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L'évolution est très rapide.
Hier, j'étais au fond du jardin avec mon APN pour constater les changements de couleurs quand j'ai entendu un bruit typique du changement de saison :
J'en profite pour vous faire visiter un peu :
- à droite, le bâtiment des Thermes
- juste derrière les brebis, un trou sur la chaussée (problèmes d'électricité, pour une fois ce n'est pas l'eau), et des rubans rétrécissant le passage
- tout au fond, derrière le mur tout neuf, notre torrent qui a causé tant de dégâts en juin 2013
Elles descendent vite, et les petits commencent à traîner la patte.
Clic pour mieux voir
Certains arrivent à attendrir leur mère pour téter un coup, histoire de se redonner du courage.
Aussitôt après, j'ai dû descendre au village, avec moult précautions car les trottoirs étaient dans un drôle d'état ! Gare à ne pas poser les pieds n'importe où. Attention aussi à mes bâtons aux gros bouts en caoutchouc, imposés par le kiné : je marche avec beaucoup moins de difficultés, mais voilà deux pieds de plus à surveiller.
Les troupeaux quittent les grands espaces, sans aucune doute l'automne est bien là :
Comme si je n'avais pas assez de variété, les érables de la forêt envoient leurs feuilles dans mon jardin.
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Funambuliculaire, en voilà un drôle de mot. C'est tout simplement l’association de funambule et de funiculaire. Pour nos journées du patrimoine dont je vous parle depuis deux semaines, nous avons l'habitude de faire une animation le samedi, à la gare de départ qui est au cœur du village.
Séduits par la prestation de Laure et de ses copains cet été, nous leur avons demandé de nous organiser un petit spectacle.
Les lieux les ont inspirés, et ils nous ont proposé une "inauguration du nouveau funiculaire" et une déambulation à travers les locaux et la "benne".
Que font-elles ? Elles annoncent tout simplement, comme au cirque, que le spectacle va commencer.
Le public était ravi de pouvoir pénétrer dans la fameuse benne à l'arrêt depuis 15 ans. Souvenirs nostalgiques pour les uns, découverte pour les autres.
Ombres chinoises du côté d'un ancien passage.
Les lieux n'étant conçus comme des salles de spectacle, nous n'avons pas tous pu tout voir. Là, c'est moi qui n'ai pas pu entrer.
Dans l'exposition sur l'histoire du funiculaire.
Dans le hall d'entrée.
Le spectacle s'est poursuivi en plein air. Les artistes ont investi les toits, les spectateurs sont restés en bas..
Escarpins à talons pour la funambule, équilibre sur un pied pour l'accordéoniste. La troisième se prépare.
Elle fait tout un numéro de mât chinois.
Les salutations de Laurette, Amanda, Cali et John de la compagnie "Tot dret".
Félix PRAT, un des participants a réalisé un petit film sur ces deux jours. Ne cherchez pas la fourmi, elle a bien failli ne pas se voir elle-même.
Voilà aussi un lien pour voir toute une série de photos de Maggy Vincent. Sereine notera que nous avions au moins quatre 4 pattes avec nous.
Vous pouvez aussi regarder et écouter le Blues du funiculaire.
Et là, je devrais vous remettre "mon Dieu quel bonheur d'avoir un mari qui bricole". Le Président était au repos forcé (et sous la surveillance de son épouse). Le funiculaire est tout près de la maison, l'Ours bricoleur était l'homme tout désigné pour travailler avec les jeunes à l'installation du matériel et à l'aménagement des locaux.
Allées et venues incessantes durant plusieurs jours : il fallait une perceuse, une plaque, un je ne sais quoi, un autre chose, un truc invraisemblable, un tissu opaque pour masquer autour des ombres chinoises, un drap blanc pour cacher le mur d'un autre endroit, etc...
Nous n'avons pas encore fini de regarder sur Facebook tout ce qui circule sur ces deux jours. Si les décideurs de la région voient ça, ils vont peut-être enfin étudier sérieusement notre dossier.....
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Quand j'étais petite, la rentrée des classes avait lieu le 1er octobre. Je me souviens qu'on commençait à ramasser les belles feuilles d'automne pour les dessiner ou les peindre.
Je me suis amusée à faire cette petite mosaïque pour me rassurer : il y a encore quelques raisons de le regarder avec plaisir bien que cette année 2015 soit un mauvais millésime pour mon jardin.
J'ai fait ma cure en mai : 3 semaines sans jardiner car j'étais trop fatiguée.
Puis un mois de juin où j'étais "toujours jamais chez moi". Je manquais de temps et de motivation, et je n'ai pas couru les fêtes des plantes comme d'habitude.
Retour de Corse début juillet pour constater qu'il avait fait très sec même chez moi et que certaines plantes avaient un peu souffert, ce qui est exceptionnel ici. Par contre l'herbe avait poussé de façon particulièrement active... et la fourmi fut découragée.
En juillet-août-septembre le courage m'a manqué mais pas les distractions. Je me retrouve donc en automne avec une friche dont je ne sais comment venir à bout.
Je vais embaucher l'Ours pour faire un grand ménage, car les bras m'en tombent quand je vois la tâche qui m'attend.
Si je ne suis pas satisfaite de MA flore, LA faune, elle, trouve ça à son goût : plein de bestioles très variées sont partout.
J'ai enfin réussi à avoir une hosta à fleurs vraiment blanches, dans le but d'éclairer un coin triste où pas grand chose ne pousse bien.
C'est contre la véranda, donc je le vois tout le temps et je rêvais de fleurs. Mais trop d'ombre ? trop d'humidité ? trop de poids de neige empilée tout l'hiver ? Je me suis rabattue sur les feuillages. J'ai fait intentionnellement ce qu'il faut éviter en regroupant hostas, menthe ananas et ajuga panachés, heuchères colorées, millepertuis, pervenches, mon fameux carex, l'hosta à fleurs blanches (mais dont le feuillage est moribond quand les fleurs arrivent enfin), et enfin l'aucuba que je dorlote depuis 15 ans pour un résultat très moyen.
Cette année, ça commençait à me satisfaire, et j'espère que ces plantes prospéreront l'année prochaine.
Les deux asters arrivés il a deux ans sont bien installés.
La photo ci-dessus n'est pas top, mais j'y vois à gauche le feuillage de chardon Marie, en bas à droite des pavots de Californie (qui sont en général orange et printaniers), un soupçon de la verveine de Buenos Aires (une grande première réussie chez moi), et en bas au milieu le petit point bleu de la première fleur de ceratostigma (l'an dernier, je l'avais eue le 1er novembre, cette année le 25 septembre).
Et pour finir, les incontournables de l'automne : les anémones du Japon qui s'en donnent à cœur joie.
Si je me donne la peine de positiver, je reconnais qu'il a des raisons d'espérer : une grosse semaine (ou deux) de grand nettoyage et le jardin sera prêt à affronter l'hiver en attendant un nouveau printemps.
Pour finir, une vue du jardin ce matin à 8h40 : soleil sur la montagne en face donc mauvaise luminosité, humidité de la nuit, hydrangea Annabelle en fin de course, iris pas nettoyés, pelargonium odorant roussissant, persicaires presque fanées : c'est l'automne !!!
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Ceux d'entre vous qui s'occupent d'associations savent combien de temps il faut pour organiser une manifestation, et pour tout remettre en place après. Ici, pour nos Journées du Patrimoine, le chantier atteint des sommets au propre comme au figuré. J'exagère à peine car le Pic d'Ayré est juste un peu plus haut, derrière le bâtiment :
(photo de l'an dernier)
Je vous disais récemment qu'une journée nettoyage avait été organisée à la gare d'arrivée, à plus de 2000 m, de notre funiculaire. Notre président (mis HS par une intervention chirurgicale) a fait confiance à son épouse et à ses troupes pour faire le boulot.
Nous étions huit, dont de bons marcheurs. C'est important, car pour aller là-haut, c'est marche à pied : une heure trente de montée à partir du dernier parking. Les 4X4 autorisés à emprunter le chemin sont réservés au matériel et aux éclopés dont je fais partie.
Nous avions rendez-vous de bon matin, équipés de nos outils ou produits préférés :
Les bidons d'eau pour laver la cuisine
La réserve de gros bidons pour laver les salles du bar et du restaurant. Ce bâtiment fut mis en service dans les années 50, et je trouve stupéfiant qu'on y ait installé un bar-restaurant sans eau courante. À l'origine, l'eau montait par "la benne", c'est à dire le funiculaire.
La variété dans les produits ménagers. La cage de l'escalier de la rotonde est nickel après le passage des fées des hauteurs !
Les torchons prêts à servir.
J'ai oublié de photographier la collection de balais, balais-brosses, racleaux et serpillères. Il y avait la quantité et le choix.
À l'attaque ! Regardez leurs pieds : les techniciennes s'adaptent à toutes les surfaces. Chemins de montagne ou carrelages, tout leur va.
Pas d'eau, mais de l'électricité : on peut recevoir des invités de marque. Il doit y avoir 15 ans qu'un tel ménage n'avait pas été fait ! Depuis l'abandon du funiculaire à la fin de la saison d'été 2000.
Les copines ont même fait les vitres de la rotonde qui domine la grande salle. Les visiteurs ont pu admirer le paysage à 360°.
Nous avions également monté le nécessaire pour nous réconforter : bel échantillonnage de thermos contenant café, thé ou rooibos (et petits cubis pour le pique-nique).
Au fil des années, notre président récupère tout ce qui est possible en tables, chaises ou tabourets. C'est presque le grand confort. Les hommes, peu nombreux dimanche, avaient de quoi s'occuper. Transport de gros bidons, de meubles et bricolages divers :
Après plusieurs heures de travail acharné, nous avons pu reprendre le chemin de la descente.
Dans un 4X4 cahotant sur les cailloux pour moi
A pied pour les plus en forme : vous les voyez, ce sont les petits points bleus et rouge sur le sentier en bas de la photo.
Le bâtiment dont je vous parle s'aperçoit à peine en plein milieu de l'image, juste à la gauche de deux pylônes. Il faut cliquer sur les photos pour les agrandir.
A bientôt pour un autre épisode.
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Le ciel était avec nous, dommage pour les absents qui n'ont pas pu bénéficier de notre cadre enchanteur et de notre bonne ambiance. Nous étions une centaine pour profiter de cette journée du patrimoine. Le même genre que l'an dernier, avec quelques variantes. j'ai l'impression de radoter en redisant que nous étions à la gare d'arrivée du funiculaire (arrêté depuis 15 ans ) de l'Ayré.
Vous n'auriez pas aimé être avec nous ?
Ci-dessus, la brochette des courageux qui ont pris la peine de se costumer dans le style des années 40/50.
La "riche veuve" élégante jusqu'à la couture
des bas.
Le sac, les chaussettes à volants, le chapeau de Madame, et le chic de Monsieur.
Heidi s'est taillé un beau succès, au bras de son paysan.
Quant à M. Hulot, il a été le vainqueur : quelle classe !
C'était super de voir tous ces gens réunis à 2006 mètres.
Mais auparavant il avait fallu grimper cet escalier hideux et plus que raide : l'équivalent de deux étages :
Et monter tables, bancs et repas. Après l'envers du décor, voilà la mise en place de la terrasse :
Poussés par notre Président, nous luttons pour la réouverture de notre funiculaire.
Aujourd'hui, la tuile. Un gros camion a emprunté la rue qui passe sous la voie du funiculaire, mais....il manquait quelques centimètres :
Il a fallu appeler du renfort :
Et utiliser les grands moyens :
L'épaisseur du goudron aurait-elle été augmentée lors des derniers travaux ?
Et maintenant, il faut réparer la structure car nous empruntons régulièrement cette rue qui s'appelle "Promenade horizontale" : c'est la seule du village qui ne monte ni ne descend !
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