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    Samedi, nous étions invités à Bordeaux pour l'anniversaire d'une amie.

    Joie de retrouver tous les vieux copains pas vus depuis si longtemps !

    Repas au jardin. Ils avaient prévu les chapiteaux pour nous protéger du soleil. En fait, ils nous ont bien abrités de la pluie, car ce fut un anniversaire mi-ensoleillé mi-arrosé.

    Le lendemain, grand soleil et chaleur inhabituelle pour nous. C'est tous nos enfants que nous avons retrouvés et deux de nos petits-enfants. Dès qu'elle avait su que nous serions en Gironde, Grande Sauterelle avait suggéré un pique-nique. Quelle bonne idée ! Et moi j'ai proposé le parc floral de Bordeaux, car Fille Aînée m'avait envoyé un document sur quelque chose qui se passait dans les environs.

    Parc floral un peu décevant. Créé en 1992 au moment des Floralies de Bordeaux, c'était LE jardin du XXe siècle. Mais au XXIe il est un peut trop rendu à la nature. Le coin des iris a été supprimé, dommage car il y avait une superbe collection. J'ai trouvé la roseraie pitoyable. La pivoineraie est encore bien entretenue, mais nous sommes arrivés trop tard, elles étaient presque fanées.

     

    Ma fête des mères

     

    Ma fête des mères

     

    Un peu plus tôt dans la saison, ce coin de jardin vaut le déplacement.

    Les créateurs de ce jardin ont "fabriqué" un torrent de montagne qui fait presque illusion. Mais comme il y avait un monde fou, nous avons trouvé un peu plus loin un coin de belle herbe à l'ombre, et toute la famille a déballé ses victuailles.

     

    Ma fête des mères

     

     Les girondines avaient cuisiné plein de bonnes choses. Nous nous sommes régalés et avons bien profité de ce moment tous ensemble. Il nous manquait Malicette, trois petites-filles et Petit-fils préféré, mais comme nous étions seuls dans notre montagne pour Noël, nous étions bien contents de nous retrouver en famille, même incomplète.

     

    Ma fête des mères

     

     

    Une partie de notre journée se passait là, aux bassins à flots. Ce quartier est méconnaissable. J'y ai passé 15 ans de ma jeunesse, c'était tout pourri, tout moche, mais on y travaillait. Il y avait une intense activité liée au port. L'activité s'est déplacée (et a partiellement disparu), les vieux bâtiments ont été remplacés par des constructions modernes, et le quartier devient bobo-branché.

     

    Ma fête des mères

     

    Ma fête des mères

     

    J'ai toujours connu cet immense bâtiment, base sous-marine construite pas les allemands pour abriter leurs sous-marins. Sur ma photo, on n'en voit qu'une partie, mais c'est vraiment énorme.

     

    Ma fête des mères (1)

     

     

    À part wikipedia, je n'arrive pas à trouver des explications bien faites sur son histoire. Je vous propose un article de blog qui me paraît assez complet. L'idée de la détruire avait été évoquée, mais l'affaire s'est révélée impossible à cause de la solidité de la construction : des mètres d’épaisseurs de béton armé.

    Depuis quelques années, des essais d’animations ont été tentés : expo de bateaux, galerie d'art, et peut-être autre choses. Mais vu la sombre histoire qui accompagne ce site, je n'ai jamais eu envie d'y mettre les pieds.

    Ce quartier fait partie de l'histoire de Bordeaux. Je me souviens d'avoir assisté au "Pardon des terre-neuvas" : c'est de cet endroit du port que les morutiers partaient pour leur campagne de pêche à Terre-Neuve.

     

                                                                                         à suivre demain....

     

     

     

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    Pour les rameaux, j'ai évoqué notre petit voyage de 2007 en Catalunya, en parlant de la Sagrada familia de Barcelona.

    Je dois vous parler de mon histoire d'amour ratée avec Barcelona. Quand j'ai commencé à étudier l'espagnol (première moité des années 60 !) je suis tombée amoureuse de Gaudí et de cette ville méditerranéenne où il a tant construit.

    I À Pâques 1967, je suis allée avec mes parents sur la Costa Brava, chez des amis qui ont une superbe maison sur la falaise. Je n'ai pas réussi à obtenir une journée pour descendre jusqu'à Barcelone : trop loin, trop fatigant... Frustration, car je savais que c'était possible.

    II Puis je me suis mariée, et en juin 1969, l'Ours et moi sommes allés aux Baléares. Nos dates de séjour ne correspondant pas aux charters de l'époque, nous sommes revenus par des avions de ligne, avec trois heures d'attente à Barcelone. Nous voulions faire un tour de ville en taxi, juste pour avoir une vue d'ensemble : cela nous a été déconseillé car nous risquions rater notre avion à cause des embouteillages.

    III Au début des années 90, l'Ours et moi sommes allés jusqu'en Andalousie, par la route. Le jour de notre départ, le premier mars, la météo annonçait des intempéries du côté Atlantique. Nous sommes donc partis par la Méditerranée, pensant faire étape à Barcelone. Et la NEIGE nous a surpris sur l'autoroute entre Lézignan-Corbières et Narbonne. Il nous a fallu des heures pour arriver jusqu’à la frontière. Vous m'auriez vue au col du Perthus, avec mes petites chaussures de ville, aller jusqu'au bureau de change pour avoir quelques pesetas ! (c'était avant l’euro et les cartes bancaires internationales). Nous avons été obligés de nous arrêter à Gerona, devenue Girona, où il neigé pendant la nuit. Au matin, nous avons opté pour l'autoroute où nous avons roulé jusqu'à Valence. Cette neige de mars a vraiment perturbé notre voyage.

    IV Enfin, en 2007, les copains nous proposent un séjour à Barcelone. Quatre jours de pluie.

    Nous n'avons pas visité les maisons Gaudí, car faire la queue dans le vent et la pluie ne nous tentait pas du tout. Moi qui rêvais depuis depuis plus de quarante ans de la "Casa Batlló et de la Pedrera !

    Nous avons tout de même flâné dans le Park Güell, conçu par Gaudí (je vous ai mis le site officiel écrit dans un français parfois un peu étrange) évidemment sous la pluie.

    Ce temps pourri avait un avantage : il n'y avait pas de problèmes pour faire des photos. Pas besoin de poireauter pour attendre que les piétons sortent du cadre.

     

    Les rameaux

     

    Les rameaux

     

    Les rameaux

     

     

    Dans notre malheur mouillé, nous avons eu la chance de bien profiter de la vue sur cet immense banc, zigzaguant comme un serpent, sans badauds.

     

    Les rameaux

     

     

    Les rameaux

     

    Qu'y avait-il là, planqué derrière un pilier ? Un marchand de parapluies...

     

    Les rameaux

     

    Ce disque magnifique est une déco du plafond du lieu où se tient le marchand précité.

     

    Nous avons un peu flâné dans les rues de Barcelone, souvent le nez en l'air, car il y a de magnifiques vieux immeubles.

     

     

    Barcelone

     

    Barcelone

     

     

    Barcelone

     

    L'"Arc de Triomf", porte d'entée de l'expo universelle de 1888.

     

    Barcelone

     

    Sur les quais, nous avons admiré la Langosta de Mariscal : belle bête.

     

    Barcelone

     

    Nous n'avons pas étés tentés par le transport aérien : vous avez vu le ciel ?

     

    Barcelone

     

     

     

    Nous avons opté pour le bus panoramique, mais c'était vraiment trop mouillé et venté, nous sommes restés à l'intérieur. Et avons piqué un sprint pour aller de l'arrêt de bus jusqu'au musée Miró. Nous avions trouvé un bon moyen pour être à l'abri quelques heures.

     

    Depuis mes années-lycée, je rêvais des Ramblas, cette fameuse avenue animée par des marchands de fleurs et d'oiseaux : que de la déception, il n'y avait rien, rien de rien.

    Nous avons même raté ce marché. Arrivés trop tard, il fermait.

     

    Barcelone

     

     Nous sommes montés jusqu’au monastère de Montserrat. L'endroit est majestueux, ça aurait bien mérité quelques photos, mais l'appareil était resté dans la voiture ! Nous avons pris un très beau train à crémaillère, très impressionnant, et là-haut il faisait très froid. J'aimerais bien y revenir, un jour ensoleillé, à la demi-saison, car en été il doit y faire trop chaud, et à Pâques trop de monde et temps incertain.

    En vous préparant cet article, je me disais que, un jour, si nous pouvons de nouveau voyager, j'irai bien visiter Barcelona comme il faut. Avec des si...

     

    Après ces quelques jours sur la mer, nous sommes revenus par Andorre et l'Ariège. Que s'y passait-il pendant qu'il pleuvait sur la côte  ? Il neigeait dans les montagnes, et nous avons été obligés de prendre le tunnel pour quitter l'Andorre. On était début avril.

     

     

     

    Barcelone

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     Il y a 14 ans, avec quatre amis, nous avons passé quelques jours à Barcelone, juste avant Pâques. Le souci avec notre petit groupe c'est que, chaque fois que nous faisons quelque chose tous ensemble, nous attirons la pluie. Nous n'avons pas été déçus... Barcelone vaut le voyage, mais quand il pleut, il pleut.

     

    Nous voulions voir le chantier de l'incontournable Sagrada familia, (le lien est sur le site officiel en Catalan, pour un dépaysement total). Ce célèbre "Temple expiatoire de la sainte famille"  commencé en 1882 par l'architecte Francisco de Paula de Villar y Lozano, puis continué dès 1884 par le bien plus célèbre Antoni Gaudí, et qui devrait être achevé, tout au moins le gros œuvre, en 2026.

     

     

    Les rameaux

     

    Les rameaux

     

    Les rameaux

     

    Nous n'avons pas visité l'intérieur : trop de monde, trop cher. Mais, entre deux averses, nous avons fait une découverte. Le jour des rameaux, les barcelonais portent d'immenses "trucs" (du palmier jaune ?) :

     

    Les rameaux

     

     

    Les rameaux

     

     

    Les rameaux

     

     

    Les rameaux

     

    Je me suis souvenue d'une tradition (tombée aux oubliettes, je pense) qui perdurait dans mon enfance bordelaise. Le dimanche des rameaux, tous les croyants du quartier allaient à la messe, et les enfants étaient très fiers de leurs branches de laurier garnies de diverses friandises. Je les enviais, moi qui n'était pas baptisée, tous ces bonbons !

     

     

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    En l'an 2013 désastreux pour ma vallée, j'ai eu envie d'aller faire ma cure thermale sous d'autres cieux, en avril, à Vernet-les-Bains. En ce temps-là, je ne bloguais pas encore, et je ne vous ai rien montré de ce séjour catalan. Nous nous sommes évadés pour trois semaines dans les Pyrénées orientales. Que fait-on quand on a une après-midi libre dans ces contrées, et qu'on ne peut guère marcher ? Une balade en Train jaune.

     

     

    Balade dépaysante

     

    Vous voyez ? C'est la montagne. Mais le train jaune ne circule pas tout à fait en fond de vallée : il suit sa trajectoire quel que soit l'obstacle. C'est une succession de ponts, tunnels et viaducs. C'est vraiment à voir, passionnés d'architecture ou pas.

     

     

    Balade dépaysante

     

     

    Balade dépaysante

     

     

    Balade dépaysante

     

     

    Balade dépaysante

     

     

    Balade dépaysante

     

    On voit défiler villages et vieilles pierres.

     

     

    Balade dépaysante

     

     

    Le Canari

     

     

    Balade dépaysante

     

    Balade dépaysante

     

    Balade dépaysante

     

    Et aussi le centre de réadaptation fonctionnelle de Thuès qui semble émerger de nulle part, mais sur une source thermale.

     

    Le Canari

     

     

    Arrivés en Cerdagne, en ce début avril, entre hiver et printemps, je pensais aux immenses steppes du film Docteur Jivago.

     

    Balade dépaysante

     

     

    Le Canari

    Voilà le côté de Eyne, où nous avions passé des vacances dans un appartement du comité d'entreprise de l'Ours quand nos enfants étaient très jeunes, et que nous n'avions pas les moyens de nous payer des loisirs : pendant deux semaines nous avions regardé passer ce train trop cher pour nous cinq.

     

    Et vous savez pas ? Même pas une photo de Font-Romeu qui était le but du voyage. Nous y avons fait un petit tour, puis le voyage du retour nous attendait. C'est très agréable de voir ces magnifiques endroits dans les deux sens.

     

    À part la mauvaise volonté des "hommes décideurs" qui le trouvent non-rentable, et qui parlent régulièrement de fermer cette ligne, rien ne l'arrête, même pas la neige. Regardez comment on l'équipe pour l'hiver :

     

    Balade dépaysante

     

    Pour tout savoir sur ce Canari, regardez ici.

     

    Demain c'est le printemps, mais ce matin il neige à 700 mètres, mon jardin qui est à 1250 mètres va de nouveau disparaître, nos sorties sont limités cause Covid, je vais encore avoir le temps de fouiller dans mes souvenirs et le passé de ma famille.

    Portez-vous bien et prenez soin de vous (ça fait un an qu'on le dit, et ça va durer...)

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    Je suis en train de re-regarder mes photos des Calanques, et donc de Marseille.

    J'étais avec un groupe de randonneurs, et pendant qu'ils crapahutaient, j'avais du temps libre pour flâner à ma guise. Un jour, j'ai pris les bus (oui, les bus, trois successifs, ça fonctionne très bien) pour me balader en liberté.

    Je suis allée en ville une fois seule, une fois avec l'Ours, ce qui explique la différence dans qualité de mes photos-souvenirs.

    J'ai profité, pas joué les reporters photo. J'ai eu chaud : quel contraste avec ma montagne !

     

    Promenades dans Marseille

     

                     Une vue du quartier du "Panier".                   

     

     

    Promenades dans Marseille

     

    Le choc des siècles : la cathédrale de La Major, tout près du Mucem que l'on aperçoit sur la droite, et cet énooorme bateau de croisière. la Major est très étrange, surprenante. Quant au Mucem, nous n'avons pas eu envie de nous enfermer. Nous avons préféré flâner.

     

     

    Promenades dans Marseille

    Le Mucem et le Fort Saint-Jean.

     

    Promenades dans Marseille

     

    Nous ne sommes pas montés jusqu'à Notre Dame de la Garde, dite la Bonne Mère.

     

     

    Promenades dans Marseille

     

    Souvenir du passé : cette stèle réalisée par Antoine Bourdelle est érigée devant l’ancien Hôtel-Dieu transformé en hôtel de luxe.

     

    Promenades dans Marseille

     

    Surprise ! Je suis du pays des chocolatines, que d'autres appellent pain au chocolat (chez moi du pain au chocolat, c'est du vrai pain et une bille de chocolat qui fond dans les doigts), et j'ai découvert qu'à Marseille la chocolatine est un gâteau qui m'a paru plutôt attrayant, bien que l'on croie voir de la ventrèche et du boudin sur ma photo.

     

     

    Promenades dans Marseille

     

    Je suis passée par le superbe parc Borelli, et j'ai regretté de ne pas avoir un bon APN pour l'hommage à Jean-Michel Folon : l'ambiance de ce personnage dans le bassin est très réussie. Le soleil m'a beaucoup gênée.

     

    Promenades dans Marseille

     

    En bordure du parc Borelli, une résidence qui m'a semblé luxueuse : contraste avec les immenses cités des alentours.

     

    Promenades dans Marseille

     

    On construit encore à Marseille !

    Et j'ai marché, marché, pour enfin trouver ce que je cherchais :

     

    Promenades dans Marseille

     

    C'est quoi ce bâtiment pas du tout mis en valeur, ni annoncé par une quelconque signalisation ? Il a fallu que je cherche l'accès. La caissière du supermarché édifié presque à son pied ne connaissait pas. Une vendeuse du centre ville ne comprenait pas ce que je lui demandais, au prétexte qu'il n'y avait que deux ans qu'elle était là. Alors que l'Europe entière en a entendu parler. Nous n'avons pas tous les mêmes valeurs !

     

    Édifiée entre 1947 et 1952 par Charles-Edouard Jeanneret dit Le Corbusier, la "maison du fada" est toujours bien là, contrairement à certaines constructions des années 60 qui ont été rasées car devenues impossibles à réhabiliter.

     

    Promenades dans Marseille

     

     

    Promenades dans Marseille

     

    La Cité Radieuse est toute pimpante, peintures "nickel", comme neuve. 

     

    Promenades dans Marseille

     

    Vous reconnaissez le cékoissa du 27 février ? J'ai trouvé ce bâtiment assez élégant, et ses pieds surprenants. Là, on peut passer à travers la barre. Je n'avais plus le temps , ni la force pour visiter, car je n'en pouvais plus de marcher sous le soleil méditerranéen.

     

    Pour rentrer à Callelongue, la Régie de Transports de Métropolitains nous offre le choix de prendre le bateau. Vive la croisière pour le prix d'un ticket de bus ! Et vive les embruns qui nous cachent le château d'If !

     

    Promenades dans Marseille

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