Oh la la ! ! !
Je fouille dans mes photos et mes brouillons et je trouve un billet commencé en juillet 2015. Je vais peut-être vous donner des idées de voyages.
Vous connaissez la particularité des français ? Quand ils racontent leurs vacances, ils se souviennent surtout de ce qu'ils ont mangé. Nous sommes de bons exemples, car nos amis et nous sommes de bons mangeurs.
En Corse, c'est tellement différent de chez nous, et si alléchant, que nous en avons bien profité. Nous avons régulièrement dégusté les fameuses charcuteries faites avec du vrai cochon, en nous méfiant pour éviter les arnaques. Les malhonnêtes sont forts pour vendre du vulgaire cochon "industriel" venu du continent au lieu de celui-ci :
Ça, c'est dans la nature
Photo prise en septembre 2009. J'étais stupéfaite, lors de mon premier voyage là-bas, juste après avoir quitté l'avion, de voir tous ces cochons en liberté, à quelques kilomètres d'Ajaccio. Je suis habituée, dans ma montagne, aux vaches, brebis, chèvres, chevaux ou même lamas, mais pas aux cochons.
Il y en avait partout au bord des routes et dans les bois. Bon, d'accord, ils finissent charcutés après la saison des châtaignes, mais ils ont une autre vie que ces malheureux élevés en batterie dans des usines.
Je ne vous fais pas le détail des coppa, lonzu, figatelli et autres.
En Corse, il y a aussi les fiadone, canistrelli, confitures de clémentines et de cédrats. Et les châtaignes.
Je vous dis parfois que je mange sans gluten et sans produits laitiers. Je m'y tiens bien, mais je suis tout de même gourmande. Comment résister à la cuisine corse ? Je fis la première semaine sérieusement. Je m'étais programmée pour un repas sans restrictions, mais le repas est devenu une journée, et la journée presque une semaine.... Ma sinusite est revenue, mes douleurs aussi, mais que c'était bon !
Nous étions en location et mangions assez souvent "chez nous". Se nourrir coûte très cher en Corse , particulièrement les fruits et légumes produits sur place. Mais, paradoxalement, les restaurants ne sont pas ruineux, alors pourquoi se gêner ?
Quand je voyage, je n'ai pas toujours l'APN prêt à dégainer. je savoure les moments présents, tout simplement.
Un de nos premiers repas dont nous garderons le souvenir était le Bounty sur la plage de Padulone (Aléria)
J'ai piqué la photo sur leur site. Ce jour-là, l'heure du repas approchait, nous n'avions pas envie de pique-niquer, et avons décidé que "tant pis, on va faire les vrais touristes". Nous voilà en direction de la plage, guide en main. Le nom de ce restau ne nous emballait pas vraiment, mais on pensait qu'il serait agréable de manger sur la plage. En fin de compte, ce fut un pur moment de bonheur, avec un très bon repas et une addition très raisonnable. Nous nous sommes félicités d'avoir joué les touristes.
Nous avons passé un autre bon moment sur la terrasse ombragée, là-haut au jardin de l’Échauguette à Sartène :
En 2009, nous avions apprécié un bon repas chez "Da Mamma" à Ajaccio, mais c'est fermé le dimanche.
Dommage, car la terrasse abritée par u caoutchouc nous avait bien plu.
J'en arrive au pire : après l'évocation de ces premiers bons souvenirs, voilà l'endroit à fuir, surtout le dimanche : le port d'Ajaccio. Le piège, le traquenard à touristes. Nous avons évité quelques restaus qui nous semblaient douteux, et sommes tombés sur un des pire. U Kiusk a une jolie terrasse ombragée, bien attirante par une chaude journée. À part la terrasse, tout y était nul. J'ai même laissé, pour la première fois, un commentaire désagréable sur l'Internaute à notre retour.
Sant Antonino : nous ne sommes restés que deux nuits dans ce charmant village. Dommage, ou heureusement, cela dépend de quel point de vue on voit la chose. Que d'adresses tentantes ! Partout où nous avons consommé, ne serait-ce que pour un citron pressé, nous avons été ravis. Je dois vous parler de ce village une autre fois.
Nous avons souvent pique-niqué, la Corse est si belle.
À la mer :
À la montagne :
Au bord d’un lac où tout avait bien commencé, mais nous nous sommes faits jeter violemment comme des malpropres. Pourtant nous pensions ne rien faire d'interdit, ne salissions pas :
Noter le ect qui doit signifier et cætera, et qui s'écrit normalement etc.
Nos locations ayant toutes disposé d'une terrasse ou d'un grand balcon, chaque repas fut un plaisir.
Nous ne faisons pas souvent de grands voyages mais, la Corse c'est tellement beau et dépaysant que j'y reviendrais bien une troisième fois.