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    La semaine dernière, profitant des vacances, Grande Sauterelle a eu envie de passer quelques jours chez nous avec deux copines.

     

    Jeux dans l'eau

     

    Elles ont fait une grande balade à Gavarnie avec l'Ours, sous un ciel tristounet.

    Quand j'ai demandé le programme du lendemain, notre petite-fille de la ville a demandé sans hésiter à aller pique-niquer au bord du torrent comme en été.

    Nous sommes donc montés au dessus du village, l'Ours et les filles par le chemin, moi en voiture jusqu'à l'endroit favori de toute la famille. C'est près de chez nous, à quelques pas de la route (mais on ne la voit ni ne l'entend), il y a de l'ombre et du soleil, quelques rochers et de l'herbe pour s'asseoir, au bord d'un joli petit torrent.

     

    Jeux dans l'eau

    20 avril 2016 (Grande Sauterelle au milieu)

     

    Chacun y trouve son bonheur. Dans tous les cas, on ne voit que des dos, car les regards sont attirés par l'eau.

    Jeux dans l'eau

    Été 2009 (Grande Sauterelle debout)

     

    Jeux dans l'eau

    Été 2011 (Grande Sauterelle au milieu)

    D'habitude, on y va en été, il fait plus chaud, l'eau est un peu moins froide, l'herbe est plus verte. Mais je trouve que c'est beau en toutes saisons :

    Jeux dans l'eau

     

     

    Les années passent, et les grands parents sont tout à fait ravis que leurs petites-filles émettent le souhait de revivre des moments si simples.

     

    Jeux dans l'eau

     

     Il y a deux ans, le 16 avril,  nous avions emmené les Pitchounettes faire de la luge tout près de là... La neige n'en fait qu'à sa tête. Un coup il y en a, un coup il n'y en a pas. Quand donc les stations "de ski" redeviendront-elles tout simplement des "stations de montagne" qui valoriseraient l'ensemble de leurs atouts !

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    ORIGINE de Chapelle Bérard

                                                                   Photo J-C MAURO

     

    Je connais bien Jean-Christophe MAURO, viticulteur à Saint-Quentin-de-Caplong dans la région bordelaise,  pas loin de Bergerac (oui, je sais, Bergerac est en Dordogne, mais la Dordogne touche la Gironde) qui prend bien soin des vignes que ses parents lui ont léguées. Sa propriété fut constituée de plusieurs parties, patiemment achetées au fil des ans et portant les noms de Château Bérard, Chapelle Maillard, Château Savariaud et Château Massot. Toutes les parcelles sont groupées et font un bel ensemble en AOP Bordeaux rouge.

     

    ORIGINE de Chapelle Bérard

    Vous voyez ce paysage légèrement vallonné et bien ensoleillé, sauf le jour où je fais la  photo, propice à la culture de la vigne ?

     

    Jusqu'à maintenant Jean-Christophe écoulait sa production par le biais du négoce.

    Les années passant, sa propriété étant maintenant totalement en culture biologique, il s'est dit qu'il allait tenter l'aventure : il va commercialiser directement lui-même.

    Pour commencer, le millésime 2015 s'y prêtant, il a créé un nouveau nom, fait un assemblage qui s'appelle "Origine" et a bien soigné la présentation.

     

    ORIGINE de Chapelle Bérard 

     

    Belle caisse bois de six bouteilles à plat, joli papier de soie. Ça a "de la gueule".

     

    Il a créé un site que voilà Chapelle Bérard Soyez moins bêtes (ou mieux éclairés que moi) et visez le petit "menu" rouge en haut à droite pour y entrer.

    Il a besoin de plein de "coups de pouce" pour se faire connaître. je vous demande de bien vouloir diffuser autour de vous, et de demander de faire diffuser, etc...

     

    ORIGINE de Chapelle Bérard

     

     

    Nous avons eu la chance de goûter ce vin en primeur pour notre repas de Pâques chez Titi Chéri.

    Nous étions un peu en camping -travaux obligent- mais l'agneau des montagnes était très bien accompagné.

     

     

    Dans sa démarche écologique, Jean-Christophe a eu l'idée de faire bénéficier ses acheteurs de l'activité de Reforestation qui plante des arbres partout dans le monde, et même en France où beaucoup d'erreurs ont été commises dans le passé.

     

    Depuis la maison, Jean-Christophe peut surveiller ses vignes :

     

    ORIGINE de Chapelle Bérard

    Il y a aussi une adresse facebook, mais je n'ai toujours rien compris à ce truc que je n'aime pas. À la date du 13 avril, vous trouverez une vidéo avec de belles images de la mise en bouteilles et de la préparation des caisses (dont je suis incapable de mettre le lien ici ).

     

    Je peux compter sur vous ? Vous faites suivre ?

    Merci beaucoup de la part de Jean-Christophe.

     

     

     

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     Lors de notre séjour à Bilbao, nous étions à l'hôtel Ria de Bilbao.

    Ci-dessus, la vue de notre chambre, hélas à marée basse.

    On comprend pourquoi ils ont l'intention d'en faire un quartier plus moderne et plus élégant, car c'est tout près du centre ville. Nous étions à 2 km du musée Guggenheim, c'est à dire pas loin du tout pour des marcheurs normaux. Moi, par contre, j'ai beaucoup souffert malgré l'aide de mes deux bâtons de randonnée.

    Nous avons pu voir de près que la ville est en pleine mutation.

     

          Arenas y Asociados.

     

    J'ai trouvé ce plan pour vous expliquer. Du temps de la grande activité du port, ils ont voulu faire un canal pour éviter la courbe du fleuve aux bateaux. Mais ils ne sont jamais allés jusqu'au bout. Dans les grands projets, l'idée est venue d'achever le percement ("canal à dégager" sur le plan). Pour éviter que le quartier où était notre hôtel ne se retrouve sur une île, il fallait un pont.

     

    Le pont Frank Gehry a été édifié, et il se trouve actuellement moitié sur terre, moitié sur l'eau, en attendant la fin du creusement du canal.

     

     

    Chaque jour j'ai ri de voir qu'ils avaient peint un passage pour piétons au bout du pont, alors que la zone mitoyenne est toujours en friche, et que probablement une rue passera par là. Que vont devenir ces jolies peintures lors des travaux ?

    La zone entre canal et fleuve n'était qu'ateliers et entrepôts. Tout est en train de se transformer.

    Il y a plein de nouveaux ponts, jolis, tous différents et bien conçus pour faire cohabiter autos, piétons et vélos. Les citadins sont très actifs, ils font du sport même la nuit.

    Encore Bilbao

     

    Nous avons marché, marché, mais aussi pris un peu le tramway et aussi utilisé un monument historique, à savoir un vénérable funiculaire centenaire sis en pleine ville.

     

    Arrivés en haut, on se trouve presque en pleine nature, avec une vue incroyable sur Bilbao. Mais le ciel était tellement moche que nos photos sont grisâtres.

     

    À la descente, on a l'impression de plonger sur la ville.

     

    C'est étroit, mais on se croise.

    Le même vu d'en bas.

     

    Les transports en commun fonctionnent très bien et ne sont pas très onéreux. Nous avons profité de la carte Barik permettant des réductions très avantageuses, grâce aux bons conseils de l'Office de Tourisme (je crois que la montée en funi nous revenait à 0,57€ et le trajet en tram 0,40).

     

    Encore BilbaoEncore Bilbao

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La tour, siège de la société Iberdrola (énooorme compagnie électrique) que nous avions vue en chantier en 2010. On la voit de partout. La nuit, les espèces de sapins verts sont animés.

     

    Encore Bilbao

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le bâtiment de gauche dont je ne vous montre qu'une partie, est immense, tout neuf, mais les architectes ont repris toutes les caractéristiques de la ville ancienne. Chaque partie est différente de sa voisine, il y a des sculptures, des peintures. Je l'ai trouvé très réussi, en supposant qu'il fallait être fortuné pour y habiter.

     

    Encore Bilbao

     

     

     

     Bilbao construit beaucoup de neuf très moderne, mais sait aussi conserver son patrimoine ancien, comme cette grue.

     

    Au passage, regardez la place réservée, comme tout au long des quais, aux piétons et aux vélos.

    Et les multiples bancs.

     

     

     

    Encore Bilbao

    Le stade neuf, près duquel nous passions. Ce soir-là, il y avait un match. Nous entendions les clameurs, puis probablement un but. Oui, c'était bien un but, car plein de lumières blanches se sont mises à clignoter tout autour pendant un moment !

     

     

     

    Petit complément à mon article sur la ville de Bilbao : les bow windows dont je parlais ont bien un nom espagnol !

    Grâce à mes deux jours du côté de Saint-Sébastien, j'ai pu discuter avec des espagnols, et j'ai enfin appris ce mot qui me manquait : MIRADOR. "Mirar" est le verbe pour dire regarder, le mirador est celui qui regarde, mais aussi l'endroit d'où il regarde.

     

    Demain, Thalassa parle du Pays Basque avec, entre autres, le chantier naval Albaola que je vous ai présenté hier.

     

     

     

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    L'Ours fait partie d'une association qui participe à l'organisation, chez nous, d'une grande course en montagne. Cette course fut initiée par des espagnols. Il est de tradition que les français aillent de temps en temps rencontrer les copains espagnols chez eux.

    Samedi et dimanche dernier, nous y sommes allés avec un petit groupe très sympathique.

    Départ de chez nous samedi matin pour le Pays Basque (dont je vous ai parlé tout récemment), où nous avons écumé la région entre Saint Sébastien et Pampelune en Guipúzcoa, sans voir ni l'une ni l'autre. Il faut dire que nous avions un emploi du temps d'enfer, pas le temps de souffler.

    Après les retrouvailles entre les deux groupes, première halte au Mirador d'Azpirotz pour jeter un œil sur le paysage :

    Un peu de Guipuzcoa

    Le ciel était plutôt menaçant. Photo prise avec mon téléphone, que je maîtrise encore moins bien que l'APN : j'ai signé la moitié de mes photos avec mon doigt en haut à gauche !

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Ils sont tous partis en rando où ils ont vu des paysages magnifiques.

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Ils étaient là, en pleine Euskadi (région basque autonome).

     

    Un peu de Guipuzcoa

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Ils ont essuyé un déluge (que j'ai vu depuis l'intérieur de ma voiture). Mais une cabane confortable les attendait, avec feu de cheminée, grillades et bonne ambiance.

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Au bout de la route, sanctuaire de San Miguel d'Aralar.

     

    Le soir, nous avons dormi à Otabardi

    Un peu de Guipuzcoa

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n'ai pas eu le temps de photographier la maison. Voilà juste l'album photos. C'est un couple de St Sébastien qui a acheté cette ruine pour en faire une maison d'hôtes. Pari réussi.

    Si vous regardez le site, vous verrez qu'il est en basque, et que son "adresse" est eus comme Euskadi, comme nous avons fr pour France. On est basque ou on ne l'est pas !

    Ci-dessous, une vue du paysage depuis notre chambre.

    Un peu de Guipuzcoa

     

    Je vous le répète : pas le temps de souffler. Nous avons visité la maison, posé les sacs et il fallait vite repartir pour la Sidreria (cidrerie) Sarasola Sagardotegia. Repas pantagruélique, on mange directement dans le plat (les plats) et on boit du cidre autant qu'on veut :

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Au premier essai, on est craintif, mais on s'habitue vite à viser le jet pour emplir son verre ! Et il faut tous les goûter, car c'est comme le vin,les cuves sont différentes.

     Après ça, passage obligé par le bar du village, à peine quelques heures pour dormir un peu, et en route pour de nouvelles aventures !

    Visite passionnante de Albaola, un chantier naval peu ordinaire. On y construit la copie du baleinier (en fait le cargo qui transportait l'huile de morue, alors que la baleinière est le petit bateau à rame qui était utilisé pour tuer la baleine) San Juan, coulé en 1565 au Labrador, et dont l'épave fut retrouvée en 1978 en très bon état. Avant d'entreprendre les travaux, les spécialistes ont commencé par faire une maquette des pièces retrouvées :

     

    Un peu de Guipuzcoa

     

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Photo prise depuis le bateau qui relie les deux rives du port de Pasaia ( Pasajes en espagnol) d'où La Fayette est parti pour l'Amérique.

    En haut de la photo, l'océan. À gauche, l'endroit d'où nous venions. À droite, celui où nous allions.

     

     Un peu de Guipuzcoa

    On dit toujours que les espagnols sortent beaucoup. Eh bien c'est vrai ! Nous avons bu un coup et mangé quelques pintxos (tapas dans le reste de l'Espagne) dans un bistrot, bu du vin et mangé un peu plus dans un autre endroit, et avons terminé dans un troisième sur l'autre rive.

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Nous avons pris deux fois notre coquille de noix. Vous voyez le microbe vert et blanc ? C'est ça qui fait continuellement la traversée pour 0,70€.

     

    Un peu de Guipuzcoa

     Là-bas aussi il y a des moutons sur les routes !

    On n'est pas trop dépaysés !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour nous français, les restaurants et les bars sont beaucoup moins chers que chez nous. L'essence également. Pour le reste, je ne sais pas. L'habillement et les chaussures me paraissent bien plus abordables, mais ai-je comparé des qualités comparables ?

    Je sais que les cigarettes et les alcools font courir toute la région, tellement la différence de prix est énorme. Mais on s'en fiche, nous ne sommes pas clients de ces marchandises. Ce qui nous intéresse, c'est le turrón, le Moscatel (un vin doux naturel) et tous les trucs qu'on mange à l'apéro. Ça, c'est moins cher que chez nous, et plus varié.

    Les samedi et dimanche, il faut voir les cohortes de français dans les "ventas" (dire beintass), les boutiques carrément sur les frontières : Béhobie, Dantxaria (Dancharia), col d'Ibardin, Arneguy, et les autres.

    Samedi, j'avais l'intention, pendant que le groupe randonnait, de faire un supermarché allée par allée pour voir ce que les espagnols achetaient, et à quel prix. Mais voilà, j'ai passé des heures dans la forêt profonde... La carte était très claire : RIEN dans les environs, et la tête des basques quand je leur ai dit que je voulais faire les magasins !

    Je suis parfois allée en Espagne depuis mon enfance, j'ai étudié l'espagnol au lycée, puis une année de fac 24 ans après le bac, tout ça pour dire que l'Espagne n'est pas une inconnue pour moi. Depuis la fin du franquisme et l'autonomie de l'Euskadi, les basques retrouvent leur civilisation, l'Euskara prend le dessus et cela me ravit. Je n'y comprends rien mais je suis contente pour eux, et je trouve très dépaysant. Les basques parlent tous espagnol, et aiment bien les français.

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    Je vous ai déjà parlé du Pays Basque et de Bilbao, mais j'ai omis de préciser leur situation géographique, tellement c'est évident pour moi qui ai toujours vécu dans le Sud-Ouest de la France. J'ai des copines québécoises et un kiné roumain, je viens donc de m'apercevoir que certains ne savent pas grand chose de ma région.

    Quand on est français, on connaît au moins l'existence du pays basque, cette petite région sise à l'extrême sud-ouest de notre pays.

    Quand on est du sud-ouest, on sait que le pays basque continue de l'autre côté de la frontière. Il y a sept provinces basques, trois en France (en vert sur la carte) et quatre en Espagne.

     

    carte des Provinces du Pays Basquesituation du Pays Basque entre France et Espagne

    Je vous invite à regarder ici des explications très claires, faites par julsdudu64 à qui j'ai "piqué" les cartes, sur ce pays pas toujours bien connu.

    Euskadi est un terme assez usité, et qui qualifie les trois provinces autonomes de Biscaye, Guipúzcoa et Álava.

    On a aussi plus ou moins entendu perler de l'ETA (Euskadi Ta Askatasuna, "pays basque et liberté" ), le mouvement indépendantiste qui a été en guerre durant de longues années, faute de pouvoir discuter avec les états. ETA a déposé les armes et s'est engagé à cesser le feu en 2011. Mais nombre de ses militants sont encore exilés. D'autres, plusieurs centaines, sont incarcérés et, à cause de la politique de dispersion des gouvernements espagnols et français, sont souvent à plus de 500 km de chez eux. Les sympathisants et les familles manifestent pour les faire revenir dans leur région.

    Le Pays Basque

    On peut voir, très souvent, ces banderoles.

     

    Moi qui suis plutôt sédentaire, j'étais à Bilbao en Biscaye il y a moins de 15 jours, et je viens de passer deux jours entre Saint-Sébastien et Pampelune en Guipúzcoa avec un groupe constitué de français des Hautes-Pyrénées et de basques (espagnols, mais basques avant tout). L'ambiance était super, et j'ai vu "en vrai" comment ils vivent. Cela me donne envie de vous parler de cette région à cheval sur la frontière.

    Jaione (prénom de femme à prononcer Jailloné -avec la fameuse "jota"- ) m'a expliqué qu'elle était basque avant d'être espagnole, et qu'elle ne parle pas de Pays Basque français ou de Pays Basque espagnol, mais simplement du sud ou du nord. J'ai cherché, et j'ai trouvé que le nord s'appelle Iparralde, et le sud Hegoalde (pas très utilisé me semble-t-il)

    Il y a là-bas une langue exceptionnelle, l'euskara, qui ne ressemble à aucune autre, et qui est une des rares langues non indoeuropéenne d'Europe. 30 à 50% des basques du sud sont bilingues, 21% des basques du nord seulement, mais la France, malgré ses engagement n'accorde aucun statut à cette langue, pourtant classée en danger en 2009 dans le livre rouge de l'Unesco.

     

    Le Pays Basque

     

     

     J'ai décidé (mais je crois que c'est mission impossible) d'être trilingue et d'apprendre deux langues d'un coup, grâce à ce petit livre :

     

    C'est fort, non ? Le basque pour les nuls, mais à partir de l'espagnol !

     

     

     

    J'aime beaucoup le Pays Basque, du nord ou du sud : c'est authentique, vallonné, vert, humide (d'où la verdure), près de l'océan, tout pour me plaire. C'est pas loin de chez moi, et le dépaysement est assuré, car la langue est de plus en plus présente, après avoir été quasiment interdite.

     

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