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    J'avais écrit que je raconterais la Corse où nous sommes allés en juin. Je réfléchis depuis sept mois (quelle rapidité !) pour m'y prendre de la façon la plus claire et la plus logique possible, en supposant que je puisse être logique et claire.

    Petit continent de 183 km de haut sur 83 de large. Mais que de choses à en dire !

     

    Plages corses

     Carte trouvée sur le net

     

    Je vais donc commencer par un tour de l’île, dans le sens où nous l'avons fait, celui des aiguilles d'une montre.

    Habitant depuis 12 ans à la montagne, j'avais envie de mer. Avec nos copains, nous avons (surtout Christine) organisé notre voyage pour profiter tranquillement des magnifiques paysages en prenant notre temps.

    Je vous donne d'abord un tuyau pratique et économique : il vaut mieux faire la traversée en semaine, car c'est beaucoup moins cher que durant les weekend. Nous avions choisi le ferry : 398€ l'aller et retour, pour quatre personnes avec véhicule, dont retour nocturne en cabine avec couchettes. C'est bien pratique de partir avec sa propre voiture, surtout si on ne va pas à l'hôtel. Bagages pas limités, pas de formalités de location de véhicule, possibilité de transporter notre "fond d'épicerie" depuis le continent.

    Partis de Nice, nous avons accosté à 19h45 dans le port de Bastia au nord/nord-est. En sortant du ferry, première route à droite, 4 km de bord de mer et arrivée au camping "Les orangers" à Miomo, commune de San Martino di Lota. Accueil sympathique de Mme Pépé qui nous loue pour trois nuits un grand appartement dans la verdure.

    Il y avait juste à côté une très jolie plage dominée par sa tour génoise. Pas de bronzette, pas de photo. (cliquez au dessus, sur Miomo pour avoir une idée)

     J'ai vécu là une grande découverte associée à une grande frustration : le premier soir, j'ai vu une lumière qui se déplaçait dans la verdure ! Un fantôme ? Non, une luciole, puis des lucioles. J'étais émerveillée, je ne connaissais pas ce petit insecte volant. Tous les soirs, je me suis installée au spectacle, mais je n'ai pas réussi à voir la bestiole. Que des points lumineux qui se déplaçaient sans cesse dans la nuit.

    Un tour de Corse

    J'ai "piqué" ça sur Wikipedia. Vous imaginez bien que j'ai été incapable de faire une photo de nuit d'une loupiote blanche qui flotte sur un fond noir !

     

    Pendant les deux jours passés dans le Nord, nous avons fait le tour du Cap Corse, vous savez, le doigt levé pointé vers le haut. Nous avons été au bout du bout, à Tollare :

    Un tour de Corse

     

    Nous avons traversé une région de vignobles célèbres, mais n'avons pas fait le tour des caves :

    Un tour de Corse

     

    Un tour de Corse

     

    Un tour de Corse

     

     

    Nous avons ensuite fait une grande étape, la seule -presque- ligne droite de Corse jusqu'aux environs de Porto Vecchio ( dire Porto vèc) au sud/sud-est. Installation pour une semaine chez M. Léonetti dans un superbe appartement : rez-de-chaussée, belle terrasse dans un immense jardin un peu sauvage, au calme.

     

     

    Nous avons patrouillé dans la région, tranquillement. Promenades dans les montagnes, mais nous n'avons pas eu de chance avec les Aiguilles de Bavella à cause de la brume de chaleur.

     

    Un tour de Corse

     

    Nous avons continué avec deux jours à la plage de Port Provençal, dans les environs d'Ajaccio, au sud/sud-ouest. Notre appartement, très "bord de mer" était très succinct, mais à quelques pas de la plage, et nous offrait une très jolie vue sur le golfe de Lava :

    Un tour de Corse

     

    Et pour finir, nous avons passé nos deux dernières nuits près de l'Ile Rousse, au nord/nord-ouest dans l'adorable village de Sant Antonino perdu dans la montagne, mais surveillant la mer :

    Un tour de Corse

    Un tour de Corse

     

    Nous avions un très bel appartement dans une maison ancienne au charme incomparable. Il y a juste qu'il fallait grimper des ruelles mal pavées, avec les bagages et le ravitaillement, car les voitures restent en bas !

    Un tour de Corse

     

    Nous avions déjà visité une partie de Corse il y a quelques années. Nos amis avaient loué un appartement typiquement corse dans une maison de village à Critinacce, à 30 km d'Ajaccio. C'était chouette, mais nous faisions beaucoup de route, en montagne, tout en virages, pour visiter les environs.

    Je conseille, si on n'est pas fan de plage, de se déplacer au lieu de séjourner au même endroit. Cette année, avec nos deux semaines, c'était parfait. Hors saison, les locations sont abordables, et nous avons pu obtenir sans difficulté des mini-séjours de la part des propriétaires. Nous avons eu la chance de toujours avoir une grande terrasse ou un grand balcon, équipés de belles tables, et nous avons partout pu déjeuner et prendre nos repas en plein air, installées comme des rois.

    Un tour de Corse

     

    Nous avons fait le tour presque complet, mais j'ai le sentiment que nous avons tout survolé, tant cette île offre de variété. Tout est beau, et on aimerait rester plus longtemps partout, et voir tous les recoins qui sont bien trop nombreux.

     

    Un tour de Corse

     

    Je vous parlerai plus tard de plages, de vieilles pierres, de botanique et de gastronomie.

     

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    Comment nommer les explications qui suivent ?

    Poser un biais sur un angle ? faire un angle avec du biais ?

    En plus, mon tissu bleu n'est pas un biais, mais une simple bande en droit fil.

    Chaque fois que je dois faire ça, je m'embête comme c'est pas possible. Alors, en ayant ras le bol de perdre du temps en longues réflexions à chaque fois, je vais me l'écrire sur mon blog, et ainsi j'ai des chances de mémoriser la technique...ou de retrouver facilement les explications.

     

    Angle en biais

    J'ai l'intention de démarrer par le côté de l'imprimé aux écritures. Avant toute chose, je repère à la fin de ma ligne droite une largeur de couture pour ne pas aller trop loin, 0,75cm pour mon pied de biche. Quand je coudrai, je m'arrêterai pile à l'épingle.

     

    On pose le biais ouvert endroit contre endroit.

     Angle en biais

    Désolée, j'ai fait mes photos en désordre, ce n'est pas le même côté, mais je me suis bien arrêtée à l'épingle. Une petite marche arrière pour solidifier avant de couper les fils.

     

    Angle en biais

    Je plie la bande bien sur la diagonale, puis je repère pour le départ de la nouvelle couture, et je repère aussi, comme au commencement, l'autre extrémité de cette nouvelle piqûre..

     

    Angle en biais

    Je replie bien bord à bord, et je vais démarrer au "carrefour" des deux épingles (sauf que j'ai enlevé la première avant de piquer, car ça fait un peu trop de ferraille sous le pied de biche)

    Angle en biais

    Il faut bien laisser libre tout le tissu du pli.

     

    Angle en biais

    Sur l'envers, voilà ce que ça donne : cet angle-là est bien réussi. La deuxième couture démarre juste où la première s'est arrêtée. Mais il y a bien deux coutures différentes, bien qu'on ait l'impression que c'est la même qui continue après un virage à angle droit.

    Tout le bleu que vous voyez ci-dessus, c'est la doublure de mon ouvrage, pas mon biais qui est de l’autre côté, encore sur l'endroit.

     

    Angle en biais

    Et quand on retourne, l'angle se présente bien. Il n'y a plus qu'à replier vers l'envers et terminer comme on veut (main, c'est plus joli, ou machine, c'est plus rapide).

     

    Quelques points discrets pour relier les deux extrémités, car j'ai démarré ma couture au milieu d'un côté, en faisant un petit pli au départ, et j'ai fait le même à l'arrivée.

    Angle en biais

     

    Angle en biais

    Là, vous voyez entre F6 et F7 ? C'est assez discret.

    Mon "reportage" n'est pas une réussite, il vous a  peut-être semblé inutile ou barbant, mais je crois que maintenant je maîtrise complètement l'art et la manière de border un ouvrage avec un biais. Enfin ! Depuis le temps que je couds...

     

     

     

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    Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de mon bocal aux petits bonheurs.

    Dans le même ordre d'idées, Florence Servan-Schreiber nous explique pourquoi il faut profiter de 3 kifs par jour. Si vous vous sentez sombrer dans la sinistrose, intéressez-vous vite à tout ça. Pensée positive, psychologie positive, yoga du rire, etc, ce n'est pas du baratin : ça marche. Les tracas de la vie sont toujours là, mais on les aborde autrement, on résiste mieux.

    Tout n'est pas noir dans la vie. Vous connaissez l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein.

    Depuis le début de l'année, je m'efforce de penser en m'endormant à trois choses positives (gaies, agréables, sympathiques, jolies, etc...) que j'ai vues, vécues, ressenties dans la journée.

    Il y a quelques jours, je suis allée à la ville, sans l'Ours, pour profiter des soldes. J'ai dépensé des sous, plus que d'habitude, mais c'était la fête : pour la première fois depuis fin 1971, nous n'avons plus de crédit à rembourser !!!!

    En fait mes folies des soldes sont assez raisonnables, ce qui fait fou c'est que j'ai tout fait le même jour.

     

     1 Des chaussures :

     

    Trois kifs par jour

    sérieuses vue de dessus

     

     

     

     

     

     

    Trois kifs par jour

     

     

     

             un peu plus originales vues de profil.

     

     

    2 Une machine surjeteuse-recouvreuse :

    Trois kifs par jour

     Je vous en parlerai quand je l'aurai reçue. C'est très cher, mais je sens que je vais l'amortir.

     

     3 Des lunettes :

    je vais bientôt aller chez l'ophtalmo. Chaque fois que je change de montures c'est d'un compliqué... Ce que je veux n'existe pas, ce que j'essaie ne me plaît pas. Je suis allée voir les soldes, j'en ai essayé une paire pour savoir si la forme me convenait (pensant les commander dans une autre couleur) et j'ai vu du soleil gai tout autour de moi :

    Trois kifs par jour

    Sentant mon "coup de foudre", L'Ours m'a dit "tu n'as plus 20 ans". Ça, c'était mon premier passage aux soldes, avec mon homme.

    J'y suis revenue seule, j'ai ré-essayé et je me suis dit que ce n'était pas grave, que ça ne faisait de mal à personne, qu'on est dans un pays de liberté, au diable les conventions et je les ai ramenées dans mon pays de neige. Génial, tout semble lumineux, même à l'ombre.

    Trois kifs par jour

    Il me tarde d'avoir mon ordonnance pour y faire installer les bons verres et illuminer ma vie, quel que soit le temps.

     

    Les 3 kifs par jour ne sont pas forcément coûteux.

    Un jour, c'était :

    - 1 je suis allée faire ma permanence à la bibliothèque, je n'y ai vu personne, mais j'ai bien marché, mes genoux allaient bien.

     - 2 j'ai senti quelques flocons se poser sur moi

     - 3  j'ai fait une après-midi couture au calme

     

    Un autre jour

    - 1 le ciel était très beau ce matin

    - 2 j'ai envoyé un petit cadeau surprise fait maison à une de mes filles

    - 3 des amis vont venir passer quelques jours chez nous

     

    Un troisième

    - 1 grand bleu sur neige fraîche, comme c'est beau

    - 2 j'ai entrepris un début de tri-rangement-ménage

    - 3 j'ai fait des bananes flambées pour l'Ours qui adore ça

     

    Efforcez-vous de noter les petits plaisirs "ordinaires" et vous verrez que la vie peut être plus belle que vous ne l'imaginez.

     

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    Non seulement l'hiver ne veut pas arriver, mais encore nous nous régalons de fruits exotiques : tout ce que contenait le colis de Marykrys était absolument délicieux, car cueilli mûr, et n'ayant pas subi des jours et des jours de stockage dans des frigos.

    Je me suis même essayée à préparer l'ananas comme j'avais vu par hasard une image quelque part :

    L'Arlésienne

    Pour une première, c'est une réussite. Si vous ne connaissez pas cette méthode, je vous raconte. Sinon, si vous êtes plus dégourdis que moi, passez vite à autre chose.

    Il faut éplucher assez grossièrement votre ananas avec un grand couteau, en le tenant debout.

    Puis vous voyez que les yeux sont disposée en spirale. Vous  suivez les lignes avec un petit couteau que vous tenez légèrement en oblique. Un coup d'un côté de chaque ligne d'yeux, un autre coup de l'autre côté.

    Ça évite d'avoir de petits déchets dans la bouche à chaque morceau, et les tranches ressemblent à de jolies fleurs.

    Au moment de vous en parler, j'ai cherché un peu et trouvé une vidéo de Marmiton où l'on voit très bien toutes les étapes.

    Un bon ananas préparé de la sorte...mmmmm!!!! Rien à voir avec  ceux du supermarché, ni avec les conserves, même au jus naturel.

     

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    Depuis le mois dernier, on parle beaucoup d'elle, mais on ne la voit pas beaucoup. La neige est notre vedette qui joue un peu "l'Arlésienne".

    Nous en avons eu une bonne couche fin novembre, puis plus rien jusqu'au 6 janvier, et un petit saupoudrage le 12. Avec les températures douces qui persistent (10° au village ce matin), inutile de préciser que ça fond vite.

    On en parle beaucoup

    Ma boîte aux lettres mardi matin

    Mon jardin est toujours vert, orné de quelques fleurettes. Et moi toujours à la lumière du jour dans ma véranda, pas comme certaines années :

    On en parle beaucoup

    Je suis obligée de chercher dans les années passées pour vous montrer le vrai hiver chez nous.

     

     

    L'Arlésienne

    Ce qui est drôle, c'est que la neige conserve certaines fleurs. J'ai un petit souci (un calendula, pas un problème) qui résiste à tout. Il refuse de faner et je vois toujours ses pétales orangés depuis des semaines. Les benoîtes de la photo continuent tranquillement à faire des boutons et des fleurs.

    Et, malgré l'évidence et toutes les études et rapports sur le climat, la neige, la pluie, la fonte des glaciers et le réchauffement climatique en général, on (ON étant les professionnels du ski et les élus locaux) continue à imaginer des équipements les plus fous, toujours pour plus de ski... Alors que la température ne permet même pas de fabriquer de la neige artificielle.

    L'Arlésienne

    Un 2 décembre (2006), alors que la station aurait dû être ouverte, et que les canons à neige ne pouvaient pas fournir plus que quelques flaques.

     

    L'Arlésienne

    Un 10 février (2011), d'un autre hiver, alors que tout ce paysage aurait dû être enseveli sous la neige.

     

    Nous constatons en images que le "mauvais" hiver 2015/2016 n'est pas un cas isolé. Les hivers précédents, il y a eu, selon les semaines, alternance entre pas assez de neige, et trop de neige obligeant à fermer les stations de ski.

     

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