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    Je vous ai déjà parlé de la "route des gorges" qui permet à 16 villages, dont le mien, de communiquer avec le reste du monde.

    Or ces Gorges sont malades. La montagne au dessus n'est pas tout à fait stabilisée, et parfois des morceaux tombent sur la route. Pas de victimes pour le moment, mais les habitants commencent à avoir peur, car les incidents ne sont pas rares.

     

    Maux de gorges

     

    En janvier, l'Ours et ses copains randonneurs sont passés par le chemin qui domine la route (10 minutes par la route entre Soulom et Viscos).

    Au départ, un léger voile blanc recouvrait à peine le paysage.

     

    Maux de gorges

     

    Maux de gorges

    La neige faisait cruellement défaut, alors point de raquettes, mais les sentiers comme en été.

     

    Maux de gorges

     

    La falaise qui domine la route.

     

    Maux de gorges

     

    Ce filet fait partie des équipements installés récemment.

     

    Maux de gorges

     

    À gauche un des filets (on dit filet, mais il s'agit de gros grillage métallique posé sur une solide armature) au dessus, et au milieu de l'image un des paravalanches de la moitié du XX° siècle.

     

    Maux de gorges

     

    Maux de gorges

     

    Les derniers travaux "sérieux" de sécurisation datent de 1954 pour un des ouvrages, et de 1956 pour l'autre.

     

    Maux de gorges

    Une installation récente, réalisée après l'incident de novembre 2008. mais sérieusement endommagée en 2016.

     

    Maux de gorgesMaux de gorges

     

     

     

     

     

    Ce tunnel, qui date du début du siècle dernier était utilisé par un tramway nommé PCL Pierrefitte-Cauterets-Luz.

    Les services du département sont en train d'y travailler, il est goudronné de frais, et la circulation devrait s'y faire prochainement (en alternant, bien sûr vu son            étroitesse). Bonjour le bazar !

     

    Je vous ai programmé cet article avant de partir à l'hôpital. Opération le 8 mars, travaux annoncés à partir du 9. L'Ours a deux possibilités : ou il ne vient pas me voir, ou il passe avant 9h30, car dans cette phase de travaux, la circulation sera interdite de 9h30 à 17h30. Dures journées pour nous deux !

    Je viens de relire tout ce que Geneviève avait écrit sur les genoux (les siens ou ceux de son mari) avant et après opérations. Si je ne peux pas avoir Internet avant mon retour à la maison, allez regarder dans sa rubrique "genou" et vous saurez à peu près tout... Je souhaite simplement souffrir comme son mari (modérément, et sans allergies) et non comme elle (beaucoup avec pas mal d'ennuis). À l'heure où cet article paraît, j'en sais un peu plus sur les suites post-opératoires.

    J'ai choisi une rachianesthésie (loco régionale) car je déteste le réveil après une générale. Mais j'ai peur d'entendre ce qui se passe pendant l'opération. J'ai dit qu'il me fallait des bouchons dans les oreilles et un casque par dessus. Pas de musique, je préfère le calme ! L'avantage, c'est qu'on laisse le "branchement" et qu'on peut calmer la douleur localement dans les heures qui suivent.

    Et mon pauvre Ours navigue entre maison et hôpital, tout en gardant en tête les horaires des travaux.

     

     

     

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    Vous ai-je déjà dit pourquoi j'appelle mon homme Ours ? Je n'y suis pour rien, c'est Malicette qui m'a dit un jour, il y a très longtemps "c'est un ours" car elle le trouvait plus grognon que causant. Quand Malicette et Titi ont eu leur premier bébé, voilà 12 ans, il est devenu tout naturellement "Papi Ours". Quant à moi, j'ai eu plus de chance, je suis Mamie fleurs.

    Si vous venez me voir, vous trouverez facilement la maison car, contre le grand portail, il y a cette cloche offerte par nos jeunes :

     

    Chez l'Ours

     

    De mon côté, j'ai trouvé par hasard un miroir qu'il m'a paru judicieux d'installer dans l'entrée :

    Chez l'Ours

     

    C'est ainsi que nul ne peut ignorer que c'est la maison de l'Ours.

     

    Et Mamie fleurs ? Elle attend le printemps. Hier, j'ai pensé juste à temps à faire quelques photos. Ce matin, c'était de nouveau le grand blanc.

    Chez l'Ours

     

    Une petite bande de terre est dégagée sur le côté sud.

     

    Chez l'Ours

     

    En mettant le nez dessus, on distingue la verdure des roses trémières, les premières feuilles de crocus et un bouton de tussilage. Zut, zut, il va encore neiger...

     

    Chez l'Ours

     

    Je m'aperçois qu'il est temps que je prenne des vacances. Je vois la poussière sur un des ours, les crottes d'oiseaux sur l'autre, et j'ai trop la flemme pour nettoyer, recommencer, attendre le bon éclairage, bien cadrer, et tout simplement m'appliquer.

     

    Vous savez quoi ? Dans 3 jours, je pars pour presque trois semaines sans marché, sans cuisine, sans lessive et sans aspirateur. D'ici là, j'aurai peut-être réussi, au rythme de deux lessives par jour, à résorber la montagne de draps et serviettes utilisés par mes visiteurs.

    Depuis ce matin, nous sommes seuls, ce qui nous semble bizarre après ces deux semaines passées entre amis et famille.

    Passez un bon dimanche

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  • J-6

     

     Dans moins d' une semaine je serai KO sur un lit d'hôpital.

    En attendant, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Je vous avais dit que j'aurais du monde à la maison pendant deux semaines. Eh bien, il y a eu et il y a encore du monde !

    Pour commencer, des amis avec leurs grandes filles, leur gendre et deux petitous de 4 et 1 an. Nous n'étions que 9.

    Et cette semaine, deux de nos enfants, quatre de nos petits-enfants (pas forcément les familles entières), ainsi que cinq copains à eux. Nous avons culminé à 15. Entre ceux qui arrivent et ceux qui partent, ceux qui skient ou font des randos,  nous nous comptons à chaque repas. On est loin de la vie des hôtels qui reçoivent des charters.

    Tout le monde participe, quoique...les ados ou "post-ados" (je commence à comprendre le sens du nouveau mot "Adulescent", j'en sens certains bien partis pour profiter de la liberté permise par leur majorité, mais aussi pour éviter toute initiative utile à la vie en société) auraient plutôt tendance à oublier les acquis de leur enfance.

     

    Depuis deux semaines, j'ai un sac dans un coin de ma chambre, et j'y empile au fil des jours les trucs qui me semblent indispensables pour un séjour loin de la maison.

    J'ai le cerveau perturbé par l'idée de mon opération prochaine, déjà qu'il est limite en temps normal, comment sera-t-il après une anesthésie ?

     

    J-7

    Et pour achever le tout, devinez à quoi j'ai pensé ! Je me suis dit que c'était la mode des liseuses ( un petit appareil ressemblant à une tablette, pas un truc en tricot rose pour lire au lit dans les chambres gelées) et que ça serait pratique pour mon séjour de trois semaines dans les hôpitaux. Mais, comme je vous l'ai déjà expliqué, je suis nulle avec tout le matériel informatique. Donc, je suis allée moi-même me chercher une nouvelle source de tracas. Créer un compte, chercher les livres à télécharger, se déplacer dans des pages où je ne comprends rien, revenir en arrière, tout ça, tout ça...

    Il a fallu taper les 50 chiffres et lettres majuscules du code d'accès à la box.

    Puis une mise à jour s'imposait (pour un appareil tout juste déballé de la boîte, je trouve ça curieux). Cette mise à jour dure une éternité. J'avais fait la bêtise d’étrenner mon nouveau jouet à l'heure où ça bouchonne sur les lignes à cause des vacances scolaires. Les Télécom ont probablement prévu des installations pour 150 à 200 habitants, pas pour les nombreux touristes. Je vous le dis, il faut être motivés pour utiliser ces engins !

    Après, j'ai trouvé toute seule comment télécharger des bouquins, et alors là, génial : il n'y a pas plus facile. Les livres anciens, tombés dans le domaine public sont gratuits !!! Dans 15,5 X 11,5 cm, pour moins lourd que mon téléphone portable, j'ai déjà les quatre tomes des Misérables, plusieurs Montesquieu, des Voltaire et du Zola. J'ai chargé frénétiquement, car chaque livre ne prend que quelques secondes, pas comme les mises à jour, et la liseuse a une contenance stupéfiante. Malgré mon bac philo, je ne suis pas une littéraire, mais je sens que cette liseuse va changer ma vie.

     

    J-7

    Comment trouvez-vous ce titre pour plonger dans la littérature ?

    La souris, c'est juste pour l'échelle. La liseuse se connecte toute seule sur le wifi.

     

    Bien que ça bouillonne dans ma tête, ne vous inquiétez pas : j'ai aussi dans mon bagage du point de croix, du coloriage et du tricot.

     

    Dans mon jardin, la neige se tasse. Le banc en fer réapparaît : c'est l'espèce de barre noire que l'on devine en haut à droite de l'image.

     

    J-7

     

    J-6

     

     

    On peut marcher sur ce gros matelas blanc sans s'enfoncer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Contre la véranda, les premières feuilles de jonquilles pointent. Chez vous elles fleurissent peut-être, mais ici il faudra attendre avril pour avoir les fleurs.

     

    J-7

     

    Et un petit ciel tôt ce matin, quand le soleil commence à peine à éclairer le haut des sommets.

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     Le 17 janvier, nous avions quitté la maison ensevelie sous la neige, et le village tout perturbé car les employés communaux n'avaient pas pu nettoyer en 24 heures ce qui encombrait rues et trottoirs.

     

    Ci-contre, notre ruelle, et en bas notre voiture arrêtée en plein milieu du passage, car il n'y avait pas de place ailleurs. Le chasse-neige avait tout juste réussi à creuser une sorte de tranchée assez étroite.

     

     

     

     

     

    La ruelle vue d'en bas. Il faut connaître les lieux pour y voir quelque chose dans tout ce blanc. Là aussi, juste un sillon fait par la fraise à neige.

     

    Le petit truc jaune que l'on devine à peine, c'est la grande poubelle du recyclage. Celle des vrais déchets n'avait pas réapparu, alors nous sommes partis avec notre sac à ordures jusqu'à un village de la vallée.

     

    Je me réjouissais d'aller passer quelques jours dans les Landes, mais...

     

     

    Des travaux attendaient l'Ours. Il fallait ouvrir ce mur pour y installer une porte-fenêtre. Obligation de neutraliser l'installation de chauffage, car les tuyaux passaient pile devant le mur à casser.

     

    Les hommes travaillaient, et je grelottais.

     

    Là-bas, le climat est en général plutôt clément, sauf qu'il a gelé tous les jours. Il faisait -7° le matin, si ce n'était pas -8.

     

    La maison avait un grand trou béant le jour, fermé la nuit par une plaque d'agglo.

     

     

     

     

    Seul un plastique transparent m'isolait du dehors.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mes bricoleurs travaillaient bien : ils ont porté les gravats à la déchetterie, et ont ramené du bois pour la cheminée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et moi ? Je grattais les vitres de la voiture pour pouvoir sortir. Je n'en pouvais plus de me geler dans la maison, car elle n'est pas encore bien équipée pour chauffer.

     

     

     L'Ours ayant accompli sa mission, nous sommes rentrés plus tôt que prévu, j'avais vraiment trop froid.

     

    Et nous avons retrouvé notre neige, un peu tassée mais bien installée pour durer.

     

     

     

     

     

    La pyramide du premier plan recouvre (ou protège ? ou écrase ?) mon aucuba, le malheureux qui cherche encore un lieu plus adapté.

     

    L'Ours a dégagé le chemin entre la maison et le portail des voitures, mais nous ne pouvons pas encore faire le tour de la maison.

     

    Il fait doux en ce moment et ça tombe des toits.

     

     

    Dans ma véranda, j'ai des plantes. En début d'hiver, c'est plein de couleurs :

     

     

    Il y a aussi des félicias, géraniums, sauge ananas, gauras, etc...

     

    Mais, par manque de luminosité et de chaleur, surtout quand le plafond de la véranda est recouvert d'une grosse épaisseur de neige, mon jardin d'hiver perd de son éclat en décembre et janvier.

     

     

    Enfin, le soleil finit par faire sa réapparition quelques minutes.

     

    Hier, après deux semaines sous la neige, son premier rayon de l'année est venu frapper ce kalanchoé :

     

     

     

     

    J'ai aussi ce bégonia, bien remis de son été au jardin et de la "coupe au bol" que je lui avais fait subir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Parmi mes plantes peu adaptées à mon climat, il y a aussi ce vaillant jasmin.

    Il s'est mis à fleurir en milieu d'hiver, mais quel est intérêt d'avoir quelques étoiles blanches dans tout ce blanc ?  Peu de fleurs à la fois, ça suffit à cause du parfum très fort qu'elles dégagent.

    Je vous souhaite une bonne semaine.

     

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     Que se passe-t-il ? La fourmi aurait-elle disparu ?

    Mais non, rassurez-vous. Elle a juste commencé son hibernation. Après un séjour épuisant sous la canicule girondine, elle s'est retrouvée dans la fraîcheur de ses montagnes et elle s'est recroquevillée dans ses trois épaisseurs de polaires pour survivre.

    Le contraste entre chaleur des plaines (et fatigue due au mauvais sommeil ) et froid des montagnes fut trop violent !

    Il a déjà neigé deux fois sur les hauteurs.

    Le matin, il a fait certains jours entre 4 et 6°, et le thermomètre de la cuisine ( la pièce la plus froide de la maison ) plafonne aux alentours de 14°.

    Les premiers colchiques fleurissent au jardin et dans la montagne.

     

    L'hiver ? ? ?

     

     Il paraît que ce ne sont pas des colchiques, mais des merenderas. J'ai appris ça assez récemment

    Les autres années, nous avons un temps superbe pour les journées du patrimoine et notre désormais célèbre journée à la gare d'arrivée du haut du funiculaire.

    Cette année, brrrr... pluie et froid nous ont bien embêtés.

    Tant et si bien que le repas du dimanche a eu lieu à la "station intermédiaire" où nous avons gentiment été hébergés par l'AROEVEN de Poitiers qui est propriétaire du chalet "Solitude".

    De vaillants marcheurs sont montés jusqu'en haut pour visiter une fois encore le magnifique bâtiment abandonné par nos élus locaux et profiter du point de vue entre deux nuages.

    L'hiver ? ? ?

    Photo Y. P. prise l'an dernier depuis le "mirador" qui domine la salle du restaurant.

    L'Ours et moi n'étions pas en super forme, n'avons presque pas fait de photos, alors je vous renvoie au blog de Joël qui a fait un très bon compte-rendu. Et pour ceux qui connaissent mon coin, vous y trouverez une vidéo de René Theil.

    Malgré divers petits soucis, on peut dire que tout va bien, et je compte bien revenir régulièrement parmi vous (ça serait dommage que je n'en fasse pas rire certains en vous racontant ma vie, j'aime tant qu'on me dise que je vous amuse).

    J'ai plein de projets en couture et ouvrages divers, et les occupations-distractions ne me manquent pas.

    J'ai aussi un retard fou dans ma lecture des blogs amis. L'Ours a ramoné et nettoyé poêle et cheminée ainsi que leurs nombreux mètres de conduits. Je vais pouvoir reprendre ma vie normale.

     

    L'hiver ? ? ?

    Sorbier de la forêt dans la brume.

     

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