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Par la fourmi le 19 Novembre 2021 à 22:39
Pendant tout notre voyage, nous avons eu des gîtes avec des cuisines bien aménagées, et équipées de matériel convenable. Mais voilà, nous étions loin de tout (amoureux de calme, allez voir là-bas), ne connaissions pas les commerces et voulions partir en balade pour la journée. Certains font des voyages lointains, moi mon dépaysement c'est de faire un minimum de cuisine. Partout nous avons trouvé des petits restaus à 14/15 € avec vin et café. C'était toujours bon et parfois très bon. Rapide, service souriant, que demander de plus ?
Sur la route du retour, quelque part entre la Creuse et La Rochelle, sur une petite route où circulaient de gros camions, nous nous sommes arrêtés dans un trou perdu. J'ai le souvenir d'un carrefour de deux routes et guère plus de huit maisons. C'était vraiment l'heure de s'arrêter. Un restaurant se présentait : impossible de trouver la porte. Nous avons tenté celle qui n'avait pas de meubles derrière et qui avait de vilains rideaux gris dedans et une sorte de dentelle dehors.
En entrant, stupéfaction ! ! !
Restaurant LA CASSOTTE
le Bourg 16270 NIEUIL
Un détail : en entrant aux toilettes, on déclenche des sons d'outre-tombe du meilleur effet !
Dommage que ça soit trop loin pour y revenir régulièrement.
La patronne, interrogée, m'a dit qu'elle faisait d'autres décos. Par exemple, bientôt ce sera Noël.
Les "liqueurs" facturées sont deux Pineau pris en apéro.
Je suis restée stupéfaite, et hilare, pendant tout le repas : quel boulot que d'installer tout ça, toutes ces branches du sol au plafond, toutes ces feuilles mortes, tous ces "trucs"accrochés partout, juste pour quelques jours dans une salle d'une trentaine de couverts.
Jusqu'à ce repas, je n'aimais pas Halloween, mais là, c'était tellement inattendu et bien fait que j'ai été obligée de vous en parler.
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Par la fourmi le 11 Octobre 2021 à 22:09
Bonjour tout le monde.
Je n'ai pas oublié que j'avais un blog, mais ma vie est trop bien remplie en ce moment. Je vous ai dit que, pour cause de route fermée nous avons fui notre vallée : tant qu'à faire des kilomètres, autant voyager.
Au printemps, notre maison était occupée par des hordes de petits rongeurs qui dévoraient même des moules en silicone. À l'automne, l'Ours a installé tous ses pièges, en les amarrant bien pour nos invitées ne partent pas avec :
Avant de partir, j'ai eu droit à "il va falloir que tu m'aides". C'est un peu moins violent comme formulation que le "Viens m'aider" que je redoute. Je m'en doutais, c'est moi qui avais eu l'idée de transporter un grand coffre pour le ramener à sa propriétaire. Sauf qu'il était au deuxième étage de la maison, et qu'il fallait le caser dans notre voiture...
Ouf, tout s'est bien passé.
En avant pour l'aventure ! J'ai horreur des voyages trop bien préparés où on ne laisse aucune place à l'imprévu.
Pour commencer, une semaine à Angoulême à se faire dorloter par Miaou, avec qui j'ai eu le plaisir de passer une après-midi chez Emmanuelle "Le marquoir d’Élise". Chez ces deux-là, c'est le Paradis des ouvrages manuels, que du bonheur à tout admirer.
Petits messages posés par Miaou à destination des passants.
Puis une semaine à Limoges chez ma cousine avec des invitations chez ses enfants et petits-enfants, balades et restaus en ville, parcs et jardins, visites en tous genres.
Et maintenant une semaine en gîte dans la campagne limousine, au pays de mes ancêtres.
Pays de pâturages et de vaches
Pays de forêts parfois exploitées
Pays d'eau partout présente, alimentant quantité de moulins.
J'ai fait bref ce soir, les photos ont du mal à passer. J'espère que ça ira mieux dans mon prochain gîte. J'en ai, des choses à vous montrer...
À bientôt !
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Par la fourmi le 30 Août 2021 à 19:24
Bonjour les copinautes,
je n'ai pas Internet, mais j'ai reçu de la famille, je jardine, je prépare sur le papier mon voyage de octobre-novembre et je me promène un peu.
Hier, j'ai baladé des amis girondins du côté de Bagnères-de-Bigorre où nous avons visité une ancienne carrière de marbre.
À l'Espiadet, on nous explique comment on extrayait le marbre, comment on le transportait, et où on l'utilisait. Vous savez où ? En particulier à Versailles où il en a beaucoup et où il s'appelle marbre de Campan.
À Versailles, il y a aussi du marbre de Sarrancolin, où nous irons l'an prochain.
Revenons à Campan.
J'ai toujours vu ce bâtiment au bord de la route, sans savoir que l'exploitation avait cessé en 1992, le marbre n'étant plus à la mode, et qu'une association faisait tout son possible pour faire vivre les souvenirs.
La visite commence par des petits films et une exposition. J'ai cru voir dans certains objet du gratton de Lormont (explication sur mon délire si vous cliquez). Normal, à l'assemblée nationale, il y a du marbre de Campan.
La variété des coloris est impressionnante. Quand on se promène sur le site, on nous prête un pulvérisateur, car les couleurs ressortent bien mieux si on mouille le marbre non poli.
Sous notre nez, il y avait un bel exemple de rose.
Les hommes ont été très intéressés par la technique de découpe de ces énormes blocs.
On voit bien la trace du câble, nettement plus gros qu'un fil à couper le beurre...
Ci-dessus, il y a aussi du vert. Mais pas poli, ce n'est pas très spctaculaire.
Explications techniques et machinerie conservée. C'était du solide !
La charrette qui servait sur place. Du solide elle aussi.
Ensuite, les blocs de plusieurs tonnes partaient jusqu'à Bordeaux par la Garonne, puis par gros bateaux jusqu'au Havre, et enfin remontaient les méandres de la Seine. Vous imaginez ? Tout ça pour le bon plaisir de sa Majesté Louis XIV.
Et voilà le bouquet très rose que j'avais fait pour mes amis : une fleur de chaque, et un peu de la jolie herbe ramenée de chez Marithé.
À bientôt
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Par la fourmi le 7 Juin 2021 à 09:11
Certaines années, pour les "Rendez vous aux jardins", je vais dans les départements voisins. Tantôt le Gers, tantôt les Pyrénées-Atlantiques, Cette année, j'ai exploré le nord-est de mon département. Curieux département qui s'appelle "Hautes" quand c'est en bas sur la carte, et dont le relief est tout juste vallonné quand on monte vers le Nord.
J'ai fait de superbes visites de trois jardins. Exotiques tout de même, car les propriétaires sont allemands, anglais et danois ! Tous épris de notre Gascogne.
L'Ours et moi n'avons pas la même vision des jardin : j'ai un œil d'amoureuse des plantes, lui un œil de photographe. J'ai profité à fond de mes visite, et je n'ai su ce qu'il mettait en boîte qu'en revenant à la maison. Parfois je demande tel ou tel sujet : il fait la moue, et s'exécute... ou pas. Il "me" manque certaines plantes, ou certaines scènes.
Poteries, mosaïques et œuvres diverses accompagnent les fleurs du jardin Manaoutet à Antin. Un vrai coup de cœur pour ce joyeux mélange de plantes achetées et de boutures reçues de tous les amis. C'est un vrai labyrinthe et l'on va de surprise en surprise.
Je crois reconnaître Ghislaine de Féligonde qui s'obstine à rester nain dans mon jardin.
Une parcelle livrée aux divers papavers (pavots et coquelicots) qui se resèment comme s'ils étaient dans la nature.
Un superbe cornus kousa. Sa propriétaire, Gertrud, m'a dit qu'il avait mis 5 ou 6 ans avant de fleurir. Il ne faut pas que je me plaigne que le mien n'ait que cinq fleurs.
Nous avons vu des serres très coquettes.
Les jardins visités hier respectent la nature : les insectes pullulent.
Au fil des jardins, nous avons vu une forêt de bambous et des bambous à troncs jaunes.
Les jardins de Clogs à Gaussan sont organisés comme un parcours aux ambiances différentes : il suffit de suivre les numéros. On va, par exemple, du jardin de l'Alhambra au jardin du grand cèdre, en passant par le circulaire ou Stonehenge. Bien que très soigné, ce jardin ne fait pas trop "apprêté", il est tout simplement agréable.
Chaque virage nous fait découvrir une scène différente.
Je ne le connaissais qu'en photo : maintenant j'ai vu en vrai un arbre aux faisans.
Les digitales étaient partout géantes et offraient un beau camaieu de couleurs.
Et voilà, l'Ours photographe n'était pas inspiré, la promenade est finie. Hier je suis montée à mon jardin : j'ai du boulot pour rivaliser avec les jardins de Clogs et de Manaoutet qui méritent vraiment une visite.
Et vous, avez-vous bien profité de ces deux jours ?
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Par la fourmi le 2 Juin 2021 à 15:07
Comme je l'évoquais hier, notre dimanche était bien occupé.
Nous avions deux séances, une le matin "Monet, Renoir...Chagall", l'autre en fin d'après-midi "Gustav Klimt, d'or et de couleurs" à la base sous-marine de Bordeaux. Vous avez vu l'extérieur du bâtiment sur mon article d'hier. Aujourd'hui, un peu d'intérieur.
Fille aînée m'avait envoyé le lien sur Bassins de lumière. Ni une, ni deux, j'ai réservé pour les deux spectacles, pour tous les membres de la famille intéressés. C'était le même principe que ce que je vous avais montré en 2015 aux Baux-de-Provence, les "Carrières de lumière". Fille aînée avait vu un autre spectacle "Ateliers de lumière" dans une ancienne fonderie à Paris. Elle avait adoré, mais elle a encore plus aimé Bordeaux pour la grandeur de l'espace.
Je vous mets, en vrac, pêle-mêle, de mauvaises photos, juste pour vous donner envie de voir un de ces spectacles si vous passez près. Un bain de musique et de lumières. Je trouve que c'est un moment magique, et la presque totalité des spectateurs est fascinée.
Tout se passe sur les murs des bassins créés pour les sous-marins. Les images projetées se reflètent sur l'eau.
Les spectateurs déambulent au gré de leurs envies. Les sensations sont différentes selon l'angle de vue. On se déplace d'un alvéole à l'autre, par les portes et les passerelles.
Au fond de cet endroit, il y a "La citerne" : un endroit cylindrique, presque clos, où les images sont projetées sur tout l'intérieur des parois. Impression étrange là-aussi.
Là, nous sommes sur des gradins, et même le sol est animé : comme aux Baux, j'ai détesté la sensation quand il faut marche là-dessus. Même en fixant un point au loin, j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds.
Il y a des "Iles". Elles ne flottent pas (elles sont en béton) mais je ne comprends rien à la technique : comment l'image ne déborde-t'elle pas sur l'eau ?
Ici, on devine qu'il y a plusieurs alvéoles. Les images sont toutes issues du même tableau, mais différentes d'un mur à un autre. J'ai vu chaque spectacle presque deux fois (c'est en continu, et on peut rester le temps qu'on veut) et je n'étais pas rassasiée.
Et tout à la fin, ce que j'ai vu sur le mur à côté de moi : une trace de la guerre.
On en prend plein les yeux, plein les oreilles, et plein le cerveau : les passages d'une image à l'autre sont très variés. On est loin du fondu-enchaîné classique. Il y a aussi les animations, quand les personnages se détachent de leur tableau.
En résumé : j'adooore.
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