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Par la fourmi le 31 Mai 2022 à 11:35
Je me décide enfin à vous relater mon voyage en Provence. Nous étions avec un couple d'amis, tous décidés à faire du tourisme, à visiter et profiter tranquillement des villes, villages et paysages.
Nous sommes partis un jeudi matin, en direction d'Arles où nous faisions étape pour deux nuits.
J'ai adoré cette ville.
Arles est construite sur les rives du Grand Rhône. Les promenades sur les berges sont très agréables. Comme un air de bord de mer.
Moyens de transport doux (pour celui qui se fait porter, pas pour celui qui pédale)
Beaucoup de vieilles pierres.
Des pigeons sans respect du patrimoine.
À chaque coin de rue, ou presque, des statues ornent les angles des maisons.
Et des vestiges du passé, quand les romains occupaient la région...
la tour sud du Théâtre antique.
Les arènes.
Cadette et moi avons un souvenir original d'Arles, datant d'une trentaine d'années. La veille, nous avions eu une journée trop bien remplie, et avions fait étape à Martigues. Après une bonne nuit de repos, nous avons repris la route du retour qui passait par Arles.
Pointant nos nez au bout d'un couloir comme celui de la photo qui suit, nous avons été invitées à entrer dans l'antique cirque. C'était un moment magique, et tellement inattendu. Nous avons assisté à l'entraînement d'un élève-torero. Nous, c'était Cadette, Olga ma prof de russe et moi.
La ville est pleine de monuments antiques, c'est un plaisir de s'y balader. Je n'avais pas remis les pieds à Arles, et j'ai beaucoup aimé prendre le temps de flâner dans les ruelles.
Les habitants prennent soin de leur devant de porte, et c'est très vert et fleuri.
Même sans jardin, on peut cultiver de belles plantes.
Qu'avons-nous fait, le premier soir de nos vacances ? Nous nous sommes offert un ailloli, heureusement bien plus joli et bien meilleur que ma photo.
Je fus un peu trop rapide pour faire mon billet sur Arles, et un peu trop brève. J'ai vu des choses dont je n'ai pas parlé, d'autre que je n'ai pas pris la peine de mieux regarder, et encore d'autres qui demandent plus de temps. Et voilà qu'aujourd'hui 5 juin, sur ARTE, je viens de voir un super sujet sur "Arles patrimoine mondial". Il y a des sujets que je trouve passionnants, et ça me donne envie d'y séjourner un peu pour mieux en profiter.
Cette émission est visible jusqu'au 2 septembre, ça laisse presque trois mois pour trouver un moment tranquille.
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Par la fourmi le 28 Mai 2022 à 07:45
Un matin, le cerveau un peu embrumé (pas par l'alcool, mais par une crise de cystite soignée aux antibios et une petite toux désagréable) je me suis promenée sur le Web. j'ai volé des images trouvée sur la page Facebook de mon gendre viticulteur bio.
On dirait cette pancarte faite pour mon jardin : que d'herbe, que d'herbe ! J'y suis allée deux après-midi, seule car Ours passionné par Roland-Garros. La prochaine fois, je ferai des photos des fleurs, car il y en a, bien mises en valeur par le fond vert.
Un petit mot sur la vanité des hommes et la politique datant de plus de 500 ans.
Je rajoute une phrase entendue je ne sais où : "les chefs intelligents s'entourent de gens intelligents, les chefs bêtes s'entourent de gens bêtes" (car ils sentent qu'ils n'auraient pas le beau rôle face à des gens intelligents).
Cette affiche pourrait représenter notre séjour en Provence. Mais on n'avait que les mouches, point de moustiques. Le petit supermarché voisin nous a sauvés, car il vendait ces horribles rubans collants, toujours d'actualité dans certaines régions.
J'ai des tonnes d'herbes au jardin, des centaines de photos à trier, ma "transhumance" vers la maison pour l'été, alors je n'ai le temps que de poser une devinette : cékoissa ?
ou plutôt àkoiçaserttoussa ?
Myriam a trouvé. J'en parle un peu plus ici, mais on ne sait pas pourquoi ça marche.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine, avec le même beau temps que chez moi.
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Par la fourmi le 20 Avril 2022 à 23:55
Période sinistre, humeur morose, grand débat d'avant-élections, pouah !
J'ai rangé mon sujet du jour dans "mes sorties", bien que je ne sois jamais allée là-bas, mais je vais me pencher sur le sujet pour de prochaines vacances.
Alors il faut que je vous dise : ce soir, l'Ours et moi avons opté pour une rediffusion de FR3 Faut pas rêver en Franche-Comté. Un vrai bonheur. Si vous pouvez voir ce programme sur votre télé (possible sur ordi, mais écran un peu petit. Je préfère canapé-grand écran), vous passerez un bon moment loin des tracas actuels.
J'ai adoré le débardeur avec son cheval, le spectacle de cirque avec ces bons chevaux rustiques, la Madeleine Proust qui cultive le parler du pays, la fête mi-religieuse, mi-républicaine pour les vendanges, le "collectionneur" de pots à lait, en fait tous les sujets m'ont plu. Ça fait du bien de s'évader...
Demain jeudi, couture. Après-demain vendredi, peut-être jardinage si il n'a pas trop neigé. Samedi, bagages. Dimanche, en route pour le Limousin.
Je vais m'évader pour de bon, et profiter au maximum de ce petit voyage. Mais j'ai l'intention de vous raconter encore quelques trucs avant de partir.
À très vite
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Par la fourmi le 19 Mars 2022 à 07:36
Tout le monde a entendu parler de ce canal du Midi, imaginé au XVIIe par Pierre-Paul RIQUET et autorisé par Louis XIV. La construction de cette œuvre monumentale destinée à relier le bassin de la Garonne, et donc l'océan Atlantique, à la Méditerranée, a duré de 1666 à 1681.
Fin février, j'ai voulu associer tourisme et ouvrages manuels. Donc, pour profiter de la région, j'ai choisi une chambre d'hôtes au bord du canal. Nous avons logé au "Grand bassin" à Castelnaudary, à quelques kilomètres de Pexiora. Cette maison d'hôtes, devenue Hostel, est une ancienne maison éclusière. Elle fait partie de l'ensemble "Canal du Midi" classé à l'UNESCO (cliquez ici, il y a de très belles photos). L'état français est propriétaire et ne peut vendre tout ou partie de ce qui a trait au canal, ni disposer des sommes nécessaires pour tout entretenir.
Les maisons sont donc louées à des porteurs de projets. Ce qui est le cas de Sophie, occupante de ces lieux depuis 2018. Après d'énormes travaux, dont la toiture et tout l'intérieur, le Covid est venu entraver son activité. Nous étions les premiers à petit-déjeuner dans la salle, car elle avait pris l'habitude de porter les plateaux dans les chambres.
Les conserves du jardin pour régaler les clients.
Des décorations originales.
Bouées en déco sur les lits, linge de toilette brodé assorti, verres à dents imprimés au même motif : on est vraiment "dans le bain" (d'un clic intempestif, j'ai jeté quelques unes de mes photos, vous ne verrez pas les détails ici).
La gestion du canal est effectuée pas VNF, voies navigables de France, et j'ai découvert avec déception un truc : le canal est fermé tous les hivers pour les travaux d'entretien. La circulation est libre de la fin du printemps au début de l'automne. Je trouve les locations de bateaux très chères. Se renseigner pour connaître les contraintes.
Nous y étions donc pendant le calme plat, pas un bateau en service. Castelnaudary était une ville un peu endormie, avec peu de restaurants ouverts en février, car il manquait les touristes, qui sont très nombreux à la belle saison. On peut "faire le canal" en bateau ou à vélo, c'est très reposant, loin de l'agitation des grands axes et des centres urbains.
L'Ours a fait quelques photos à Castenaudary, et à Pexiora pendant que je prenais mon bain d'ouvrages manuels.
Un paysage-type.
Le chemin remis à neuf et de nouveaux arbres, car les antiques platanes ont le chancre coloré, et leur remplacement est en cours.
Nous étions en semaine, avec un temps très moyen, pas de monde, c'était un super terrain de jeu pour les oiseaux.
Cormorans ?
J'y vais, j'y vais pas ?
Et Hop !
Quelle drôle de posture !
Ah, mais c'était pour décoller !
L'usine d'Oasis, incontournable de l'art floral et des gerbes funéraires, est juste à côté, sur une toute petite route qui reçoit de très gros camions.
Un petit ruisseau qui arrive au canal
Pexiora vu du canal
Quelques détails de l'église de Pexiora.
Je vous donne tout bêtement un lien sur Wikipedia : vous pourrez vous documenter sur l'histoire, les prouesses techniques et tout ce qui concerne la vie du canal.
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Par la fourmi le 24 Février 2022 à 08:38
En partant vers le Limousin, nous avons fait une longue escale dans l'Angoumois. Cette fois-ci, pas de balades dans la "capitale" Angoulême, mais dans la campagne environnante.
Avec Isa-Miaou, où avons-nous vu ces énormes et magnifiques alambics anciens ? Tout simplement dans une très belle propriété produisant les cognac et pineau Roussille. Madame Roussille nous a tout très bien expliqué, et j'ai hélas presque tout oublié. J'en ai retenu que c'est une longue histoire d'amour entre la terre, les humains, la culture et la "fabrication" de breuvages d'exception.
Nous étions fin septembre, tout était calme, et pourtant c'est vraiment ici que se fait la distillation, dans cette salle ressemblant à un musée.
Je n'ai pas fait de photos du reste de la visite, mais c'était passionnant. Si vous allez par là-bas, prenez le temps, vous aussi, de visiter et goûter. Nous avons vu les barriques, les bouteilles et pour finir une grande salle de dégustation-vente où tout est tentant.
La région d'Angoulême est très agréable MAIS, depuis un bon moment déjà, la vie est perturbée par un immense chantier : on fait passer là-bas une LGV, (si vous cliquez sur le lien, vous aurez une idée de la région actuellement) une ligne à grande vitesse pour quelques privilégiés qui n'ont pas une minute à perdre en prenant un vieux TGV (train à grande vitesse). Il faut aller vite, très vite, toujours plus vite. Tant pis si on dérange les riverains, si les propriétés sont coupées en deux, si on met 10 minutes en voiture au lieu de 2 à pied pour aller juste à côté.
Un jour, avec nos maris, nous sommes allés chez les Filles de Beauregard. C'est une entreprise familiale regroupant deux propriétés. Sur leur site, si vous lisez jusqu'à la fin de "Qui sommes-nous ? " vous connaîtrez toute l'histoire des "filles".
On aurait dû voir le pressoir mobile en action, mais à cause du chantier de la LGV le tracteur était retardé. Pour certains, la vie est très difficile en ce moment.
Elles ont opté pour ce pressoir mobile, plutôt que pour deux fixes.
Nous avons visité des installations concernant autre chose que la vigne. Avez-vous déjà vu un pressoir à noisettes moderne ?
Les Filles cultivent des arbres fruitiers, et plantent des quantités de noisetiers de variétés diverses. J'ignorais qu'il y en avait autant.
Que font les Filles de Beauregard du produit de leurs cultures ? Elles élaborent (elles continuent à inventer) des quantités de douceurs plus tentantes les unes que les autres. Je suis ressortie de la boutique chargée de confitures, pâtes de fruits et autres. Comme nous allions en Limousin faire le tour de petits-cousins, je leur ai offert quelques souvenirs de mon voyage : pineau pour les grands, sucreries pour les petits..
Pour finir, une petite image d'un lieu de perdition, (pas pour les finances, mais pour la place que mes trésors occupent), que j'adooore à Angoulême : la mercerie d'Emmaüs. Les dames qui la tiennent ont joué avec les boutons, et installé ce tableau en haut d'un mur :
Et maintenant, nous partons presque trois jours, et deux nuits, dans l'Aude. Chambre d'hôtes au bord du canal du midi, balades pour l'Ours et temps illimité au salon de Pexiora (liste des exposants) où je rêvais d'aller depuis des années.
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