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    Aucuba

    Dans cet angle contre la véranda, je rêvais d'un beau massif. Mais je n'arrivais pas à avoir de fleurs : trop d'humidité et pas assez de soleil (il n'arrive qu'en fin d'après-midi). J'avais déjà montré ce coin en octobre dernier, et je disais que je m'étais rabattue sur les feuillages : hostas panachées ou à fleurs blanches, heuchères multicolores (avec une réussite assez moyenne), ajuga panaché lui aussi, le carex, et l'aucuba.

    Cet aucuba, c'est un vrai roman. Quand j'avais 10/15 ans (?) mon père a travaillé dans un bureau où il y avait une petite cour. Un énorme aucuba la remplissait. Ma mère en avait ramené une bouture. Il est devenu un nouveau gros buisson dans son nouveau jardin de la région bordelaise.

    En arrivant dans ma montagne j'ai à mon tour pris une bouture et l'ai placée sous le cèdre. Pas directement sous le cèdre, mais au pied du mur qui est sous le cèdre, un endroit où le soleil donne seulement une partie de l'après-midi.

    Les tribulations d'un aucuba en montagne

    Pas de chance. L'aucuba a beau aimer l'ombre, il en avait trop, peut-être qu'il n'appréciait pas son sol trop acide. Il refusait de grandir comme ailleurs.

    Un beau jour, j'ai eu l'idée de le déplacer. Vous connaissez mes soucis avec la neige et avec l'Ours qui ne voit pas les plantes (la semaine dernière, il a mis le pied sur une feuille d'iris, la prenant pour une herbe !).

     

    Aucuba

    Voilà ce que ça donnait en mars 2015, malgré l'immense piquet à tomates mis comme tuteur et repère.

     

     

    Sinistrose, drame, tristesse

    Encore en mars 2015, à la fonte de la neige, le désastre : il est tout cassé. C'était pareil cette année.

     

    Les tribulations d'un aucuba en montagne

    J'ai ramassé les morceaux presque aussi grands que le pied. Je souffre quand je constate de tels dégâts. Cet arbuste en devenir pourrait rétrécir chaque hiver, mais il a une force vitale incroyable.

    Il se dépêche de faire plein de nouvelles pousses.

     

     

    Les tribulations d'un aucuba en montagne

     

    Heureusement qu'il est vigoureux, car ses feuilles de l'année précédente sont minables :

    Les tribulations d'un aucuba en montagne

     

    Et après ? Eh bien après avoir rassemblé mes photos, vous avoir raconté la vie d'un aucuba à 1250 mètres, il ne me reste qu'à bien mémoriser qu'IL FAUT QUE JE PRENNE MES PRÉCAUTIONS AVANT LA NEIGE. Que je ne lésine pas sur les piquets et les liens.

    Je sais que les plantes à feuillage persistant vivent mal en montagne. J'ai seulement deux rhodos riquiquis et quelques buis que je n'arrive pas à maintenir en boules.

     

    J'avais mis l'ordi en veille pour bien regarder l'allure de mes plantes en ce début juin. Et ! stupéfaction ! Une seule hosta panachée. Les hostas, ça a la peau dure, et ça pousse bien ici. Où donc est l'autre ?

     

    Les tribulations d'un aucuba en montagne

    Je l'ai retrouvée, étrangement verte et un peu chétive, sous le millepertuis. Elle est là, en plein milieu de la photo. Si j'avais été plus attentive j'aurais remarqué, à l'automne, quelques feuilles bien jeunes de l'intrus à l'assaut. L'hiver est arrivé, tout s'est écroulé, et je n'ai rien remarqué. J'ai vite tout dégagé, et j'espère qu'elle supportera cette subite mise en lumière.

    Tout à droite, sous l'hosta verte, il y a une miniature très vive :

    Les tribulations d'un aucuba en montagne

    Encore une bouture d'aucuba à dorloter. Elle est de l'an dernier, et elle a pris. Je passe mon temps à mettre en terre les bouts de branches cassées, et mon jardin est une pouponnière de bébés de toutes les couleurs.

     

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    Il y a quelques jours, j'ai gagné un an de plus.

    Isa-Miaou m'a fait ses premiers cadeaux d'anniversaire il y a 28 ans... Elle était venue avec ses trois petitous et ils avaient chacun un paquet. C'était trop mignon.

    Maintenant, nous sommes trop éloignées, alors je trouve mes surprises dans la boîte aux lettres. J'ai reçu ce que les blogueuses-bidouilleuses appellent une dodue. Je peux vous assurer que la mienne était vraiment dodue.

     

    Un an = des cadeaux

    Une enveloppe à bulles contenant une poche (on dit comme ça chez moi, on dit "sac" en papier ailleurs) protégeant une pochette matelassée elle aussi.

     

    Un an = des cadeaux

    C'était comme les matriochkas. Plus je vidais, plus je trouvais des surprises.

     

    Un an = des cadeaux

    Des boutons plus mignons les uns que les autres, des "trucs", une bobine de ruban adhésif.

     

    Un an = des cadeaux

     

    En fait, les "trucs" sont des charm's, ce qui est inconnu dans les magasins de ma région, la bobine est un tube reconverti en réserve à boutons, il y a une petite Sunbonnet qui s'associerait bien avec celles dont parlent "les Nouvelles" qui est arrivé par le même courrier.

    Il y a aussi une jolie carte pleine de mots gentils, et qui me prévient qu'il y a une "bêtise" dans la couture de la pochette. je n'ai pas trouvé. Sauf peut-être une erreur de coupe de la doublure, mais ce n'est pas grave, c'est dedans.

     

    Dans mon jardin, j'ai des pavots mystérieux qui font penser aux coquelicots de la carte.

    Un an = des cadeaux

    En voilà quelques uns, ce matin, pas bien réveillés, avec leur bonnet sur la tête.

     

    Un an = des cadeaux

    Les mêmes, un moment plus tard, légèrement défripés, pris avec un autre APN, et une lumière un peu différente.

     

    Merci Isa, je n'ai plus qu'à me mettre en couture.

     

     

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    Ça y est : il est fleuri ! ! !

    Calendrier normal

     

    Il est à l'heure, pile pour l'anniversaire de mariage d'un couple d'amis. Nous sommes les seuls à pouvoir leur offrir des bouquets originaux le 1er juin :

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    Le muguet n'est pas seul au jardin. Ici, c'est le mois de juin que je préfère. Après un printemps qui semblait très précoce, tout est redevenu normal. La neige du premier mai et le froid qui a suivi ont permis au jardin de retrouver ses repères.

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    Les ancolies sont de plus en plus envahissantes. malgré mes arrachages du printemps, il y en a partout, jusque dans les marches de l'escalier. Gare à l'Ours ! Parfois il utilise son nettoyeur haute pression pour faire le ménage dans les coins.

     

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    Je n'aime pas les fleurs jaunes, encore moins les orange. Mais ces pavots sont si généreux que je les laisse se multiplier à leur guise, surtout qu'ils sont contre la véranda et qu'ils sont très lumineux, même à l'ombre.

     

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     Et maintenant, j'attends les lupins et les pavots qui sont toujours les vedettes en juin.

    Ce matin il fait grand bleu, mais 5° seulement ! Ça conserve les fleurs encore mieux que les frigos de Rungis ! Mes rares tulipes ont commencé à fleurir il y a un mois, et n'arrivent pas à faner.

     

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    La fourmi s'est encore promenée. Elle s'est rendue en Haute-Garonne, dans le Comminges, pour retrouver des copines de lycée. Nos routes se sont séparées il y a 50 ans, mais c'est incroyable le plaisir que nous prenons à nous revoir. Et le plaisir de raconter ça à tous les  gens qu'on rencontre !

    L'une d'entre nous s'est mariée avec un américain, et elle vit outre-atlantique depuis très longtemps. C'est elle qui a provoqué ces rencontres. Elle enseigne le français à des adultes, et organise pour eux des voyages en Europe, en petits groupes. Elle en profite pour nous faire signe quand ils passent dans notre région. Cette fois-ci, ils sont partis de Madrid et font des zig-zags autour de la frontière franco-espagnole. L'autre jour, ils ont dormi au Pays Basque (en France) et sont passés par Lourdes avant de se diriger vers la Haute-Garonne.

    Nous avons tous fait la route sous une pluie battante.

    Rendez-vous à Montréjeau sur un parking plein de flaques. Puis visite de l'église, assez originale puisque construite en cailloux de Garonne laissés bruts :

    La fourmi baladeuse

    Clic sur la photo pour mieux voir.

     

    Voilà Line expliquant la cathédrale de Saint Bertrand de Comminges  (je vous en parle un peu, mais si le sujet vous intéresse, cliquez sur le lien ci-dessus pour des textes plus "sérieux" et de bonnes photos) :

    La fourmi baladeuse

    Line (Lina) est d'origine italienne et assez exubérante. Elle bouge beaucoup et elle battait des ailes comme une chauve-souris !

     

    La fourmi baladeuse

    La cathédrale est perchée en haut du village, et devant nous, il y a les vestiges d'une ville romaine. Sous ce déluge, ce n'était pas aussi agréable que par beau temps.

     Les chercheurs du CNRS se sont beaucoup intéressés à ce site, et avec un restaurateur, Renzo Pedrazzini ont travaillé sur des textes anciens et on peut déguster la cuisine d'Apicius au Lugdunum. Il y a aussi un livre qui permet un vrai voyage dans le temps. J'ai le livre et je rêve depuis une éternité d'y manger, allongée comme au temps de la Rome antique.

     

    La fourmi baladeuse

     

    Les américains étaient émerveillés de découvrir tant d’œuvres d'art, d'époques si différentes.

     

     

     

     

     

     

     

    La fourmi baladeuse

    Des stalles remarquables

     

    La fourmi baladeuse

    Un orgue en angle

     

    La fourmi baladeuse

    Tout près, la pluie ayant enfin cessé, nous sommes passés par la basilique St Just de Valcabrère. St Bertrand est en fond.

    Notre soirée s'est terminée par une superbe étape au château Sardac. Les propriétaires nous ont servi un repas gastronomique à un prix très raisonnable, et ils dînent avec leurs hôtes, ce qui est fort sympathique.

    Nous avons laissé là le petit groupe d'américains et sommes allés dormir chez Gisèle, l'autre copine de lycée.

     

    La fourmi baladeuse

    La veille, pendant qu'il pleuvait sur la plaine, il neigeait sur les sommets. Mais dans les ville, les "décideurs" ne sont pas sensibles à la beauté des paysages. À quand la mise sous terre des câbles et poteaux de toutes sortes ? Au matin, voilà ce que l'on voyait depuis les fenêtres. La tache blanche à droite derrière les fils, c'est mon Pic du Midi de Bigorre, celui que je ne vois pas de chez moi alors que j'habite à son pied.

     

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    Bientôt, les 3,4 et 5 juin, voilà revenu le moment des rendez vous aux jardins, à l'initiative du ministère de la culture LA culture, pas LES cultures. Regardez sur le site, et faites votre programme pour les 2 ou 3 jours. Ou cherchez un prospectus dans votre office de tourisme ou votre mairie.

    Les régions s'étant récemment agrandies, je suis obligée de voir un quart de la France pour consulter mon département et les trois qui l'entourent.

    Pour les copines de Charente, il y a 39 lieux intéressants chez vous, et 53 en Charente-Maritime.

    De mon côté, je vais souvent à Bagnères de Bigorre : à l'initiative du CPIE (Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement regardez, il y en a un peu partout en France), beaucoup de particuliers ouvrent leurs portails (ou leurs maisons car certains jardins n’ont pas d'accès direct à la rue). Il suffit de prendre le programme et de suivre le parcours à pieds. C'est une balade riche d'échanges, et j'en reviens régulièrement avec des boutures ou des rejets.

    Iris reçus il y a quelques années.

    Cette année, je dois réfléchir pour voir où mes roues vont m'emmener : Pyrénées-Atlantiques ou Haute-Garonne ? Il y a des tentations partout. Grands parcs, jardins historiques, lieux à thème...le choix est grand.

    On en reparle après ?

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