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    Il y a plusieurs années que nous connaissons (par la radio essentiellement) Audrey Dussutour, chercheuse au CNRS, et passionnée de champignons (non, pas les cèpes, morilles ou girolles de nos assiettes) et de blobs. Ces fameux blogs dont elle parle avec passion, nous ignorions qu'on pouvait en trouver un beau matin dans nos jardins.

    D'où notre surprise de l'autre jour.

     Regarder ici un article sur ces fuligo septica qui ressemblent à du vomi de chien.

    Le premier jour, ils étaient comme ça :

     

       Le Blob et les insectesLe Blob et les insectes

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le deuxième jour, un peu tassés, comme de la meringue au café :

     

    Le Blob et les insectesLe Blob et les insectes

     

       

     

     

     

     

     

     

     

    Puis très raplaplas, comme de vieux cacas de chat après quelques averses :

     

    Le Blob et les insectesLe Blob et les insectes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est curieux ces machins-là. Ça pousse très vite, et ça disparait on ne sait pas pourquoi.

     

    Dans mon jardin, j’accueille une très (trop ?) grande variété de plantes, tellement que je n'arrive pas à tout entretenir : tendinites aux deux poignets ! Or les plantes attirent les insectes. Là aussi, la variété est grande.

    Le moro sphinx ne se laisse pas photographier, les libellules non plus. Mais d'autres bestioles prennent la pose pour le plaisir de l'Ours qui s'offre des pauses entre deux séances de travail.

     

    Vous avez déjà pu admirer une chenille de machaon, mais j'ai découvert qu'il y en a deux. Il faut être attentif, car ces demoiselles maîtrisent l'art du camouflage :

     

    Le Blob et les insectes

     

    Une en haut à droite, l'autre en bas à gauche.

     

     

    Le Blob et les insectes

     

     

    Le Blob et les insectes

     

     

    Le Blob et les insectes

     

    Le Blob et les insectes

     

    Celui-ci était au fond de la brouette : 

     

    Le Blob et les insectes

     

    Le Blob et les insectes

     

    Et pour finir, quelques-unes de nos amies les coccinelles :

     

    Le Blob et les insectes

     

     Que les copinettes dont je ne commente rien en ce moment me pardonnent. Je me rattraperai dès que possible. L'an prochain, on ne fera pas ces économies de bouts de chandelle : la vie est trop dure sans Internet. C'est curieux de vivre sans ce réflexe de chercher tout et n'importe quoi, et d'avoir la réponse immédiatement. Nous voilà revenus au temps du bon vieux Quid de l'an 2000 et du petit Larousse illustré.

    Par contre, mes recherches généalogiques sont en panne, et ça me manque.

    Je vous souhaite un meilleur temps que le mien et vous dis à bientôt.

     

     

     Ci-dessous, un commentaire que m'a gentiment laissé Geneviève Tavernier au sujet de mes drôles de trucs du jardin :

    Geneviève T
    Dimanche 25 Juillet à 07:16   Supprimer le commentaire
     

    POur avoir eu la même chose deux années de suite dans le jardin  : Voici la réponse d'une chercheuse du CNRS (dans le domaine des blobs) : "C'est un Fuligo septica, un petit cousin de Physarum polycephalum, et oui c'est un blob.

    Cette espèce produit des spores à l'intérieur de sa cellule et non à l'extérieur comme Physarum.

    Fuligo est inoffensif et dépollue même parfois les sols !" Cela provient de la décomposition du bois, la 1° année il était dans un massif la 2° dans le compost. Voir ma photo ici : https://www.facebook.com/genevieve.tavernier.1/posts/10217586174230413

     

     

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    Depuis deux ou trois jours, il fait chaud, même dans ma montagne. Aujourd'hui vent très fort de séchoir à cheveux. Je suis descendue à notre appartement de "la ville" :  34° dehors, 24° dedans. Je vais rester un moment pour une longue séance ordi-téléphone-paperasses.

     

    Quelques mots sur le jardin. J'ai enfin pu admirer mes roses "Music Hall". Un peu pâlichonnes à mon goût, mais très jolies.

     

    Chaud, chaud, chaud

     

    J'ai ramassé mes cassis. Ils sont très bons dans un quatre-quarts. Pas de photo, car on a dévoré le premier sans penser à l'immortaliser, et j'ai sorti le deuxième du four juste avant de partir. Au retour peut-être...

    Chaud, chaud, chaud

     

    Je cultive du fenouil pour attirer les machaons, et... ça marche ! Ce matin j'ai découvert une jolie chenille toute jeunette.

     

    Chaud, chaud, chaud

     

    Dans mon jardin, tout pousse trop vite (sauf, bien sûr, ce qui se casse en hiver). Mon bébé sureau panaché me bouche la vue sur l'Ardiden, même par beau temps.

     

    Chaud, chaud, chaud

     

     

    Chaud, chaud, chaud

     

    Mais il est coincé entre un noisetier pourpre et un méli-mélo de lilas-seringat et rosier-églantier. J'ai donc pris mes outils, et me suis aventurée dans cette jungle pour tailler un peu. Et qu'ai-je trouvé en levant le nez ?

     

    Chaud, chaud, chaud

     

    Un joli nid de je ne sais qui. Alors pas question de tailler, il va falloir attendre l'automne.

     

    Peut être une image de route et texte

     

    Photo volée à Aline : souvenir de notre occupation du soir du 14 juillet. Le tour passait chez nous, et il fallait rappeler au monde entier que notre funiculaire est toujours à l'arrêt.

     

    Et maintenant, la question du jour : cékoissa ?

     

    Chaud, chaud, chaud

     

    Chaud, chaud, chaud

     

    Je compte sur vous, car l'Ours et moi sommes perplexes devant ces trucs arrivés dans la nuit. Hier soir, il n'y avait rien. Ce matin, ces deux masses ayant chacune le volume d'un gros œuf, jaunâtres, ressemblant à mi-oeuf en neige/ mi-semoule.

    Ça se trouve à l'emplacement de notre ancien tilleul géant, un endroit où même l'herbe ne pousse pas bien.

    Chacun de notre côté, nous avons pensé "Blob". Momentanément reliée à Internet, je jette un œil, je trouve cette photo. Je trouve que ça ressemble bien...

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    Il y a 15 jours je parlais de quelques éclaircies. Aujourd'hui, le temps ne s'est pas amélioré.

    Entre deux nuages, je fais un tour au jardin :

     

    Entre deux nuages

     

    J'ai pu voir la floraison de ces drôles de lis dont j'ai perdu le nom. Mais ils sont en pot, car un peu fragiles, et je les mettrai à l'abri cet hiver. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de jardinage. Normalement, c'est "Marche ou crève", car je choisis presque toujours des végétaux résistant à mes hivers.

     

    Entre deux nuages

     

    Erreur de casting ou d'étiquetage ? Je n'aime pas les fleurs orange trop agressives... Ils sont tout de même jolis ces lis que je ne me souviens pas avoir achetés.

     

    J'ai pu admirer, en faisant vite, mes pivoines qui étaient toujours gorgées d'eau.

     

    Entre deux nuages

    Sarah Bernard

     

    Entre deux nuages

    ? ? ?

     

    Entre deux nuages

    Néon

     

    Les roses "Music hall" dont j'ai acheté le pied à l'automne dernier, ont du mal à s'ouvrir, et moi j'ai du mal à sentir leur parfum.

     

    Entre deux nuages

     

    Pendant que je peste après ce temps, les bestioles de toutes sortes profitent de mes fleurs plus que moi. Il y a toutes les formes et toutes les couleurs. Et aussi plein de coccinelles, des vraies de chez nous à 7 points, orange quand elles sont jeunes, plus rouges en vieillissant. J'en ai parlé aux jardiniers que je connais : c'est pareil chez eux. On n'en a jamais vu autant. Que s'est-il passé ? Et chez vous aussi ?

     

    Entre deux nuages

     

    Je rajoute un petit mot à propos des semis spontanés de rosiers : je pense qu'il n'y a que les rosiers botaniques, c'est à dire pas transformés par l'homme, qui savent faire ça. En montagne, il arrive de rencontrer des tapis de bébés rosiers, des rosa canina : d'ailleurs j'en avais ramené un au jardin, mais il est devenu tellement grand que je m'en suis débarrassée. Il va vraiment falloir que j'apprenne à tailler les rosiers, et surtout que j'ose : je suis tellement contente quand ça grandit que je me laisse déborder. Le rosier de Provins lui, c'est rosa gallica officinalis. Et le blanc ? Mystère et boule de gomme.

     

    Je vous laisse pour aujourd'hui : ce soir activité peinture sur la route, car demain on a le Tour de France et on va faire la promo de notre funiculaire.

     

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    Depuis deux semaines, le temps est... non, pas pourri, mais trop énormément trop mouillé.

    Quelques heures ensoleillées par-ci, par-là, et ça recommence : orages, pluie et vent. je passe mon temps à nettoyer toutes les fleurs cassées. Il faut dire que les lupins et pavots sont très lourds et offrent trop de prise au vent et à la pluie.

    J'ai tout de même réussi à comparer des choses comparables :

     

    Quelques éclaircies

     

    Quelques éclaircies

     

    Vues de dos ou vues de face, je trouve que ces deux roses sont les mêmes. Or l'une vient d'un tout petit rosier de Provins, acheté à Milly-la-Forêt en 2018. L'autre vient d'un bébé rosier né en 2020 tout près du premier. Le premier avait fait une unique fleur en 2019, et je l'avais laissée sur le pied. Elle a éparpillé ses graines, et voilà la multiplication des rosiers. Le bébé est bien plus grand que le pied-mère, mais c'est bien le même. Chouette !

     

     

    Quelques éclaircies

     

    Quelques éclaircies

     

    Pour ces deux-là, même constatation : de face ou de dos, je les vois bien pareilles. Sauf que les pieds sont très loin l'un de l'autre, et qu'en 20 ans, je n'ai jamais vu de semis spontané de ce rosier (églantier ?) du fond du jardin. Je suis ravie là-aussi, car j'adore les fleurs blanches, et le bébé est très beau et bien placé. Le hasard sait parfois faire très bien les choses. Je laisse faire et je profite des surprises. Dire que l'Ours voudrait que je fasse un plan précis du jardin... Je ne veux pas de programmation et je préfère la fantaisie.

     

     

    Quelques éclaircies

     

    Je finis sur une photo pas terrible d'une de mes trois pivoines blanches. Je les trouve superbes, mais le temps de cette année ne leur convient pas du tout.

     

    Et voilà la réponse au cékoissa de la dernière fois :

     

    Quelques éclaircies

     

    Le papier sur lequel j'ai posé le truc n'était pas très grand, mais le truc tout mini mini, c'est le dard qu'une grosse bébête poilue, noire et jaune, a perdu dans mon doigt. Au jardin,je travaille toujours avec des gants. Ce jour-là, je m'y promenais, et au passage j'ai arraché une herbe plutôt fluette. Pas assez fluette, car je n'ai pas vu la fameuse bébête qui s'est empressée de me piquer. La scène s'est passée très vite, et je me suis retrouvée avec ça planté dans le doigt. Voilà ! 

    Je vous souhaite une bonne semaine.

     

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    Les humains aussi transhument : l'Ours et moi sommes remontés dans notre montagne depuis lundi dernier, et j'ai un accès limité à Internet.

    Travail fou au jardin : je crois qu'on pourrait nourrir une vache plusieurs jours avec toute cette belle herbe dont nous ne savons que faire. Je n'ose même pas faire des photos, je suis trop honteuse.

     Il y a quelque temps, je vous avais montré quelque chose qui naissait sur une plante :

     

    Transhumance

     

    J'étais tout étonnée moi même, n'ayant pas vu de boutons auparavant. Quelques jours plus tard, c'était ça :

     

     

    Transhumance

     

    Mon cornus kousa acheté l'an dernier. Au départ il y avait cinq drôles de trucs verts. À la fin, il n'en reste que trois. Je suis tout de même très contente, car Gertrud (jardin visité le 5 juin dernier) avait attendu 5 ou 6 ans sa première fleur.

     

    Transhumance

     

    Je trouvais mon jardin très beau, mais cette succession de soleil, tempête, éclaircies, pluie, vent a été fatale aux fleurs trop lourdes out trop fragiles.

    J'ai été obligée de couper-jeter beaucoup de mes géantes. 

     

    Transhumance

     

     

    C'est qui qui fait ces jolis cacas partout dans le jardin ?

     

    Transhumance

     

    Nous ne l'avons jamais vu, mais nous savons que c'est un hérisson, ou plutôt des hérissons, vu le nombre que nous trouvons presque chaque matin.

     

    Transhumance

     

    Et pour finir, cékoissa ? C'est tout mini mini mais aïe aïe aïe !

     

    Transhumance

     

    Je reviens vous voir bientôt, en transportant mon ordi près d'une source illimitée.

     

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