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    J'aime les subtilités de notre langue même si, parfois, je me laisse aller à faire quelques fautes.

    En vous montrant le funiculaire du Pic du Jer, j'ai expliqué ce qu'est l'évitement.

    Mais l'évitage ? Aucune chance de voir ça dans mes Pyrénées. J'ai appris ce mot quand je vivais au bord de la Garonne, et que j'y voyais de grands bateaux faire demi-tour dans un espace limité. cette manœuvre se nomme l'évitage.

    Par contre, dans ma montagne, il est difficile d'éviter de rencontrer des horreurs :

     

    Evitage et évitement

     

    On dirait des ressorts de pinces à linge, mais il s'agit des "canapés" des télésièges qui attendent qu'on les remette en place.

     

    Evitage et évitement

     

    Là-bas, au soleil, c'est la station de La Mongie, un des plus beaux ratages au point de vue architectural. On ne voit rien sur ma photo, mais ce n'est pas grave, inutile de s'attarder sur les "mochetés".

     

    Evitage et évitement

    Près du col du Tourmalet, on remarque toujours ça au bord de la route. J'en parlais déjà en octobre 2014, et cela ne s'est pas arrangé : on dirait toujours qu'ils ont agrafé de la toile de jute sur la montagne. Trois ans après, même vision : l'herbe et les fleurettes ne repoussent pas. C'est tout simplement laid.

     

    Evitage et évitement

     

    Comme si les dégâts provoqués par les travaux ne suffisaient pas, il faut que les agriculteurs s'expriment...

     

     

    Evitage et évitement

     

    Je ne vous demande pas cékoissa : on dirait des jardins en terrasses, mais la réalité est moins sympathique. Il s'agit de  sortes de rigoles pour éviter les glissements, suite aux travaux de terrassement pour aménager une piste de ski entre le col du Tourmalet et Super-Barèges.

    Voilà tout ce que j'ai vu en quelques centaines de mètres (voire en une seule centaine) : pas moyen d'éviter ça.

     

     

     

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    Balade au sommet

    Les élus de mon village ne veulent pas remettre en service notre funiculaire, arrêté depuis 17 ans.

     

    Pour me remémorer les sensations provoquées par ce moyen de transport, je suis allée faire un tour à Lourdes, où le funiculaire du Pic du Jer est en service depuis plus de 100 ans.

     

     

     

     

     

     

    Balade au sommet

     

     

     

    Ici, et sur la photo précédente, vous voyez "l'évitement", autrement dit la double voie qui permet le croisement de la benne montante et de la descendante.

     

     

     Un grand casier permet de monter les vélos.

     

     

     

     

    Balade au sommet

     

    Pourquoi des vélos ? Parce que certains aiment les émotions de la descente en VTT.

    Le Pic du Jer reçoit régulièrement une épreuve du championnat du monde de "mountain bike".

    J'ai juste, posée sur mes deux pieds, regardé le départ de la piste : descendre ça à vélo n'est vraiment pas pour moi.

     

     

     

     

     

    À l'arrivée du funiculaire, on peut visiter des grottes et se promener sur un sentier botanique. J'avais oublié qu'on était en montagne, et je suis montée sans lunettes de soleil ni chapeau pour la balade, ni pull pour les grottes (11° ) et de surcroît mal chaussée. j'ai donc mal profité de l'endroit. Il faisait une chaleur de plein été.

     

     

    Balade au sommet

     

    D'un côté, une vue panoramique sur Lourdes et la plaine. Vous pourrez revoir ici le château, et  une visite en haut du château..

     

     

     

    Balade au sommet

     

    De l'autre côté, des montagnes et encore des montagnes. Finalement, je m'aperçois qu'il n'y a pas que Bernadette et les lieux de culte à Lourdes. On peut aussi y faire du vrai tourisme.

     

    Sur mes deux dernières photos, on voit la "frontière" entre la plaine et les Pyrénées. Il suffit de prendre les routes, qui zigzaguent entre les montagnes en longeant les gaves, pour changer de paysage sans grimper.

     

     

     

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    Grâce à ma liseuse, j'ai beaucoup lu ces derniers mois.

    Tant de livres que je ne vais pas vous parler de tous. Avec le recul, je m'aperçois que certains ne laissent pas de grandes traces dans mon petit cerveau. Mais d'autres...

    J'avais lu, il y a quelques années "Ravages" de Barjavel, et cet ouvrage m'avait beaucoup plu, bien que je ne sois pas attirée par la science-fiction.

    Dans ma liseuse, j'ai "Le grand secret" publié en 1973 par ce même Barjavel. Ce grand secret, une chose absolument inimaginable, aux conséquences encore plus inimaginables, est partagé par De Gaulle, Khrouchtchev, la Reine d'Angleterre (la seule survivante, elle qui ne quitte jamais son sac à main), Nehru, Kennedy, et même Mao (je les ai mis de mémoire, il suffit de réunir tous les grands chefs d'état des années 60 partageant un secret sans en parler à leur entourage...).

    J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce livre : étrange mais pas de sensation angoissante, malgré l'importance du secret. Il y a par moments (à mon avis) quelques longueurs, mais elles permettent de réfléchir sur le génie humain.

     

    René BARJAVEL ( 1911-1985  ) parle lui même de son livre et de son œuvre dans ce document de l'INA.

     

     

    Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas dévoiler le sujet. Je peux juste ajouter que l'on pense différemment à la vie après cette lecture. Tout le monde devrait lire ce livre. Par contre, ne regardez pas ce qui traîne sur Internet, gardez-vous la surprise avant de partir dans l'aventure du grand secret.

     


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    Faute de grives, on mange des merles. 

    Faute de rouge, on prend du rose.

    Tout ceci ne rime pas, n'a ni queue ni tête, mais c'est ce que je viens de faire. En feuilletant quelques revues de mes réserves, j'ai eu une subite envie de faire ce cœur rouge trouvé dans " L'ATELIER DE COUTURE" n°21.

     

    Hélas, fort peu de tissus rouges dans mes stocks. Je me suis donc rabattue sur le rose (les trois magasins visités dans mon chef-lieu n'étant guère mieux fournis que mes étagères).

     

     

    Le résultat est plutôt satisfaisant, mais un peu pâlichon. Mes blanc-beige sont trop foncés. L'envie de rouge me titillait toujours.

    Un salon à Toulouse ? Ce n'est pas le bout du monde, et je suis en manque de sorties de ce genre depuis de trop longs mois ( genoux, genoux... je n'avais pas eu le courage d'aller à Quiltensud, et pour  le prochain Fils croisés je serai de nouveau hospitalisée).

    J'ai un peu dépensé, certes, mais j'ai aussi beaucoup admiré.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je ne me souviens plus quel était le sujet de cette expo. Mais si j'arrivais à faire des ouvrages aussi bien pensés et aussi bien réalisés, sur un thème imposé, je serais déjà très fière de moi.

     

     

    Il y avait aussi des patchs sur la lumière dans le Lubéron, où de très jolies choses étaient exposées. 

    Et encore bien d'autres que j'ai vues trop vite. C'était trop pour une seule journée.

    Nous avions gardé de "gros morceaux" pour la fin. Des chefs d’œuvre de Claudia PFEIL et Sheila Frampton Cooper.

     

    Les tableaux de Claudia PFEIL nous ont vraiment scotchées Sylvie et moi. Nous aurions passé des heures en contemplation devant la finesse de son travail. Hélas, aucune de nos photos, ni les cartes faites par un professionnel, ne rendent bien.

    Tout est réalisé en soie, en jouant sur les nuances, et le quilting est d'une finesse extraordinaire.

     

     

    Mes couleurs sont fadasses, on ne voit pas les multiples petits cristaux de Swarovski, on ne se rend pas compte du travail. L'artiste nous a dit qu'elle a passé un an sur ce tableau qui mesure ? Gourde que je suis, je ne sais pas, mais les autres font plus de 2m X 2m.

     

     

    Pour celui-ci, il faut mettre le nez dessus pour voir les assemblages. Si on ne regarde pas avec attention, on peut croire que le tissu est dégradé, alors qu'il n'y a que des unis.

     

     

     

     

     

    Détail d'un fond marin.

     

    Claudia Pfeil parle un peu français et aime beaucoup discuter avec les visiteurs. Elle nous a dit que la "Long arm" (pour les initiés) lui a changé la vie. Comment faisait-elle avant ?

     

     

     

     

    Cliquez sur le lien que je vous donne ici pour voir une belle galerie de photos.

     

    Nous avons également admiré le travail de Sheila Frampton Cooper clic (zéro photo, je commençais vraiment à fatiguer, je n'arrivais plus à faire marcher ensemble mes jambes, ma tête et mes mains...). Les couleurs sont éclatantes et très vitaminées, les motifs dynamiques. Le travail de quilting est, lui aussi, tout à fait remarquable.

    Ces deux créatrices m'épatent. Les deux étaient présentes, parlaient (français) avec les visiteurs, et permettaient de faire toutes les photos qu'on voulait. En regardant leurs patchs, on se sent toute petite et honteuse de nos maigres réalisations.

     

    Quel souvenir de cette journée à Tendances créatives  (il y a peut-être le même bientôt près de chez vous) ? De belles images imprimées sur ma rétine et quelques petits achats :

     

     

    Du rouge bien sûr (Josiepach a eu l'idée de faire des petits bouts de 20X25), du blanc/beige, un ruban rose à petits cœurs et deux très jolis fermoirs.

    Ce qui est bête, c'est que, juste au moment où j'allais redevenir presque normale, je vais me faire opérer l'autre genou, et je ne vais me remettre à la machine que dans plusieurs mois. mais j'ai tout ce qu'il faut à la maison, je n'aurai pas besoin de faire les magasins.

    En attendant, j'ai de la couture utile à faire, pas du loisir.

     

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    La preuve que je n'ai pas de copines ici, c'est que je suis obligée de profiter du dimanche, jour de repos des curistes, pour avoir de la compagnie. L'une d'elles a bien voulu m'accompagner à Toulouse pour un salon de loisirs créatifs. Super, mais un peu éprouvant pour moi qui ne suis pas encore revenue au top de la forme.

    Nous n'avons pas photographié le parking du Parc des expos de Toulouse, et pourtant il le mériterait. Les emplacements sont à peine plus larges que les voitures. Tout le monde est obligé de se garer en marche arrière (après avoir débarqué les passagers) et de manœuvrer plusieurs fois.

    Et le conducteur ? S'il a la chance qu'un des voisins ne soit pas bien centré, cela lui laisse un soupçon d'espace d'un côté ou de l'autre. Il peut faire comme moi, passer à l'arrière et profiter de sa porte coulissante pour se faufiler. Je suppose que certains, plus jeunes et plus agiles, doivent sortir par le coffre. Je n'ai pas besoin d'exagérer, vous pouvez aller vérifier. Ont-ils, intentionnellement,  inventé un moyen pour obliger les visiteurs à utiliser les transports en commun ? 

     

    Sylvie et moi avons bien ri ensemble et avons piqué de bons fous rires. Elle m'a dit "tu vas nous faire un truc sympa avec ça".

    Ça a commencé là :

     

    Une bonne journée

     

    Que voyez-vous ? Honnêtement.

    Moi qui suis restée un moment assise à me reposer près de ce panneau posé sur une porte, je voyais une vache. Je pensais aussi au logo "anti-nucléaire"

    C'est un joli motif émaillé, directement sorti d'une usine, pas un bricolage fait par un farceur (je suis allée le toucher pour vérifier).

     

     

     

    Une bonne journée

     

    Pourquoi le motif blanc pour les hommes ne représente-t-il qu'un simple bonhomme non affublé de ces oreilles ridicules ?

    Vous avez déjà vu des femmes avec ces machins sur la tête ?

     

     

    Au dessus, sur le mur ils ont laissé un modèle plus classique, que nous connaissons mieux.

     

     

     

     

     

     

    Une bonne journéeOn a continué notre reportage au moment de la halte-pipi sur l'autoroute du retour, en voyant ça  : le logo choisi par Vinci nous montre la Madame avec un collier de perles rouges, et le Monsieur avec une cravate, rouge également.

     Il faut être élégant sur cette autoroute. Ça change de la femme à oreilles de Toulouse.

     

     

    Et là, on a explosé d'étonnement (d'admiration ?) :

     

    Une bonne journée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     C'était sur l'aire du Comminges. Le vert pétant du mur, égayé par le rose indien du produit pour lavage des mains, sur fond de porte en lavande, "ça en jette" ! Une bonne raison de s'exclamer ! Nous étions seules, et les murs ont dû en résonner.

     

    À l'aller, nous étions parties par le Tourmalet : magnifique au lever du soleil. Nous avons fait le retour tout simplement par la plaine, mais avec le soleil en face. Les montagnes étaient très belles dans leur dégradé de gris. Par contre, la circulation sur autoroute ne permet pas des arrêts intempestifs pour faire des photos.

    Nous avions tout de même 2h1/2 de route dans chaque sens : ce n'était pas une promenade touristique.

     

    Quant au salon, je vous en parlerai (peut-être) plus tard.

     

    PS  À Toulouse, nous avons trouvé le parking presque inutilisable, les toilettes très "moyennes" pour une grande métropole. Tout s'explique  : un nouveau et gigantesque parc des expos est en construction, à l'extérieur de la ville. Ouverture prévue du PEx en 2020. Nous avons eu de la chance d'aller au salon un dimanche matin, je crois qu'en semaine nous aurions "galéré" un bon moment.

     

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