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Je suis vieille et rétro. . .
J'ai été mercière et ai conservé mon stock, ça tombe bien. Parce que l'Ours a de belles chaussettes, mais il les troue :
Alors je fouille dans mes cartons, je trouve ma laine St Pierre :
Je fais des essais de couleur, 2 fils de l'une, 2 fils de l'autre :
Je m'applique, comme dans mes années lycée où l'EMT (éducation manuelle et technique) n'existait pas, et que les filles faisaient couture, broderie et "reprises".
Et voilà, l'Ours est content, notre budget pas écorné, et j'ai pris presque autant de plaisir qu'à broder :
On n'y voit que du bleu ! et du gris !
La laine St Pierre a une grande gamme de jolis coloris, et peut servir à faire des broderies décoratives. Cela doit plus attirer la majorité d'entre vous que mes histoires de raccommodage !
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À Bilbao, il n'y a pas que Guggenheim. La ville est ancienne et était un port très actif. Je me souviens d'être passée tout près il y a 25 ans, et de m'être dit "Pouark ! Toutes ces fumées, quelle horreur cette ville".
Puis ils ont créé ce fameux musée dont toute la région parle, et j'ai eu envie d'aller voir de plus près.
En fait, la zone portuaire est quasiment abandonnée et ressemble à une friche. Les constructions modernes y poussent comme des champignons, mais sans dénaturer les quartiers anciens.
Tous les trottoirs du centre ville et des quartiers excentrés sont recouverts des mêmes pavés, les baldosas. J'ai beaucoup aimé cette unité.
Futés, les commerçants ont repris le motif en bijoux, textiles, emballages de sucreries, magnets, etc. . . Il y en a un maintenant sur mon frigo.
Le théâtre
Des églises
La mairie
L' université ancienne
La gare
Les immeubles anciens recouverts de bow-windows (mot anglais dont je n'ai pas trouvé de traduction espagnole).
Grâce à mes deux jours du côté de Saint-Sébastien, j'ai pu discuter avec des espagnols, et j'ai enfin appris ce mot qui me manquait : MIRADOR. "Mirar" est le verbe pour dire regarder, le mirador est celui qui regarde, mais aussi l'endroit d'où il regarde.
Un jardin public-promenade en plein centre.
Le temps était très moyen. Nous avons essuyé quelques averses.
Je vous ai juste donné un aperçu de la ville. Un séjour de trois nuits, comme le nôtre, permet de se promener tranquillement, de flâner au hasard, de bien profiter.
Je vais être obligée de vous montrer une autre fois les constructions nouvelles qui ne manquent pas d'intérêt.
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Après une vraiment folle journée à cause des pubs empêcheuses de vivre sur les blogs, et avoir réglé le problème grâce à Lulette, Cathy, Cricri, Laure et une Hélène que je ne connais pas, mais que je remercie d'autant plus, j'ai moi aussi installé adblock + le plus facilement du monde, gratuitement et avec une réussite suprenante : tout est redevenu NORMAL. Même la maison de Claudine et Le marquoir d'Elise qui étaient "pollués" depuis un bon bout de temps, et que je n'arrivais plus à regarder avec autant de plaisir qu'avant.
Je peux maintenant vous parler tranquillement de Bilbao. J'avais déjà passé quelques heures là-bas, il y a quelques années, sur la route du Portugal. Cette fois-ci, nous sommes arrivés tranquillement lundi après-midi, et sommes repartis dans la matinée de jeudi.
Lundi soir, un tour dans le quartier derrière notre hôtel et un petit repas sympa ont fait une bonne entrée en matière.
Mardi, c'était la visite du fameux musée Guggenheim qui vaut le déplacement à lui tout seul. Nous ne sommes pas passionnés d'art moderne, mais le bâtiment est incroyable. Je vous mets en vrac une série de photos :
L'arrivée sous les nuages gris
L'extérieur sous le ciel bleu de septembre 2010
Des salles incroyablement immenses. Dans celle-ci, des œuvres d'Andy Warhol, célèbre pour ses portraits de Marylin.
J'apprécie beaucoup deux œuvres de Jeff Koons, les tulipes placées à l'extérieur côté fleuve, alors que le fameux chien Puppy garde le parvis de l'entrée, côté ville :
Ci-dessous, le même Puppy en septembre 2010
Je ne vous parlerai pas des expos permanentes ou temporaires. Ou on ne pouvait pas photographier, ou je n'ai pas aimé. Nous étions quatre, tous d'accord pour dire que le bâtiment est la plus belle œuvre et qu'il faut prendre le temps de s'y promener le nez en l'air. Franck Gehry a réussi là un sacré truc !
Ce musée a ouvert en 1997. Tout le sud-ouest y va pour la journée. C'est une bonne occasion pour les associations d'organiser une sortie.
Un mardi d'avril, c'était bien. Il n'y avait pas de queue pour prendre les billets, pas trop de monde à l'intérieur.
Les copains et nous n'avions jamais pris le temps de visiter Bilbao. Je peux vous dire que nous avons fait le bon choix en décidant d'y passer trois nuits. Nous avons eu le temps de voir et de revoir certains endroits. Nous avons bien profité de la ville, de sa restauration, de son fleuve et de ses monuments.
Suite au prochain numéro.
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Je parlais récemment de mes folles journées de mars, je crois qu'il faudra que je rajoute les folles journées d'avril.
Vendredi, des copains nous ont proposé de les accompagner en Espagne (moins de trois jours pour réfléchir, réserver l'hôtel, prévenir la famille et faire nos sacs).
Nous sommes partis lundi matin, et revenus hier soir. Nous avons passé 3 jours et 3 nuits à Bilbao. C'est une durée parfaite pour découvrir cette ville et en profiter.
Ce matin, je regarde ce qui s'est passé sur les blogs en mon absence (je suis totalement déconnectée quand je ne suis pas chez moi) et je découvre avec horreur que certains de mes favoris qui sont chez Eklabog comme moi sont ENVAHIS par des pubs !
Et le mien ? Il paraît qu'on ne peut pas le voir soi-même. Alors je vous pose la question : la fourmi est-elle, elle aussi, "pourrie" par des pubs envahissantes ?
Voulez-vous bien me dire ce que vous voyez ?
Il va falloir que je réagisse vite, car je suis comme les copinettes. Je n'ai pas envie de subir ces horreurs. On cherche la meilleure solution . . .
Je vous prépare quand même quelques images de Bilbao pour bientôt.
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Je passe ici pour vous parler un peu de mes folles journées de mars. Juste avant Pâques, Titi chéri et Malicette ont invité toute la famille à chercher les œufs dans leur jardin. Nos pitchounettes étaient très heureuses de partager ce plaisir.
On nous avait annoncé de la pluie, mais le temps fut plutôt clément.
J'ai profité de ce petit tour dans les Landes pour aller voir de nouveau la Promenade fleurie de Mimizan. Ils ont vraiment de super-jardiniers car c'est toujours magnifique, même en ce début de saison.
Sur le parking j'ai fait ma première photo pour vous montrer des arbouses au printemps. Ce sont les fruits qui suivent les fleurs de novembre, et qui seront mûres en automne prochain : il leur faut un an :
J'ai passé le petit pont, et j'ai trouvé l'allée très belle et pleine de couleurs :
On est accueillis par un photinia conduit en arbre, un magnolia, un camélia et des hellébores.
Tout le long de la promenade, j'ai été frappée par la beauté des troncs nus :
Encore une fois, je m'aperçois que je n'y connais pas grand chose en jardins des régions tempérées. Que sont ces troncs ? Je pense que les arbres sont les lagerstroemias (je sais qu'il y en a). Les plus bas sont-ils les hortensias ? Je regarde mes photos d'août et de novembre, mais je ne trouve pas.
En tous cas, ils ont l'air poncés et leurs formes sont très graphiques. Ils occupent l'espace de fort belle manière.
Il y a des buissons de persistants aux feuillages variés.
De jolies hellébores multicolores. Pour moi qui n'ai qu'un pied de blanches, tout est merveilleux.
Ornithogale
Groseillier à fleurs
Je n'aime pas les fleurs jaunes (à part les jonquilles, le mimosa, les gentianes, les..., les...), cet arbuste-ci n'avait pas un beau port, mais ses fleurs sont étonnantes. D'après mes recherches, il pourrait s'agir du sophora microphylla Sun King.
Il y a également beaucoup de promesses de fleurs : tout est en boutons.
Quand il n'y a pas de fleurs, les tiges font le spectacle.
Ou les tout jeunes feuillages.
Il y a un système d'arrosage bien utile en été, mais en cette période, l'eau du ciel suffit largement. Elle a réussi à inonder le chemin. Il faut dire qu'il est entre une mare à nénuphars et un ruisseau.
Et là, la chose révoltante, déprimante, écœurante : des crétins(e) ont cueilli les premières scilles et autres fleurettes pour les abandonner près des voitures. Où est l'intérêt de priver les autres promeneurs du plaisir des yeux pour faire ça ?
Je suis en admiration devant le printemps, car après tous mes mois de neige, c'est le bonheur de voir toutes ces couleurs.
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