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Vous voyez la richesse de cette palette?
Il y a quelques jours, je suis allée bien regarder mes plantes, une sorte de pèlerinage avant l'hiver. Voilà ce que j'ai vu... C'est beau, non ? L'explication du titre, c'est que, pour la plupart de ces fleurs, il n'y en avait qu'une seule (dernière centaurée, dernière campanule à feuille de pêcher, dernier joli rudbeckia, dernier hydrangea Annabelle encore bien blanc, dernière campanule des murailles, première petite touffe de primevères), et quand il y en avait plusieurs, je sentais bien qu'elles n'allaient pas durer longtemps. Comme quoi, avec la technique et Internet, il est facile d'embellir la réalité.
Et là, au milieu de la photo, au bout de la tige de persicaire, on devine un bouton gris: j'ai failli avoir une tige de fleurs. Ce bébé plant, gagné à un jeu chez Zeph, a beaucoup grandi, mais n'a pas été assez rapide pour que je connaisse la couleur de ses fleurs cette année.
Par contre, où je n'ai pas besoin d'enjoliver, c'est pour vous montrer mon pied de gentianes sino-ornata. Elles fleurissent en ce moment et je les admire sans retenue.
Elles ne ressemblent pas aux gentianes acaules indigènes qui fleurissent ici au printemps, mais je les trouve encore plus jolies.
Amicales pensées des montagnes, que la nuit vous soit agréable.
PS: vous êtes de plus en plus nombreux (oui, nombreux, car il y a au moins 1 homme, je le connais) à être inscrits à la newsletter, mais il y a des timides qui n'osent pas laisser de commentaires. N'hésitez pas, un petit mot fait tellement plaisir.
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Je n'ai pas encore pris le temps de vous montrer les couleurs d'automne que ... ce matin, juste en face, du côté de mon paysage préféré:
Et sur le côté, quelques vues plus ou moins bien reliées entre elles :
Dire que hier, nous étions en T shirt à Bordeaux ! Arrivés à notre chef lieu de canton, il faisait 11°, et chez nous 7°. Vous constatez, encore une fois, que j'habite un autre monde.
Et pendant ce temps, les travaux continuent sur ma route et dans mon torrent. Ce qui fait que la rue principale voit passer, à longueur de journée, des camions bien trop gros pour elle:
On les appelle tombereaux, ils n'ont même pas d'immatriculation. Ce sont de vrais engins de chantier. Grâce à eux, nos prochains touristes ne se rendront même pas compte de tout ce qui s'est passé cet été. Tout semblera normal.
Il faut que je me dépêche de rentrer mes dernières potées.
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Je l'avais commencé depuis ... un certain temps. C'était pour son anniversaire. Elle a fini par l'avoir avec pas mal de retard.
L'an dernier, je suis allée à Fils croisés à Pau. Pour une fois qu'un salon se passait pas trop loin de chez moi, j'en ai bien profité. Et, en rencontrant le stand France Patchwork, sans hésiter, je me suis inscrite.
Dans la foulée, j'ai acheté le matériel qui va bien: planche de découpe, règles et cutter rotatif. Et j'ai aussitôt entrepris des "devoirs" pour apprendre à utiliser mes outils (je faisais un peu de patch depuis 30 ans, mais pas très sérieusement). Ma pitchounette a trouvé mes exercices fort intéressants et nous nous sommes mises d'accord pour que je lui fasse quelque chose dans le même esprit pour ses 7 ans.
Je me suis amusée à mettre des couleurs de matriochkas pour assortir à sa chambre, ainsi qu'à rassembler des tissus rigolos, et à faire de jolis dessins.
Tout s'est bien passé jusqu'à l'étape finale. Je n'avais jamais quilté, et pour mes débuts, j'ai choisi du coton perlé. Aïe aë, aïe, j'ai beaucoup souffert et je ne suis pas très satisfaite du résultat. La prochaine fois, je prends du vrai fil à quilter. Et si j'en fais un grand, je paie une pro qui a la super machine long arm.
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Vous avez vu que nous avions fait élaguer, voire abattre nos arbres.
L'Ours s'est chargé de la gestion de tout le bois et toutes les grosses branches. Il a passé plusieurs jours à scier, tronçonner, évacuer, ranger.
Et la fourmi? Le nez au sol, elle s'est réjouie de voir toutes ces petites choses précieuses.
Comment résister à ça?
Et à ça?
Bon, c'est un peu tombé sur mes plantes, mais j'ai pu, d'un seul coup, engranger plusieurs trésors.
Le cèdre a perdu plein de petites branches et de petits "pompons". D'habitude, je trouve de ces "miettes" par terre après un grand coup de vent. Et je récolte pour... utiliser en anti limaces. Eh oui, ces charmantes bestioles ne savent pas ramper sur ce qui les chatouille. Ainsi, au printemps, je fais des remparts autour de mes plantes fragiles: hostas, pavots de l'Himalaya, semis. Dans les revues, on nous conseille
-la cendre, mais elle n'est plus efficace après la pluie
-les cheveux coupés en petits morceaux (ça doit voler au vent, non?)
-les coquilles d'oeuf: vous avez essayé de les piler?
Toutes les aiguilles de conifères doivent convenir. Voilà ma récolte. Je suis prête pour le printemps prochain.
Et l'autre trésor? Plein, plein de magnifiques lichens, là, juste à mes pieds:
C'était bien trop tentant pour que je résiste. Ils vont aller retrouver mon grand sac de pelures d'oignons, car, un jour, je ferai des teintures végétales (j'ai aussi dans mon jardin des tas de semis spontanés de pastel, il n'y a qu'à les cueillir)....
J'ai des livres sur le sujet, je regarde sur le Net, ça me tente.
lesfilsdutemps.free.fr/tincto.htm
Z'allez voir, un jour .... Avec tous ces projets, pas le temps de m'ennuyer.
4 commentaires -
L'automne est là, bientôt l'hiver, mon jardin n'est pas vraiment resplendissant, pourtant je n'arrête pas d'en parler. Il faut dire que nous vivons très près de lui et que, bientôt, il sera recouvert de neige et je n'aurai que du blanc sous les yeux.
En ce moment, c'est le grand nettoyage d'automne. Il y a(vait) trop d'arbres chez nous. Notre maison serait en haut d'une colline, ça serait génial. MAIS notre maison est DANS une vallée, ce qui change tout. Le soleil a de plus en plus de mal à nous atteindre. Si, en plus, nous avons d'immenses arbres...nous sommes à l'ombre.
Voilà le côté d'où nous arrive le soleil, de la gauche de la photo..
Ces arbre sont un peu déplumés (le bouleau est le plus grand, l'érable est juste à sa droite), mais en été ils étaient assez touffus pour bien nous cacher la lumière.
Il fallait élaguer, car nous en manquions vraiment . Je ne veux pas que l'Ours grimpe aux arbres, alors voilà la solution.
Julien a dit: vous avez raison:
- le bouleau n'est pas beau, ne sert à rien, on peut l'abattre
- l'érable est trop grand, pas de problème, on ratiboise
- le cèdre est trop, grand, mais trop beau, on peut juste le rétrécir un peu
OK, c'est parti !!!
Alain BARATON, le célèbre jardinier de Versailles, vient d'écrire "LA HAINE DE L'ARBRE n'est pas une fatalité" chez Acte sud. Je suis d'accord avec tout ce qu'il dit, je ne hais pas les arbres, bien au contraire, mais trop d'ombre, ça fait déprimer.
Première étape: le bouleau
Je n'avais jamais bien regardé un élagueur au travail. Il fallait abattre l'arbre, mais pas notre maison qui est juste à côté.
Julien est donc monté dans l'arbre, puis a demandé à l'Ours d'enlever l'échelle. ??? pensais-je, comment va-t-il redescendre?
Julien a coupé quelques branches en montant.
Il a dégagé d'autres branches dans la couronne du haut.
Puis, un moment après, il n'y avait plus rien en haut. Il a alors coupé un morceau de tronc, il est descendu un peu, et a recommencé. Vous voyez la branche oblique où il pose son pied? Regardez sur les photos précédentes où elle se trouvait par rapport à l'arbre...
Fin de l'histoire. À gauche, Julien redescend, à droite, c'est ce qui reste de l'arbre qui descend, dans un grand fracas, juste où il faut.
Mais que faisait l'ours pendant ce temps?
Il s'affairait de l'autre côté de la clôture pour débarrasser le chemin.
Et que faisait la fourmi pendant ce temps? Des photos, oui, à contre-jour . Mais elle se désolait pour les pauvres petits colchiques qui venaient juste de commencer à fleurir au jardin. Ils sont indigènes et vivent leur vie comme ils l'entendent. Ils n'avaient pas prévu que toutes ces branches allaient leur tomber dessus
Ils sont là-dessous. Et encore j'ai pris cette photo au début.
Deuxième étape: l'érable
Cela fut tellement rapide que je n'ai presque rien vu (il fallait quand même que je passe quelques minutes à la cuisine)
Non, ce n'est pas ma maison ce grand bâtiment. On espère juste que l'érable aura assez de feuilles pour nous le cacher l'été prochain.
Troisième étape: le cèdre
On ne fait pas ce qu'on veut avec un cèdre. Dommage ! Je lui aurais bien fait enlever les 2/3. Il n'a droit qu'à un "petit" élagage.
Julien va grimper dans ce géant.
Vous voyez le petit nuage dans l'arbre? C'est ça:
J'étais impressionnée par la quantité de pollen dégagée à chaque branche secouée.
je ne voyais pas grand chose de ce qui se passait là-haut. Mais à la fin, le cèdre est comme ça, moins pointu qu'avant:
On ne dirait pas, mais ça fait une énorme quantité de branches, qui sont tombées un peu n'importe où.
À l'heure où je vous écris, la météo annonce des vents de 120 km à l' heure pour demain: on a bien fait de rétrécir la voilure de nos arbres !
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