Le monde (presque) entier est plongé dans le désarroi.

Nous sommes confinés, enfermés, privés de notre liberté première : sortir.

J'écoute France Inter qui parle de culture, de lecture, d'écriture.

Hier soir, j'ai pris mon plus bel agenda, celui où je n'ai plus rien à écrire : plus de réunions, plus de rendez-vous.

C'est un petit format 10X14, super mignon, payé 3€ chez Noz.

Une page par jour, juste ce qu'il faut :

Je me suis dit, et j'ai commencé hier, que j'allais noter quelques faits de la journée et mes pensées. Pas des pensées profondes, juste des idées qui me viennent.

Par exemple, devant des films, ces jours-ci je trouve étonnant de voir les gens se parler, se toucher sans précautions ni mesures d'hygiène. J'ai bien intégré les mesures de protections, et les personnages de fiction me font l'effet d'être des extra-terrestres.

Vous vous souvenez du bocal des petits bonheurs ? Le bocal peut très facilement remplacer le carnet : il suffit de mettre le jour et l'heure sur chaque petit papier.

C'est bien de noter les petits riens au jour le jour : on trouvera très bien de relire tout ça plus tard, et cela nous aidera à témoigner ou nous remémorer cette curieuse période.

Je ne suis pas à plaindre. J'ai des fenêtres de tous les côtés de l'appartement et j'ai quelques fleurs.

Je vous souhaite de vivre au mieux les semaines qui viennent.

Pensez au téléphone, et à un truc que je ne voulais pas. J'ai cédé sous la pression de la famille et des copains d'ici : WhatsApp  est vraiment rigolo. On se fait des petits coucous sérieux ou farfelus toute la journée. Peut-être sommes nous de mauvais citoyens car nous encombrons les réseaux, mais parmi nous certains sont seuls, et on garde ainsi des liens.