• Ça monte ! Qu'est-ce qui monte ?

    La réponse est : mes fleurs. Après les rase-mottes bleus (il y en aura d'autres, car j'ai une tendance à collectionner les fleurs bleues, grandes ou naines), les mini-jonquilles,

    puis les jonquilles moyennes,

    ça monte !

     

    je suis maintenant dans les vraies de vraies, bien grosses et bien voyantes.

     Je m'applique pour les photos, et je vous ai déjà raconté comme je suis peu douée. Mais c'est pas ma faute, les liaisons se font mal entre mon cerveau et les éléments extérieurs. Pour preuve, je vous raconte ma dernière : je tentais, entre deux coups de vent, de mettre dans la boîte les jonquilles jaune très vif à cœur orange. Je sentais venir la rafale, et je m'étonnais que, sur l'écran de l'APN, ça ne bouge pas. Vous avez deviné ? C'était la photo que je venais de faire que je regardais ...

    J'ai embauché l'Ours pour me faire la galerie de portraits

    ça monte !

     

    En même temps, j'ai les cœurs de Marie:

    ça monte !

     

    Les premiers pavots des Pyrénées et pavots mystérieux viennent de commencer à s'ouvrir :

    ça monte !

    Là, vous les devinez, de dos, tels que je les vois depuis la véranda. Comme je vous dis tout, entendez l'Ours me demander "qu'est-ce que tu photographies ?" car il se doutait bien qu'on ne verrait rien. Dire qu'il y a de si beaux blogs de photo ! Même pas honte, je montre tout !

     

    Dimanche dernier, il faisait grand bleu sur ma montagne et ma région. Quoi de mieux à faire que d'aller visiter les fêtes des plantes, ou, mieux encore, profiter des portes ouvertes chez un producteur passionné que je connais ?

    Même pas une photo, pourtant, quel bon moment ! Cet homme connaît bien les plantes. Ainsi, je m'arrête devant le coin des sauges, et il me dit ce qui va pousser (ou pas) chez moi. pareil pour chaque famille de plante.

     

     

    ça monte !

     

    La présentation n'est pas terrible, mais les jardinières et jardiniers connaissent ces retours au jardin  chargés d'une multitude de pots , et la joie de trouver une place pour chaque plante (car, évidemment, on n'a besoin de rien, on n'a rien programmé, mais impossible de résister). Je suis revenue avec une hosta, un chardon Marie, une agastache, une monarde, un delphinium (je les adore, mais ils ne savent pas vieillir), un epimedium, un aster et une plante dont j'ai oublié qui elle est.

    ça monte !

    Si quelqu'un peut m'aider ... Je suppose qu'elle doit devenir grande, car j'avais envie d'un gunnera, mais pas adapté à ma montagne, alors je crois que je me suis rabattue sur ?.

    Geneviève T m'a gentiment écrit que cela devait être un rodgersia. Magie d'Internet je pose une question, aussitôt une réponse. Allez voir le blog de Geneviève, touche à tout qui prépare en ce moment un changement de maison, et de jardin, avec une organisation qui m'épate.

     

    Quelques jours plus tard, certaines ont eu chaud :

    ça monte !

    Tout va bien, elles ont bien bu.

    Elles n'ont pas encore toutes trouvé leur place, et on verra plus tard si j'ai bien choisi et si elles se sont plu chez moi.

     

     

     

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    Pour la première fois en 14 ans, j'ai, moi aussi, du muguet pour le 1er mai :

    Extraordinaire !

    pour être honnête, j'avoue qu'il n'y a que 5 brins ouverts

    Extraordinaire !

     

    Je les ai plantés dans un pot, afin de les porter à notre voisine qui vient de revenir chez elle après 3 semaines d'hôpital. j'ai dû rajouter quelques autres plantes pour étoffer.

     

    Dans quelques jours, je vous offrirai un beau bouquet, très en avance sur les autres années où j'ai du "muguet du 1er juin".

     

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    Je me désole au printemps quand je vois tout ce qui pousse ailleurs, tout ce qui me semble si précoce, alors que je crains chaque jour qu'une chute de neige esquinte les quelques fleurs qui se hasardent chez moi. Il y a eu une alerte ce matin, mais rien de grave : juste un petit voile blanc qui n'a rien cassé.

    Mais maintenant, en approchant de la fin avril, on commence à voir, voir de ses yeux sans prendre une loupe, quelques taches de couleur. Taches bleues essentiellement , car je suis "tombée en amour"pour tout ce qui est bleu (au jardin).

     

    Rase-mottes bleus

     

    Il y en a de toutes sortes :

     

    Rase-mottes bleus

     

     

     

    Ces  primevères sont tout à fait au goût des gastéropodes

     

     

     

     

     

     

    Rase-mottes bleus

     

     

    Les muscaris se multiplient d'année en année et commencent à faire de jolis tapis

     

     

     

     

    Rase-mottes bleus

     

     

    Le brunnera, acheté en Bretagne, semble bien se plaire ici

     

     

     

    Rase-mottes bleus

     

     

    Les pervenches sont en train de coloniser une jardinière en face de l'appartement. Il va falloir en éliminer pour faire de la place aux floraisons d'été.

     

     

     

    Rase-mottes bleus

     

     

    Mes petites anémones achetées l'an dernier ont bien résisté à leur premier hiver.

     

     

     

    Rase-mottes bleus

     

     

    Une petite jacinthe, plus ou moins sauvage, est venue s'installer contre les iris.

     

     

    Rase-mottes bleusRase-mottes bleus

     

     

     

     

     

     

    À gauche des chionodoxas qui grainent à travers tout le jardin, cœur blanc, toujours tournés vers le haut,

     

    et dessous, des sortes de scilles toujours tournées vers le bas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il y a aussi beaucoup de corydales, mais ils sont plutôt violets.

     

     Il manque encore les puschkinias et les myosotis qui se montreront un peu plus tard.

     

    Rase-mottes bleus

     

    Et, progressivement, je verrai enfin moi aussi des floraisons de plus en plus hautes.

     

     

     

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  • Dimanche de Pâques.

    Tout le monde, croyant ou non, fait dans la  joie : fleurs, lapins, œufs, etc....

    Et moi ? Journée tristouille dans le froid, le brouillard et le crachin.

    J'ai fait de la couture, mes jeunes (mon fils et sa chérie venus chercher leurs héritières) ont fait la sieste.

    Au jardin, on voyait ça : la dernière œuvre de l'Ours faite de racines trouvées en terre et de branches

    Pâques

    Elle a enfin trouvé sa place, contre le tronc du défunt tilleul (juste à l'endroit où je venais prendre le soleil ces derniers jours.

    Pâques

     

    Au milieu du jardin, on aperçoit la glycine, bien discrète avec ses tout petits bourgeons.

    Je ne me plains pas, il neige en général en avril sur mes jonquilles. Ces jours-ci, cela ne devrait pas arriver en dessous de 2000m. Pas besoin de mettre les protections spéciales comme certaines années :

     

    PâquesPâques

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le poids de la neige casse tout. Seuls les nains  (crocus, primevères) s'en sortent bien.

    Mais, cette année, tout est en avance, et ça devrait bien se passer.

     

     

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    Je crois que l'Ours est jaloux. Il sait que je me fais mousser en montrant ici mes ouvrages.

    Et lui ? Il pourrait se contenter de faire les gros travaux, style plantation d'arbres, mais non :

    Jaloux

    C'est-y pas aussi beau qu'un patch ? Ailes de moulin, vol des oies ?

    En fait, nous avons planté un acer saccharum, autrement dit un érable à sucre. Pas assez fatigué, l'Ours s'est mis à scier, couper, assembler de petits bouts de bois et d'ardoise pour faire un joli tapis d'arbre. Il avait peut-être vu des articles sur les mugs rugs ...

    Il est beau notre arbre, non ? Il n'a qu'un défaut que je viens de découvrir: on ne peut vraiment l'exploiter que quand il a 40 ans ! Il faut que la maison reste longtemps das la famille pour que nos petits enfants puissent faire du sirop d'érable. car dans 40 ans, nos enfants auront plus de 80 ans ...

    Jaloux

    Derrière lui, on aperçoit quelques uns des derniers vestiges de neige, et sur le mur, des fleurettes roses qui me changent des ras-du-sol printaniers.

    Jaloux

     

     

    Après la plantation, et le tapis, l'Ours a continué son ouvrage et a construit un personnage.

     

    Les photos seront pour une autre fois, car l’œuvre est inachevée, et nous ne savons pas où la poser pour la mettre en valeur.

     

    Cette vue d'ensemble témoigne que le printemps est tout juste en train d'arriver: pas beaucoup de couleurs.

     

     

     

     

     

    Ces derniers temps, nous sommes descendus vers la ville à peu près une fois par semaine. Personne (à part les gens qui habitent un endroit comme nous) ne peut imaginer les impressions que je ressens (je dis JE, car l'Ours est moins sensible que moi à la beauté du printemps) à chaque progrès de la nature.

    De semaine en semaine, nous avons vu les arbres se couvrir de feuilles et fleurir les haies, lilas et glycine.

    Dans quelque temps, moi aussi j'aurai tout ça.

    En attendant, mes arbres sont tout nus, et je m'extasie sur mes fleurs du mur

    Jaloux

    Ces fleurs poussent spontanément et font de grosses touffes sur le mur très à l'ombre, mais j'ai la flemme de les identifier. Elles ressemblent à l'aubriète, mais ma flore dit que c'est originaire de Crête, Sicile et Grèce : pas tout à fait le même climat.

    J'admire aussi mes miniatures : primevères de plusieurs sortes, mini jonquilles (les moyennes sont enfin en fleurs, et les grandes commencent à peine), jacinthes un peu dégénérées, anémones des Balkans, muscaris débutant, hellébores enfin épanouies, chionodoxas si petits mais si mignons. Tout ça me fait bien plaisir, mais c'est si petit que je ne vois pas comment vous en faire profiter. Si un jour j'arrive à avoir de vrais tapis ...

    Nous sommes allés à Bordeaux pour l'anniversaire de Pitchounette, nous avons partagé une orgie de gâteaux sans lait ni gluten. Et nous sommes revenus avec Pitchounette et Grande Sœur. Demain, nous allons à la neige.

    À bientôt

     

    PS :  il y a eu un malentendu à la pépinière. Je m'en suis aperçue peu de temps après la publication de l'article, quand j'ai vu les feuilles de mon arbre se déplier. C'est un acer saccharinum, alors que je voulais un acer saccharum. La différence ? Il a les feuilles très découpées qui jaunissent à l'automne, au lieu du feuillage connu de l'érable qui rougit à l'automne, et il ne fait pas de sucre.

     

     

     

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