Par la fourmi
Mon amie est toujours ici, et nous continuons à nous balader.
Hier, nous sommes revenues à Bagnères de Bigorre par des chemins détournés.
Nous avons commencé par le Tourmalet et avons rencontré les lamas familiers des lieux, et familiers tout court.
Ceux-là encadraient le paysage : mon village est dans la vallée, tout en bas.
Les suivants imitaient les caravanes de chameaux dans le désert :
Le drôle de revêtement au sol est la conséquence des travaux qui viennent d'être réalisés pour le confort des skieurs. "ILS" ont défiguré le Tourmalet : crête émoussée, creux comblés et installation de protections stabilisatrices de terrain :
Je trouve bien malheureux de constater que, au nom de l'argent, on ne respecte pas la montagne.
Cette remontée existe depuis quelques années, mais il paraît que les pistes n'étaient pas convenables... les lamas (et les vaches, brebis et chèvres) s’accommodent fort bien du modernisme, et profitent parfois de l'ombre.
Ensuite, nous avons fait un passage par le col d'Aspin : là-bas, les vaches étaient écroulées et les chevaux bien tranquilles :
En toile de fond, le Pic de Midi de Bigorre. Nous en avons fait le tour complet, par les montagnes et les plateaux.
Le but de la sortie était le musée Salies à Bagnères, afin d'admirer une fois encore les aquarelles de Blanche Odin. Un jour, moi aussi, je saurai peindre d'aussi beaux bouquets (peut-être dans une autre vie....)
Nous avons pu savourer notre repas en terrasse, incroyable pour une fin octobre !
Je me promène, je brode, je papote, et pendant ce temps mon jardin ne se prépare pas tout seul pour l'hiver. Il faut que le beau temps continue et que je rattrape le temps perdu, sinon le printemps sera trop difficile.
À bientôt
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