Allons donc, elle radote la fourmi ? Non, elle répond à la demande d'une copine lectrice. Nous papotions, et je lui disais que je soignais quelque chose avec mon vinaigre des 4 voleurs. Midor me dit: "tu devrais en parler sur ton blog"....
J'ai déjà fait un article en 2013, je l'ai cité en parlant de ma maison de sorcière, et la dernière fois le 30 janvier 2015.
Chez vous aussi les liens s'écrivent en bleu. Oui, oui Midor, on révise aussi le fonctionnement d'un blog : si c'est bleu, tu as une main en passant dessus, tu cliques et tu vas direct vers un autre article !!!
Je fais donc un nouveau billet.
Il y a fort longtemps que je m'intéresse aux plantes. Si bien que je ne sais plus dans quel livre j'avais lu cette histoire de quatre voleurs qui avaient détroussé les morts lors d'une grande épidémie de peste. Ils n'avaient pas été atteints et le tribunal a proposé de les gracier si ils livraient leur secret. Ils s'enduisaient simplement le corps d'une macération de plantes désinfectantes.
Sur Internet, vous trouverez des quantités de pages là-dessus. Je vous propose celle-ci qui comporte du texte et quelques recettes.
Certains ingrédients ne sont pas faciles à trouver, mais la liste des possibles est si longue qu'il suffit d'un peu d'idée pour mettre les bonnes plantes :
-celles qui sont désinfectantes
-celles qui sont antibiotiques
-celles qui sentent fort (souvent les mêmes)
J'ai fait le tour de mon jardin et de mes placards et voilà comment je procède :
Je redis bien que ce n'est pas LA recette, c'est juste ce que je fais avec ce que j'ai. J'empile dans un bocal de 2 litres, après avoir coupé en petits morceaux :
30 g d'absinthe 30 g de cannelle
4 gousses d'ail 30 g de girofle
30 g d'armoise camphrée 30 g de muscade
30 g de lavande
30 g de menthe
30 g de sarriette
30 g de sauge officinale
30 g de thym
30 g de rue (ruta graveolens) rajoutée en 2016
Je complète le bocal avec la quantité nécessaire de vinaigre de cidre, bio bien sûr.
Si vous utilisez des plantes sèches (je pense à la lavande qui est probablement fanée chez vous), il en faut le même poids que pour les plantes fraîches.
Laisser mariner tout ça le temps qu'il faut.....
Et ça sert à quoi ? À tout ce qui fait mal, qui a besoin de soins.
- en gargarisme dans un peu d'eau ou directement en pshitt au fond du gosier en cas de mal de gorge
- sur les petits bobos dans la bouche
- sur les petites coupures
- sur les piqûres d'insectes
- en "vaccin" anti-grippe : 2 ou 3 c à café par jour dans de l'eau
- en "médicament" en cas de rhume ou de toux " " "
- pour se désinfecter les mains
Ci-dessus, en arrière-plan, de gauche à droite : le bocal vide que je vais remplir, ce qui reste dans le bocal de l'an dernier, la dernière bouteille entamée et enfin le "pshitt" qui nous accompagne partout (pour les mains quand on a fait les magasins si la grippe circule, en voyage, à la maison, etc...).
Au premier plan, la cueillette du jour et la balance. Je n'ai pas la notion de poids, alors je vérifie. Ma sarriette se porte mal (l'herbe l'aurait-elle un peu étouffée ?), je n'en ai pas assez, alors j'ai rajouté un peu de calament népéta. Ce n'est pas une science exacte, il suffit de voir les recettes très variées qu'on trouve sur le Net.
Et ça marche : nous n'avons pas attrapé la peste, la grippe non plus. Pourtant tous les ans on veut nous vacciner car à notre âge... Eh bien, les vieux ça sait faire de la résistance !