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    Sortir samedi et dimanche

     

    Comme tous les ans, le ministère de la culture vous propose un programme bien fourni.

     Cliquez sur ce lien pour trouver ce que vous pouvez visiter aux environs de chez vous.

    Un joli jardin protégé par des murs, une chapelle dans son petit coin isolé, un château privé exceptionnellement ouvert, des démonstrations d'artisans, des explications sur des chantiers en cours, la liste des possible est très longue...

     

    Comme d'habitude je suis bloquée à notre funiculaire : à la gare du départ au village le samedi, à la gare d'arrivée là-haut sur la montagne le dimanche. Pourvu que la météo soit clémente !

    Sortir samedi et dimanche

    En attendant, aujourd'hui, pluies diluviennes et à peine 10° au thermomètre.

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    Je vous ai dit hier que Cadette a déménagé. Mais que de tracas avant de pouvoir admirer coucher et lever de soleil !

     

    Habituellement, quand les gens déménagent, ils font des cartons des jours et des jours à l'avance. Cadette avait commencé, mais ce n'était pas possible pour tout. Quant à Grande Sauterelle et Petit Fils Préféré, ils semblaient dans le déni le plus total. Ils n'avaient rien préparé.

    Un copain de Titi Chéri devait prêter un camion le samedi 3, la "main d’œuvre" amicale était prévue pour ce jour-là.

    Nous avons quitté notre montagne (par 15° au thermomètre) le mercredi 31, pensant consacrer trois jours entiers au vidage-démontage des meubles et étagères.

    C'est là que les complications débutent.

    - Au dernier moment, nous apprenons que le camion prêté sera disponible le lendemain jeudi, soit trois jours plus tôt que prévu, au lieu du samedi.

    - Il se trouve que Cadette doit rendre la maison qu'elle occupe le vendredi 9 septembre. Elle achète un appartement, mais pour diverses raisons, l'acte ne sera conclu qu'un peu plus tard. En attendant, pour éviter deux déménagements, les propriétaires acceptent, après de longues réflexions, de louer l'appartement, mais ne finissent par donner les clés que mercredi soir. Un peu juste pour déménager le lendemain, non ?

    - De plus, Cadette est prof et change d'établissement. Pré-rentrée mercredi dans un cadre inconnu. Bonjour le cumul des causes de stress.

    Après une courte nuit, tout le monde est sur la brèche dès le matin. En route pour l'aventure, car personne n'a pu faire la revue de détail du nouveau logis !

    Premier coup d’œil :

    Déménagement bousculé

     

     

    Un couloir très très long, surprenant pour un appartement relativement moderne.

     

    Séjour et trois chambres d'un côté, cuisine, sanitaires et dernière chambre de l'autre côté.

     

     

     

     

     

     

    Déménagement bousculé

     

     

    Tout le long des chambres, qui ont presque toutes une porte-fenêtre, un balcon aussi long que le couloir.

     

    Il y a un autre balcon plus petit devant la cuisine.

     

    Je suis étonnée de ne pas me sentir enfermée dans cet appartement. Notre fille a bien choisi.

     

     

     

    MAIS, il y non pas un, mais des MAIS, si au premier coup d’œil c'est sympa, au premier test de robinets et autres détails, on s'aperçoit qu'il y a au moins une semaine de travail pour l'Ours-bricoleur afin de rendre les équipements utilisables.

    Nous y avons tous dormi dès le premier soir, dans des conditions que je vous raconte bientôt.

     

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    La fourmi vient de rentrer dans sa montagne après onze jours d'absence, mais pas onze jours de vacances.

    Fille cadette change de vie, et nous sommes partis l'aider (l'Ours surtout) à déménager.

     

     

     

    Elle vient de quitter une maison en ville dans une rue bruyante que je n'aime plus du tout. Circulation, piétons noctambules, odeurs désagréables, pouark la ville !

     

     

     

     

     

     

     

    Elle s'est déplacée (Cadette) vers un grand appartement en banlieue au 14ème étage, dans une barre que son nouveau logis traverse. Et là, surprise ! c'est très agréable.

    Pas de vis à vis, mais du calme et des espaces verts :

     

     

    Dès le premier soir, une découverte :

    Un coucher de soleil imprenable du côté cuisine.

    Le lendemain matin, autre découverte :

    Un lever de soleil tout aussi magnifique du côté séjour.

     

    Le beau temps s'éternisant, j'admirais le ciel qui changeait de couleurs au fil des heures.

     

     

    Je n'imaginais pas que je prendrais du plaisir dans ce grand immeuble.

    Mais, il n'y a pas eu que du plaisir dans cette histoire. J'ai de la matière pour vous faire rire (maintenant que les problèmes sont résolus) un bon moment si je trouve les mots adéquats pour vous raconter les péripéties que nous vécûmes.

    Après presque 11 jours intenses nous voilà de retour chez nous. À notre arrivée, 21° dehors, 18 dans la cuisine. Quelle différence avec les 35° qui nous ont accompagnés chaque jour là-bas ! Comme on va bien dormir avec nos deux couvertures !

    Et pour fêter ça, ce soir à 20h44, un petit tremblement de terre comme nous en avons souvent, de magnitude 3,7.

    Jeunes mariés, nous avons passé 3 ans et demi au quinzième étage d'une tour, et je travaillais au seizième d'une autre. Par chance, la terre ne bougeait pas aussi facilement qu'ici, car ça doit faire un drôle d'effet là-haut !

     

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    Automatismes : est-ce faire les choses sans réfléchir, ou la possibilité d'utiliser les automates ?

    Je vais vous raconter les dernières aventures des montagnards descendant à la ville (quoique ici ils disent qu'ils montent vers le nord).

    Depuis 16 ans, nous utilisons assez fréquemment les 300 km d'asphalte qui nous séparent de notre ancienne habitation. Nous avons l'habitude de ravitailler notre voiture à une pompe automatique sise dans une grande surface à mi-chemin.

    La route évite maintenant plusieurs petites villes grâce aux contournements réalisés au fil des années par les services de L’État.

    L'autre jour donc, nous précédions nos amis qui rentraient chez eux après trois semaines dans nos montagnes, et arrivés au niveau d'une nouvelle route, je les ai appelés (vive le portable !) pour leur dire de tourner à droite, tandis que nous suivions la vieille route sans nous poser de questions, pour faire le plein. Grands mouvements de bras par les fenêtres pour se dire au revoir, et en avant !

    Mais que se passe-t-il donc ? J'avais un léger doute, mais c'est bien sûr ! La route principale a changé de place, le supermarché a suivi ! Et nous n'avions pas imprimé cette info dans nos cerveaux ! Imaginez, dans un western, la scène où on arrive dans un village déserté : il ne reste que quelques planches au saloon, et sous le soleil implacable, le vent fait rouler quelques boules d'herbe.

     

     

    Afficher l'image d'origine

     

    C'était tout à fait ça. Un parking vide déjà presque enherbé, un supermarché abandonné, une seule pompe (les autres ayant été démontées), mais le toit toujours là avec ses néons allumés pour personne, le tout sous 35°. La scène semblait irréelle. Il ne manquait que le cowboy sur son cheval.

     Sous l'effet de la surprise, je n'ai pas fait de photos, mais wikipedia s'occupe de tout.

                           

    L'Ours dirige notre char vers LA pompe et part se bagarrer avec la machine supposée délivrer le précieux carburant. J'entends grogner, et l'Ours revient mécontent : impossible d'avoir la gazoline adaptée à notre véhicule. Les livraisons ne doivent pas avoir lieu bien souvent dans cet endroit désolé.

    Nous n'avons plus qu'à nous diriger vers la commune limitrophe qui héberge une autre station.

    Arrêt devant la pompe, et j'entends de nouveau l'ours grogner. Il paraît que cette machine-là dit "Carte illisible" ou quelque chose dans ce genre. Mais comme l'écran est au soleil, il est illisible lui aussi.

     Non pas encore ! Qu'allons-nous devenir ? C'est si simple d'habitude avec ces automatismes reliant stations 24/24 et cartes bancaires. Malgré notre âge, nous avons su nous habituer au progrès.

    Vous savez quoi ? Dans cette campagne, il faut tout bêtement se servir et payer à la caisse, à quelqu'un ! La machine ne fonctionne qu'aux heures de fermeture du magasin. Il a fallu qu'on change encore une fois de pompe pour s'en apercevoir. La cabine était protégée du soleil par un store et on n'avait pas vu la personne qui était dedans (et elle devait nous prendre pour de parfaits crétins).

    A chaque nouvelle péripétie, j'appelais Midor, et nous riions comme des folles pendant que mon pauvre Ours grognait encore.

    Midor et son mari devaient s'arrêter en chemin pour acheter des célèbres puits d'amour de Captieux, mais avec toutes nos mésaventures nous ne risquions pas de les rattraper !

     

    Automatismes

    Salsola tragus

     

    Je n'ai jamais vu ça en vrai, mais je crois que je garderai longtemps cette image en tête.

                                           

     

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    Je vous ai déjà présenté ici un des vins de Jean-Christophe MAURO.

    Je viens de passer plus de temps que d'habitude sur la propriété, et j'ai découvert plein de choses. Dans le temps, j'ai vécu pas mal d'années près des vignobles réputés de Margaux, et les méthodes de travail restaient encore assez archaïques.

    Les années passant, la technologie évolue, et on reste parfois bouche bée. Par exemple, une parcelle avait été labourée et nous avons assisté à la plantation d'une nouvelle vigne. Auriez-vous imaginé qu'un tracteur et une machine puissent être dirigés par GPS ? 

    Le matin, un terrain nu et ça :

     

    Ecolo, mais moderne

    Des piquets qui se nomment des "marquants" car ils sont moins grands que les "carrassons" qui servent à tenir la végétation.

     

    Ecolo, mais moderne

    Des plants venus tout droit de la pépinière : extrémités supérieures cirées et racines taillées au carré.

     

     

    Ecolo, mais moderne

     

    Sur le tracteur, les antennes pour le guider. Sur la remorque, c'est à dire la machine à planter, un "machin" blanc pour commander la plantation. Le plan de la parcelle est intégré, tout est programmé.

     

    Ecolo, mais moderne

    Le relai indispensable, car les lignes peuvent être brouillées.

     

    Ecolo, mais moderne

    Et c'est là que le spectateur est ébahi : le conducteur du tracteur saute en marche, passe derrière pour vérifier que tout se passe bien, et la machine continue SEULE son travail jusqu'au bout du rang. Stupéfiant !

     

     

    Ecolo, mais moderne

     

     

    IL y a tout de même intervention humaine : 2 ouvriers sont nécessaires pour le moment, mais cela va certainement évoluer. L'un présente le marquant, l'autre le jeune plant. Vous voyez ce qui est gris derrière sa main ? C'est de l'eau ! Car la machine fait la tranchée, le trou, arrose le plant en profondeur et referme le sillon.

     

     

     

     

     

     

     

    Ecolo, mais moderne

     83 pieds par rang = 7 minutes s'il n'y a aucun souci. Sinon, petite halte, remise en place et ça repart pile où ça s'était arrêté.

     

    Ecolo, mais moderne

     

    Nous sommes repassés le soir pour vérifier : tout est impeccablement aligné dans tous les sens.

     

     Voilà le châtelain-viticulteur-reporter-vidéaste en action (il paraît qu'il prend soin de ses vêtements...) qui pense à ce qu'il va montrer pour mieux expliquer :

    Ecolo, mais moderne

     

    Il faut aller sur facebook à la date du 30 juillet.

    Visionnez d'abord, et reprenez votre lecture. On entend en fond les voix de deux béotiens (l'Ours et moi) qui posent des questions.

    Ils ont arrosé un peu plus, car le terrain était vraiment très sec, et les gros nuages noirs n'ont pas donné beaucoup d'eau.

    Le plastique vert qui est au bout du rang est un repère pour indiquer qu'il reste de la ferraille de l'ancienne culée qui sera arrachée plus tard.

     

     

     

    Ecolo, mais moderne

     

    Et ça, c'est quoi ?

     

    Ecolo, mais moderne

     

    Encore une source d'étonnement. C'est le "roto-fil" pour faucher entre les vignes, car en viticulture biologique on ne tue pas l'herbe. Les brins rouges sont très  costauds pour nettoyer les allées, les jaunes plus souples sont ceux qui passent entre les ceps sans les abîmer. Je n'ai pas vu cet engin en service, seulement en vidéo.

     

    On peut donc cultiver de façon biologique et savoir adopter des techniques modernes. On n'est pas obligé de travailler avec le vieux cheval Pompon comme celui que j'ai connu il y a 50 ans dans les vignes de Montagne-Saint-Emilion.

     

     

    Pour rappel, ici quelques photos de cultures dites "conventionnelles" et que j'appelle "empoisonnées". Pas d'herbe, juste des pesticides. Pas besoin de tondeuse.

     

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