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    NiniDS était sur la bonne voie pour trouver la réponse à ma question. Elle a pensé que j'habitais une station de ski.

    Voilà ce que l'on peut trouver dans l'herbe de l'automne :

     

    J'ai demandé à l'Ours de me confirmer ce que je pensais. Il a acquiescé. Et maintenant je vous explique enfin de quoi il s'agit.

    C'est des chenilles de dameuses. Bon, c'est vrai que j'ai coupé et tourné ma photo...

    Grâce à des photos des hivers passés , on voit mieux.

    Ces énormes engins sont les dameuses qui étaient venues en février faire un tour au village, et ont par la même occasion démoli notre portail. J'avais fait quelques photos pour constater les dégâts et étayer notre dossier.

    Et en gros plan :

    Sur la droite, on devine les petits zigzags qui font les dessins sur la neige.

     

    Samedi, avec le beau temps, nous sommes allés pique-niquer sur les hauteurs de Cauterets. Nous avons pu constater que, là-bas comme ici, c'est le plus grand laisser-aller. On ne se préoccupe que de l'hiver, et le matériel est éparpillé.

    On trouve les chenilles d'une dameuse, dont je vous parle plus haut, mais aussi :

                                                               de tout

     

     

                                                               des parpaings

     

    des ferrailles qui ne gênent pas les chevaux

     

                                                             ni les vaches

     

    Pour les amoureux de la montagne, c'est désolant de voir tout ce matériel épars. Là, c'est un parking. Mais on peut trouver leurs cochonneries dans des endroits inaccessibles en voiture. Il paraît qu'on veut faire venir les touristes en été : il serait temps de faire des efforts partout.

    L'Ours et moi ne sommes pas skieurs, et nous avons du mal à supporter ça.

     

     

     

     

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    Gâteau retourné

     

    Hier, des copains sont venus partager notre repas tout simple. Ils auraient aimé porter un dessert, mais notre "régime" sans gluten ni produits laitiers les a freinés. J'ai donc dû leur prouver, encore une fois, que nos repas ressemblaient à ceux de tout le monde.

    Au moment de faire mon quatre quarts habituel (dans lequel j'avais l'intention de mettre des raisins secs et des pépites de chocolat) j'ai eu comme un flash. J'avais vu tout récemment une tarte Tatin light proposée par Geneviève, et le souvenir des gâteaux à l'ananas de Tupper Ware est subitement remonté. Sitôt pensé, sitôt exécuté.

    - Un moule en verre (rond de 25 cm pour un gâteau d'un kilo) graissé.

    - J'ai fariné les côtés et saupoudré du sucre dans le fond (pas le temps de faire la photo, essayez d'imaginer que j'ai fait tourner le moule au dessus du saladier des poudres pour ne fariner que les bords)

    - J'ai égoutté le contenu d'une boîte d'ananas dans une passoire au dessus d'un bol. J'ai toujours en réserve (la fourmi stocke toute l'année en prévision des intempéries) des boîtes d'ananas au jus naturel, pas au sirop.

    - J'ai posé mes rondelles d'ananas sur le sucre, puis la pâte sur les ananas. Pâte faite avec 250 g de farines mélangées, 250 g de sucre, 250 g d'équivalent de beurre, et 250 g d’œuf ce qui fait 4 œufs, 1 c à café de bicarbonate (et j'ai rajouté 100g de poudre d'amandes )

    - J'ai saupoudré des pépites de chocolat sur la pâte, et hop ! à four froid réglé sur th6 pour 40 minutes.

    -J'ai arrosé le gâteau avec le jus de la boîte à la sortie du four

     

     

    Gâteau retourné

    J'ai oublié mon gâteau un moment sur le coin de la table, et un peu refroidi, il s'est démoulé impeccablement.

    Comme je n'avais rien prévu, il n'y a aucune déco. Dans le temps (30 ? 35 ans ?) on mettait une demi cerise confite sur chaque rond de caramel. C'est fou ce que je me suis simplifié la vie, et comme j'ai éliminé colorants et additifs !

     

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    Question

     

     

    Pour finir ce weekend où je fus très occupée, histoire de vous dire que je pense à vous, je vous propose une petite photo.

    Qu'est-ce ?

    Je vous en dis plus très bientôt.

    Je vous explique la réponse ici.

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    La Balaguère a frappé récemment : on en était tous tout déboussolés dans mes montagnes. Samedi, à 23h30 il faisait 5°, dimanche beaucoup moins froid et lundi matin vers 7h on avait atteint 16°. Je peux vous assurer que débuter la journée à 16° le 5 octobre, ça nous surprend.

    Pourquoi cette hausse de température ? Parce que la Balaguère soufflait. Cette Balaguère au si joli nom est un phénomène de foehn. Le foehn, on apprend ça à l'école, mais à ce moment-là on s'en fiche et on n'y comprend rien. Quand on vit à la montagne, on finit par s'y intéresser bien qu'on ne comprenne toujours pas grand chose aux phénomènes physiques. C'est tellement surprenant ces bouffées d'air chaud en ouvrant ses volets au saut du lit ! On dirait un souffle de séchoir à cheveux.

    Ce vent est connu dans toutes les montagnes du monde et partout il a un nom local.

    Wikipedia a développé les explications, dont je vous copie-colle un bref passage :

    L’effet de foehn, ou effet de föhn, est un phénomène météorologique créé par la rencontre de la circulation atmosphérique et du relief quand un vent dominant rencontre une chaîne montagneuse1. Le nom vient de foehn, nom donné à un vent fort, sec et chaud dans les Alpes.

    L'air situé sur le versant ascendant subit un refroidissement adiabatique sec, ce qui augmente son humidité relative jusqu'à possiblement saturation. S'il y a condensation, il y aura production de nuages et précipitations de ce côté puis le taux de changement devient celui plus lent du gradient adiabatique humide. En aval de l'obstacle, l'air redescend et se réchauffe selon l'adiabatique sèche ce qui dégage le ciel de ce côté. Selon la quantité de vapeur d'eau perdue et la différence d'altitude avant et après l'obstacle, la température en aval pourra être plus chaude qu'en amont.

    En résumé, chez nous, le vent chaud et humide vient d'Espagne, perd son eau du côté espagnol, escalade la montagne, et il ne reste pour nous que le vent chaud.

     Ce vent est différent de celui qui nous arrive du Sahara, souvent chargé de poussière orangée, voire de sable,( ou de graines comme je le suppose). Pendant longtemps j'ai confondu les deux.

    Quand on change de région, on est amusé par plein de petites choses. Les noms de lieux, par exemple, sont différents. Nous avons , la Garounère, Laloubère, Laubadère, la Caillabère, la vallée de Batsurguère, vous rajoutez la Balaguère et vous comprenez pourquoi l'Ours et moi nous nous emmêlons dans tous ces noms.

    L'épisode Balaguère  est fini pour cette fois, le temps est redevenu frais. Le plus surprenant, c'est en hiver, quand tout le monde se désole que ça fait fondre la neige.

     

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    Tous le jardiniers et jardinières le savent. Comment résister à l'achat d'une plante qu'on n'a pas encore ?

    Allez donc savoir pourquoi j'ai voulu ça.

    J'imaginais un superbe feu d'artifice s'épanouissant au dessus d'un massif luxuriant. Quelle douce rêverie. Ce matin, vers 8h, sous un ciel nuageux (voire même dans un léger brouillard), installée à mon ordi dans la véranda, je l'ai vue de loin, la seule tige d'eremurus :

     

    Ridicule

    Vous ne la voyez pas, même en cliquant ? C'est pas grave, elle est ridicule, toute seule dans son jardin.

     

    Une seule tige depuis des années, qui se hisse là-haut, trop haut, alors que le reste de la plante est en piteux état.

    Ridicule

     

     

     

    Il y a encore peu de jours, tout était marron-noir, discret. La hampe montait, mais la plante dans son ensemble manquait vraiment d'intérêt. Regardez-moi ces tiges noires.

     

     

     

     

    Quelques heures ont passé, le soleil a fait un effort, et voilà ma (pas très) belle mieux éclairée

    Ridicule

     

     

    Éclairée, mais toujours sans grand intérêt. Vous la voyez un peu mieux que ce matin : c'est le bâton blanc qui semble perché dans le sureau.

     

     

     

     

    Qui est la plus ridicule ? Elle qui est moche, ou moi qui ai envie de n'importe quoi, et qui ne suis plus tout à fait certaine qu'il s'agisse d'un eremurus. Au secours les pros ! Rassurez-moi ou dites-moi qui est cette intruse.

     

    Ridicule

    Ajout du 08 octobre :

    Mais c'est bien sûr, merci Marithé : c'est un cimicifuga. J'avais essayé sur le net en cherchant des plantes à hampes florales hautes, mais pas bien comme il faut, et j'avais fait chou blanc. J'ai choisi la facilité, et ça a marché. Je suis flattée et fière d'avoir des "pros" parmi mes lecteurs.

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