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Journées du patrimoine
Depuis des années, durant les journées du patrimoine, j'étais prise par notre funiculaire. MAIS, la mairie refusant de signer avec l'association Funitoy une convention d'utiliser les bâtiments, nous nous sommes retrouvés obligés de renoncer à toute idée de fête. Pourtant, nous avons de super souvenirs là, là, et là, autant dans la gare de départ au village que dans la gare d'arrivée à plus de 2000 mètres.
Ces derniers jours, j'ai donc étudié le programme des Hautes-Pyrénées pour faire une sortie sympa. Mon choix s'est arrêté sur le château de Gardères qui est, curieusement, situé dans une enclave des HP dans les Pyrénées-Atlantiques.
les enclaves
En faisant la photo qui clôt cet article, nous avons "oublié" de voir ceci. J'ai piqué la photo ici.
Je connais ce château depuis pas mal d'années, car je m'intéresse particulièrement aux travaux de "reconstruction" du jardin. Hier, j'ai profité de la présence de l'Ours pour ramener des photos (mais, l'Ours et moi n'ayant pas la même perception des choses, il ne m'a pas fait les clichés que j'aurais voulu, mais ceux qu'il sentait bien. J'ai donc pioché dans le tout, d'où la qualité inégale des images).
Une vue des broderies de buis qui n'existaient pas lors de ma première visite.
Le château comme j'aime le regarder. La première fois que je l'ai vu, le propriétaire et ses amis venaient de découvrir cette allée de cailloux, complètement perdue sous la terre et l'herbe.
La même allée, vue du château. Autrefois, elle continuait jusqu'aux arbres que l'on aperçoit dans le lointain. Cela apparaît sur des documents anciens. Sur les côtés, on devine les deux bassins recréés. Depuis les étages, on discernait des creux, signe que des bassins existaient dans le passé.
Ils ont creusé un petit plan d'eau décoratif dans un coin.
Il y a des plantes que je n'ai jamais vues, dont ce cornus kousa.(après recherches, je le connaissais pour sa floraison, mais pas pour ses fruits qui sont pourtant très jolis)
Il y a aussi de drôles d'insectes, et pourtant le village est cerné par le maïs qui n'est pas forcément bio...
De beaux passages ornés de statues.
Une charmante harpiste, Steffie Tsjoen, au détour d'une haie.
Nous avons joué à nous perdre dans un labyrinthe. C'est rigolo, car on s'entend sans se voir, et on se retrouve parfois dans des cul-de-sac.
Si vous n'avez pas cliqué sur le lien du château, je vous raconte un peu. En 1999, David LIAGRE, tombe amoureux de ce château complètement abandonné (après avoir été un temps l'épicerie du village) et en très piteux état. À force de volonté, il réussit à l'acheter (32 propriétaires indivis à mettre d'accord), créer avec des copains une association pour l'aider, le faire classer à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, le restaurer, le meubler, obtenir l'aide des pouvoirs publics pour le parc. Tout ça en 18 ans seulement.
Je suis vraiment en admiration pour tout le travail accompli (sans grosse fortune personnelle..., il a un boulot pour vivre)
Et, à la sortie, la surprise et le plaisir de trouver une cabine téléphonique reconvertie. Comme quoi, un petit village où il n'y a rien peut faire des choses intéressantes.
Tags : Château de Gardères, patrimoine
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Commentaires
Quand je vois les prix pour l'entretient d'une simple maison, je n'ose penser ce que c'est pour un château.
Jolie visite... j'aime beaucoup la cabine téléphonique échange de livres... on voudrait installer ça par chez nous, mais on ne sait pas trop comment faire, on va se pencher sur la question...
Bises et bonne soirée
Coucou Jolie Fourmi! Très beau château! Ce dimanche nous sommes retournés aussi au château de Chavaniac-Lafayette! J'essaierais de vous montrer! Je n'ai pas trop le goût au blog ces temps-ci! J'essaierais de te passer un fil si je retrouve ton numéro! Je t'embrasse et merci de t'inquiéter de notre Manon! A plus! !
Merci pour le partage de cette jolie découverte.
Quel travail, en effet, chapeau au propriétaire !
Bises, belle journée
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merci pour cette visite
qui m'a bien plu je l'avoue
bon dimanche