• Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    Je vous ai parlé, il y a deux semaines, du barrage des Gloriettes où se trouve mon jardin de la nature préféré. Au printemps (oui, chez vous c'est l'été, mais avec mon décalage, on était tout juste à la fin du printemps le 15 juin, jour de mes photos), tout est différent.

    J'ai commencé par rencontrer quelques orchidées. D'aucuns me croient calée en botanique... Mais non. Je ne suis pas capable (ou n'ai pas envie) de les identifier. Je ne connais que leur nom de famille : orchidacées, ça suffit à mon bonheur.

    Leur famille est vraiment trop nombreuse : entre orchis, ophrys, et noms pas possibles, je laisse ça aux botanistes chevronnés.

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

     

    Quelques asphodèles commençaient à fleurir, des liliacées.

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

     

     

    En boutons, ce n'est pas terrible.

     

     

    Fané, je trouve que c'est moche.

     

     

    C'est donc la plante à admirer dans la nature, et c'est magnifique quand il y en a beaucoup (je connais un endroit qui est un vrai champ, mais inaccessible pour moi en ce moment).

     

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

     

    Il y a des plantes toxiques en montagnes, mais aussi des comestibles:

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Tapis de serpolet (cousin du thym) à foison.

     

     Et aussi une petite herbe dont vous ignorez peut-être l'existence : le trifolium alpinum. Tri-folium, car il a des feuilles disposées par 3, comme le trèfle dont il est parent.

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    On l'appelle réglisse des montagnes, à cause de son goût très prononcé. On peut machouiller un bout de racine, ou en mettre une dans sa gourde pour avoir une eau parfumée.

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

     

    Il y avait aussi des trolles, fleurs que je rencontre assez rarement. Au jardin, je maudis les boutons d'or qui envahissent tout, mais en montagne j'admire leurs frères sauvages:

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Ils sont très gros et restent toujours en boule : les fleurs ne s'ouvrent pas.

     

    Vous vous doutiez que c'est de la même famille que les aconits que je vous avais montrés en septembre ? (des renonculacées )

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

     

    Il y a une telle variété là-bas que je ne vais pas tout vous montrer cet été. j'en garde pour l'hiver, quand il n'y aura que du blanc autour de moi. À moins que je ne fasse prochainement une suite à cet article. Et nous allons y revenir très bientôt, car certaines ont dû fleurir depuis notre dernière visite.

     

    Mais je vais vous parler de ma découverte. En pique-niquant, je voyais ce gros rocher :

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Vous le voyez le rocher, près de l'eau turquoise ? Comme la Méditerranée, vous disais-je la fois dernière : de l'eau et des fleurs.

    Un peu plus loin, je sais qu' il y en a un autre, encore plus gros, qui héberge de magnifiques saxifrages. Je me suis approchée pour voir si, lui aussi...

     

    Et j'ai vu de jolies fleurs roses :

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    Intriguée, j'ai pensé à des bébés rosiers sauvages (il y en plein là-bas, mais pas encore fleuris). Mais non, je n'en croyais pas mes yeux, c'était des ramondes, ramondia pyrenaica, fleur endémique de mes Pyrénées. Cette fleur incroyable est une rescapée du refroidissement de la terre et est presque pareille à la violette du cap (saintpaulia originaire d'Afrique). On ne la trouve qu'ici. Je ne l'avais vue qu'au jardin botanique.

     

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Fleurs de juin aux Gloriettes

     

    J'étais émerveillée de pouvoir l'admirer, là, dans son biotope, dans la nature. Il y a des années et des années que je fréquente cet endroit et je n'avais jamais levé les yeux au bon moment. Voilà ce que c'est que de toujours regarder où on met les pieds !

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Elle vit de rien, jusqu'en haut de ce rocher de 3 mètres de haut.

     

     

    La nature est vraiment merveilleuse : toutes les couleurs, toutes les formes, toutes les tailles

    Fleurs de juin aux Gloriettes

    Nous sommes restés 3 heures, pique-nique compris. Plein les yeux !

    Et même pas fatigués, car la flore est dense à cet endroit. Inutile d'arpenter des kilomètres.

     

     

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  • Commentaires

    4
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 13:44

    Quelle merveille, ces ramondes, je ne connaissais pas !! Je me régale de tes photos de fleurs et de montagne, merci !

    3
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 11:57

    tu nous fait profiter de merveilles, merci, bises

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    2
    Mercredi 2 Juillet 2014 à 19:35
    MiaouIsa

    Quelle belles ballade tu nous fait faire :) Merci

    1
    la pyrénéenne
    Mercredi 2 Juillet 2014 à 10:36

     Magnifique !!!!

    J'adore les asphodèles, même leur nom est beau et fait rêver.

    Bises et bonne journée.

    Andrée.

     

     

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