumain lui aussi !  Heureusement que les étrangers sont là, et qu'ils veulent bien travailler ailleurs que dans les grandes villes !

    D'ailleurs, les établissements thermaux emploient chaque année des cohortes d'espagnols, portugais, polonais, roumains et autres.

    Et pendant ce temps, les jeunes français qui veulent faire des études dans le médical sont recalés aux exams, même avec plus de 16 de moyenne. Bravo aux médecins en poste dans les hautes sphères qui s'opposent à un trop grand nombre d'étudiants, car ils ont peur d'avoir moins de CLIENTS et de voir baisser leur chiffre d'affaire. Tant pis pour les PATIENTS. C'est un ami médecin qui nous a expliqué ça.

    Alors, quand on vit loin d'une grande agglomération, on attend et on fait des kilomètres.

    Et quand on remonte, on se dit que, malgré tout, on n'a peut-être pas mal fait de venir "s'enterrer" au bout du bout de cette route :

    Encore une galère

     Photos de la route prises ce matin, juste après une chute de neige, avant le verdissement de la nature.

     

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    Comme chaque année, j'en ai marre !

    Mon jardin commence à prendre des couleurs. Il fait doux. Pourtant la menace plane et j'ai l'habitude qu'il neige sur mes jonquilles en avril. Les premières (des naines) fleurissaient mais je n'avais pas le temps de les photographier car je me suis pas mal absentée ces derniers jours. Et ce matin :

     

    Flocons d'avril

     

    Comme il n'a pas neigé toute la journée et qu'il faisait 7 ou 8°, j'ai pu m'amuser à voir réapparaître mes fleurs au fur et à mesure que les heures passaient.

    Flocons d'avril

    Les petites jonquilles. Pour la photo du milieu j'avais gratté la neige, car je sais que le poids casse les tiges.

     

    Flocons d'avril

    Les primevères contre la marche devant la véranda. Cette variété est habituellement beaucoup plus haute, mais elles savent que la vie est dure ici, alors elles montent beaucoup moins.

     

    Flocons d'avril

    La plus ancienne jacinthe du jardin, un peu dégénérée, mais fidèle au poste.

     

    Flocons d'avril

    Hier soir, alertée par météo France, j'avais redisposé mes fauteuils sur les grandes jonquilles. Mais elles avaient grandi depuis la dernière alerte, et certaines ont été obligées de se plier. Ces jonquilles m'ont été données, il y a 15 ans, par une ancienne collègue de Gironde. En arrivant dans ma montagne, elles ont compris que le climat était différent et, spontanément elles ont changé de rythme. Elles sortent de terre bien moins tôt que la première année. C'est curieux de voir les plantes s'adapter au climat de leur nouvelle région.

     

    Flocons d'avril

    Mes hellébores, fidèles au poste, rien ne les dérange. Les fleurs sont de plus en plus nombreuses et ne sont pas abîmées par la neige, la touffe grossit de semaine en semaine.

     

    Avril ne fait que commencer, je n'ai pas fini de ronchonner... c'est mon 16ème printemps ici et, une seule année la neige s'est arrêtée dès mars. Une autre année, ça a duré jusqu'en en mai.

     

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