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    Je viens de regarder cette émission de france3 nommée "les Pyrénées entre France et Espagne". J'ai trouvé les images magnifiques et les sujets fort intéressants, mais quel dommage que le parcours ait lieu en dépit du bon sens, complètement en vrac, sans aucune logique, comme si le montage avait été fait sans regarder la carte. Regrettable aussi que la personne qui dit le texte prononce si mal la langue de Cervantes.

    Moi qui vis ici, ça m'éneeeerve !!!

     

    Les Pyrénées sont une chaîne de montagnes franco-espagnoles

    - mesurant plus de 400 km

    - ayant 5 départements français sur la frontière, à savoir d' ouest en est : Pyrénées -Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65), Haute-Garonne (31), Ariège (09)et Pyrénées-Orientales (66).

    Non, 65 et 66 ne sont pas côte à côte comme le croient les parisiens.

    Non, si il y a un orage quelque part, il ne faut pas généraliser "orages sur les Pyrénées" comme dit la météo.

    Oui les Pyrénées sont belles et méritent d'être connues autrement que pour le Tour de France.

     

    Des racines et des ailes

     

    J'en reviens à "Des racines et des ailes". Au début, ils ont montré des ciels plus ou moins couverts. Voilà comment on vit en montagne : des fois c'est comme sur ma photo prise il y a quelques jours, c'est à dire que l'on est au dessus du nuage, on le voit blanc et c'est génial. Je me réjouis chaque fois que je suis au soleil du matin et que je vois cette belle mer en dessous.

    D'autres fois, les nuages sont hauts, on a un plafond bas et gris, et c'est un peu triste.

    Il arrive aussi que l'on soit dans le nuage, et ça ressemble à du brouillard. Là, bouhhh, il nous tarde que ça passe !

    J'avais déjà expliqué ici pourquoi les nuages sont gris.

     

    Dans cette émission, ils ont beaucoup montré Bernard Bertrand. Il vit à quelques vallées de chez moi, mais tout de même à 2h30 de route. J'ai rencontré cet homme une seule fois ... à Paris , au salon Marjolaine où il vendait ses livres. J'en ai beaucoup, des grands et des petits, et je ne suis jamais déçue par mes nouvelles acquisitions ou les cadeaux qu'on me fait.

    Je suis allée plusieurs fois visiter son Jardin de Sortilège en Haute-Garonne (dans la pointe qui s'enfonce dans les Pyrénées). Ce jardin est surtout celui de son épouse Anniejeanne, tout aussi passionnée que lui. Le jardin a changé d'objectif, me semble-t-il, et est devenu un centre de formation aux plantes sauvages.

    Il a créé, dans son village de montagne, une maison d'édition qui édite sans cesse de nouveaux livres sur la nature, les plantes, les plantes comestibles, les plantes à histoires, etc... le mieux est que vous regardiez le catalogue que vous trouverez en cliquant sur le site des "Editions de Terran". Il y a des livres de Bernard et Anniejeanne, bien sûr, mais aussi de beaucoup d'autres auteurs passionnants. Vous y découvrirez aussi une foule de liens sur la nature et la vie sauvage.

     

    France3 nous a montré une vétérinaire-osthéopathe qui mettait, paraît-il, 3 heures sur des routes de montagne pour aller du Pays-Basque à l'Ariège !!! Même en prenant l'autoroute il faut plus de temps ! Il y a encore du boulot pour faire connaître les Pyrénées. Il y a tant de différences entre le Pays-Basque et la Catalogne, et entre le versant français et le versant espagnol !

     

     

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    Je sais depuis longtemps que le plus minuscule être vivant, serait-il seulement microbe a un nom.

    Il y a quelques années, j'ignorais encore que le moindre brin d'herbe avait une appellation hyper-précise. J'ai fait des progrès de ce côté-là.

    Mais quand je vous ai parlé hier de mes gastéropodes. je n'imaginais pas qu'il y en avait autant. Je me croyais riche en diversité... quelle erreur.

    Je m'intéresse à Noé conservation pour les insectes et les papillons, car je m'inquiète pour la planète, et il m'est arrivé de les contacter, en particulier au sujet des chenilles de machaon. Mais les gastéropodes !!! loin de moi l'idée de m'intéresser à eux, à part les "petit gris" dont nous nous régalions en Gironde, cuisinés à la Caudéranaise.(là, je vous ai mis un lien où la recette est conforme ).

    Jusqu'à ce que Macha poste son commentaire sous mes gastéropodes, je ne me doutais pas que ces bébêtes étaient aussi nombreuses et variées. Ce qui est dans mon jardin, ce n'est rien !!!

     http://www.noeconservation.org/imgs/bibliotheque_fichier/090430183326_guide-l.pdf

    Allez regarder, c'est incroyable. Mais aussi passionnant. Et ce n'est qu'un mini-guide !

    Merci Macha

     

    Je suis très déçue : le lien sur les escargots de Noé ne fonctionne plus. Il va falloir chercher, et trouver, autre chose. 13/11/16


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    Jardiner en montagne, c'est un peu dur à cause du climat.

    Mais hélas, il n'y a pas que ça. Le froid ne détruit pas tout. Les gastéropodes sont multiples et variés. Une horde sauvage à l'assaut de mes plantes !

    Mes pires ennemies sont les limaces, énormes et noires :

     

    Mes gastéropodes

    Pas mal par rapport à mes gros sabots !

     

    Mes gastéropodes

    Et celle-là qui escaladait la véranda !

     

    Mes gastéropodes

     

     

    Je dois supporter qu'elles dévorent mes jonquilles. Ces pauvres fleurs printanières sont souvent anéanties par la neige, et quand il ne neige pas, d'autres calamités s'abattent sur elles.

    Si vous imaginiez combien la vie est difficile pour les premières fleurs, et pour leur jardinière !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mes gastéropodes

    Là, elles ont fait un effort. Elles ont un tantinet grignoté l'hosta, mais elles ont laissé une dentelle de bave en guise de rapiéçage.

    Je dis elles, mais c'était peut-être ils :

     

    Mes gastéropodes

    Ils ont toutes les couleurs, du presque entièrement noir au presque entièrement blanc, en passant par tous les tons de jaune ou roux. J'en ai pris trois au hasard, juste pour l'exemple.

     

    Je préfère ceux-ci, je les appelle préhistoriques car je n'en ai jamais vu ailleurs :

    Mes gastéropodes

    Ils ont la couleur de la pierre ou du ciment, d'ailleurs je les trouve toujours sur les marches ou sur un mur. Ils sont rigolos, très aplatis, et ont des copains tout aussi curieux :

    Mes gastéropodes

    Mes gastéropodes

     

    Tous ces petits gris ne se montrent qu'après la pluie. Je ne connais rien de leurs habitudes.

     

    Mes gastéropodes

     

    Et là, qui a fait ce trait qui dessine des courbes sur le toit de ma véranda ? Pas un avion, non. Encore un de mes chers gastéropodes.

     

     Le lien que Macha donne dans les commentaires est si intéressant que j'en ai fait un autre billet sur le sujet.

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    Je vous ai déjà parlé il y a 18 mois des bienfaits du lavage de sinus grâce à la pipette. Je racontais comment il fallait s'y prendre. J'avais appris cela aux Thermes.

    Or j'ai à la maison Pitchounette et Mlle Lune qui sont arrivées enrhumées. Leur maman a trouvé, grâce à des copines bien informées, un ustensile bien plus pratique que ma pipette, et  moins encombrant que les espèces de grands bocaux qui sont installés dans les établissements thermaux :

     

    Un truc intéressant

     

    Un truc intéressant

     

    C'est tout simple : on le remplit d'eau tiède du robinet (il paraît que ça ne fait pas mal, contrairement à ce que je croyais), on ajoute une dose de sel de mer, on prend la bonne position au dessus de l'évier ou du lavabo (mouchoirs à proximité) et on fait couler dans une narine, l'eau ressort de l'autre côté.

    On recommence la même chose dans l'autre narine.

    Deux fois par jour, c'est tout.

    Quelques "gouttes aux essences " dans un verre d'eau, 3 fois par jour, et voilà : les Miss s'étonnent de ne pas avoir vu leur docteur depuis très longtemps.

     

    Je viens de jeter un œil sur Internet : au chapitre "irrigation nasale" il y a plein d'autres trucs sur le marché. Il serait temps que la médecine généralise ce genre de conseils ! Pour ma part, il a fallu que j'attende d'avoir 53 ans pour apprendre à me nettoyer les sinus. Jamais personne ne m'en avait parlé, ni pour moi, ni pour mes enfants. Mes petits-enfants ont eu droit à de l'eau de mer en pschitt qui est vendue bien cher à mon avis. Et enfin, pour les petites dernières quelque chose que tout le monde devrait connaître !

    Tout le monde devrait pratiquer régulièrement ces lavages. Dans la boîte, il y a une notice explicative.

     

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    La Corse est une île montagneuse de 183 km de hauteur sur 83 km de largeur, entourée de 1047 km de côtes. Elle fait à peu près la dimension de deux départements français, mais avec toutes ses côtes et toutes ses montagnes, je ne sais comment vous la raconter sans faire comme les guides touristiques. Je voudrais faire ressentir mes impressions.

     

    Fleurs corses

     

    Voilà ce qu'est la Corse pour moi : des fleurs, encore des fleurs, et toujours la mer en fond.

    La Corse, c'est trop : trop de beaux paysages de bord de mer, trop de montagnes, trop de vieux villages et vieilles villes, trop de fleurs.

     J'avais déjà été là-bas en automne 2009 et j'avais été émerveillée par les paysages. Cette année, en juin, c'était différent : vous me connaissez maintenant, donc vous ne serez pas étonnés que je vous parle de fleurs.

    Celles qui se voient le plus, ce sont les lauriers roses... quoique ils soient parfois rouges, jaunes ou blancs. Il y en a partout. Si je change de lieu de vie, et que je me retrouve avec un coin de jardin caillouteux et en plein soleil du matin au soir, je ferai une collection.

     

    Fleurs corses

    Il en existe beaucoup plus de variétés que mes quelques échantillons : des simples, des doubles, des froufroutants, je n'en revenais pas.

     

    Fleurs corses

     

    Fleurs corses

     

    Fleurs corses

    Fleurs corses

    Même sur un quai de gare en bord de mer.

     

    J'ai aussi découvert, en vrai, les immenses bougainvillées (féminin, ou bougainvilliers masculin) qui montent à l'assaut des murs (je ne connaissais que les malheureuses qui s'étiolent dans les régions tempérées). J'étais si béate que j'en ai oublié de faire des photos. Et les couleurs !!! Parfois, on roulait, et il était impossible de s'arrêter.

    Des orange, des corail, des tons que je n'imaginais pas.

     

    Fleurs corses

    Fleurs corses

    Je n'ai ici que les plus classiques, dommage.

     

    Fleurs corses

    Et des solanum !!!

     

    Fleurs corses

    Et des plumbagos, ou dentellaire du cap. J'ai compris pourquoi ça végète chez moi, bien que je rentre mon pot en hiver : ça aime la chaleur et le sec !

     

    Et les figuiers de Barbarie qui se plaisent beaucoup :

    Fleurs corses

    Fleurs corses

    et font de si jolies fleurs.

     

    Fleurs corses

    Et les griffes de sorcière carpobrotus edulis (hélas fanées) qui colonisent le moindre espace et en sont devenues indésirables.

    Et je ne raconte pas ce que l'on peut admirer dans les jardins, mais qui fait moins naturel que ce dont je parle ci-dessus.

     En septembre 2009, je craignais de trouver des paysages grillés par le soleil de l'été : pas du tout, il y a beaucoup de persistants, et les paysages étaient très verts. J'ai vu pour la première fois des podranea-ricasoliana: on aurait dit des bignones roses qui grimpaient sur les clôtures et les murs. Cette année, j'ai été très étonnée de découvrir tout ce qui peut s'épanouir sous un climat aussi sec.

    Pour un changement, c'était un changement ! Quel contraste par rapport à mon pays de montagne !

    Un autre jour, je vous parlerai de botanique. C'est moins séduisant pour l’œil, mais très intéressant.

    À bientôt

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