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    Le 7 janvier, très choquée par l'actualité du jour, j'avais parlé ici de "désobéir", un téléfilm de Joël Santoni et Bernard Le Coq.

    Depuis quelques mois, je pense presque sans cesse à ces trois jours de figuration. Chaque fois que j'entends parler de tous ces gens quittant leurs pays pour un monde inconnu, confiant leurs vies et celles de leurs enfants à d'ignobles trafiquants sans scrupules, je revois ces images du tournage qui nous remuait les tripes :

    Devant le faux consulat du Portugal pour essayer d'obtenir des visas salvateurs. Oubliez qu'il y a des techniciens sur l'image, et pensez au désespoir des fuyards rejetés de partout.

     

    Même pendant les pauses, nous vivions la douleur des personnes qui subissent ces horreurs.

     

    Et pourtant on nous traitait bien, et on nous payait pour figurer.

    N'empêche qu'une telle expérience, ça marque.

    En 2013, quand mon village fut évacué de tous ses habitants pour cause de crue "centennale" et de routes emportées, j'ai encore mieux approché les idées ou les sentiments qui peuvent habiter les gens qui fuient leur pays. Après avoir quitté notre maison qui ne risquait pourtant rien, en voyant les images de notre vallée sur les écrans,  nous nous demandions quand nous pourrions revenir, et je me disais malgré tout que ce que je vivais n'était rien par rapport à ceux qui fuient la guerre, la torture ou la mort alors qu'ils n'ont rien fait pour mériter ça.

     

     

                          J'ai volé sur le Net une photo de l'exode de 1940.

    En 2015, en France, pour ainsi dire tout le monde trouve ça dramatique. Pourquoi donc l'Europe n'est-elle pas prête à recueillir les fuyards de maintenant ? Pourquoi avoir tout fait pour les rejeter ? Pourquoi les mairies ne suggèrent-elles pas des actions d'hébergement dans leurs villes ou leurs villages ? Beaucoup d'administrés seraient prêts à participer. Il n'est pas question de droite ou de gauche, mais d'humanité, de recevoir des réfugiés. Nos dirigeants savent-ils ce que signifie l'expression "chercher refuge" ?

    Pourquoi entend-t-on trop souvent parler des "CLANDESTINS" ? Quel mot terrible pour qualifier des humains, souvent des familles, cherchant juste un peu de vie tranquille.... Qui imagine ce que cela signifie de quitter son pays pour partir vers l'inconnu tant la situation est désespérée chez soi ?

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    Bonjour tout le monde !

    Après des révisions en série et de vieilles et moins vieilles histoires d'eau, je suis partie me balader.

    Partie pour une raison très importante : Titi chéri et Malicette viennent d'acheter une maison dans les Landes, près de l'Océan. Il fallait absolument, au plus vite, faire la connaissance de cet endroit.

    J'en parlerai plus longuement une autre fois. Ce que j'ai retenu de ces derniers jours, c'est qu'il va falloir planter quelques trucs dans le jardin (abandonné depuis plusieurs années), mais tout le contraire de ce qui pousse chez moi !!!

    Là-bas, il faisait trèèèès chaud, le jardin est trèèèès sec, très ensoleillé et la terre....c'est du sable ! Aux antipodes de ma montagne.

     

    Une amie avait vu la "Promenade fleurie" de Mimizan en mai, et m'avait dit que cet endroit me plairait. Malgré la chaleur, je n'ai pas pu résister, et j'y suis allée à mon tour. Je n'ai pas regretté d'avoir affronté la canicule. L'endroit est vraiment très beau.

     

    Après avoir posé la voiture sur un parking ombragé, j'ai traversé un petit pont de bois et me suis retrouvée ailleurs :

     

     

    Une allée de 800 mètres

     

    Une variété de 300 plantes connues ou inconnues
     

     

    Parfois une trouée sur le lac

     

     

     

    Et, à la fin, quelques bancs devant une haie d'hortensias, et une superbe vue sur une anse du lac d'Aureilhan-Mimizan.

    Voilà un jardin public, donc gratuit, qui est un petit paradis.

     

    À mon retour à la maison, j'ai trouvé Titi et l'Ours en train de démolir de vilains cabanons (ou hangars) qui encombraient le jardin :

     

     

    Non, non, ce n'est pas un ouragan tropical qui est passé par là, seulement des "déconstructeurs" soigneux :

     

     

    La cuve à fuel qui est en fond de cette photo a été emportée dès le lendemain : vive "leboncoin" !

    Le jardin est sacrément agrandi, et la pauvre vigne se demande ce qu'elle va devenir maintenant que son support est parti à la déchetterie.

    Bientôt l'automne et la saison des plantations, on va tous s'y mettre pour embellir le décor.

    Jardins des Landes

    Pour achever sa journée, l'Ours s'est amusé !

     

     

     

     Je me suis déjà plongée dans ce petit livre que j'aime bien de chez Bordas.

     

     

    Et  aussi sur le site de la pépinière Filippi, spécialisée en plantes de jardins secs

     

     

    Je vais aussi regarder tous les blogs amis que j'ai un peu délaissés ces derniers temps. On ne peut pas être à la fois en balade, dans son jardin et aussi sur son ordi : il faut trop de sérieux pour tout bien faire, et je suis plutôt cigale...

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    Allons donc, elle radote la fourmi ? Non, elle répond à la demande d'une copine lectrice. Nous papotions, et je lui disais que je soignais quelque chose avec mon vinaigre des 4 voleurs. Midor me dit: "tu devrais en parler sur ton blog"....

    J'ai déjà fait un article en 2013, je l'ai cité en parlant de ma maison de sorcière, et la dernière fois le 30 janvier 2015.

    Chez vous aussi les liens s'écrivent en bleu. Oui, oui Midor, on révise aussi le fonctionnement d'un blog : si c'est bleu, tu as une main en passant dessus, tu cliques et tu vas direct vers un autre article !!!

    Je fais donc un nouveau billet.

    Il y a fort longtemps que je m'intéresse aux plantes. Si bien que je ne sais plus dans quel livre j'avais lu cette histoire de quatre voleurs qui avaient détroussé les morts lors d'une grande épidémie de peste. Ils n'avaient pas été atteints et le tribunal a proposé de les gracier si ils livraient leur secret. Ils s'enduisaient simplement le corps d'une macération de plantes désinfectantes.

    Sur Internet, vous trouverez des quantités de pages là-dessus. Je vous propose celle-ci qui comporte du texte et quelques recettes.

    Certains ingrédients ne sont pas faciles à trouver, mais la liste des possibles est si longue qu'il suffit d'un peu d'idée pour mettre les bonnes plantes :

    -celles qui sont désinfectantes

    -celles qui sont antibiotiques

    -celles qui sentent fort (souvent les mêmes)

    J'ai fait le tour de mon jardin et de mes placards et voilà comment je procède :

    Vinaigre des 4 voleurs (révisions 3)

    Je redis bien que ce n'est pas LA recette, c'est juste ce que je fais avec ce que j'ai. J'empile dans un bocal de 2 litres, après avoir coupé en petits morceaux :

     

    30 g d'absinthe                                     30 g de cannelle

    4 gousses d'ail                                      30 g de girofle

    30 g d'armoise camphrée                        30 g de muscade

    30 g de lavande             

    30 g de menthe

    30 g de sarriette

    30 g de sauge officinale

    30 g de thym

    30 g de rue (ruta graveolens) rajoutée en 2016

     

    Je complète le bocal avec la quantité nécessaire de vinaigre de cidre, bio bien sûr.

    Si vous utilisez des plantes sèches (je pense à la lavande qui est probablement fanée chez vous), il en faut le même poids que pour les plantes fraîches.

    Laisser mariner tout ça le temps qu'il faut.....

    Et ça sert à quoi ? À tout ce qui fait mal, qui a besoin de soins.

     

    - en gargarisme dans un peu d'eau ou directement en pshitt au fond du gosier en cas de mal de gorge

    - sur les petits bobos dans la bouche

    - sur les petites coupures

    - sur les piqûres d'insectes

    - en "vaccin" anti-grippe : 2 ou 3 c à café par jour dans de l'eau

    - en "médicament" en cas de rhume ou de toux  "       "       "

    - pour se désinfecter les mains

     

    Vinaigre des 4 voleurs (révisions 3)

     

    Ci-dessus, en arrière-plan, de gauche à droite : le bocal vide que je vais remplir, ce qui reste dans le bocal de l'an dernier, la dernière bouteille entamée et enfin le "pshitt" qui nous accompagne partout (pour les mains quand on a fait les magasins si la grippe circule, en voyage, à la maison, etc...).

    Au premier plan, la cueillette du jour et la balance. Je n'ai pas la notion de poids, alors je vérifie. Ma sarriette se porte mal (l'herbe l'aurait-elle un peu étouffée ?), je n'en ai pas assez, alors j'ai rajouté un peu de calament népéta. Ce n'est pas une science exacte, il suffit de voir les recettes très variées qu'on trouve sur le Net.

    Et ça marche : nous n'avons pas attrapé la peste, la grippe non plus. Pourtant tous les ans on veut nous vacciner car à notre âge... Eh bien, les vieux ça sait faire de la résistance !

     

     

     

     

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    Aujourd'hui, je viens vous faire la pub de Glouton frais, une jeune entreprise qui fabrique quotidiennement des pains et des gâteaux sans  lait ni gluten et les livre aussitôt, mais hélas seulement dans la région toulousaine.

                       

    Je n'ai pas goûté leurs produits, mais je lis depuis des années le blog de Laurent et je suis persuadée que ce qu'il fait est autrement meilleur que ce que l'on trouve habituellement sous vide ou au rayon pain frais de certaines grandes surfaces.

    Je trouve le nom de cette société bien sympathique, preuve que l'on n'est pas triste quand on doit suivre un "régime" alimentaire. Il reste tellement de bonnes choses !

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    Vous savez que je vis à la montagne, dans un village des Hautes-Pyrénées où l'eau ruisselle sans cesse de tous côtés. J'aime voir toutes ces sources et cascades qui nous font un paysage bien vert.

    Eh bien, aussi incroyable que cela puisse paraître, nous nous retrouvons assez régulièrement sans eau au robinet ! Entretien des canalisations sans nous prévenir, accidents, et aussi sabotage (paraît-il, on a du mal à le croire).

    Je vous fais un article trèèèès long, mais imaginez que plusieurs jours sans eau, c'est trèèèès long aussi.

    La première fois, nous travaillions et habitions encore à la ville. Nous avions prêté la maison à IsaMiaou et sa famille pour qu'ils vivent un peu l'exotisme d'un Noël à la montagne.

    Ils s'en souviendront !!!!  Arrivés deux jours avant le réveillon, -4° dans la maison, glace dans la cuvette des toilettes, pas d'eau au robinet. Tous les tuyaux gelés dans le jardin. Ils ont découvert que l'eau obtenue en faisant fondre la neige était :

    - un travail de patience

    - très peu abondante par rapport au volume d'origine

    - pleine de saletés et fort peu engageante.

    Les voisins leur fournissaient l'eau pour la boisson. Je ne vous raconte pas la toilette de chat et la vie quotidienne assez peu agréable dans une maison glaciale :  3 poêles à mazout et une antique cuisinière à charbon à gérer. Plus des bouillottes.

    Nous sommes arrivés quelques jours après (nous avions fait Noël au chaud à la Ville) dans une maison enfin réchauffée. Avons acheté un grand tuyau d'arrosage, et l'Ours aidé de Zhom d'Isa ont fait un branchement parallèle, en surface du jardin, (de l'arrivée d'eau jusqu'à la maison) protégé par des pelletées de neige.

     

    Une autre année, c'est au moins la moitié du village qui avait gelé, ainsi que d'autres villages avoisinants. En pleines vacances scolaires ! Et une avalanche avait coupé la route pour la station de ski. Vacanciers bloqués au village ! Ça laissait du temps pour aller chercher nos rations d'eau en bouteilles, offertes par la Mairie. Je revois encore toutes ces luges devenues traîneaux utilitaires, dans la rue principale, tirées par des gens revenant du point de distribution !

     

    Les années ont passé, on se croyait à l'abri de ce genre de soucis. MAIS, on nous a installé des compteurs d'eau (avant, ont payait juste un forfait pour l'entretien des canalisations et l'assainissement). Premier hiver sans problèmes. Deuxième hiver, une après-midi où nous étions chez nous, plus d'eau. Le compteur était gelé ! L'Ours a réussi  à le réchauffer, mais, pendant ce temps, ça avait gelé dans le jardin, sous terre. À ce moment-là, fait rare, il faisait très très froid et il neigeait. Normalement il ne fait pas froid quand il neige, et quand il fait froid, il ne neige pas. Nous n'avions qu'une solution : aller chercher l'eau directement au compteur. Le temps que nous remplissions 4 ou 5 seaux, le premier commençait à geler.

     

     

     Pas d'eau

     

    Il fallait aller derrière l'énorme noisetier derrière la pile de bois.

    J'avais tellement froid (et l'Ours aussi) que je n'ai pas une seconde pensé à faire des photos).

    Neuf jours durant, nous avons fait ainsi. A deux dans la maison, c'était gérable. mais les vacances arrivaient, et avec elles une famille d'amis : les parents, leurs 3 enfants, gendre et belle-fille, et 4 petits-enfants. "Peur de rien" ont-ils dit, on vient quand même.

    Nous avons acheté un nouveau tuyau d'arrosage, et refait l'installation au jardin, soigneusement recouverte de neige protectrice. Juste à temps pour que la maison soit alimentée normalement 1/4 d'heure avant l'arrivée de nos amis.

     

    En juin 2013, lors de la fameuse crue, nous nous sommes retrouvés à 10 à la maison (dont 8 personnes "recueillies", car évacuées de leurs immeubles). Sans eau bien sûr, le torrent en furie ayant tout emporté. MAIS ce petit tuyau coulait à flots :

     

     

    Pas d'eau

     

    L'arrosoir cache le tuyau. Aux beaux jours, je l'utilise pour arroser mes plantes en pots.

    Cette eau qui vient de la montagne est canalisée sous la maison, coule abondamment au printemps et se tarit en été. À ce moment-là, à cause d'un printemps plus qu'humide, l'approvisionnement était assuré pour les toilettes. C'est dans des moments comme ça qu'on comprend ce phénoménal gaspillage : toute cette eau potable jetée....Chacun allait chercher son seau d'eau, comme dans l'ancien temps.

    Nous avons failli utiliser la couade. Je l'avais achetée en souvenir de ce que je voyais en Limousin quand j'étais petite, et nous trouvons encore que c'est une invention fort pratique :

     

     

    Pas d'eau

     

    Dans l'urgence, l'Ours prête ses seaux de bricolage (pas très nets, mais bonne contenance pour "tirer la chasse")

     

    Par là aussi de l'eau arrive de la montagne :

     

    Pas d'eau

     

     Cette eau s'infiltrait, alors l'Ours l'a canalisée, et c'est juste devant la cuisine.

     

    Encore un souci quand notre antique cumulus a rendu l'âme. Plus d'eau chaude dans la cuisine, ni dans notre salle de bains. Mais, les chambres du haut ayant un autre cumulus, nous étions un peu comme en camping, obligés de monter brosses à dents (si vous saviez comme l'eau est froide au robinet.... brrrrr....), gel douche, shampooing et serviettes. Plus compliqué pour la vaisselle. Le lave-vaisselle a fait très bien son boulot, et pour ce qui est des cocottes, et poêles, j'ai empilé !

    J'aimerais être plus calée en informatique. je vous aurais mis en fond sonore :

     

    Mon Dieu, quel bonheur!
    Mon Dieu, quel bonheur
    D´avoir un mari qui bricole
    Mon Dieu, quel bonheur!
    Mon Dieu, quel bonheur
    D´avoir un mari bricoleur
    {Boîte à outils} {2x}

    Tomber en panne, c'est pas drôle. mais avoir le réparateur maison n'a pas que des avantages. C'est économique, certes, mais ça prend du temps. Il voit que le mur est très moche (les derniers travaux datent des années 50) et l'arrange un peu, il est seul face à la tâche (la fourmi n'ayant aucune force et ne comprenant rien de rien aux travaux du bâtiment). Ça n'a l'air de rien, mais un cumulus ça se fixe au mur, il y a des branchements d'eau et d'électricité. Quel boulot ! L'Ours me prévient quand il coupe l'eau, mais pas quand il la remet, tandis que j'attends patiemment le signal .... Je ne me plains pas, car dans le temps il ne prévenait pas avant de couper, il m'a fait le coup un jour où j'avais le shampooing sur la tête avec des cheveux longs.

     

    J'ai commencé cet article le 29 juillet 2014, et les problèmes d'eau étaient toujours d'actualité. Un matin, un filet au rez de chaussée, presque rien en haut, et rien du tout à l'appartement qui était occupé par des amis (ça vaut mieux que des vrais locataires).

    L'Ours venait juste de faire des fouilles au jardin : il se doutait que quelque chose allait mal, car le sol était souvent détrempé devant la cuisine.

    À l'heure où j'écrivais, l'eau était revenue : ça avait duré moins de 36 heures.

     

    Lors de chaque panne d'eau, je me chante " Pas d'eau-au, pas d'eau-au, pas d'eau-au", chant célèbre chez les imprimeurs. Chaque fois que l'Ours, qui était typographe, se retrouve avec ses copains, ils chantent ce "À la"  et je trouve ce moment poignant. Je ne le ressens pas comme un chant de poivrots, mais comme un hymne à l'amitié, une façon d'être soudés. Nous n'avons jamais enregistré les copains, alors j'ai trouvé cette version sur le Net :

     

     

    Je me souviens comme j'ai été émue quand tous les collègues de l'Ours l'ont chanté dans l'atelier pour son pot de départ à la retraite.

    A la santé du confrère...

    Hymne typographique qui s'entonne le verre à la main

     

    Refrain :

    A la !... A la !... A la !... (haut)

    A la !... A la !... A la !...(grave)

     

    A la santé du confrère,

    qui nous régal' aujourd'hui.

    Ce n'est pas de l'eau de rivière

    Encor' moins de celle du puits.

    A la !... A la !... A la !...

    A la santé du confrère.

    qui nous régale aujourd'hui.

    Pas d'eau !... Pas d'eau !... Pas d'eau !... (haut)

    Pas d'eau !... Pas d'eau !... Pas d'eau !... (grave)

     

     

    Il semblerait que notre "A la" remonte au Second Empire. En effet, une loi de Napoléon III durcit l'application de la loi Le Chapelier interdisant toute coalition ouvrière.

    Exclues des ateliers, les assemblées typographiques se déroulèrent alors au domicile des confrères. A leur tour de rôle chacun recevait ses camarades d'atelier autour d'un verre.

    Lors de ces réunions on portait une santé au confrère amphitryon. Cela ne dura que fort peu car les typos retrouvèrent bien vite le chemin du marbre.

    Les paroles et la musique de cet hymne typographique sont de Adda-Dorgel et Paddy. Quant aux versions allemandes et anglaises, ce sont des adaptations libres.

     

    Pourquoi vous parle-je de ces tracas aujourd'hui ? Parce que, "pas d'eau" encore une fois. Les mêmes amis que l'an dernier sont à l'appartement. Ils connaissent le chemin de la source, et cette fois-ci l'Ours a prévu la réserve :

     

    Pas d'eau

    Il est plus rapide de plonger un seau dans un grand récipient que d'attendre devant un filet d'eau.

     

    Et s'il le faut, ou peut aussi remplir la "Baignoire de Marat" :

     

    Pas d'eau

     

    Nous avons eu l'explication du problème d'aujourd'hui. Je n'ai pas tout bien compris car je n'ai pas été voir sur place. Notre eau descend de la montagne, et est stockée dans divers bassins. Or, hier il y a eu hier un incendie qui a détruit une maison un peu plus haut que chez nous. Les pompiers ont fermé une vanne et par un phénomène que je ne saisis pas bien une poche d'air a fait que le bassin qui nous alimente ne pouvait plus se remplir.

    Ce soir, le problème est presque réglé.

    Dans ma campagne médocaine, on connaissait les coupures de courant, à la Ville c'était les embarras de la circulation, ici c'est l'eau qui pose problème. Et pourtant, il y en a partout. Pas besoin d'arroser le jardin : tout est bien vert.

     

     

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