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    Trois articles en trois jours ! Que se passe-t'il ? J'ai tout simplement eu envie de faire un petit truc en couture, mais entre la recherche des matériaux et d'une éventuelle vieille photo, j'ai remué mes boîtes à accessoires de couture et mes souvenirs du Mexique.  J'aurais aimé vous montrer une photo de moi, avec mon bel étui à lunettes tout neuf sur la poitrine, devant un bougainvillée faisant quatre fois ma stature. Mais je suis prise de beaucoup trop loin, et le soleil a un peu brûlé la photo.

    Venons-en au sujet du jour.

     

    Bordélique ?

     

    Je me croyais la seule personne désordonnée, mais je suis rassurée. Si quelqu'un a créé cet étui à lunettes, c'est qu'il y avait une clientèle potentielle.

    Il est très joli, mais certaines paires de lunettes n'y entrent pas totalement.

    En fait, mon étui préféré venait du Mexique (janvier 1999). Un jour nous avions fait un détour pour voir un village de tisserands. Les gens étaient adorables, et j'y avais acheté un étui à lunettes que j'ai usé à force de l'utiliser. Je l'ai copié dans un joli tissu d'ameublement à coccinelles (cadeau de Miaou), mais je l'ai égaré avec mes lunettes de soleil dedans. Heureusement que ma vue change, j'ai de nouvelles lunettes et il me fallait un nouvel étui.

    Vous savez que mon sens de la géométrie dans l'espace est aussi peu développé que ma capacité à bien ranger, je me suis donc fait un tuto que je ne perdrai pas, vu que je le partage avec vous.

    1 Prendre deux carrés de tissus assez épais (par exemple polaire dedans, ameublement dehors) de 22X22cm et un lien-lacet-ruban de 70cm (c'est pour trouver quelque chose à ma convenance que j'ai vidé le casier que je vous ai montré récemment).

    2 Assembler les deux carrés, endroit contre endroit, par un côté, en glissant le lien plié en deux dans la moitié de la largeur (regardez la photo, c'est plus clair en image) :

     

    Bordélique ?

     

    3 Plier dans le sens de la hauteur, en prenant soin de laisser le lien bien caché à l'intérieur, pas comme sur la photo ci-dessus.

    4 Assembler par une couture tout autour, en gardant une ouverture le long de la doublure. Sur ma photo, on devine un "trou" sur le côté de la polaire verte :

     

     

    Bordélique ?

     

    Et maintenant, par le "trou", on retourne l'ensemble : et voilà !

     

    Bordélique ?

     

    Yapluka fermer ce trou par une couture à votre convenance, main ou machine, et à faire rentrer la doublure dans le tissu qui doit rester apparent.

    Vous avez enfin l'étui à lunettes le plus pratique du monde, celui que personne ne connaît et qui ne se trouve nulle part.

    Vous voilà parée pour aller vous balader. Je trouve tellement plus simple de porter sa deuxième paire de lunettes autour du cou, et de pouvoir en changer aux passages ombre/soleil sans avoir besoin de farfouiller dans son sac, surtout si c'est un sac à dos..

     

    Bordélique ?

     

    Dernier petit détail : comment fermer ? J'aurais bien cousu un bout de velcro sur la doublure avant l'assemblage, mais mon stock de velcro s'est caché quelque part...

     

     Bordélique ?

     

     

    Je pourrais essayer d'installer un de ces fermoirs aimantés payés trois fois rien sur un salon, ou tout bêtement faire à l'ancienne : un bouton et une annerette brodée. On verra.

     

    Je vous souhaite une bonne journée et un bon weekend.

     

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    Aujourd'hui, premier mars, c'est le printemps météorologique. Météo France explique ce décalage par rapport aux saisons astronomiques. Je ne vais pas vous expliquer la différence car vous saurez tout en cliquant sur le lien bleu.

    En tous cas, printemps ou pas, après plusieurs jours gris nous avons retrouvé soleil et ciel bleu dès ce matin. Belle journée de ski en vue pour les vacanciers de la dernière période.

    De mon côté, après une -trop- longue période d'hibernation, j'ai réussi à me secouer un peu :

     

    C'est le printemps

     

    Je me suis fait ce sac tout petit, tout facile et bien utile. Je lai trouvé chez une copinette ariégeoise qui vit dans un village comme le mien : même altitude, même très faible nombre d'habitants, même neige. Elle fait plein de choses très chouettes et vous trouverez toutes les explications sur son blog l'atelier de Marmotte 09. Elle a deux blogs : sur l'autre elle raconte ses balades, sa montagne, ses petits villages. Merci Marmotte qui n'hiberne pas !

     

    J'ai fait mon sac légèrement plus grand, il est parfait pour aller à la pharmacie chercher mes cinq boîtes de médicaments : il tient bien au bras et je peux garder mes mains au chaud dans mes poches. J'aurais aimé le faire encore un peu plus grand, mais.... mon tissu est un rescapé de notre crue de 2013 et je l'avais stocké bien sec, mais pas lavé.

     

     

    C'est le printemps

     

    Vous voyez ces traces de vase ? Cet été, je vais finir de nettoyer tout ça.

     

    Après le petit sac, j'ai des envies d'ouvrages. Mon stock de mercerie est plutôt en ordre, mais mes casiers sont un peu grands. J'en ai vidé un pour trouver mon bonheur.

     

     

    C'est le printemps

     

    Je vous montrerai bientôt ce que je voulais faire.

    Dans un coin de la photo, il y a un peu de rouge. C'est ce bouquin de Cavanna :

     

    C'est le printemps

     

    Il était dans une pile de livres de poche sur une étagère de la bibliothèque de notre gendre. Pourquoi celui-ci, écrit en 1978 et imprimé en 1984 m'a-t'il fait un clin d'oeil ? Je l'ai emprunté sans savoir de quoi il parlait. J'ai vraiment adoré ce livre.

    Da François Cavanna, je connaissais un peu le bonhomme fort en gueule, mais pas l'écrivain. Et pourtant, quel style ! Je vais chercher les Ritals, l'autre livre de Cavanna. Dans celui dont je parle ici, il raconte ce qu'il a vécu de la guerre, et surtout son passage au STO*. On vit les horreurs de la guerre, vues par un jeune de 20 ans. Il raconte tout sur un ton léger et humoristique. C'est facile à lire. Pourtant la folie des hommes est bien là. À cette époque, les russes étaient "les gentils", alors que maintenant...  Pourquoi les humains n'ont-ils que la guerre en tête ? Depuis toujours, c'est guerre sur guerre aux quatre coins de la planète. Je crois que Yves Paccalet a raison : "Et l'humanité disparaîtra, bon débarras" !

    À bientôt

     

    * Quand les bureaucrates ont inventé cette source de main d’œuvre, ils l'ont nommé Service Obligatoire du Travail. Mais ils se sont rendu compte que les initiales faisaient SOT, alors ils ont interverti l'ordre des mots, c'est devenu Service du Travail Obligatoire.

     

     

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     Bonjour tout le monde.

    Me revoilà ! J'adore écrire ici, j'adore lire vos commentaires, j'adore flâner sur les blogs amis, MAIS je suis comme "en panne" depuis plusieurs mois.

    Nous avons transhumé il y a quelques semaines. Pas eu le temps de m’ennuyer depuis. J'ai retrouvé mon canapé face à la TV, dans une pièce lumineuse avec vue sur les montagnes. Oh joie des films de Noël avec un ouvrage dans les mains !

    Mais je fus très occupée à l'extérieur : après mon passage aux urgences cet été, j'ai continué ma révision générale. J'ai dû me rendre quatre fois à l'hôpital de Lourdes pour échographie de stress, cardiologue, électrocardiogramme, holter tensionnel et holter cardiaque pendant 24 heures, re-cardiologue, nouveau traitement, re-électrocardiogramme, ouf ! fini jusqu'en janvier (où j'ai déjà trois rendez-vous). Je signale que, malgré tous ces examens, je n'ai mal nulle part, je ne me sens pas malade, d'où l'importance de faire surveiller notre santé avant que le pire n'arrive.

    Je suis allée chez l'ophtalmo pour éventuellement changer mes lunettes, et là, super bonne nouvelle : j'ai un glaucome. Donc, gouttes dans les yeux jusqu'à la fin de ma vie. Ça aussi, on ne le ressent pas. Il paraît que les femmes sont moins surveillées que les hommes, donc elles sont plus en danger.  Nous négligeons nous parce que nous avons l'habitude de soigner nos proches ?

    L'Ours a également vu l'ophtalmo, mais comme nous avons craint d'avoir les gouttes qui dilatent les pupilles, nous avions pris nos rendez-vous deux jours différents, car nous n'avions pas envie d'attendre des heures avant de pouvoir reprendre le volant si nous étions aveuglés tous les deux.

     

    J'en arrive enfin au sujet annoncé en titre. Depuis quelques jours "tout il a fait rien que de m'embêter". Deux fois, j'ai perdu par distraction le texte qui devait suivre et, dégoûtée, j'ai eu du mal à recommencer.

     

     

    Préparatifs pour Noël

     

    Depuis ma photo, j'ai terminé ce mini-canevas en kit, atterri je ne sais comment dans mes trésors. Vous avez encore le temps de broder quelques ouvrages. Plusieurs blogueuses très sympa ont fait des compils spéciales grilles de Noël qu'elles partagent gentiment. Je vous propose Martine et Flo.

     

     

    Préparatifs pour Noël

     

    J'ai ressorti quelques petits ouvrages pour les montrer à ma voisine, et lui donner envie de coudre elle aussi.

    Comme d'habitude j'ai plein de brouillons : il n'y a plus qu'à terminer. Je ne suis pas en panne d'idées, mais de concentration.

    Récemment, il a neigé un peu partout en France. Mais chez moi, ça fond à vue d’œil. L'Ours est monté cet après-midi à notre maison qui devrait être enfouie sous un épais manteau blanc : eh, bien, il n'y a plus rien. Et la situation de la station de ski n'est pas terrible. On regarde les webcams ( à regarder quand il fait jour, car c'est en direct, et à l'heure où je vous écris, il n'y a pas grand chose à voir ) : ça ne donne pas envie. Ces derniers temps il pleuvait jusqu'à 2000 mètres. Sans les canons à neige, la station n'aurait pas pu ouvrir.

    La Terre est folle : Grande petite fille, qui est en Martinique, avait 16° ce matin, et là-bas les maisons n'ont pas de chauffage...

    Je suppose que vous êtes plus courageuses que moi, et que vous préparez activement un beau Noël pour vos familles. Vous devez vous activer entre couture, confitures de Noël, écriture et lectures (je n'ai pas plus de mots en "ture" à caser).

    À bientôt j'espère

     

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    Bonjour tout le monde,

    Comme d’habitude, j'ai tellement procrastiné que je suis en retard dans mes préparatifs de voyages.

    Pour le Limousin, je dois mettre en ordre toutes les paperasses concernant mes recherches généalogiques, car j'ai l'intention de chercher les tombes de mes ancêtres et je voudrais aussi faire la connaissance de descendants de cousins éloignés dont j'ai entendu parler dans ma jeunesse. Sur place je serai aidée, du côté mère de ma mère, par Dédé qui a 87 ans et une super mémoire. J'ai aussi un cousin du côté père de ma mère, pas plus éloigné en niveau de parenté, mais dont nous ignorions totalement nos existences, jusqu'à ce que je le trouve tout bêtement dans l'annuaire.

    Pour ma petite personne, comme nous allons ensuite vers le sud-est, il me fallait une robe d'été supplémentaire. Les "couseuses" comprendront : parfois, on trouve un coupon joli, pas cher évidemment, et quand on le déplie, on se rend compte que la longueur est un peu insuffisante pour le projet, et qu'il a plein de petits trous où étaient fichés les pics qui le tenaient pliés (on croise les doigts en espérant qu'il n'y a pas vraiment de trous). Alors, on se triture les méninges, on calcule avec un papier, une règle et un crayon, et on trouve la solution. Quand on ne peut pas faire la jupe en biais, on fait plein de panneaux.

    Quelques essais sur un papier, ça semble convenable :

     

    Couture+couture

     

    Par chance mon imprimé s'adapte à ce genre de travail : on ne voit de différence entre les deux sens. Alors c'est parti pour la découpe, et les assemblages tête-bêche. Huit coutures, vive la surjeteuse pour finir.

    Ensuite, on se retriture les méninges, car on ne se souvient plus de l'art et la manière de retourner la parementure d'encolure et emmanchures et passant par l'épaule. Merci sanssouci, j'ai réussi.

    Et voilà :

     

    Couture+couture

     

     L'Ours n'a pas voulu collaborer pour la photo. Il manque l'ourlet (fait depuis) et un bon coup de fer. Pourtant, c'est plutôt pas mal. C'est rare que l'on soit satisfaite d'un vêtement fait de façon aussi empirique. J'ai tâtonné du début jusqu'à la fin, mais n'y ai pas passé autant de temps que je le craignais. Mes calculs étaient bons, mes machines n'ont pas rechigné, le tissus se cousait sans problèmes.

     

    La vie dans ma maison à la montagne n'est pas simple. J'ai des souris (mulots ou je ne sais quoi) qui s'installent tranquillement où c'est confortable : dans un grand sac de tissus par exemple. Et quand je déplie mes coupons, voilà : de part en part, il y a des taches.

     

    Couture+couture

     

     

    Je ne peux pas faire bouillir, et les taches résistent à un lavage normal. Je suis donc condamnée à de petits ouvrages. Plusieurs d'entre vous m'ont donné des idées pour Marceau (St Martial est le patron de Limoges, alors Martial, Marceau, c'est pareil), mille merci à vous. J'ai donc fait deux petits trucs :

     

    Petite trousse pour aller à l'école en septembre ?

     

    Couture+couture

     

    Sac à trésors ?

     

    Couture+couture

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et pour finir, le casse-tête prise de tête à gérer. Si on a voté le Pen ou Macron au premier tour, tout est simple. Mais si on ne veut ni l'un ni l'autre....

    J'ai beaucoup lu et écouté depuis quelques jours. Sur Arte dans 28 minutes d'hier soir, j'ai entendu la solution qui me va bien. Manuel Cervera-Marzal, qui a beaucoup étudié la   désobéissance civile suggère de voter Macron "au cas où" -car le Pen est capable de faire trop de dégâts irréversibles, il faut voir quels chefs d'états elle fréquente, ce qu'elle fera sera très dangereux pour la démocratie, il n'y a pas que les sourires et le pouvoir d'achat dans son programme- et aller très vite nombreux dans les rues pour lui faire comprendre que nous n'accepterons pas n'importe quoi. Ça me fait mal, mais pour la troisième fois je voterai contre mes opinions, juste pour éviter le pire.

    Là-dessus, je vous quitte : je dois ranger mon bazar de couture, faire un peu de ménage, boucler mes sacs de voyage (objets perso, draps et fond d'épicerie, documents divers, etc...). Demain matin, juste après avoir voté nous prenons la route pour Limoges.

    Je vous souhaite une bonne semaine

     

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    Tout d'abord, acceptez mes excuses pour l'avis parti hier par erreur. Fausse manoeuvre d'une étourdie patentée.

    Depuis une éternité (20 ou peut-être même 30 ans) j'ai, parmi mes trésors, ce coupon de tissu :

     

     

    Monsieur Madame

     

    L'an dernier, à la TV, je voyais passer une pub de je ne sais quoi, qui parlait de Monsieur Madame. Je trouvais que le graphisme ressemblait à mon tissu édité en 1987. J'ai fini par vérifier : c'est bien de ça qu'il s'agit. Le créateur de ces personnages est décédé en 1988, ce qui signifie que ceux qui ont acheté la licence l'exploitent au maximum.

    Bon, je sais bien que le Petit prince et Babar continuent, eux aussi, leur longue carrière. Je m'étonne simplement de constater que les "vieilleries" enrichissent l'industrie.

    Et mon tissu ? Croyez-vous que je le vendrais trèèèès cher ?

    Mais voilà que, pendant mon dernier séjour limousin, j'ai appris que le plus jeune des petits petits-cousins était un fan des mini livres Monsieur-Madame de son papa, précieusement conservés par ma cousine. Alors, je vous demande :

    que puis-je faire pour un petit bonhomme avec ce tissu, un truc pas trop mièvre, qui ne ferait pas "fille" ?

     Je suis preneuse de vos bonnes idées, et vous remercie d'avance.

    Il tombe quelques flocons plus haut, je ne vais encore pas aller jardiner. Alors, tricot, couture, geneanet et archives départementales en ligne sont à mon programme.

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