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Par la fourmi le 15 Mars 2022 à 11:31
En cette fin d'hiver, la neige est toujours présente sur les hauteurs, mais le printemps s'installe en bas. J'ai découvert avec joie que le beau pied de bourrache issu d'une graine tombée de mon balcon, qui avait résisté au froid, était en fleurs :
"J'ai descendu dans mon jardin" pour y cueillir, non pas du romarin, mais quelques fleurs pour décorer ma salade d'endives. Munie de mon appareil photo, j'ai vu quelque chose :
Ma première coccinelle de l'année.
Ce matin, fini l'étonnement devant fleurettes et bestioles. Il fait presque 20°, un vent chaud nous enveloppe, tout est repeint d'une drôle de couleur, à commencer par les vitres. Ce ne sont pas des gouttes d'eau mais la poussière orange qui est restée après une averse.
Les voitures :
Le toit en ardoise des voisins, bien noir d'habitude :
La montagne en face :
La montagne plus loin, ainsi que le ciel :
Ce phénomène venant du Sahara se produit assez régulièrement chez nous. J'ai envoyé quelques photos à la famille bordelaise : chez eux aussi le ciel est orange.
Cet après-midi, après une période de temps pas sympa, je pense que je vais enfin aller voir mon jardin, et tenter de le remettre en état. L'Ours m'a prévenue qu'il y avait de la casse, à cause de la neige trop abondante en début de saison.
Ces derniers jours, nous avons regardé en différé sur Arte " Serviteur du peuple". C'est un sacré changement de décor par rapport aux images d'actualité. Cette série est distrayante, donne à réfléchir, et c'est très étrange de voir comment fiction et réalité se mélangent. Je pense que Володимир Олександрович Зеленський (Volodymyr Zelensky) n'est pas qu'un bon acteur amuseur de foules. Pourvu que son pays gagne !
Je vous souhaite une bonne journée
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Par la fourmi le 10 Février 2022 à 23:56
Cette histoire a commencé il y a deux jours.
Hier matin, toute la vallée étouffait sous une épaisse fumée qui ôtait toute envie de faire une petite marche.
Dans la journée, par moments, un très léger vent dissipait un peu cette chape qui nous recouvrait.
Pas de chance pour nous, mais si le vent avait été plus fort, on ne sait pas comment ça aurait fini.
En fin de journée, un hélicoptère est arrivé :
Il faisait des navettes jusqu'au lac le plus proche pour prendre de l'eau afin d'arroser le feu pour le calmer :
On dirait un insecte, mais il est à deux ou trois kilomètres (à vol d’oiseau, car à pied il est à.... une bonne distance). Nous n'avons pas bien compris pourquoi il n'a pas tout éteint, ni pourquoi il n'est pas revenu aujourd'hui. Ce matin, le feu était toujours là, avec plusieurs foyers.
Vous voyez en haut à gauche, ce qui ressemble à une fumerole sur un volcan, c'est un feu qui est bien installé au sommet.
Sur cette dernière photo il fait nuit noire, même si notre appareil a bleui le ciel. Au sommet, c'est ce qui ressemblait à une fumerole ce matin.
Beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec cette pratique. Il y a une réglementation que les agriculteurs doivent respecter. Pour le feu en cours chez nous, la mairie vient de signaler qu'il s'agit d'un "écobuage" illégal, et qu'une enquête est déjà en cours.
le 10 février 2000 à Estérençuby, au pays Basque, il y a eu un drame provoqué par un feu de ce type. Ni déclaré, ni maîtrisé il avait fait cinq morts sur le GR10. Mon chef était un ami de ces marcheurs avec qui il faisait beaucoup de randonnées. Je me souviens comme il était choqué en en parlant.
Demain, je vais à Biarritz, pour un salon d'ouvrages manuels. Le bonheur après deux ans sans sorties de ce genre, sans tentations, sans rencontres. Youpiiii !
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Par la fourmi le 4 Février 2022 à 23:53
Aujourd'hui, l'Ours et moi sommes allés à Tarbes. Rien de bien extraordinaire. Pourtant j'ai beaucoup regretté d'être partie sans appareil photo. C'est donc avec mon téléphone, tout juste capable de téléphoner, que j'essaie de vous raconter ma sortie.
Entre Tarbes et Lourdes, c'est une immense plaine très plate. L'endroit parfait pour y établir l'aéroport international Tarbes-Lourdes-Pyrénées. Malgré son nom très long, c'est un tout petit aéroport. Si petit que, la première fois où j'y suis allée pour récupérer une amie venant de Paris, je croyais m'être trompée de parking et de bâtiment : j'étais seule, bien qu'en avance de juste une demie-heure. La dernière fois, l'été dernier, encore pour un avion de Paris, je cherchais un parking payant, tout étonnée que cela soit encore gratuit, et plein de places libres.
Pourtant, quand un passe aux alentours, on se demande pourquoi il y a tant d'avions. Les routes contournent le terrain, et de tous côtés on voit des avions, et encore des avions.
Ça c'est la photo que je rêve de faire, mais belle, par beau temps, au printemps quand l'herbe est bien verte, les montagnes bien blanches et le ciel bien bleu. Je rêve plutôt que mon Ours-photographe la fasse avec son appareil. Mais ce n'est que du rêve, car il n'en voit pas l'intérêt. Donc festival de mauvaises photos, car aujourd'hui, je n'ai pas pu résister.
Les avions précédents viennent de nombreux pays, mais aujourd'hui, beaucoup d'Air France que l'on a vu décoller ou se poser. Quelle est donc cette frénésie ?
On a remarqué que la plupart de ces avions ont les ouvertures masquées par un revêtement blanc. Mystère...
J'ai trouvé l'explication.
C'est que cette zone héberge, depuis quelques années, un atelier de déconstruction d'avions. La période étant spéciale depuis deux ans, il y a une activité particulière. J'ai trouvé un article de presse qui donne des explications. On démantèle, certes, mais on maintient (clic) aussi certains avions en bon état de marche : il faudra juste deux jours pour qu'ils reprennent du service.
Après Tarbes, nous avons pris notre route du retour par Lourdes et Argelès-Gazost. Le ciel était très bleu chez nous ce matin, mais cet après-midi que de la grisaille. D'accord, il y avait des nuages, mais aussi un truc bizarre :
L'Ours n'a pas pu s'arrêter dans le rond-point, mais je voyais comme de la fumée.
Confirmation un peu plus loin, il y a bien du feu. C'est ce que les agriculteurs nomment écobuage, et qui est interdit les jours de ciel trop bas.
C'était le cas aujourd'hui, et la manche à air fait la démonstration qu'il n'y a pas de vent pour chasser la fumée. Bonjour la pollution.
Et, pour finir, le cinquième carré proposé par Emma dimanche dernier. Le fond fleuri mériterait un bon coup de fer, mais je suis trop fière de tenir le rythme d'un exercice par semaine. Vivement dimanche pour le suivant !
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Par la fourmi le 28 Novembre 2021 à 19:10
Ça y est, la neige et l'hiver sont arrivés. Nous avons vraiment eu de la chance pour notre voyage en Limousin ! Que du beau temps cet automne, entre un été minable et un hiver pas en retard.
Hier, deux heures après avoir mis en ligne mon article sur les châteaux :
Une demie-heure plus tard :
Et depuis, que du blanc, le calme interrompu seulement par les va-et-vient du chasse-neige, qui passe en continu du matin au soir.
Info préfectorale d'hier : on ne peut pas ignorer qu'il va beaucoup neiger.
Rappel de la préfecture cet après-midi.
Connaissez-vous panneau-pocket ? C'est une application très pratique, à l'usage des mairies qui peuvent donner toute info utile à la population : annonces préfectorales, centres de vaccination, bibliothèque, changement d'horaires des services publics, fêtes au village, etc.... Il suffit de charger l'appli sur un tél portable, et de s'abonner aux communes qui nous intéressent. Pour ma part, j'en ai trois, trois villages de mon coin perdu. Et c'est bien, car comme cette fois, toutes les communes ne relaient pas l'information immédiatement.
Lundi matin, c'est jour de marché. Dommage, je n'irai pas demain, et je suppose que même les marchands ne seront pas là.
Je vous souhaite un meilleur temps que chez moi : OK pour la neige sur les montagnes, mais pas sur les campagnes et dans les vallées.
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Par la fourmi le 22 Septembre 2021 à 10:23
Bonjour tout le monde
Hier, nous avons commencé notre descente vers la vallée, après la transhumance estivale. Quelle affaire ! Seulement huit kilomètres, mais trop de choses à gérer en même temps !
Dimanche, nous partons pour plusieurs semaines, quatre au moins, jusqu'à huit si tout se passe bien. Réorganisation de notre vie en appartement, nettoyage du jardin pour l'hiver (tailles multiples, bien qu'on attende toujours l'été, tant nous avons eu froid et pluie depuis trois mois), préparation des bagages et des petits cadeaux pour famille et amis, nécessaire pour quelques semaines en gîtes...
Un matin, alors qu'il ne pleuvait pas chez nous.
Un autre matin, grand bleu au dessus de nous, mais noir noir juste en face.
Récolte produite par quelques pommes de terre qui commençaient à germer. Vu cet essai encourageant, nous achèterons peut-être quelques semences l'an prochain.
Mes anémones du Japon roses se multiplient à l'envi. Mais les blanches se contentent d'un seul et unique pied depuis des années. Dommage, car je les trouve très jolies.
Mes chenilles de machaon ont dévoré même la rue (ruta graveolens).
J'ai taillé mes pieds de goji. Voilà la hauteur de ce qui dépassait au dessus de ma tête. J'ai mis un mètre-étalon. En regardant de très près, je me suis aperçue qu'il y avait des boutons de fleurs. À la mi-septembre, c'est vraiment trop tard pour faire des fruits.
Si vous cherchez bien, vous verrez les boutons.
Nous ne sommes pas les seuls à descendre. On commence à rencontrer les troupeaux.
Ça va mieux en se faufilant...
Voilà pour cet aperçu de fin d'été. Je reviendrai de nouveau régulièrement, car je ne pars pas dans le désert, j'aurai plus souvent une connexion que durant l'été passé.
Voilà la raison qui nous pousse à partir :
Vous voyez le petit bout rouge de ce graphique ? 12 kilomètres que l'on fait en 15 minutes en temps normal. Regardez du 27 septembre au 15 octobre ! ! ! Il faudra faire un grand tour de 100 kilomètres par le col du Tourmalet, en à peu près deux heures, sans compter les risques de brouillard (fréquent). Tous ceux qui n'ont pas d'obligations ici font comme nous : ils fuiront.
Et pour finir, les fleurs du cyclamen que m'a offert Sylvie 79 l'an dernier.
Cyclamen coum, hederiflorum ou purpurascens ? Il y en a dans beaucoup de jardins en Gironde, mais ça n'a jamais survécu dans mon jardin en montagne. Alors je suis très fière d'avoir pu garder celui-ci sur mon balcon.
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