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    La neige fut tardive cet hiver. Mais, d'un seul coup, elle est arrivée en trop grosse quantité, il y a quelques semaines.

     

    L'Ours nous a fait des passages à travers le jardin :

    L'Aisne

     

     

    Et il a fait des balades en raquettes du côté de Gavarnie :

     

    L'Aisne

    Il n'est pas beau le cirque vu comme ça ?

     

    Et moi ? J'ai repris mes raquettes abandonnées depuis sept ans au moins. Oh, je ne suis pas allée bien loin, juste derrière chez moi en terrain bien connu. Rien que pour aller au restaurant !

    On devait faire cette soirée au clair de lune deux semaines plus tôt, mais la météo nous a obligés à faire ça en nouvelle lune et nous sommes redescendus à la lueur des frontales. Les copines ont très bien raconté notre soirée ici (clic). Elles disent que la dernière photo a été prise par Aude Lafont, mais ne précisent pas que, avec son frère Damien, ils ont repris et dynamisé l'entreprise familiale La Carde, qui existe depuis 1891. Ils ont une très jolie collection d’articles tissés ou tricotés en laine des moutons de chez nous.

     

    Nos oiseaux du jardin dévorent. Je me suis amusée à mesurer leur consommation.

     

    Petite vie d'hiver

     

    La louche normale en inox contient 12,5 cl. L'autre louche, en aluminium (souvenir de mon tonton Albert) contient 35 cl.

    C'est la grande louche qui est notre mesure pour ravitailler la mangeoire : 125grammes de graines de tournesol par jour. Autrement dit : un sac de 8kgs de graines dure à peu près deux mois.

     

    Petite vie d'hiver

     

     

    En ce moment, la neige se tasse, les arbustes réapparaissent, il doit y avoir plus d'aliments accessibles dans la nature, la proportions de nos visiteurs est différente : de plus en plus de bouvreuils et de pinsons des arbres, alors qu'au début nous n'avions presque que des mésanges.

    Les pinsons des arbres ne mangent qu'au sol. Ils ont l'habitude de "faire les poubelles" et de ramasser ce que les mésanges ont échappé. Depuis quelques jour, je pose une poignée de graines sur las dalles, et tout ce petit monde décortique ça en un clin d’œil.

     

    Le temps est doux chez nous aussi, on commence à retrouver le soleil, bien que nous soyons assez mal exposés. Sauf que le jardin est inaccessible, toujours enfoui sous une très épaisse couverture blanche. Ça s'est beaucoup tassé, mais Malicette a tout juste trouvé  la place de poser un fauteuil pour bouquiner :

     

    Petite vie d'hiver

     

    Ce climat convient à mon jardin d'hiver. les orchidées supportent le froid près du vitrage, ainsi que le soleil en été.

     

    Petite vie d'hiver

     

    Vous imaginez, j'ai même du jasmin en fleurs !

    Hier, j'ai vu une pâquerette. Mais ce matin elle est refermée, et vous ne la verrez pas, car je me dépêche de boucler cet article tant que j'ai un brin de concentration "journalistique".

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    Après avoir parlé de tout et d'oiseaux, si je revenais à mon voyage dans (vers) l'Aisne ?

    Après Reims et les faux de Verzy, nous y voilà enfin, chez nos hôtes de l'autre bout de la France.

     

    Cliquez ci-dessous afin de poursuivre votre lecture en musique :

     

    Quelle drôle d'idée d'aller dans l'Aisne ! Tout le monde était étonné de cette destination. Mais pourquoi mépriser ce département ?

    Au premier abord, la région ne paraît pas vraiment belle. il faut regarder au delà des champs de betteraves et de pommes de terre.

    Pour nous, habitués à notre Gascogne vallonnée, un pays plat est un vrai dépaysement. Le remembrement ayant un peu trop frappé là-bas, les surfaces cultivées sont immenses. L'Ours n'avait pas envie de s'arrêter, mais j'aurais bien aimé faire quelques photos des paysages. Je vous aurais fait quelques "cékoissa" de ce qui me semblait original, et qu'on ne voit que dans cette région.

    - les champs de betteraves à perte de vue

    - les tas de betteraves récoltées et empilées au coin des parcelles (c'était le début de la récolte, il n'y en avait pas autant qu'à certains moments)

    - les tas de marne que je prenais pour de drôles de cailloux blancs sortis des champs, et qui servent à enrichir la terre.

    Que du bonheur là-bas. Nous étions invités par Jo et J. que nous avions hébergés le soir de la crue de 2013, alors qu'ils étaient en panique devant la fureur du torrent, et que nous ne nous étions encore jamais vus de notre vie. Nous n'avons rien fait d'héroïque, nous avons juste proposé des lits dans une maison sans eau, sans électricité, et sans téléphone. Puis nous avons sympathisé, car ils reviennent chaque année dans mon village. Ils voulaient absolument nous inviter à leur tour, et nous ont reçus comme des rois.

     

     L'Aisne (1)

     

      La chaleur des gens du nord de la France, ce n'est pas une légende. Il a fallu aller faire un tour chez la sœur de Jo (et trinquer au champagne), aller prendre l'apéro chez les voisins que nous ne connaissions pas (champagne encore), aller voir les enfants disponibles et même une petite-fille dans sa boutique...  Marine qui peut coudre et broder tout ce qu'on veut.

    Et le parler ! Pour moi qui aime les mots, c'est la joie ! Quand j'entends quelqu'un de l'âge de mes enfants raconter qu'il a vu quelqu'un dans "sa chtiotte carriole" *ça me réjouit. Et "dans eul village, avec eul cousin"*... C'est le film "les ch'tis" en vrai ! Du bonheur pour les oreilles et le dépaysement complet.

    Si vous avez écouté Kamini en me lisant, vous aurez tout compris. Malgré sa couleur de peau, il est un enfant du pays, et tout le monde l'adore.

    Nous avons été si bien baladés et guidés que je n'arrive pas à trier...

    La région ayant subi moult guerres et invasions, les églises sont fortifiées. Il y a tout un circuit à faire pour les visiter.

     

     L'Aisne (1)


     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J. est le président des amis de l'église de leur village, ce qui nous a permis de visiter jusque dans les combles :

     

     L'Aisne (1)

     

    Donjon du XIVe siècle. On n'a pas l'habitude de voir ça.

     

     

     

     L'Aisne (1)

     

     

     Tout d'abord, l'escalier du donjon.

    Merci à mon chirurgien grâce à qui mes genoux me permettent de grimper partout.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     L'Aisne (1)

     

    Une très belle charpente domine un sol que j'ai trouvé bien étrange. Au dessus de quelle partie de l'église sommes-nous ?

     

     L'Aisne (1)

     

     L'Aisne (1)

     

    Je me croyais plus dans un château-fort que dans une église.

     

    Assez blablaté pour aujourd'hui, je continue bientôt.

     

    Et pour finir un petit cékoissa qui n'a rien à voir avec l'Aisne. Il me faut un peu de précision pour que je valide la réponse :

     

    L'Aisne

     

    Cette photo ne vous a rien inspiré : il s'agissait de la neige sur mon toit. Voir ici.

     

     

     

    * son fauteuil roulant

    * l'article "le" ou "la" est remplacé par "eul". D'ailleurs, le rappeur Kamini qui est de là-bas en a fait la chanson que vous écoutez

     

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