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Je vous ai déjà parlé du Pays Basque et de Bilbao, mais j'ai omis de préciser leur situation géographique, tellement c'est évident pour moi qui ai toujours vécu dans le Sud-Ouest de la France. J'ai des copines québécoises et un kiné roumain, je viens donc de m'apercevoir que certains ne savent pas grand chose de ma région.
Quand on est français, on connaît au moins l'existence du pays basque, cette petite région sise à l'extrême sud-ouest de notre pays.
Quand on est du sud-ouest, on sait que le pays basque continue de l'autre côté de la frontière. Il y a sept provinces basques, trois en France (en vert sur la carte) et quatre en Espagne.
Je vous invite à regarder ici des explications très claires, faites par julsdudu64 à qui j'ai "piqué" les cartes, sur ce pays pas toujours bien connu.
Euskadi est un terme assez usité, et qui qualifie les trois provinces autonomes de Biscaye, Guipúzcoa et Álava.
On a aussi plus ou moins entendu perler de l'ETA (Euskadi Ta Askatasuna, "pays basque et liberté" ), le mouvement indépendantiste qui a été en guerre durant de longues années, faute de pouvoir discuter avec les états. ETA a déposé les armes et s'est engagé à cesser le feu en 2011. Mais nombre de ses militants sont encore exilés. D'autres, plusieurs centaines, sont incarcérés et, à cause de la politique de dispersion des gouvernements espagnols et français, sont souvent à plus de 500 km de chez eux. Les sympathisants et les familles manifestent pour les faire revenir dans leur région.
On peut voir, très souvent, ces banderoles.
Moi qui suis plutôt sédentaire, j'étais à Bilbao en Biscaye il y a moins de 15 jours, et je viens de passer deux jours entre Saint-Sébastien et Pampelune en Guipúzcoa avec un groupe constitué de français des Hautes-Pyrénées et de basques (espagnols, mais basques avant tout). L'ambiance était super, et j'ai vu "en vrai" comment ils vivent. Cela me donne envie de vous parler de cette région à cheval sur la frontière.
Jaione (prénom de femme à prononcer Jailloné -avec la fameuse "jota"- ) m'a expliqué qu'elle était basque avant d'être espagnole, et qu'elle ne parle pas de Pays Basque français ou de Pays Basque espagnol, mais simplement du sud ou du nord. J'ai cherché, et j'ai trouvé que le nord s'appelle Iparralde, et le sud Hegoalde (pas très utilisé me semble-t-il)
Il y a là-bas une langue exceptionnelle, l'euskara, qui ne ressemble à aucune autre, et qui est une des rares langues non indoeuropéenne d'Europe. 30 à 50% des basques du sud sont bilingues, 21% des basques du nord seulement, mais la France, malgré ses engagement n'accorde aucun statut à cette langue, pourtant classée en danger en 2009 dans le livre rouge de l'Unesco.
J'ai décidé (mais je crois que c'est mission impossible) d'être trilingue et d'apprendre deux langues d'un coup, grâce à ce petit livre :
C'est fort, non ? Le basque pour les nuls, mais à partir de l'espagnol !
J'aime beaucoup le Pays Basque, du nord ou du sud : c'est authentique, vallonné, vert, humide (d'où la verdure), près de l'océan, tout pour me plaire. C'est pas loin de chez moi, et le dépaysement est assuré, car la langue est de plus en plus présente, après avoir été quasiment interdite.
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Je suis vieille et rétro. . .
J'ai été mercière et ai conservé mon stock, ça tombe bien. Parce que l'Ours a de belles chaussettes, mais il les troue :
Alors je fouille dans mes cartons, je trouve ma laine St Pierre :
Je fais des essais de couleur, 2 fils de l'une, 2 fils de l'autre :
Je m'applique, comme dans mes années lycée où l'EMT (éducation manuelle et technique) n'existait pas, et que les filles faisaient couture, broderie et "reprises".
Et voilà, l'Ours est content, notre budget pas écorné, et j'ai pris presque autant de plaisir qu'à broder :
On n'y voit que du bleu ! et du gris !
La laine St Pierre a une grande gamme de jolis coloris, et peut servir à faire des broderies décoratives. Cela doit plus attirer la majorité d'entre vous que mes histoires de raccommodage !
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À Bilbao, il n'y a pas que Guggenheim. La ville est ancienne et était un port très actif. Je me souviens d'être passée tout près il y a 25 ans, et de m'être dit "Pouark ! Toutes ces fumées, quelle horreur cette ville".
Puis ils ont créé ce fameux musée dont toute la région parle, et j'ai eu envie d'aller voir de plus près.
En fait, la zone portuaire est quasiment abandonnée et ressemble à une friche. Les constructions modernes y poussent comme des champignons, mais sans dénaturer les quartiers anciens.
Tous les trottoirs du centre ville et des quartiers excentrés sont recouverts des mêmes pavés, les baldosas. J'ai beaucoup aimé cette unité.
Futés, les commerçants ont repris le motif en bijoux, textiles, emballages de sucreries, magnets, etc. . . Il y en a un maintenant sur mon frigo.
Le théâtre
Des églises
La mairie
L' université ancienne
La gare
Les immeubles anciens recouverts de bow-windows (mot anglais dont je n'ai pas trouvé de traduction espagnole).
Grâce à mes deux jours du côté de Saint-Sébastien, j'ai pu discuter avec des espagnols, et j'ai enfin appris ce mot qui me manquait : MIRADOR. "Mirar" est le verbe pour dire regarder, le mirador est celui qui regarde, mais aussi l'endroit d'où il regarde.
Un jardin public-promenade en plein centre.
Le temps était très moyen. Nous avons essuyé quelques averses.
Je vous ai juste donné un aperçu de la ville. Un séjour de trois nuits, comme le nôtre, permet de se promener tranquillement, de flâner au hasard, de bien profiter.
Je vais être obligée de vous montrer une autre fois les constructions nouvelles qui ne manquent pas d'intérêt.
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Après une vraiment folle journée à cause des pubs empêcheuses de vivre sur les blogs, et avoir réglé le problème grâce à Lulette, Cathy, Cricri, Laure et une Hélène que je ne connais pas, mais que je remercie d'autant plus, j'ai moi aussi installé adblock + le plus facilement du monde, gratuitement et avec une réussite suprenante : tout est redevenu NORMAL. Même la maison de Claudine et Le marquoir d'Elise qui étaient "pollués" depuis un bon bout de temps, et que je n'arrivais plus à regarder avec autant de plaisir qu'avant.
Je peux maintenant vous parler tranquillement de Bilbao. J'avais déjà passé quelques heures là-bas, il y a quelques années, sur la route du Portugal. Cette fois-ci, nous sommes arrivés tranquillement lundi après-midi, et sommes repartis dans la matinée de jeudi.
Lundi soir, un tour dans le quartier derrière notre hôtel et un petit repas sympa ont fait une bonne entrée en matière.
Mardi, c'était la visite du fameux musée Guggenheim qui vaut le déplacement à lui tout seul. Nous ne sommes pas passionnés d'art moderne, mais le bâtiment est incroyable. Je vous mets en vrac une série de photos :
L'arrivée sous les nuages gris
L'extérieur sous le ciel bleu de septembre 2010
Des salles incroyablement immenses. Dans celle-ci, des œuvres d'Andy Warhol, célèbre pour ses portraits de Marylin.
J'apprécie beaucoup deux œuvres de Jeff Koons, les tulipes placées à l'extérieur côté fleuve, alors que le fameux chien Puppy garde le parvis de l'entrée, côté ville :
Ci-dessous, le même Puppy en septembre 2010
Je ne vous parlerai pas des expos permanentes ou temporaires. Ou on ne pouvait pas photographier, ou je n'ai pas aimé. Nous étions quatre, tous d'accord pour dire que le bâtiment est la plus belle œuvre et qu'il faut prendre le temps de s'y promener le nez en l'air. Franck Gehry a réussi là un sacré truc !
Ce musée a ouvert en 1997. Tout le sud-ouest y va pour la journée. C'est une bonne occasion pour les associations d'organiser une sortie.
Un mardi d'avril, c'était bien. Il n'y avait pas de queue pour prendre les billets, pas trop de monde à l'intérieur.
Les copains et nous n'avions jamais pris le temps de visiter Bilbao. Je peux vous dire que nous avons fait le bon choix en décidant d'y passer trois nuits. Nous avons eu le temps de voir et de revoir certains endroits. Nous avons bien profité de la ville, de sa restauration, de son fleuve et de ses monuments.
Suite au prochain numéro.
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Je parlais récemment de mes folles journées de mars, je crois qu'il faudra que je rajoute les folles journées d'avril.
Vendredi, des copains nous ont proposé de les accompagner en Espagne (moins de trois jours pour réfléchir, réserver l'hôtel, prévenir la famille et faire nos sacs).
Nous sommes partis lundi matin, et revenus hier soir. Nous avons passé 3 jours et 3 nuits à Bilbao. C'est une durée parfaite pour découvrir cette ville et en profiter.
Ce matin, je regarde ce qui s'est passé sur les blogs en mon absence (je suis totalement déconnectée quand je ne suis pas chez moi) et je découvre avec horreur que certains de mes favoris qui sont chez Eklabog comme moi sont ENVAHIS par des pubs !
Et le mien ? Il paraît qu'on ne peut pas le voir soi-même. Alors je vous pose la question : la fourmi est-elle, elle aussi, "pourrie" par des pubs envahissantes ?
Voulez-vous bien me dire ce que vous voyez ?
Il va falloir que je réagisse vite, car je suis comme les copinettes. Je n'ai pas envie de subir ces horreurs. On cherche la meilleure solution . . .
Je vous prépare quand même quelques images de Bilbao pour bientôt.
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