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    L'Ours fait partie d'une association qui participe à l'organisation, chez nous, d'une grande course en montagne. Cette course fut initiée par des espagnols. Il est de tradition que les français aillent de temps en temps rencontrer les copains espagnols chez eux.

    Samedi et dimanche dernier, nous y sommes allés avec un petit groupe très sympathique.

    Départ de chez nous samedi matin pour le Pays Basque (dont je vous ai parlé tout récemment), où nous avons écumé la région entre Saint Sébastien et Pampelune en Guipúzcoa, sans voir ni l'une ni l'autre. Il faut dire que nous avions un emploi du temps d'enfer, pas le temps de souffler.

    Après les retrouvailles entre les deux groupes, première halte au Mirador d'Azpirotz pour jeter un œil sur le paysage :

    Un peu de Guipuzcoa

    Le ciel était plutôt menaçant. Photo prise avec mon téléphone, que je maîtrise encore moins bien que l'APN : j'ai signé la moitié de mes photos avec mon doigt en haut à gauche !

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Ils sont tous partis en rando où ils ont vu des paysages magnifiques.

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Ils étaient là, en pleine Euskadi (région basque autonome).

     

    Un peu de Guipuzcoa

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Ils ont essuyé un déluge (que j'ai vu depuis l'intérieur de ma voiture). Mais une cabane confortable les attendait, avec feu de cheminée, grillades et bonne ambiance.

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Au bout de la route, sanctuaire de San Miguel d'Aralar.

     

    Le soir, nous avons dormi à Otabardi

    Un peu de Guipuzcoa

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n'ai pas eu le temps de photographier la maison. Voilà juste l'album photos. C'est un couple de St Sébastien qui a acheté cette ruine pour en faire une maison d'hôtes. Pari réussi.

    Si vous regardez le site, vous verrez qu'il est en basque, et que son "adresse" est eus comme Euskadi, comme nous avons fr pour France. On est basque ou on ne l'est pas !

    Ci-dessous, une vue du paysage depuis notre chambre.

    Un peu de Guipuzcoa

     

    Je vous le répète : pas le temps de souffler. Nous avons visité la maison, posé les sacs et il fallait vite repartir pour la Sidreria (cidrerie) Sarasola Sagardotegia. Repas pantagruélique, on mange directement dans le plat (les plats) et on boit du cidre autant qu'on veut :

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Au premier essai, on est craintif, mais on s'habitue vite à viser le jet pour emplir son verre ! Et il faut tous les goûter, car c'est comme le vin,les cuves sont différentes.

     Après ça, passage obligé par le bar du village, à peine quelques heures pour dormir un peu, et en route pour de nouvelles aventures !

    Visite passionnante de Albaola, un chantier naval peu ordinaire. On y construit la copie du baleinier (en fait le cargo qui transportait l'huile de morue, alors que la baleinière est le petit bateau à rame qui était utilisé pour tuer la baleine) San Juan, coulé en 1565 au Labrador, et dont l'épave fut retrouvée en 1978 en très bon état. Avant d'entreprendre les travaux, les spécialistes ont commencé par faire une maquette des pièces retrouvées :

     

    Un peu de Guipuzcoa

     

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Photo prise depuis le bateau qui relie les deux rives du port de Pasaia ( Pasajes en espagnol) d'où La Fayette est parti pour l'Amérique.

    En haut de la photo, l'océan. À gauche, l'endroit d'où nous venions. À droite, celui où nous allions.

     

     Un peu de Guipuzcoa

    On dit toujours que les espagnols sortent beaucoup. Eh bien c'est vrai ! Nous avons bu un coup et mangé quelques pintxos (tapas dans le reste de l'Espagne) dans un bistrot, bu du vin et mangé un peu plus dans un autre endroit, et avons terminé dans un troisième sur l'autre rive.

     

    Un peu de Guipuzcoa

    Nous avons pris deux fois notre coquille de noix. Vous voyez le microbe vert et blanc ? C'est ça qui fait continuellement la traversée pour 0,70€.

     

    Un peu de Guipuzcoa

     Là-bas aussi il y a des moutons sur les routes !

    On n'est pas trop dépaysés !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour nous français, les restaurants et les bars sont beaucoup moins chers que chez nous. L'essence également. Pour le reste, je ne sais pas. L'habillement et les chaussures me paraissent bien plus abordables, mais ai-je comparé des qualités comparables ?

    Je sais que les cigarettes et les alcools font courir toute la région, tellement la différence de prix est énorme. Mais on s'en fiche, nous ne sommes pas clients de ces marchandises. Ce qui nous intéresse, c'est le turrón, le Moscatel (un vin doux naturel) et tous les trucs qu'on mange à l'apéro. Ça, c'est moins cher que chez nous, et plus varié.

    Les samedi et dimanche, il faut voir les cohortes de français dans les "ventas" (dire beintass), les boutiques carrément sur les frontières : Béhobie, Dantxaria (Dancharia), col d'Ibardin, Arneguy, et les autres.

    Samedi, j'avais l'intention, pendant que le groupe randonnait, de faire un supermarché allée par allée pour voir ce que les espagnols achetaient, et à quel prix. Mais voilà, j'ai passé des heures dans la forêt profonde... La carte était très claire : RIEN dans les environs, et la tête des basques quand je leur ai dit que je voulais faire les magasins !

    Je suis parfois allée en Espagne depuis mon enfance, j'ai étudié l'espagnol au lycée, puis une année de fac 24 ans après le bac, tout ça pour dire que l'Espagne n'est pas une inconnue pour moi. Depuis la fin du franquisme et l'autonomie de l'Euskadi, les basques retrouvent leur civilisation, l'Euskara prend le dessus et cela me ravit. Je n'y comprends rien mais je suis contente pour eux, et je trouve très dépaysant. Les basques parlent tous espagnol, et aiment bien les français.

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    Je vous ai déjà parlé du Pays Basque et de Bilbao, mais j'ai omis de préciser leur situation géographique, tellement c'est évident pour moi qui ai toujours vécu dans le Sud-Ouest de la France. J'ai des copines québécoises et un kiné roumain, je viens donc de m'apercevoir que certains ne savent pas grand chose de ma région.

    Quand on est français, on connaît au moins l'existence du pays basque, cette petite région sise à l'extrême sud-ouest de notre pays.

    Quand on est du sud-ouest, on sait que le pays basque continue de l'autre côté de la frontière. Il y a sept provinces basques, trois en France (en vert sur la carte) et quatre en Espagne.

     

    carte des Provinces du Pays Basquesituation du Pays Basque entre France et Espagne

    Je vous invite à regarder ici des explications très claires, faites par julsdudu64 à qui j'ai "piqué" les cartes, sur ce pays pas toujours bien connu.

    Euskadi est un terme assez usité, et qui qualifie les trois provinces autonomes de Biscaye, Guipúzcoa et Álava.

    On a aussi plus ou moins entendu perler de l'ETA (Euskadi Ta Askatasuna, "pays basque et liberté" ), le mouvement indépendantiste qui a été en guerre durant de longues années, faute de pouvoir discuter avec les états. ETA a déposé les armes et s'est engagé à cesser le feu en 2011. Mais nombre de ses militants sont encore exilés. D'autres, plusieurs centaines, sont incarcérés et, à cause de la politique de dispersion des gouvernements espagnols et français, sont souvent à plus de 500 km de chez eux. Les sympathisants et les familles manifestent pour les faire revenir dans leur région.

    Le Pays Basque

    On peut voir, très souvent, ces banderoles.

     

    Moi qui suis plutôt sédentaire, j'étais à Bilbao en Biscaye il y a moins de 15 jours, et je viens de passer deux jours entre Saint-Sébastien et Pampelune en Guipúzcoa avec un groupe constitué de français des Hautes-Pyrénées et de basques (espagnols, mais basques avant tout). L'ambiance était super, et j'ai vu "en vrai" comment ils vivent. Cela me donne envie de vous parler de cette région à cheval sur la frontière.

    Jaione (prénom de femme à prononcer Jailloné -avec la fameuse "jota"- ) m'a expliqué qu'elle était basque avant d'être espagnole, et qu'elle ne parle pas de Pays Basque français ou de Pays Basque espagnol, mais simplement du sud ou du nord. J'ai cherché, et j'ai trouvé que le nord s'appelle Iparralde, et le sud Hegoalde (pas très utilisé me semble-t-il)

    Il y a là-bas une langue exceptionnelle, l'euskara, qui ne ressemble à aucune autre, et qui est une des rares langues non indoeuropéenne d'Europe. 30 à 50% des basques du sud sont bilingues, 21% des basques du nord seulement, mais la France, malgré ses engagement n'accorde aucun statut à cette langue, pourtant classée en danger en 2009 dans le livre rouge de l'Unesco.

     

    Le Pays Basque

     

     

     J'ai décidé (mais je crois que c'est mission impossible) d'être trilingue et d'apprendre deux langues d'un coup, grâce à ce petit livre :

     

    C'est fort, non ? Le basque pour les nuls, mais à partir de l'espagnol !

     

     

     

    J'aime beaucoup le Pays Basque, du nord ou du sud : c'est authentique, vallonné, vert, humide (d'où la verdure), près de l'océan, tout pour me plaire. C'est pas loin de chez moi, et le dépaysement est assuré, car la langue est de plus en plus présente, après avoir été quasiment interdite.

     

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    À Bilbao, il n'y a pas que Guggenheim. La ville est ancienne et était un port très actif. Je me souviens d'être passée tout près il y a 25 ans, et de m'être dit "Pouark ! Toutes ces fumées, quelle horreur cette ville".

    Puis ils ont créé ce fameux musée dont toute la région parle, et j'ai eu envie d'aller voir de plus près.

    En fait, la zone portuaire est quasiment abandonnée et ressemble à une friche. Les constructions modernes y poussent comme des champignons, mais sans dénaturer les quartiers anciens.

    Tous les trottoirs du centre ville et des quartiers excentrés sont recouverts des mêmes pavés, les baldosas. J'ai beaucoup aimé cette unité.

    Ville de Bilbao

    Futés, les commerçants ont repris le motif en bijoux,  textiles, emballages de sucreries, magnets, etc. . . Il y en a un maintenant sur mon frigo.

     

    Ville de Bilbao

    Le théâtre

     

    Ville de Bilbao

     

    Ville de Bilbao

     

    Ville de Bilbao

    Des églises

     

    Ville de Bilbao

    La mairie

     

    Ville de Bilbao

    L' université ancienne

     

    Ville de Bilbao

    La gare

     

    Ville de Bilbao

    Ville de Bilbao

    Ville de Bilbao

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les immeubles anciens recouverts de bow-windows (mot anglais dont je n'ai pas trouvé de traduction espagnole).

    Grâce à mes deux jours du côté de Saint-Sébastien, j'ai pu discuter avec des espagnols, et j'ai enfin appris ce mot qui me manquait : MIRADOR. "Mirar" est le verbe pour dire regarder, le mirador est celui qui regarde, mais aussi l'endroit d'où il regarde.

     

    Ville de Bilbao

    Un jardin public-promenade en plein centre.

    Le temps était très moyen. Nous avons essuyé quelques averses.

    Je vous ai juste donné un aperçu de la ville. Un séjour de trois nuits, comme le nôtre, permet de se promener tranquillement, de flâner au hasard, de bien profiter.

    Je vais être obligée de vous montrer une autre fois les constructions nouvelles qui ne manquent pas d'intérêt.

     

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    Après une vraiment folle journée à cause des pubs empêcheuses de vivre sur les blogs, et avoir réglé le problème grâce à Lulette, CathyCricri, Laure et une Hélène que je ne connais pas, mais que je remercie d'autant plus, j'ai moi aussi installé adblock + le plus facilement du monde, gratuitement et avec une réussite suprenante : tout est redevenu NORMAL. Même la maison de Claudine et Le marquoir d'Elise qui étaient "pollués" depuis un bon bout de temps, et que je n'arrivais plus à regarder avec autant de plaisir qu'avant.

    Je peux maintenant vous parler tranquillement de Bilbao. J'avais déjà passé quelques heures là-bas, il y a quelques années, sur la route du Portugal. Cette fois-ci, nous sommes arrivés tranquillement lundi après-midi, et sommes repartis dans la matinée de jeudi.

    Lundi soir, un tour dans le quartier derrière notre hôtel et un petit repas sympa ont fait une bonne entrée en matière.

    Mardi, c'était la visite du fameux musée Guggenheim qui vaut le déplacement à lui tout seul. Nous ne sommes pas passionnés d'art moderne, mais le bâtiment est incroyable. Je vous mets en vrac une série de photos :

     

    L'arrivée sous les nuages gris

     

    Guggenheim à Bilbao

     L'extérieur sous le ciel bleu de septembre 2010

     

     

     

     

     

    Des salles incroyablement immenses. Dans celle-ci, des œuvres d'Andy Warhol, célèbre pour ses portraits de Marylin.

     

     

     J'apprécie beaucoup deux œuvres de Jeff Koons, les tulipes  placées à l'extérieur côté fleuve, alors que le fameux chien Puppy garde le parvis de l'entrée, côté ville :

     

    Ci-dessous, le même Puppy en septembre 2010

    Guggenheim à Bilbao

     

    Je ne vous parlerai pas des expos permanentes ou temporaires. Ou on ne pouvait pas photographier, ou je n'ai pas aimé. Nous étions quatre, tous d'accord pour dire que le bâtiment est la plus belle œuvre et qu'il faut prendre le temps de s'y promener le nez en l'air. Franck Gehry a réussi là un sacré truc !

    Ce musée a ouvert en 1997. Tout le sud-ouest y va pour la journée. C'est une bonne occasion pour les associations d'organiser une sortie.

    Un mardi d'avril, c'était bien. Il n'y avait pas de queue pour prendre les billets, pas trop de monde à l'intérieur.

    Les copains et nous n'avions jamais pris le temps de visiter Bilbao. Je peux vous dire que nous avons fait le bon choix en décidant d'y passer trois nuits. Nous avons eu le temps de voir et de revoir certains endroits. Nous avons bien profité de la ville, de sa restauration, de son fleuve et de ses monuments.

    Suite au prochain numéro.

     

     

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    Escapade à Bilbao

     

     

    Je parlais récemment de mes folles journées de mars, je crois qu'il faudra que je rajoute les folles journées d'avril.

    Vendredi, des copains nous ont proposé de les accompagner en Espagne (moins de trois jours pour réfléchir, réserver l'hôtel, prévenir la famille et faire nos sacs).

    Nous sommes partis lundi matin, et revenus hier soir. Nous avons passé 3 jours et 3 nuits à Bilbao. C'est une durée parfaite pour découvrir cette ville et en profiter.

    Ce matin, je regarde ce qui s'est passé sur les blogs en mon absence (je suis totalement déconnectée quand je ne suis pas chez moi) et je découvre avec horreur que certains de mes favoris qui sont chez Eklabog comme moi sont ENVAHIS par des pubs !

    Et le mien ? Il paraît qu'on ne peut pas le voir soi-même. Alors je vous pose la question : la fourmi est-elle, elle aussi, "pourrie" par des pubs envahissantes ?

    Voulez-vous bien me dire ce que vous voyez ?

    Il va falloir que je réagisse vite, car je suis comme les copinettes. Je n'ai pas envie de subir ces horreurs. On cherche la meilleure solution . . .

    Je vous prépare quand même quelques images de Bilbao pour bientôt.

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