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    Après une semaine bien trop riche en émotions, après avoir passé des heures et des heures devant ma télé, après avoir lu et entendu que la vie devait continuer, je vous informe qu'une énorme vague blanche est tombée sur mon village :

     

    Chantilly, mousse à raser, oeufs en neige ?

    Sous un ciel gris, un jardin enneigé n'est pas très beau. Il ne reste que quelques feuilles de seringat encore colorées.

     

     Vendredi, en fin de journée, notre magnifique automne avait perdu le soleil qu'on avait fini par croire éternel.

    Puis de grands coups de vent nous ont fait comprendre que la belle saison finissait pour de bon. Les feuilles volaient jusqu'au 2ème étage.

    Au matin le bruit de la pluie envahissait tout l'espace. Dans la matinée le calme est revenu, accompagné des premiers flocons de la saison. Je me suis précipitée au jardin pour cueillir les dernières fleurs de bourrache et tailler la sauge ananas. Les branches de cette dernière vont raciner dans un pot et me feront des fleurs tout l'hiver, si tout se passe selon mes prévisions.

    Samedi à midi, nous avons mangé dans un nouveau restaurant que la petite-fille de Voisine vient d'ouvrir au village. Au n° 24 de la rue principale, il s'appelle "Le Vin'4" car il fait aussi bar à vins. Joli décor, ambiance sympathique et très bon repas. Il neigeait, et nous entendions parfois le chasse-neige qui faisait ses premiers passages de l'hiver nouveau. Un agréable moment qui nous a changé les idées.

    Ce que je lis dans ma boule de cristal, c'est que l'Ours et moi allons parfois regretter d'avoir conservé pour l'hiver le gros portail en bois :

    Chantilly, mousse à raser, oeufs en neige ?

    La neige arrive du jardin, portée par le vent, contre ce portail. Et comme il ouvre vers l'intérieur, je me dis que les jours où il en tombera 1 mètre ou plus, nous nous ferons les biceps avec la pelle pour pouvoir sortir.

    L'avantage, c'est qu'il n'y aura pas de neige de l'autre côté, et je pourrai mettre une déco de Noël. Ça fera moins porte de prison.

     

    J'ai eu du mal à revenir vers vous avec mes petites histoires de favorisée. Parmi vous qui me lisez, il y a des parisiens très ébranlés par les attentats, et des plus chanceux qui vivent dans des endroits calmes et moins directement menacés par les actualités dramatiques de tous ordres.

    Personne n'oubliera ce qui s'est passé, mais je souhaite que le plus grand nombre arrive à vivre normalement.

     

     

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    Vous savez que je vis à la montagne, dans un village des Hautes-Pyrénées où l'eau ruisselle sans cesse de tous côtés. J'aime voir toutes ces sources et cascades qui nous font un paysage bien vert.

    Eh bien, aussi incroyable que cela puisse paraître, nous nous retrouvons assez régulièrement sans eau au robinet ! Entretien des canalisations sans nous prévenir, accidents, et aussi sabotage (paraît-il, on a du mal à le croire).

    Je vous fais un article trèèèès long, mais imaginez que plusieurs jours sans eau, c'est trèèèès long aussi.

    La première fois, nous travaillions et habitions encore à la ville. Nous avions prêté la maison à IsaMiaou et sa famille pour qu'ils vivent un peu l'exotisme d'un Noël à la montagne.

    Ils s'en souviendront !!!!  Arrivés deux jours avant le réveillon, -4° dans la maison, glace dans la cuvette des toilettes, pas d'eau au robinet. Tous les tuyaux gelés dans le jardin. Ils ont découvert que l'eau obtenue en faisant fondre la neige était :

    - un travail de patience

    - très peu abondante par rapport au volume d'origine

    - pleine de saletés et fort peu engageante.

    Les voisins leur fournissaient l'eau pour la boisson. Je ne vous raconte pas la toilette de chat et la vie quotidienne assez peu agréable dans une maison glaciale :  3 poêles à mazout et une antique cuisinière à charbon à gérer. Plus des bouillottes.

    Nous sommes arrivés quelques jours après (nous avions fait Noël au chaud à la Ville) dans une maison enfin réchauffée. Avons acheté un grand tuyau d'arrosage, et l'Ours aidé de Zhom d'Isa ont fait un branchement parallèle, en surface du jardin, (de l'arrivée d'eau jusqu'à la maison) protégé par des pelletées de neige.

     

    Une autre année, c'est au moins la moitié du village qui avait gelé, ainsi que d'autres villages avoisinants. En pleines vacances scolaires ! Et une avalanche avait coupé la route pour la station de ski. Vacanciers bloqués au village ! Ça laissait du temps pour aller chercher nos rations d'eau en bouteilles, offertes par la Mairie. Je revois encore toutes ces luges devenues traîneaux utilitaires, dans la rue principale, tirées par des gens revenant du point de distribution !

     

    Les années ont passé, on se croyait à l'abri de ce genre de soucis. MAIS, on nous a installé des compteurs d'eau (avant, ont payait juste un forfait pour l'entretien des canalisations et l'assainissement). Premier hiver sans problèmes. Deuxième hiver, une après-midi où nous étions chez nous, plus d'eau. Le compteur était gelé ! L'Ours a réussi  à le réchauffer, mais, pendant ce temps, ça avait gelé dans le jardin, sous terre. À ce moment-là, fait rare, il faisait très très froid et il neigeait. Normalement il ne fait pas froid quand il neige, et quand il fait froid, il ne neige pas. Nous n'avions qu'une solution : aller chercher l'eau directement au compteur. Le temps que nous remplissions 4 ou 5 seaux, le premier commençait à geler.

     

     

     Pas d'eau

     

    Il fallait aller derrière l'énorme noisetier derrière la pile de bois.

    J'avais tellement froid (et l'Ours aussi) que je n'ai pas une seconde pensé à faire des photos).

    Neuf jours durant, nous avons fait ainsi. A deux dans la maison, c'était gérable. mais les vacances arrivaient, et avec elles une famille d'amis : les parents, leurs 3 enfants, gendre et belle-fille, et 4 petits-enfants. "Peur de rien" ont-ils dit, on vient quand même.

    Nous avons acheté un nouveau tuyau d'arrosage, et refait l'installation au jardin, soigneusement recouverte de neige protectrice. Juste à temps pour que la maison soit alimentée normalement 1/4 d'heure avant l'arrivée de nos amis.

     

    En juin 2013, lors de la fameuse crue, nous nous sommes retrouvés à 10 à la maison (dont 8 personnes "recueillies", car évacuées de leurs immeubles). Sans eau bien sûr, le torrent en furie ayant tout emporté. MAIS ce petit tuyau coulait à flots :

     

     

    Pas d'eau

     

    L'arrosoir cache le tuyau. Aux beaux jours, je l'utilise pour arroser mes plantes en pots.

    Cette eau qui vient de la montagne est canalisée sous la maison, coule abondamment au printemps et se tarit en été. À ce moment-là, à cause d'un printemps plus qu'humide, l'approvisionnement était assuré pour les toilettes. C'est dans des moments comme ça qu'on comprend ce phénoménal gaspillage : toute cette eau potable jetée....Chacun allait chercher son seau d'eau, comme dans l'ancien temps.

    Nous avons failli utiliser la couade. Je l'avais achetée en souvenir de ce que je voyais en Limousin quand j'étais petite, et nous trouvons encore que c'est une invention fort pratique :

     

     

    Pas d'eau

     

    Dans l'urgence, l'Ours prête ses seaux de bricolage (pas très nets, mais bonne contenance pour "tirer la chasse")

     

    Par là aussi de l'eau arrive de la montagne :

     

    Pas d'eau

     

     Cette eau s'infiltrait, alors l'Ours l'a canalisée, et c'est juste devant la cuisine.

     

    Encore un souci quand notre antique cumulus a rendu l'âme. Plus d'eau chaude dans la cuisine, ni dans notre salle de bains. Mais, les chambres du haut ayant un autre cumulus, nous étions un peu comme en camping, obligés de monter brosses à dents (si vous saviez comme l'eau est froide au robinet.... brrrrr....), gel douche, shampooing et serviettes. Plus compliqué pour la vaisselle. Le lave-vaisselle a fait très bien son boulot, et pour ce qui est des cocottes, et poêles, j'ai empilé !

    J'aimerais être plus calée en informatique. je vous aurais mis en fond sonore :

     

    Mon Dieu, quel bonheur!
    Mon Dieu, quel bonheur
    D´avoir un mari qui bricole
    Mon Dieu, quel bonheur!
    Mon Dieu, quel bonheur
    D´avoir un mari bricoleur
    {Boîte à outils} {2x}

    Tomber en panne, c'est pas drôle. mais avoir le réparateur maison n'a pas que des avantages. C'est économique, certes, mais ça prend du temps. Il voit que le mur est très moche (les derniers travaux datent des années 50) et l'arrange un peu, il est seul face à la tâche (la fourmi n'ayant aucune force et ne comprenant rien de rien aux travaux du bâtiment). Ça n'a l'air de rien, mais un cumulus ça se fixe au mur, il y a des branchements d'eau et d'électricité. Quel boulot ! L'Ours me prévient quand il coupe l'eau, mais pas quand il la remet, tandis que j'attends patiemment le signal .... Je ne me plains pas, car dans le temps il ne prévenait pas avant de couper, il m'a fait le coup un jour où j'avais le shampooing sur la tête avec des cheveux longs.

     

    J'ai commencé cet article le 29 juillet 2014, et les problèmes d'eau étaient toujours d'actualité. Un matin, un filet au rez de chaussée, presque rien en haut, et rien du tout à l'appartement qui était occupé par des amis (ça vaut mieux que des vrais locataires).

    L'Ours venait juste de faire des fouilles au jardin : il se doutait que quelque chose allait mal, car le sol était souvent détrempé devant la cuisine.

    À l'heure où j'écrivais, l'eau était revenue : ça avait duré moins de 36 heures.

     

    Lors de chaque panne d'eau, je me chante " Pas d'eau-au, pas d'eau-au, pas d'eau-au", chant célèbre chez les imprimeurs. Chaque fois que l'Ours, qui était typographe, se retrouve avec ses copains, ils chantent ce "À la"  et je trouve ce moment poignant. Je ne le ressens pas comme un chant de poivrots, mais comme un hymne à l'amitié, une façon d'être soudés. Nous n'avons jamais enregistré les copains, alors j'ai trouvé cette version sur le Net :

     

     

    Je me souviens comme j'ai été émue quand tous les collègues de l'Ours l'ont chanté dans l'atelier pour son pot de départ à la retraite.

    A la santé du confrère...

    Hymne typographique qui s'entonne le verre à la main

     

    Refrain :

    A la !... A la !... A la !... (haut)

    A la !... A la !... A la !...(grave)

     

    A la santé du confrère,

    qui nous régal' aujourd'hui.

    Ce n'est pas de l'eau de rivière

    Encor' moins de celle du puits.

    A la !... A la !... A la !...

    A la santé du confrère.

    qui nous régale aujourd'hui.

    Pas d'eau !... Pas d'eau !... Pas d'eau !... (haut)

    Pas d'eau !... Pas d'eau !... Pas d'eau !... (grave)

     

     

    Il semblerait que notre "A la" remonte au Second Empire. En effet, une loi de Napoléon III durcit l'application de la loi Le Chapelier interdisant toute coalition ouvrière.

    Exclues des ateliers, les assemblées typographiques se déroulèrent alors au domicile des confrères. A leur tour de rôle chacun recevait ses camarades d'atelier autour d'un verre.

    Lors de ces réunions on portait une santé au confrère amphitryon. Cela ne dura que fort peu car les typos retrouvèrent bien vite le chemin du marbre.

    Les paroles et la musique de cet hymne typographique sont de Adda-Dorgel et Paddy. Quant aux versions allemandes et anglaises, ce sont des adaptations libres.

     

    Pourquoi vous parle-je de ces tracas aujourd'hui ? Parce que, "pas d'eau" encore une fois. Les mêmes amis que l'an dernier sont à l'appartement. Ils connaissent le chemin de la source, et cette fois-ci l'Ours a prévu la réserve :

     

    Pas d'eau

    Il est plus rapide de plonger un seau dans un grand récipient que d'attendre devant un filet d'eau.

     

    Et s'il le faut, ou peut aussi remplir la "Baignoire de Marat" :

     

    Pas d'eau

     

    Nous avons eu l'explication du problème d'aujourd'hui. Je n'ai pas tout bien compris car je n'ai pas été voir sur place. Notre eau descend de la montagne, et est stockée dans divers bassins. Or, hier il y a eu hier un incendie qui a détruit une maison un peu plus haut que chez nous. Les pompiers ont fermé une vanne et par un phénomène que je ne saisis pas bien une poche d'air a fait que le bassin qui nous alimente ne pouvait plus se remplir.

    Ce soir, le problème est presque réglé.

    Dans ma campagne médocaine, on connaissait les coupures de courant, à la Ville c'était les embarras de la circulation, ici c'est l'eau qui pose problème. Et pourtant, il y en a partout. Pas besoin d'arroser le jardin : tout est bien vert.

     

     

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    Quand je vivais près de la civilisation, j'ai rencontré le yoga.

    Durant de très longues années, j'ai pratiqué le kundalini yoga. Je l'adorais. Quand c'était possible, je faisais deux cours par semaine. Mes profs préférés sont partis dans les Pyrénées quelques années avant moi. Je me suis sentie un peu perdue.

    Pour des raisons d'horaires et de temps de transport, j'ai essayé le hata yoga. Je ne sais pas pourquoi, je m'y suis ennuyée. J'ai fait un cours d'essai de yoga iyengar : j'ai détesté, de la folie !

    Arrivée ici, il y a 11 ans, j'ai cherché un cours de yoga, n'importe lequel. Si vous aviez vu la tête des personnes à qui j'ai posé la question !!! Pratique inconnue dans les environs. Au fil des années, j'ai fini par m'apercevoir que, par-ci par-là, des cours avaient lieu dans les établissements thermaux, pour les curistes. Mais les mortes saisons et l'hiver, rien.

    Jusqu'au mois de septembre dernier où Pascale, qui avait déjà ouvert récemment un cours à Luz Saint Sauveur, est venue faire un essai dans mon village. Cette fois-ci, pas du yoga "ordinaire", mais du yoga du rire. Cette méthode a été mise au point par le Dr KATARIA, un médecin indien, dont la femme est professeur de yoga. Le rire est bon pour la santé, pas seulement par son effet psychologique, mais surtout par son action sur le physique. Il est prouvé que le cerveau ne fait pas de différence entre le vrai rire spontané et le rire provoqué sans raison.

    Pendant les cours, on fait travailler tout le ventre, comme avec les respirations et les postures du yoga traditionnel. Le yoga du rire ne demande pas d'apprentissage : il suffit de lâcher prise et d'oser se lâcher.

     Hier, il a neigé, et je comptais rester à l'abri dans mon igloo : j'avais complètement oublié le yoga. Mais l'Ours, qui suit bien, m'a sortie de ma léthargie.

    Il m'a fait le chemin pour que je ne remplisse pas mes bottes de neige :

    Yoga du rire

     

    Il m'a bien dégagé la voiture :

    Yoga du rire

     

    Et je n'avais plus qu'à admirer le paysage :

    Yoga du rire

    J'adore la forêt avec ses arbres enneigés.

     

    Yoga du rire

    Je me suis arrêtée au bord de la route : je m'émerveille chaque fois que je descends, et je me dis que nous avons bien fait de partir vivre dans une carte postale. J'habite plus haut derrière, et je vais au chef lieu de canton en bas, dans le creux.

     

    Je pense que les éclairages solaires ne seront pas très lumineux ce soir :

     

    Yoga du rire

    Et ça me fait rire !

     

    Depuis que je pratique ce yoga du rire, chaque fois que quelque chose m'amuse (surtout quand je suis seule), je ris et je respire, comme pendant les cours. On devrait rire plusieurs minutes par jour, comme pendant notre enfance. Quel dommage que les adultes ne sachent plus respirer "à l'endroit" ni rire !

    Ni bailler, ni s'étirer comme les animaux, ainsi que le dit Sereine dans les commentaires ci-dessous.

     

    hasya-yoga

     

    Si vous n'y connaissez rien en yoga, cliquez sur mes liens (voir plus haut) : l'un ou l'autre ne peuvent que vous faire du bien. Regardez si vous n'auriez pas un cours dans les environs de chez vous.

    Bonne fin de weekend.

     

     

     

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    Les curieuses se demandaient ce que je faisais au coin du feu.

    Dans l'idéal, je serais occupée à bricoler des cadeaux de Noël, ou à faire trois mois d'un coup du quilt mystère (avec les tissus que j'aurais enfin choisis) ou bien affalée dans un fauteuil avec une broderie ou un tricot.

    Trop facile, trop bien !!!

    L'Ours a fini de monter les étagères, dans la pièce la plus moche de la maison. Très très moche, mais saine et bien chaude. Parfaite pour installer un atelier.

    Vous allez voir que

    "ma maison est en carton,

    Pirouette, cacahuète".

     

    Cette pièce est ouverte sur un escalier. Nous n'avons pas fini nos travaux de déplacement de la première volée de l'escalier.

     

    Pirouette, cacahuète

     

    Le garde-corps provisoire est en bois, mais le remplissage est en carton. Nous y avons installé la carte en relief de notre région, et un agrandissement d'une photo de vieille grange.

    De l'autre côté de cette rambarde, l'Ours a posé une partie des étagères. Afin de m'empêcher de tout faire tomber dans l'escalier, il m'a installé un fond...en carton lui aussi :

     

    Pirouette, cacahuètePirouette, cacahuète

     

     

     

     

     

     

     

                   Vu de l'escalier                                                            Vue de la pièce

     

    Dans la pièce on stocke des cartons de notre déménagement et des souvenirs de mes parents.

    Pirouette, cacahuète

    Il y en a jusque sur le rebord de la fenêtre...

    Un jour, quand on aura 95 ans, ou dans une autre vie, on aura une maison terminée.

    Mes étagères sont jumelées deux par deux. Deux pour les tissus, deux pour la mercerie (vous vous souvenez que j'ai été mercière ? ). C'est ainsi que j'ai passé une partie de la journée à déménager-installer mon fatras. Et à remettre en lumière des ouvrages abandonnés.

     

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    En deux jours, changement radical.

    Les températures ont baissé de manière spectaculaire, le paysage a blanchi hier et est encore blanc aujourd'hui car il n'y a pas eu de soleil.

    Nous avons rallumé la chaudière, et c'est parti pour six mois.

    J'ai fait le dernier bouquet (le der des der de 2014), il tombait pile pour l'anniversaire de Voisine

     

    Prêts pour l'hiver

     

    Hier, nous avons été faire un gros ravitaillement. Je dis ça chaque automne : "il peut neiger, on a de quoi tenir un siège".

     

    Ce matin, l'Ours vient de partir en mission de surveillance à la gare d'arrivée du funiculaire. Il a dû penser à tout : le béret pour garder la tête au chaud, la polaire pour ne pas prendre froid là-haut, l'énorme trousseau de clefs, les chaînes pour les chaussures en cas de descente glissante, les gants pour la première fois de la saison. Je ne vous ai peut-être pas encore dit que j'ai un mari sportif : il court à pied, quel que soit le temps (moi, il me faudrait la journée et le pique-nique pour aller si haut, lui il lui faut deux heures !)

    Donc, nous nous apprêtons à hiberner, et je commence à me motiver pour entreprendre un ouvrage. Pourquoi pas le quilt-mystère de France-patchwork ? Il faut six tissus. Les pros du patch peuvent-elles me dire si j'ai fait un bon choix ? Sans connaître le modèle fini, je suis bien en peine pour me décider.

     

    Prêts pour l'hiver

    J'ai aussi de la couture en cours, je vous montre bientôt.

    Je vais être obligée de sortir de ma tanière la semaine prochaine. Je suis jalouse quand je vois tout ce que vous annoncez comme expos plus alléchantes les unes que les autres, mais c'est toujours à des centaines de kilomètres. Pour une fois qu'il se passe quelque chose pas trop loin de chez moi !

    Fils croisés en Béarn aura lieu à Pau du 13 au 16 novembre. Ce n'est pas un grand salon parisien, mais il y a largement de quoi s'occuper... et dépenser !

     

     

     

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