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    Vous avez remarqué que les premières fleurs du printemps sont en général jaunes ( mimosa, crocus, jonquilles, forsythia ) ou mauves (crocus encore, violettes). À part le chaenomeles ou les tulipes (si mulots pas trop actifs), il n'y a pas beaucoup de rouge :

     

    Un petit coup de rouge ?

    Pour obtenir cette mosaïque pas terrible, il a fallu que l'Ours m'explique encore une fois le maniement de SON appareil photo (trop gros, trop lourd et trop compliqué pour moi ).

    J'ai scruté les bourgeons de pivoines, de spirée, l'herbe à Robert, et aussi la sauge ananas et les cactus de Noël de ma véranda (je sais, on est en mars, même à l'abri on est en retard).

    Tout ça regroupé, c'est quand même assez peu rouge.

     

    Mais  Claire, une lectrice discrète de mon blog, certainement bien plus calée en botanique que moi, m'a donné hier un conseil: il a fallu que j'arpente de nouveau le jardin, le nez en l'air cette fois. Je devais trouver (et beaucoup chercher auparavant) des fleurs femelles rouges sur mes noisetiers :

     

    Un petit coup de rouge ?

    Depuis toujours, j'ai vu des noisetiers comme celui-ci, avec leurs longs chatons jaunes. Je viens d'apprendre que ce sont les fleurs mâles. Et les fleurs femelles ? Elles poussent sur le même arbre, un peu plus tard. Donc elles sont fécondées par un autre arbre plus tardif. Raison pour laquelle les noisetiers ne sont pas auto fertiles.

     

    Comment sont ces fleurs femelles ? Elles sont ROUGES, mais microscopiques. C'est pas l'APN de l'Ours qu'il faudrait, mais un microscope :

    Un petit coup de rouge ?

    Un petit coup de rouge ?

    Ces tout petits plumets rouges qui ressemblent à des micro-anémones de mer sont disséminés au hasard dans l'arbre. Il y en a peu, et ils sont presque invisibles. Pourtant, c'est là que vont se former les noisettes.

    Pour mieux les voir, souvenez vous, pour l'année prochaine: en fin de floraison des noisetiers, allez mettre vos nez au ras des branches, installez bien vos lunettes, et zieutez soigneusement. Vous découvrirez de petites merveilles de la nature.

    Chez nous, il y un énorme noisetier, trop haut et mal placé pour voir de près les bourgeons. L'autre, notre sujet d'étude (photo plus haut), est au bord du GR10, sur le terrain de la Vallée. Nous étions donc, l'Ours et moi,  sautant de marche en marche sur l'escalier qui longe le mur de clôture, pour trouver la perle rare. Si quelqu'un nous a vus, il doit encore se demander ce que nous faisions.

    PS je fus obligée de corriger mon article, car j'avais tout emmêlé. Claire, qui me surveille bien, me l'a signalé. Je pense que, maintenant, mon histoire de noisetiers est exacte. J'espère qu'il n'y a pas eu trop de visiteurs pendant mes quelques heures d'errance.

     

     

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  • J'habite sur la rive gauche du torrent, le côté ombragé de la vallée. un aperçu pris de la maison, là il y a des raquetteurs et des skieurs:

    Fleurette sauvages

     

    Et la rive droite, le côté ensoleillé ? C'est un pays différent, vu également de la maison (j'ai juste changé de pièce par rapport à la 1ère photo), tout est sec,:

    Fleurette sauvages

     

    Hier, j'ai voulu voir ce que font les ouvriers dans notre torrent dévasté par la crue de juin 2013. Il m'a fallu passer le pont pour regarder les engins de chantier, et j'ai pu constater une fois de plus que la nature.... n'est y pas comme chez moi !!!

    Sur place, c'est le printemps! des fleurs !

    Fleurette sauvages

    Des petites violettes

     

    Fleurette sauvages

    De grandes hellébores.

     

    Fleurette sauvagesFleurette sauvages

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des quantités d'anémones hépatiques blanches ou mauves.

     

    Et des promesses de sous-bois fleuris à l'automne:

    Fleurette sauvages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Quand je me promène, j'ai toujours le nez et les yeux tournés vers le sol. Je ne me rends pas compte que l'arrière plan est moche, je ne vois que ce qui pousse.

    L'ours se demandait pourquoi cette herbe m'intéressait: il a fallu que je lui explique que ces feuilles de printemps, qui vont disparaître en été, sont celles des colchiques qui égaient la montagne en fin d'été.

    Je n'ai fait que quelques pas, mais je sais qu'il y a plein d'autres jolies surprises. Un autre jour, je mettrai les bonnes chaussures et je partirai un peu plus longtemps.

    À bientôt

     

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  • J'ai eu la surprise de voir enfin apparaître les premières fleurs de plumbago. Je l'avais dorloté tout l'hiver dans ma véranda, sorti aux beaux jours, mais je m'aperçois que ce n'est vraiment pas une plante pour mon climat. Pourtant, j'aurais bien aimé voir mon jardin égayé de nuages bleus, au lieu de m'extasier sur ce petit échantillon le 27 septembre

    Fin septembre

     

    Mes althaeas ont 13 ans, vous ne rêvez pas, ils ont bien 13 ans, et j'ai failli avoir des fleurs. Oui, l'un d'eux est plein de jolis boutons, mais l'autre commence à jaunir, signe que l'été est fini. Enfin, aujourd'hui 1er octobre, je vois poindre la couleur:

    Fin septembre

    Ce n'est pas une couleur extraordinaire, mais j'aime le voir depuis 2 ou 3 ans. Cette année, il est tellement en retard que je n'en profiterai pas. Et l'autre? Encore un peu de patience, il n'a pas fini son adolescence.  Il sera peut-être blanc au coeur rouge.                                                                                            

     

    Et les pavots somnifère arborent depuis peu de jours quelque couleur.  Aurais-je le plaisir de pouvoir ramasser quelques graines?

    Fin septembre

    Quand je vous dis que tout est décalé chez moi...

    Selon les "normes", on perd 1° par 200 m d'altitude et on a un retard de 4 jours par 100 m. Si l'on considère que j'habite à 1250 m du côté "ombreta" (ubac en français) j'ai un très grand décalage par rapport à tous les jardiniers que je connais.

    Je ris encore en me remémorant la tête de mes collègues devant les bouquets que je ramenais au bureau! La phrase dont je me souviens: "où as-tu trouvé ça?" Ils n'ont jamais pu se mettre en tête que mon jardin était en montagne, et que si on y skie l'hiver, il faut attendre le printemps plus longtemps qu'à Bordeaux, et voir arriver l'hiver plus tôt.

    Pour finir en riant, je vous montre les tomates que j'ai récoltées, une autre année, les seules de cet été là:

    Fin septembre

    J'avais mis des objet pour montrer que c'étaient des tomates cerises. Une autre année, il y en avait beaucoup, mais elles n'avaient pas mûri non plus. J'en avais fait de la confiture, mais elle n'était pas bonne: les peaux étaient trop épaisses, à cause du blindage anti-froid. Eh oui, fréquemment 6° le matin en août, c'est trop frisquet pour des solanacées. J'ai définitivement abandonné les cultures de tomates !

    Mais, vous verrez, en début d'été, comme j'ai de belles fleurs !

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  • Récoltes estivales

    C'est tous les ans la même chose: je dis "cette année, je ne ramasse pas de graines". Et, c'est plus fort que moi, mes mains ramènent toujours quelque trésor à la maison. Je les pose dans tous les petits récipients disponibles, jusqu'au jour où je les range enfin (il faut bien qu'elles soient très sèches pour ne pas moisir).

    C'est rigolo comme tout cette cueillette. Je m'amuse à reconnaître les différents modèles de graines, parfois je me trompe. Pour celles que je vous montre aujourd'hui, il vaut mieux les étiqueter tout de suite, tant elles se ressemblent.

    Les capsules sont toutes allongées, mais elles ont des systèmes de fermeture différents. Je trouve fascinant de voir toutes ces différences pour des fleurs qui se ressemblent.            

     Et voilà ci dessous les fleurs d'où elles proviennent, disposées dans le même ordre.

    Mes photos sont trompeuses: en réalité, toutes ces fleurs ont à peu près la même taille, grosso modo celle d'un beau coquelicot. De gauche à droite:  

    - Pavot des Pyrénées meconopsis cambrica                                                           

    -hybride "made in jardin de la fourmi" qui ressemble au pavot de l'Atlas                 

    -Pavot d'Islande papaver naudicaule  

                       

    -pavot de l'Himalaya meconopsis betonicifolia                                                        

    Pour finir, voilà des têtes qui ne ressemblent pas aux précédentes, bien arrondies, avec le même système de "salière".                                                                                             

    Vous voyez que, dans tous les cas, les graines sont de toutes petites billes très foncées, il n'y a pas intérêt à les mélanger!                                                                                       

    Il s'agit du classique coquelicot papaver rhoeas et du bien connu pavot d'orient papaver orientale                                                                                                         

    Les coquelicots poussent très mal chez moi, par contre les énormes pavots d'orient font bien des jaloux dans mon entourage. J'ai eu des fleurs jusqu'à 18 cm de diamètre.               

     

    Là, c'est un semis que j'ai fait il y a quelques années. La variété des coloris m'a permis de transplanter les couleurs que je voulais exactement où je le souhaitais.                          

    Et maintenant, je vais finir de ranger tout ça.                                

                                       

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    J'aime les plantes, mais je suis loin d'être une botaniste. L'idée d'étudier un livre qui s'appelle Flore me déprime. Trop compliqué pour moi d'apprendre tous les détails pour identifier à coup sûr.  Je préfère les livres en couleurs, bien plus attrayants que les livres savants.                                                                                                                                             

    Pourtant, je me vois dans l'obligation de créer une rubrique "Botanique", car je pense à des tas d'articles que je ne pourrais pas ranger ailleurs. À commencer par celui-ci.

     

    La bardane

    Son nom me fait penser à "la jolie sardane"  chantée par Charles Trenet

     

    Qu'elle nous fait rire la bardane                          

    Que l'on lance fort avec la main

    Au pays des belles montagnes

    Elle vole jusqu'au pull du voisin

     

     

     

    Vous la reconnaissez? C'est elle qui fait le "truc" qui accroche et qui est collé sur les boules de cotillon. C'est aussi elle qui est à l'origine du célèbre Velcro (VELours-CROchet).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout ça, c'est déjà connu. Mais avez-vous déjà vu la plante? Au cas où, je vous la présente. Je dois avouer qu'il n'y a que quelques années que je l'ai identifiée, dans un endroit bien précis. Et cet été, j'ai découvert qu'elle poussait abondamment juste au bord d'une route où je passe régulièrement depuis 35 ans! Je ne l'avais jamais vue. Dire que certaines personnes de mon entourage me croient très calée en botanique!

     

     

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