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Par la fourmi le 10 Février 2016 à 16:09
J'ai, paraît-il, des doigts de fée. Mais pas des méninges de bricoleuse.
Je pourrais me contenter de surfiler et faire mes ourlets à la main, et de décorer avec des broderies à l'aiguille.
Au lieu de rester sage, j'ai estimé qu'il ne me suffisait pas de posséder une simple machine à coudre, comme tout le monde :
Il y a une vingtaine d'années j'ai voulu celle-là en plus.
Il m'avait fallu pas mal de temps pour la dompter et l'enfiler sans prise de tête.
C'est tellement génial de couper et surfiler en un seul passage. Les intérieurs de mes ouvrages sont impeccables.
Cette année je viens d'acheter encore ça :
C'est d'un compliqué !!!
J'en suis à deux après-midi pour suivre les méandres des parcours de tous ses fils : trois boucleurs (je ne connaissais même pas ce mot il y a trois semaines, mon correcteur d'orthographe non plus, car il me le souligne en rouge), et la place pour cinq aiguilles verticales (qu'on n'utilise jamais toutes ensemble, heureusement).
Avec cette surjeteuse-raseuse-recouvreuse, on peut couper/surjeter ou faire des ourlets et des applications en cousant sans couper. Mais pour en arriver là, il faut apprendre à changer l'enfilage, mettre ou neutraliser les couteaux, respecter des tas de consignes. Il y a 25 points possibles, et donc autant de possibilités d'enfilage...
Je vous ai caché les marques pour ne faire ni pub ni contre-pub. Mes machines sont normales mais mon cerveau a des lacunes pour certaines fonctions (comme avec l'informatique).
C'est-y pas beau ce zigzag bordé d'une chaînette ?
L'avantage de ce point-là, c'est qu'un seul passage suffit pour coudre solidement ( ce qui est marron), couper et surfiler. je viens d'assembler les morceaux d'un bermuda taillé l'été dernier. Le carrefour des deux jambes à l'entrejambe est nickel.
La suite à un prochain numéro... Je vais attaquer de la vraie couture pour mon aînée qui veut que je lui reproduise des robes d'été pour les beaux jours.
Je vais d'abord m'exercer et faire des gammes.
12 commentaires -
Par la fourmi le 23 Janvier 2016 à 22:17
Comment nommer les explications qui suivent ?
Poser un biais sur un angle ? faire un angle avec du biais ?
En plus, mon tissu bleu n'est pas un biais, mais une simple bande en droit fil.
Chaque fois que je dois faire ça, je m'embête comme c'est pas possible. Alors, en ayant ras le bol de perdre du temps en longues réflexions à chaque fois, je vais me l'écrire sur mon blog, et ainsi j'ai des chances de mémoriser la technique...ou de retrouver facilement les explications.
J'ai l'intention de démarrer par le côté de l'imprimé aux écritures. Avant toute chose, je repère à la fin de ma ligne droite une largeur de couture pour ne pas aller trop loin, 0,75cm pour mon pied de biche. Quand je coudrai, je m'arrêterai pile à l'épingle.
On pose le biais ouvert endroit contre endroit.
Désolée, j'ai fait mes photos en désordre, ce n'est pas le même côté, mais je me suis bien arrêtée à l'épingle. Une petite marche arrière pour solidifier avant de couper les fils.
Je plie la bande bien sur la diagonale, puis je repère pour le départ de la nouvelle couture, et je repère aussi, comme au commencement, l'autre extrémité de cette nouvelle piqûre..
Je replie bien bord à bord, et je vais démarrer au "carrefour" des deux épingles (sauf que j'ai enlevé la première avant de piquer, car ça fait un peu trop de ferraille sous le pied de biche)
Il faut bien laisser libre tout le tissu du pli.
Sur l'envers, voilà ce que ça donne : cet angle-là est bien réussi. La deuxième couture démarre juste où la première s'est arrêtée. Mais il y a bien deux coutures différentes, bien qu'on ait l'impression que c'est la même qui continue après un virage à angle droit.
Tout le bleu que vous voyez ci-dessus, c'est la doublure de mon ouvrage, pas mon biais qui est de l’autre côté, encore sur l'endroit.
Et quand on retourne, l'angle se présente bien. Il n'y a plus qu'à replier vers l'envers et terminer comme on veut (main, c'est plus joli, ou machine, c'est plus rapide).
Quelques points discrets pour relier les deux extrémités, car j'ai démarré ma couture au milieu d'un côté, en faisant un petit pli au départ, et j'ai fait le même à l'arrivée.
Là, vous voyez entre F6 et F7 ? C'est assez discret.
Mon "reportage" n'est pas une réussite, il vous a peut-être semblé inutile ou barbant, mais je crois que maintenant je maîtrise complètement l'art et la manière de border un ouvrage avec un biais. Enfin ! Depuis le temps que je couds...
7 commentaires -
Par la fourmi le 5 Janvier 2016 à 19:34
Vous pouvez cliquer sur les images pour mieux voir que j'ai assez bien réussi les centres (sauf celui qui ressemble à une marguerite).
J'en rêvais depuis des mois : faire de jolis kaléidoscopes, stack and whack, ou tout simplement moulins. J'avais essayé avec des dessins trop petits, il me fallait en réaliser des plussss beaux.
J'ai fait ça dimanche, avec une bande de tissu achetée à Josie Patch en juin, à Quitensud. Il faut, pour un bon résultat, un tissu avec des motifs se répétant tous les 30 cm. Josie vend des bandes de 2,50 m sur 15 cm de large, permettant de faire 4 moulins. Il reste juste ça de tissu, 8 cm :
En cette période de vœux, j'ai reçu ceux de Sylvie. Vous ne la connaissez pas car elle est non blogueuse et vit loin de chez moi. Mais elle vient chaque année passer trois semaines dans mon village, et nous sommes copines d'ouvrages manuels et de yoga du rire, et copines tout court.
Nous avons appris ensemble à faire ça :
et ça
et encore ça
Dans ses vœux, Sylvie m'annonce que l'émission "Cousu main" a redémarré sur M6 le samedi 2 janvier à 18 h, avec la participation d'Edith, une amie à elle. Hélas, j'ai eu connaissance de son mél trop tard, et j'ai raté le premier épisode. Je ne cesse de dire que je pourrais me passer de la TV, et je ne regarde donc presque jamais le programme, dommage, car j'avais adoré les dernières émissions de la première édition ( je n'avais, évidemment, pas su à temps que ce concours existait ).
Edith a un blog depuis longtemps Aiguille à l'Ouest. Je me suis évidemment précipitée pour voir ce qu'elle fait. Et là, j'ai découvert une machine dont j'ignorais l'existence : la recouvreuse. Depuis que j'ai découvert que cette machine n'était pas réservée à l'industrie, j'en rêve. Le père Noël ne m'a pas porté grand chose, je vais lui transmettre cette page pour lui donner des idées complémentaires. J'étais fière de ma surjeteuse qui a déjà un âge honorable, de ma machine à coudre qui a 24 ans, alors pourquoi pas ?
Je crois que je pourrais vivre dans la couture et les ouvrages manuels. Il suffirait que quelqu'un d'autre s'occupe des travaux ménagers. J'adorerais pouvoir faire un concours comme "Cousu main". Depuis le dernier, je regarde régulièrement le blog de la gagnante Carmen. C'est génial de savoir tout faire, de ne caler devant aucune difficulté, et en plus de savoir imaginer....
Merci Sylvie pour cette info.
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Par la fourmi le 29 Décembre 2015 à 23:11
Une de mes petites-filles, qui ne me demande jamais rien, a émis le vœu d'avoir une carte du monde en patchwork sur un drap beige. Ne trouvant rien de convenable sur Internet, j'ai, vous vous en doutez, beaucoup cogité.
J'ai eu la chance de trouver, dans un vieil atlas, une carte satisfaisante : un mètre de large, pile la moitié de ce qu'il me fallait.
J'ai agrandi, tant bien que mal, chaque continent sur des papiers de soie, pour avoir une idée des dimensions.
J'ai fouillé, encore une fois, dans mes tissus. Après en avoir rassemblé une centaine de sortes, j'ai découpé dans chacun d'eux 4 carrés de 6,5 cm de côté. J'ai fait 4 tas, un par continent pour bien répartir les motifs. Et, en avant ! (photo perdue, pourtant, tous ces petits carrés, c'était bien mignon)
J'avais pensé faire l'Afrique aux couleurs rasta, l'Asie dans le jaune, j'hésitais pour l'Amérique, et je me suis dit que c'était du racisme et que je n'avais pas les tissus nécessaires. Donc, tous les continents auraient le même mélange :
Avec les patrons par dessus, on comprend mieux où je voulais en venir. Seul le Groenland se distingue : il est tout vert.
J'ai été obligée de changer la botte de l'Italie, car elle tombait sur trois tissus, et c'était ingérable. La France m'a bien embêtée avec son Cotentin et son Finistère. Autant j'adore ces régions, autant elles ont été difficiles à réaliser.
Les zones pleines d'îles ont été réalisées avec un tissu beige orné de chaussures (mer des Caraïbes et entre Amérique du Nord et Groenland). Je n'ai pas fait l'Océanie. Je la rajouterai si l’œuvre me revient, ainsi que Corse/Sardaigne et Madagascar. Il faudrait que je brode les contours ovales de la carte, mais pas l'équateur, car j'ai mal positionné mes continents, ce qui fait que les deux hémisphères seraient séparées par une ligne brisée.... j'avais juste oublié ce détail !
Malgré les cours d'appliqué qui m'ont été dispensés par Marykrys et Catherine de l'Aiguillée d'Ovalie, je n'ai pas eu le courage de prendre l'aiguille.
Ma machine a fait un très joli zigzag qui ne se voit pas du tout de loin.
Ma petite-fille m'a dit que c'est exactement ce qu'elle voulait, et comme elle ne croyait pas l'avoir pour Noël, elle est doublement satisfaite.
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Par la fourmi le 27 Décembre 2015 à 21:52
Me voilà revenue de mon Noël près de l'océan. Je vous montre ici quelques chose qui arrive trop tard pour cette année, j'essaierai de vous en reparler en automne 2016.
Quand j'écris pères Noël dans mon titre, ce n'est pas pour vous parler de l'atelier du bonhomme en rouge, mais du nôtre.
Qu'avons nous fait avec ces bouts de bois ?
Vous avez vu récemment les sapins, voilà maintenant les pères Noël.
J'avais repéré ce modèle partout en Alsace il y a pas mal d'années. Grâce à notre stock de bois de toutes les tailles, j'ai demandé à l'Ours de m'aider. Il lui a suffi d'utiliser sa scie à onglet pour couper tous les bouts de bois bien comme il faut (moi, les scies, à part pour tailler mes lilas et seringats, ce n'est pas mon truc ).
Un coup de peinture rouge pour la capuche.
Un peu de blanc pour la fourrure et la barbe.
Quelques points ou traits de feutre, et voilà.
Une vue, prise en vitesse, de la table de Noël. Pour l'essentiel, il s'agit de ce qui avait été chiné pour le mariage de Titi chéri et Malicette : draps anciens en guise de nappes blanches, assiettes dépareillées, vieille argenterie. J'ai ressorti un petit patch datant d'au moins 25 ans, et nous avons fait un tabac avec nos Pères Noël éparpillés sur la table.
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