Bonjour tout le monde,

je crois que je vais sortir de ma léthargie : comme le jardin, j'attendais peut-être le printemps. Hier, j'avais besoin de quelques trucs dans la maison. Je suis donc montée au village et j'ai fait un tour du jardin.

Mon cognassier du Japon bat tous ses records de floraison et de précocité. Il a tout de même 21 ans, il était temps qu'il devienne "normal".

Tout le jardin est fleuri par les corydales. Après les fleurs, ils disparaissent, alors je les laisse vivre leur vie où ils veulent.

La vieille pivoine de ma mère  promet une belle floraison, mais pourquoi diable les jacinthes sauvages s'obstinent-elles à pousser au milieu de la touffe ? Comment les déplacer sans tout abîmer ?

Un gros pied de primevères qui fleurira plus tard...

Les plus courageuses sont éparpillées dans tout le jardin.

Les deux photos ci-dessus ont bien été prises à quelques minutes d'intervalle. Vous comprenez pourquoi j'ai des plantes au calendrier tellement décalé.

À gauche, l'espèce de terrasse où l'Ours ne voulait RIEN : c'est devant la grange, et très pratique pour bricoler. Mais des lupins, que je n'ai pas semés, ont décidé de coloniser tout l'espace, malgré les dalles. Je vous les re-montrerai en juin.

À droite, c'est en contrebas d'un mur, et la neige date seulement de la semaine dernière. La branche toute tordue au premier plan, c'est un érable décoratif qui a beaucoup souffert de son emplacement inadapté. Tous les ans nous partions à sa recherche sous la neige. Il a réussi à grandir et se débrouille maintenant tout seul. Mais il a une drôle de forme.

La deuxième plante, en arrière-plan, avec un bouchon vert en haut de son piquet, c'est un saule tortueux qui a deux ans. Tortueux ou pas, j'ai décidé qu'il ne serait pas rampant, et à l'automne je prends les mesures nécessaires pour lui garder un minimum de verticalité.

Le printemps chez moi, c'est le moment de faire le bilan de la casse. Cet hiver, le cornus kousa a encore "morflé". Si vous regardez bien vous verrez deux des plus grosses branches cassées.

 Et enfin, cékikihabite dans ce trou ? Je n'en sais rien. Mais j'ai de la chance : ce n'est dans la racine ni d'une pivoine, ni d'une jeune fougère achetée l'an dernier.

Après ces nouvelles du jardin qui sort de son long repos hivernal, je vais vous parler d'un moment de repos préféré de notre Macroléon.

Le samedi 25 février, il inaugurait, à Paris, le Salon de l'agriculture. Je suppose que c'est un exercice fatigant.

Le lundi 27 février, il parlait aux français, depuis l’Élysée, en pleine période de manifestations sur la loi-retraites. Je suppose, là-aussi, que c'était un moment de stress intense.

Je comprends tout à fait qu'il ait eu besoin d'un bon dimanche de détente entre ces deux épreuves.

Et vous, qu'auriez-vous fait ? Peut être une grande balade dans le parc de l’Élysée ? Il doit faire 15 000 m2, cela doit être agréable, surtout un dimanche, quand la ville est calme.

Mais non, il faut mieux pour notre président. Se souvenant de ses origines bigourdanes, il est allé se reposer en s'offrant, le 26 février, en famille,  une journée de ski à la Mongie, à 850 km de Paris.

La famille est-elle venue en train, en Blablacar ? Il faut économiser le carburant, non ? Tout de même, 1700 km parcourus avec famille, escorte, sécurité et tout pour quelques heures de ski ! Je trouve que ça fait un peu cher pour un moment de soi-disant repos !

Savez-vous que la Mongie fait partie de la station Grand-Tourmalet, laquelle s'étale des deux côté du col du même nom, et que l'autre côté du col, c'est pile où je vis et que mon village est un des premiers où l'on a skié dans les Pyrénées, bien avant la Mongie.?  Et que si on remettait notre funiculaire en service, nous pourrions y aller skis aux pieds ?

Bon, assez grogné, je vais tenter de me concentrer sur du positif.

Vous vous souvenez peut-être que j'avais vu l'ophtalmo en décembre. Il m'avait prescrit de nouvelles lunettes, mais je ne vous les avais pas encore montrées.

Elles sont belles, non ? Et je tricote une petite écharpe bien gaie pour les accompagner l'hiver prochain. Il faut chasser la sinistrose par tous les moyens !

Je vous souhaite une bonne fin de weekend, et une bonne chasse aux œufs si vous avez un jardin et des petits-enfants.

Bonjour tout le monde. Je ne suis pas très présente sur la blogosphère car ma "panne" continue. Rien de grave, juste un passage à vide.

Je ne suis pas en vadrouille pour le moment, mais je pense à ma France.

C'est la première fois que mon chaenomeles a autant de boutons. Il va mieux que la situation sociale de la France.

Je suis devenue fonctionnaire en 1968, et dans l'école de mon administration, j'ai eu des cours de déontologie : "cékoissa" me suis-je demandé. On nous a appris nos droits et nos devoirs. On nous a aussi dit que nous aurions notre retraite à 65 ans ou 42 ans 1/2 de service. J'avais trouvé cela terrifiant.

Puis il y eut mai 68, puis les années Mitterrand. J'avançais en âge et le temps de travail se raccourcissait : partir à 60 ans était moins terrifiant.

Douce France avec tous ses paysages, ses montagnes, ses plaines, sa Méditerranée et son Océan, son climat jusqu'à maintenant tempéré, douce France où l'on pourrait tous être heureux.

Toujours aussi jolies les fleurettes bleues de buglosse.   .

Il y a des guerres partout dans le monde, et voilà que chez nous c'est la guerre de l'eau qui est déjà là... Tristes images à Sainte-Soline.

Ces jours derniers, nous avons appris que la France avait fabriqué (à défaut d'industrie donnant du travail à des millions d'ouvriers) l'homme le plus riche du monde : Bernard ARNAULT (LVMH), et aussi la femme la plus riche du monde Françoise BETTENCOURT MEYERS (L'OREAL).

Et pendant ce temps-là les salariés français battent encore le pavé pour se faire entendre. On est bien d'accord qu'il y a une nette différence entre s'user pour gagner durement un salaire de misère, et gagner très grassement sa vie en faisant un boulot passionnant.

Vue du bas de notre station de ski la semaine dernière, deux jours avant la fermeture. Vive les canons à neige qui ont permis de faire une piste artificielle !

Je ne suis pas très calée en politique, je ne sais pas argumenter, mais j'ai encore de bonnes lectures à conseiller... C'est la vie, notre vie de 2023.

Notre président a sa porte ouverte, mais il refuse de parler réforme des retraites avec les syndicats, lisez donc Pif (celui qui était Pif gadget lié durant de longues années au parti communiste) et vous en saurez plus sur sa conception de sa mission.

Olivier Dussopt en dit plus sur lui dans Têtu.

Prochainement, Marlène Schiappa va faire la Une de Playboy.

J'en conclus que, si on veut en savoir un peu plus sur nos gouvernants, il faut lire toute sorte de presse, même la plus inimaginable.

Pendant que je vous écris, toute ma famille bordelaise se fait gazer par la police. Pourtant personne n'était parti en guerre casqué, masqué, ni vêtu de noir.

Le printemps arrive dans mon jardin, un de ces jours je vous ferai un reportage bien fleuri.

Pour finir ce billet mi-figue, mi-raisin, une petite fleur de corydale, cette plante qui tapisse tout au printemps et qui disparaît complètement en été.

 Je regrette beaucoup de ne pas savoir chanter, et de vivre dans un département où les manifestations sont fournies, certes, mais tristes. Pourtant le répertoire est vaste. Entre les chants révolutionnaires, de guerre, ou autres, il y a de quoi animer les villes.

J'aime beaucoup tous ces cris du peuple qui se défend, ou défend son pays. Je vous en propose une petite sélection.

"El pueblo, unido, jamás será vencido" chanté par le groupe chilien Quilapayun

>

Bella ciao qui nous vient d'Italie

Le chiffon rouge.

Pour la petite histoire, Michel Fugain devait créer une chanson sur la couleur rouge pour une fête qui avait lieu au Havre. À son grand étonnement elle a eu un grand succès et fut reprise par les manifestants. Pour mon départ à la retraite, un copain m'a offert le texte sur un papier (c'était au temps où ne comptait ni sur Internet, ni sur notre imprimante..)

 L'internationale

La carmagnole

Ah ça ira

Le chant des partisans, l'hymne des résistants pendant la seconde guerre mondiale, écrit par Joseph Kessel et Maurice Druon

 On est là

Bon, ce n'est pas la meilleure chorale de France, mais ce sont des Girondins, filmés sur la place de la République à Boredaux. Cette place dont partent presque toutes les manifs bordelaises, située entre le Tribunal et l'hôpital : que des symboles qui souffrent de plus en plus.

Je ne souhaite ni la guerre, ni la révolution, mais je me demande à quoi pense notre Jupiter. Mercredi dernier, veille d'une grande manif, il a parlé sur toutes les ondes pour dire qu'il n'avait rien à dire, qu'on continue SA réforme comme si de rien n'était... Il est hors-sol ou quoi ? Il ne se rend même pas compte qu'il attise le feu dès qu'il ouvre la bouche ? Il a de la chance que l'immense majorité des manifestants soit des gens sensés et non violents.

Tout ça pour quoi ? : Pour attirer des investisseurs. Et par quoi sont attirés les investisseurs ? : l'appât du gain. Les gains ne pouvant prospérer qu'en diminuant les charges, il est évident que les français doivent travailler plus, gagner moins et avoir moins de garanties : voilà, c'est tout simple.

Il semble tellement aveuglé pas sa confiance en lui et en son ambition que je l'imagine bien se couronner empereur lui-même. La France n'a-t'elle pas déjà connu cela par le passé ?

Bonjour à tous,

Depuis le 28 février, on nous beaucoup parlé de l'accident de train qui a eu lieu en Grèce, faisant 57 morts. Tout le monde parle de l'état déplorable du réseau de chemins de fer grecs depuis la crise qui avait débuté en 2008.

Pour rédiger cet article, j'ai lu quelques articles sur Internet, et je vous mets quelques liens. Je n'ai pas les connaissances ni la capacité pour expliquer clairement les sujets économiques et politiques. Ce dont je me souviens, c'est que lors de la crise grecque, quand le pays était au plus bas, une copine très investie en politique nous avait parlé de la situation. L'Europe faisait tout pour enfoncer le pays et l'obligeait à brader ses services publics au privé. La Grèce était un laboratoire pour le futur : si ça marchait, on étendrait la méthode à tous les pays d'Europe....

On a donc privatisé (en le vendant pas cher) ce qui rapportait de l'argent, et l'état a gardé ce qui ne rapportait rien. Les actionnaires ont bien profité, n'ont pas investi au cours des années suivantes et voilà : on en arrive à un accident tout à fait prévisible.

Je vous disais plus haut que la Grèce était un laboratoire. Voilà pourquoi les agents d'EDF luttent pour éviter la privatisation de nos barrages. Comme je les comprends !

Notre montagne est émaillée de plein de lacs artificiels, créés pour produire de l'électricité. Mais qui dit barrage artificiel dit risque d'accident. Jusqu'à maintenant EDF surveille de près tous ces barrages, ce qui est rassurant. MAIS, depuis 2004 c'est devenu une société anonyme, dont l'état français est l'actionnaire majoritaire. Regardez ici Le monde de l'énergie et ici Privatisation barrages, et vous verrez ce qui nous menace.

 Barrage dets Coubous

Je montre, encore une fois, mon lac préféré. Il est facile d'accès et on peut en faire le tour, même si on est un piètre marcheur. Là, c'est des photos prises quand le niveau est bas, très bas même. Imaginez qu'il cède quand il est plein... Tous ces mètres-cube d'eau précipités dans la vallée... J'adore aller là-haut, mais quand on est sur la route, qui passe en-dessous, je ne peux m'empêcher de penser à un accident. Dans les vallées, il y a plein de villages. Je préfère ne pas savoir ce qui se passerait si un de nos barrages cédait.

Quand le lac est vide, ce n'est pas très beau, mais cela veut dire que l'eau a été turbinée, qu'elle a produit de l'électricité, et qu'elle est partie rejoindre l'océan.

Je parlais ici de la centrale hydroélectrique de Pragnères. En la visitant, on comprend l'utilité de tous ces barrages, dont le plus connu est peut-être Cap-de-Long du côté de Saint-Lary. De l'énergie produite par l'eau, c'est super écologique. Par contre il faut continuer à trèèès bien surveiller nos barrages.

Or nous craignons qu'en cas de privatisation on assiste à certaines négligences provoquées par l'appât du gain des actionnaires.

Je quitte momentanément mon ordi, famille et copains étant à notre programme.

À bientôt

 Bonjour tout le monde,

mardi, c'était la pleine lune. Le ciel était clair, mais l'Ours n'était pas motivé pour me faire une photo. J'ai donc essayé avec mon petit appareil rose, mais le résultat fut absolument lamentable :

L'Ours s'est enfin décidé à me faire plaisir avec son appareil (un vrai, dans les mains de quelqu'un qui sait comment ces engins fonctionnent)  tout en me disant qu'il n'avait pas le bon truc, qu'il lui manquait un machin, etc...

Et voilà :

La même agrandie : c'est bien, non ?

Une autre, différente :

J'adore ces photos de l'astre qui éclaire notre ciel nocturne. Surtout depuis qu'on éteint les lumières une partie de la nuit. Il faut savoir que, même dans nos petits villages de montagne, on est éblouis par beaucoup trop de lampadaires inutiles. Vive la crise !

Et maintenant, voilà mon truc pour faire des économies : c'est quoi ces couvertures posées par terre ? C'est des cadeaux que l'on recevait en achetant par correspondance sur des catalogues qui nous promettaient de superbes couvertures ou plaids. C'était tellement moche que, dix ans après, je ne m'en étais jamais servie.

Mais, ayant eu la flemme de me coudre une vraie marmite norvégienne, je fais un joli emballage, directement par terre. J'empile mes couvertures, un tablier en coton, un dessous de plat en bois, et de l'isolant restant de mon grenier. Après avoir fait cuire ma soupe une heure ou deux, je pose ma marmite au milieu de tout ça, J'entoure d'isolant, et je plie les couches une par une.

Et voilà ma marmite qui finit de cuire et garde au chaud pendant des heures et des heures.

Je vous donne enfin la réponse à une énigme. Pourquoi ai-je du mal à faire cuire mes pâtes ? Tout simplement à cause de l'altitude. Je partage ma vie entre 1250 mètres et 700 mètres, alors que le temps de cuisson indiqué sur les paquets est prévu pour une altitude Zéro. Chaque fois, il faut goûter et regoûter jusqu'à la bonne consistance. Sylvie et Miaou le savaient, mais vous en saurez un peu plus en lisant ce qui suit.

Je suis nulle en sciences, alors je vous donne des explications trouvées sur Internet.

Je vous donne aussi les informations très précises d'un scientifique (je n'y comprends absolument RIEN, mais regardez, ça vaut le coup...).

Ce soir il pleut. Je ne sais que vous souhaiter : du ciel bleu parce que c'est agréable, ou de la pluie que la terre attend ?

Bonne soirée et... à bientôt