• Viens m'aider

    Vous savez qu'en ce moment mon jardin est sous la neige. Le haut et le bas ne communiquent pas car le grand escalier n'est pas déneigé. Je suis donc au calme dans ma véranda, les mains et l'esprit très occupés par mes chiffons.

    Et là, j'entends l'Ours: "viens m'aider". Aïe! que va-t-il encore me demander? Parce que l'Ours ne doute de rien. Il sait que je n'ai aucune force physique (depuis toujours) et je ne sais absolument pas manoeuvrer un grand truc dans un petit espace. Mon cerveau est incapable de deviner dans quel sens il faut remuer un sommier dans une cage d'escalier pour le changer d'étage, ou comment il faut basculer un fauteuil pour le passer par une porte trop étroite, ou comment ??? l'Ours n'est jamais à court d'idées.

    Juste avant la neige, l'Ours a fini de tuber la cheminée du poêle à bois. Ouf, il faisait ça depuis l'intérieur, l'aide qu'il attendait de moi était simple. MAIS, il a fallu qu'il monte sur le toit pour récupérer une corde. Pas de photos, j'avais trop peur. Avant d'en arriver là, il y a eu le fameux "viens m'aider". Il fallait aller au grenier (avec un escalier presque comme une échelle de meunier) chercher une immense échelle que voilà:

     

    Vie quotidienne

     

     

     lui faire descendre 2 étages1/2 (en passant sur la rampe, en entrant dans les chambres pour prendre les virages) lui faire remonter l'escalier que vous verrez un peu plus loin, la faire pénétrer dans la grange en ouvrant la porte extérieure (ceux qui connaissent les lieux imaginent la scène). Ouf! Elle était arrivée. Puis il a fait ce qu'il avait à faire, et on a dû rentrer l'échelle.

    Il m'a fallu un moment pour comprendre qu'on allait utiliser un autre chemin: direct dans une chambre du 2ème étage depuis le jardin.

     

    Vie quotidienne

    Je tente une explication. Cette photo est prise depuis la fenêtre où on a fait rentrer l'échelle. Laquelle était sortie par la porte cachée derrière la tôle, un étage en dessous. Et le bricolage s'est passé au dessus d'où je suis. Vous n'avez rien compris, Normal, ma maison et mon jardin sont de vrais labyrinthes.

     

    Me pensant sauvée par la neige, je me plonge dans mes occupations favorites.

    Hier "viens m'aider". Quoi? Le congélateur inutilisé qui te gêne dans la grange depuis 2 ans, il faut qu'on le déménage aujourd'hui, de suite, tous les deux? (d'accord, la grange est bien pleine, entre la chaudière, le stock de granulés de bois, le bois pour le poêle, la fraise à neige, le sèche linge, l'établi, les outils, la réserve de légumes, les 4 roues de rechange de la voiture, et tout le reste...).

    Le congélateur était déjà arrimé sur le diable, prêt à descendre (la grange est au 1er étage).

     

    Il a fallu commencer par ce petit escalier mal fichu, aux marches irrégulière et manoeuvrer en finesse pour prendre le virage: notre descente est sur la gauche de la photo, mais au 1er plan il y a un meuble (je vous en parlerai peut-être une autre fois).

    À la fin, voilà le résultat:

    Le tout blanc, sans magnets ni cartes postales est le congélateur qui va devenir "placard à farines", et à gauche le réfrigérateur des années 60 qui aurait bien besoin d'un remplaçant.

     

    Ce matin, "viens m'aider". Que je ne me plaigne pas: ma jardinière le gêne pour déneiger, et le gênera tout l'hiver. Il faut que je l'aide à mettre le diable dessous pour la déménager. Le diable, je comprends un peu. Mais ça glisse, je dois aider à pousser.

     

    J'ai réussi à aider pour passer un obstacle. La neige est moins épaisse que l'autre jour, mais comme il n'a cessé de neiger et pleuvoir, c'est tassé et très lourd.

    J'ai écrit ce texte il y a quatre jours.

    Depuis, il a neigé, re-neigé, on n'en peut plus. Voilà ce matin où est la fameuse jardinière:

     

     

    Je voulais, après réflexion, couper la tête de ma petite sapinette verte. Je me disais que passer tout l'hiver pliée sous la table n'allait pas lui réussir. Et voilà que je n'ai même plus de chemin pour y accéder.

    Hier et avant-hier, je suis allée à Pau et à Tarbes. La route? Pas de souci. Mais accéder à la route?... Il m'a fallu, à moi, les équipements spéciaux. En effet, par temps de neige, nous laissons la voiture (équipée de ses pneus neige) au parking municipal, tout en bas du village. Et pour y aller, c'est après-skis, 2ème pantalon bien enveloppant, bonnet, écharpes, gants et sac à dos. Et "épluchage" quand on arrive dans la vallée.

     

    Aujourd'hui, rattrapage du retard en courriers de toutes sortes et patch au chaud.

    À bientôt.

     

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  • Commentaires

    3
    Samedi 30 Novembre 2013 à 16:24
    Miaou Isabelle

    Moi, je t'AIMEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!  change pas !

    2
    Macha 3
    Mardi 26 Novembre 2013 à 18:52

    Comme une scène de film !

    A propos de film, si tu as l'occasion, aller voir "Les garçons et Guillaume, à table". Du rire, intelligent, à en perdre son souffle.

    1
    Lundi 25 Novembre 2013 à 07:57

    C'est carrément rock n' roll !! 

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