Le 25 septembre, sur la route qui nous menait en Charente, en chemin pour le Limousin, nous écoutions France Inter, comme nous en avons l'habitude. Et nous avons entendu que se déroulait un salon qui semblait intéressant à Saint-Just-le-Martel, qu'on prononce Saint-JU-le-Martel. Je connaissais le nom de ce village par mes grands-parents, sans plus. Vérification faite, c'était tout près de Limoges et notre programme de visites chez les petits-cousins nous laissait la possibilité de visiter ce salon le dernier jour.

Tout au long des salles, on rencontre la presse du monde entier.

J'ai adoré. Ça peut faire rire, mais ça fait réfléchir, et on sort de là admiratif. Les dessinateurs sont excellents, et certains d'entre eux risquent leur peau pour dénoncer des injustices et des horreurs de ce monde. La presse n'est pas libre dans ce monde de violence.

J'ai fait quelques photos un peu au hasard, quand l'éclairage me convenait, et que les vitres des sous-verres ne brillaient pas trop.

Beaucoup de dessins sur l'urgence climatique :

Celle-là a quitté le PAF, mais elle a laissé des souvenirs :

L'ancienne bordelaise que je suis a bien aimé celui-ci : et si l'extrême gauche s'installait aux commandes de cette ville si bourgeoise ?

Et voilà comment on en arrive à considérer la nature. Pareil dans ma montagne où on ne cesse de "remodeler " les reliefs, d'aménager, transformer. Et dans les campagnes où on bâtit des "centers-parks" qui imitent la nature en la détruisant.

Beaucoup de ces dessinateurs et organisateurs demandent qu'un vrai lieu, type musée, soit consacré au dessin de presse, pas seulement un salon, aussi riche et sympathique soit-il.

Il y a quelques années, j'ai côtoyé Catherine Beaunez qui a séjourné dans mon village. Elle avait toujours un petit carnet et un crayon, et tout le monde a été "croqué". Elle fait de petits personnages très rigolos, et elle est très douée pour la caricature : j'avais reconnu sans hésiter tous les habitants qui sont passés par le petit carnet. J'aime vraiment beaucoup ses dessins. Elle nous avait expliqué combien il était difficile de vivre de son crayon.

J'ai acheté ce livre de 2001, pas démodé du tout, avec des préfaces de Roselyne Bachelot-Narquin et Dominique Voynet.

Je vous montre, presque au hasard, un des dessins du livre : c'est exactement ce que je pense de la politique actuelle.

Là-dessus, je vous laisse pour aller préparer mon sac :  l'Ours et moi partons nous balader pendant trois jours et deux nuit. Encore des choses à raconter !