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Un dimanche sans voiture
Dimanche 30 juin, pour nous remettre des trop nombreux kilomètres faits le samedi, l'Ours m'a proposé de faire la Montagne fleurie :
La même en hiver depuis le plafond vitré de la véranda.
C'est celle que je vois de partout (du jardin, des chambres, de la véranda, de l'évier). Je n'ai guère traversé le torrent depuis 7 ans, et encore moins entrepris de si grandes balades. J'y suis allée lentement, lentement, mais j'ai atteint à peu près le haut de la sapinière (la limite où s'arrêtent les mélèzes jaunes en automne, bien visibles sur ma photo prise en novembre). Ce n'était hélas pas assez haut pour voir les fleurs, et pourtant elles sont nombreuses et variées en juin.
La sapinière est sombre, il n'y a pas grand-chose qui y pousse. C'est un milieu étrange :
Les parties basses des troncs sont souvent dénudées.
Mais ça pousse au bout des branches !
Je ne vous ferai pas un cours sur les conifères : sans mon livre, je confonds abies, picea, sapin, épicéa, etc... Tout ce que je vois, c'est qu'il y a plusieurs sortes de bourgeons, et que les aiguilles ne sont pas disposées de la même manière.
De la montagne fleurie, on voit évidemment mon côté, celui où j'habite :
Le beau trait vertical, c'est la partie supérieure de notre cher funiculaire. Le point bleu clair (vers le bas à droite), c'est le toit de "Solitude", le bâtiment édifié au niveau de la gare intermédiaire. Le village est tout en bas, en dessous du mot "com".
La montagne au-dessus du funi, c'est le pic d'Ayré (2422m).
Dans le fond, on aperçoit le massif du Néouvielle (3091m) encore enneigé.
Vous vous doutez bien que je ne suis jamais montée là-haut, et que ce n'est pas dans mes projets. Je me contente de la montagne à vaches.
La partie herbeuse qui part de l'extrême droite de cette vue, pour finir vers le centre, c'est une piste de ski. La maison qui est au beau milieu est habitée toute l'année, et je vous assure que les habitants sont méritants. Vous imaginez ça ? Habiter loin de toute route, travailler au village et avoir des enfants à l'école !
La montée ayant été un peu difficile, car le chemin était parfois inondé, j'ai voulu revenir par les plateaux. C'est beaucoup plus long, et les chemins étaient détrempés là-aussi. Mais quelle luminosité ! D'autant plus que les prairies étaient couvertes de fleurs jaunes :
D'un côté, le Tourmalet (où le tour de France passera vendredi).
De l'autre côté le massif de l'Ardiden, celui que je montre tout le temps, car je le vois de chez moi.
Et les granges, occupées seulement en été, qui sont éparpillées sur les plateaux.
Les fleurs jaunes sont des rhinantes "crêtes de coq". C'était la pleine floraison.
Je n'ai pas la légèreté des papillons, j'ai abandonné avant le haut, mais je suis tout de même contente de moi. Il y a si longtemps que je me contentais de regarder de loin !
Tags : Montagne fleurie, rhinantes, sapins
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Commentaires
5myriam.masselinMardi 24 Juillet 2018 à 19:17un bien joli endroit , et bravo pour ta tenacité mais on est content de l avoir fait !!
cela me ramene pas mal d'années en arriere ou nous passions nos vacances en ariege !
bonne soirée , je viendrais bien par chez toi respirer un peu d air frais , qu est ce qu il fait chaud ! et mon fiston qui arrive ce soir avec ses 3 ados , dans 75 m2ça va etre dur !!
Un beau reportage, plein de découvertes, d'émotions...
C'est très beau par chez toi!
Bonne soirée
Bizzzzzzz
Comme c'est beau, chez toi !! bravo pour cette belle randonnée, je suis contente pour toi de cette belle randonnée qui a du te faire chaud au cœur... tu peux être fière de toi ! et l'ombre des forêts devait être bienfaisante, vu la chaleur actuelle...
Bises, belle journée
Quelle jolie rando! reposante... Je me souviens il y a très longtemps......avoir été randonner du côté du neouvielle. De la caillasse encore et encore mais des paysages a couper le souffle et des lacs magnifiques. C'est mon plus beau souvenir de ballade dans les PyrénéesMerci de ce voyage en ta compagnie!La montagne me manque ayant vécu de très nombreuses années à 1000M,sans habitations autour ,avec des enfants que je conduisais à l'école chaque jour ,un mari qui allait travailler à Annecy chaque jour .De cette époque ou je restais seule des journées entières,j'ai gardé le "cellier" bien rempli! Nous étions enneigés de fin novembre à mi mai mais comme j'étais heureuse car le monde qui va trop vite,me fait peur!Et chaque saison n'était que bonheur pour les yeux.....Je regrette mais les regrets sont inutiles et rien n'est échec!
Je suis heureuse de revenir te lire!Comme j'aimerais discuter avec toi....
Bisous
sabine
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Merci pour cette jolie balade !