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    Ça y est, on a changé d'année !

    Je vous renouvelle mes vœux pour que cette année soit la plus agréable possible, que votre santé soit bonne, ainsi que celles de votre entourage, et que les soucis se tiennent éloignés de vous.

    De mon côté, j'ai fait ce que j'ai pu.

    A la fin du repas de réveillon, j'ai proposé mon plat de lentilles (regardez le commentaire d'Hélène qui dit que c'est une tradition italienne, ce que me confirme mon gendre d'origine italienne) aux copains, tout en leur expliquant pourquoi je leur servais un gâteau non prévu au menu.

    Pour mes gâteaux, j'avais hésité entre lentilles corail et lentilles classiques de chez nous. En fait, quand elles ont été trempées et cuites, je me suis dit que les corail iraient peut-être mieux car elles n'avaient pas de peaux et je n'avais pas envie de prendre de risques.

     J'ai copié le brownie de Fleanette.

     

    Premier janvier 2018

     

    Mon brownie ressemblait à ceux que je faisais avant de passer au "sans produits laitiers, sans gluten". Il faut juste que je compare la recette de base et ce que j'ai fait exactement, car il était un peu trop friable et pas très présentable. Mais, goût et sensation en bouche parfaits !

     

    De leur côté nos jeunes restés à la maison ont beaucoup apprécié l'autre gâteau :

    Premier janvier 2018

     C'est le gâteau moelleux aux azukis que je citais la dernière fois. Il est vraiment très très bien. Il a supporté sans problème le remplacement des azukis par les lentilles corail.

    Il est facile à couper et très onctueux. De l'avis général, on peut en refaire.

     

    Grâce aux lentilles du 1er janvier on ne manquera pas d'argent...mais je pense qu'on ne sera pas riches. Heureusement qu'on est déjà des "nantis", comme je le disais en septembre, car les premiers tirages 2018 du loto ne nous ont pas fait gagner un seul centime !

     

     

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    Aujourd'hui, 30 décembre, je prends le temps de me poser pour vous souhaiter une très très bonne année 2018.

    Au fil du temps, j'ai appris que certaines traditions existaient pour fêter le 1er janvier et connaître la félicité durant l'année qui commence.

    À minuit, il faut s'embrasser sous le gui. Il vous reste 24 heures pour parcourir la campagne, votre échenilloir bien en mains, pour réaliser la précieuse cueillette (le gui est toujours trop haut perché pour le cueillir à la main).

    Les espagnols mangent (ne pas avaler tout rond pour ne pas s'étouffer) 12 grains de raisin aux 12 coups de minuit.

    J'ai vu quelque part qu'il fallait manger des lentilles le 1er janvier pour ne pas manquer d'argent (en fait, il semble que cela soit une coutume chilienne). Comme je ne me vois pas servir une potée aux lentilles aux copains à la fin du réveillon, je vais essayer de transformer un gâteau aux azukis en version lentilles, et je ferai de petites portions :

     

    Le jour de l'an

     

    Quand elles seront bien mixées, je choisirai les plus onctueuses. Et si mon expérience est ratée, nous mangerons le reste de nos lentilles, et nous serons riches...

    Il y a aussi, chez les brodeuses, l'habitude (probablement assez récente) d'entreprendre un ouvrage le 1er janvier. J'ai trouvé ici une explication sympathique, et cela m'a incitée à tout préparer pour le top départ lundi :

     

    Le jour de l'an

    Modèle issu de la revue "Point de croix magazine" n°65 de janvier/février 2010

     

    Ces derniers mois je fus un peu perturbée, et pas très assidue, pourtant j'ai plusieurs nouvelles abonnées que je remercie, et je vous assure que vos commentaires me ravissent toujours autant.

     

    Le jour de l'an

     

    Pour finir, mon paysage étant blanc, je vous montre mon hydrangea "Annabelle" dont les tiges raccourcies font des mini-montagnes sous la neige fraîche.

    Je pense très fort aux personnes qui sont en ce moment dans la peine, et leur souhaite de tout mon cœur une année 2018 plus favorable.

    Je reviens vite pour vous amuser avec mes petites histoires. À l'année prochaine !

     

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    La dernière fois que je suis passée par ici, je finissais en vous demandant ce que je pouvais bien fabriquer sous mes torchons.

    Vous avez été assez nombreuses à tenter une réponse... Je vous remercie au passage pour vos vœux pour les fêtes (je suis plutôt absente depuis quelques semaines, mais vous êtes bien présentes, et votre gentillesse est un bonheur).

     

    C'était quoi ?

     

    Les explications disaient qu'il fallait bien "étanchéifier" le cuiseur à riz avant de le mettre en route. J'ai bouché le petit trou du couvercle avec un mini rouleau de tissu, puis j'ai posé un aluminium en appuyant bien sur les bords, avant d'ajouter les torchons pour faire du poids.

    J'ai oublié de faire la photo de l'intérieur avant la mise en route, sur "garde au chaud" pour 12 jours, oui, 12 jours et 12 nuits non-stop !

     

    C'était quoi ?

     

    Mon installation était posée par terre, loin de tout, car je craignais un accident. Au bout de 12 jours, qu'ai-je sorti de là ?

     

     

    C'était quoi ?

     

    De l'ail noir, bien noir.

     

    C'était quoi ?

     

    J'avais découvert l'ail noir dans une pub jointe à mon journal de TV, ou autre lecture très grand public. Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à acheter n'importe quoi, surtout quand c'est très cher, et me suis demandée comment se procurer des semences de cette variété d'ail si bonne (ainsi que cela était écrit) pour la santé. Eh bien, ce n'est pas une variété, mais une façon de traiter de l'ail normal.

    Il faut le faire fermenter dans une ambiance assez humide. Je me suis servie des explications trouvées à l'Ile aux épices et à La table de Diogène. Jamais je n'aurais imaginé une telle méthode pour obtenir un produit que les japonais ont inventé.

    Pour garder un bon taux d'humidité, j'ai calé entre mes têtes d'ail un tout petit bocal à demi rempli d'eau. Pendant l'opération,  j'ai ouvert deux fois (à l'extérieur à cause de l'épouvantable odeur qui s'échappait de là) et passé sur le dessus les têtes qui commençaient un peu à "cramer" au fond.

    Et j'ai réussi ! ! !

     

    C'était quoi ?

     

    Fermé, ouvert, à peu près à mi-cuisson. J'ai fait ça dehors, sur la marche couverte de glace, et tout a failli tomber : le cuit-vapeur et l'apprentie-sorcière complètement affolée.

    Tapez "ail noir" dans votre moteur de recherche, et vous en saurez autant que moi sur l'utilisation de cette curieuse invention.

    Pour le moment, je n'en ai mangé qu'une fois. C'était en espuma, chez nos amis Muriel et Benoît, dans leur restaurant Au fond du gosier à Argelès-Gazost. Maintenant que je sais en faire, je n'ai plus qu'à expérimenter des recettes.

     

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    Quand j'étais bordelaise, un collègue m'avait recommandé un petit restaurant extraordinaire, sis dans un quartier pas vraiment huppé de banlieue. Le "petit" Nicolas MAGIE (oui, c'est le nom du cuisinier) a depuis fait son chemin.

    Il a commencé par une étoile, puis a continué sa progression.

    Il est maintenant chef d'un des restaurants les plus réputés de Gironde.

    Je cherchais un truc sur Internet et, de page en page, je me suis retrouvée par hasard sur ce repas de Noël. Je n'ai pas du tout prévu ce style de cuisine cette année, mais voir comment les chefs s'y prennent est, à mon avis, très intéressant et peut servir à d'autres occasions.

    Notre famille, qui a chaque année un thème différent, a choisi pour 2017 le HYGGE (prononcer hugue), l'art de vivre danois. Si nous pensons à faire des photos, j'aurai plaisir à vous raconter notre Noël.

    À part Noël, j'ai plein d'occupations en ce moment. L'Ours travaille dans la maison, et me demande parfois de l'aider... vous imaginez.

    Mon hypertension tracasse la cardiologue qui m'a fait faire une "oxymétrie nocturne". Génial ! J'ai juste passé une nuit dans un lit à l'hôpital avec une pince au bout d'un doigt.

    Je devais simplement dormir, et la machine, reliée à mon doigt par un fil, vérifiait que je ne faisais pas d'apnée du sommeil. Je n'ai pas encore le résultat.

    Mais, franchement, j'avais d'autres projets pour ma soirée du 19 décembre. Travailler à ma machine à coudre, ou tirer l'aiguille, car les cadeaux doivent le plus possible être "faits maison" (c'est la consigne familiale).

    Dommage que Noël ne se fasse pas chez nous, car tout est blanc autour de moi, et le cadre aurait été sympa pour une ambiance scandinave.

    Je vais partir quatre jours en Gironde, puis des petites-filles doivent venir profiter de la neige, et je retrouverai ensuite ma petite vie bien tranquille.

    Pour le moment, opération "paquets-cadeaux" en cours.

    Si vous avez un moment, je vous pose une petite devinette. Cékoissa qu'elle fait la fourmi depuis plusieurs jours ?

     

    Repas étoilé

     

    Une chose évidente vous est venue à l'esprit ? C'est pas ça, trop facile. Allez, je vous aide en vous donnant un indice : il flotte dans ma cuisine un parfum de je ne sais quoi, un mélange de détachant, de white spirit, ou d'un acide inconnu de mon nez. Quand on s'approche c'est pire, bien que j'aie recouvert, isolé, protégé... Pourtant, c'est comestible, et ça va faire partie de mes cadeaux "faits maison".

     

     Je vous souhaite le meilleur Noël possible avec vos familles. Je sais que la vie n'est pas rose pour tout le monde, mais profitez au maximum de chaque petit plaisir. Je reviens bientôt et me plongerai avec délices dans toutes les lectures des copinettes que j'ai "négligées" depuis trop longtemps.

     

    La réponse au cékoissa est ici.

     

     

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    Je ne suis ni vegan, ni même végétarienne. Pourtant, je me sens assez proche des gens qui vivent ainsi.

    Il y a quelques jours, j'étais partie à la ville pour faire des achats. J'avais ma salade faite maison dans la voiture, et je me suis arrêtée à mon magasin bio. La tentation m’attendait sur le parking : un foodtruck vegan bio. C'est deux copains qui se sont lancés dans l'aventure il y a plus d'un an, et ils ont de plus en plus de clients. Chez eux, je suis sûre de trouver des plats (toujours très bons) sans produits laitiers. Il n'y a plus qu'à demander : "qu'avez-vous comme dessert sans gluten ?" Ils ont toujours une réponse à mon goût. Parfois mousse au chocolat, parfois autre chose.

    Voilà mon gâteau sur mon tableau de bord :

     

    Vegan

     

    Quatre couches de plaisir : amandes, chocolat, poires, nappage... Je ne l'ai pas autopsié pour connaître la composition, je me suis contentée de me régaler.

    J'ai amusé Bruno et Fred quand je leur ai dit avoir entendu dans ma radio que vegan (sans aucun produit animal) signifiait chimie... Eux, ayant choisi d'être bio, n'utilisent que des ingrédients normaux. Tout est dans le savoir-faire.

     

    Vegan

     

    J'adore ce livre de Marie Laforêt 100%végétal. On a autant envie de manger ces plats "sans sans" que la cuisine dite traditionnelle. Pourquoi ne pas essayer de temps en temps ? C'est bon pour le corps, bon pour la planète et tout aussi bon pour les papilles.

    Si de plus en plus de cantines scolaires savent offrir des menus végétariens, de même on devrait faire des efforts chacun chez soi.

     

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