• Non, ce n'est pas le printemps dans ma montagne, mais c'est maintenant que j'ai ces magnifiques pavots.

    Printemps ?

     

     

     

    Une amie d'un ami, mais les amis de nos amis sont nos amis, une amie donc, m'a envoyé des graines il y a quelques mois. Il faut dire que, au moment où elle a vu mon jardin, c'était encore le désert laissé par l'hiver, et elle a eu pitié.

     

    Jamais je n'avais eu d'aussi beaux pavots somnifère ! Les rares fois où j'en avais semé, ils étaient rachitiques et fleurissaient tellement tard dans la saison qu'ils n'avaient pas le temps de grainer. Et si je semais à l'automne, le résultat n'était pas meilleur.

     

    Est-ce parce que Sylvie porte le nom d'un célèbre botaniste disparu il y a bientôt 300 ans, et un prénom lié à la forêt, qu'elle a la main verte et produit de si bonnes graines ?

    Printemps ?

    Ce coin-là a été planté ou semé cette année. À part le parrotia (l'arbuste qui doit devenir grand) qui est tout à gauche, tout est nouveau : grâce à l'abattage du tilleul, nous avons du soleil ! j'aime bien toutes ces fleurs. Mais le semis de pavots, tellement réussi, je vais devoir le faire ailleurs l'année prochaine : ça cache bien trop les deux pieds d'asters fleuris en même temps.

     

    Ces pavots sont des aimants à abeilles :

    Printemps ?

    Les pétales sont tellement serrés qu'elles plongent dedans et disparaissent complètement.

     

    Printemps ?Printemps ?

     

     

     

     

     

     

     

    Devant ces pavots, et entre eux, j'ai de jolies fleurs de lin rouge :

    Printemps ?

     

    Je viens de faire une petite pause pour me changer les idées : ma couture est en ce moment dans le bleu et le vert ! Le devoir m'appelle. je n'ai plus beaucoup de jours.

                     À bientôt

     

     

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  • Au printemps, j'avais acheté quelques plantes, dont une annuelle (ou bisannuelle selon les sources, je verrai au fil des ans) à laquelle je trouvais un joli feuillage : un chardon Marie que je ne connaissais que de nom. Il est devenu une beauté majestueuse, à faire pâlir de jalousie l'acanthe et le rodgersia qui auraient dû grandir pendant l'été, mais sont restés nains :

     

    Chardon Marie

    Il faisait une très belle touffe compacte avant la floraison. Il est maintenant plus haut que moi, il s'est allongé et on voit les autres plantes à travers ses branches.

    Le feuillage, du plus bel effet, est veiné de blanc. La plante s'appelle, en botanique, silybum marianum. L'explication ci-dessous est donnée par Wikipedia :

    Les noms de la plante

    Le terme Silybum a désigné en grec et en latin un chardon comestible.

    Le qualificatif marianum est lié à la Vierge Marie : une légende veut que celle-ci, voyageant de Judée en Égypte pour échapper à Hérode, aurait caché l'enfant Jésus sous un bosquet de chardons, où elle lui aurait donné le sein. Quelques gouttes de son lait tombèrent sur les feuilles, d'où les nervures blanches caractéristiques à cette espèce. Cette légende est peut-être également à l'origine d'une indication traditionnelle dont l'efficacité n'a jamais été démontrée et qui voulait que la plante favorise la lactation.

     

    Les différents états de la fleur :

    Chardon Marie

    Oui, je vois bien : la fleur fanée n'a pas le même fond que les autres. C'est parce que je garde les premières fleurs, pour avoir de bonnes semences, et elles sont tellement hautes que je ne les vois que sur fond de ciel). Je supprime les autres fleurs dès qu'elles flétrissent, pour en avoir encore beaucoup d'autres, comme pour les bleuets.

     

    Chardon Marie

     

    Chardon Marie

    Avec toutes ces graines, il va falloir que je prévoie un champ pour l'année prochaine, et on mangera notre récolte, comme l'explique très bien cet article des Jardins de Pomone.

    Ce chardon-Marie est très décoratif, garnit un bel espace, mais attention ... ça pique ! ne pas s'y frotter.

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  • Hier, à l'heure du repas, je passais et repassais entre la véranda et la maison. Nous avons conservé l'ancienne porte d'entrée qui est toujours ouverte. Je venais de passer un coup de balai pour rassembler mes débris de couture et les paquets de terre que l'Ours avait ramenés sous ses semelles :

    Encore un sauvetage

    Tout d'un coup, sous la porte, je vis un drôle de truc : une sorte de boule grise ne ressemblant en rien à mes balayures habituelles faites de fils à dominante rouge et blanche.

    En y regardant de plus près, et en dépliant la chose, voilà ce que nous vîmes :

    Encore un sauvetage

     

    Elle avait fait le ménage et était empêtrée dans un mouton ramassé sous la porte. L'espace mesure 1,5 cm !

    Équipée de gants en polaire, je l'ai tirée de là-dessous, et l'ai posée sur la murette, sous des branches de lilas. Je sais que les chauve-souris sont des animaux nocturnes, et je ne savais quoi faire d'elle en plein midi. Fin du reportage : le temps de me retourner, elle s'était cachée sous les feuilles.

     

    Encore un sauvetage

    C'est la deuxième que nous trouvons en plein jour dans la maison. Chaque fois, j'ai tant de peine pour elles que je ne prends pas le temps de bien les examiner. Celle-ci semblait endormie, alors que la première était très excitée et roulait des yeux affolés.

    Nous avons l'habitude d'en "sentir" la nuit. Quand nous allumons et que nous avons oublié de fermer les fenêtre, ou si nous ne sommes pas assez rapides pour refermer la porte, nous sentons un frôlement. Alors, extinction des feux, ouverture des portes et observation : après quelques tours, c'est fini, la visiteuse a retrouvé le chemin du jardin.

    Non, ça ne s'accroche pas aux cheveux, ça ne fait pas de mal, ce n'est pas dangereux et c'est protégé. Il paraît que leur habitat disparaît car on isole trop bien les toitures et qu'on répare les ruines. Je ne sais pas où elles logent ici, mais on en rencontre chaque année.

    Mon titre, c'est "encore un sauvetage, car récemment nous avions sauvé un autre animal qui est détesté à tort, et nous aimons héberger plein de bestioles.

     

    Macha vient de m'envoyer ce lien fort intéressant, et dont la date tombe à point : http://www.nuitdelachauvesouris.com/

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  • Vacances, le mot de saison.

    Mais pas de vacances pour une grand-mère qui a eu la bonne idée de proposer de confectionner les tenues de ses petites filles pour le mariage de Titi Chéri. Trois d'entre elles ont accepté mon offre.

    Alors, nuit et jour, je coupe, j'épingle, je couds :

    Vacances

    J'ai 4 jupons en crin à fabriquer, pas facile à manipuler ce truc-là.

     

     

    Vacances

    Je fais parfois une pause pour admirer mon travail !

    Je n'ai jamais vraiment appris, je n'ai pas de patrons, je passe beaucoup de temps.

    L'une d'elles a choisi des tissus très difficiles à coudre, même avec une bonne machine.

    Et comme mes petites vivent loin d'ici, je les ai en pension : 15 jours de bonheurs, de rires, et de repas. L'Ours fait le bon grand-père en les accompagnant aux activités organisées par le village.

    Moi, même pas le temps de m'occuper de mon jardin.

    J'ai tout juste réussi à regarder durant quelques minutes, pendant une éclaircie, mes hémérocalles :

    Vacances

    Ce pied a choisi un jour de pluie pour ouvrir 5 fleurs. Il faut dire que les jours de vrai beau temps sont tellement rares cet été ...

     

    Vacances

    Vacances

    Vacances

    Ces trois-là fleurissent pour la première fois.

     

    Je me suis aperçue, presque par hasard que la clématite bleue (oui j'ai bien écrit bleue, car elle arborait fièrement sa pancarte avec des fleurs bleues quand une amie me l'a offerte) avait 3 fleurs :

    Vacances

    Elle n'a pas la couleur espérée, mais elle est très belle, tout à fait dans les tons que j'aime le plus pour des fleurs.

    Vacances

    Vacances

     

    Et celle-ci, que je croyais disparue car perdue dans l'enchevêtrement des clematis montana et autres plantes à éclaircir, me fait 2 fleurs inattendues :

    Vacances

     

    Quand mes robes seront bien avancées, et mes petites parties poursuivre les vacances avec leurs parents, je consacrerai au moins deux jours entiers à mon jardin : taille, désherbage, nettoyage sont vraiment nécessaires.

    Et j'irai faire un tour dans la montagne pour voir les fleurs d'Août.

     

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  • En cette fin juillet, c'était la pleine saison des seringats dans mon jardin.

    J'ai oublié de photographier celui du haut, et il est fané depuis.

    Mais ceux du bas étaient très beaux :

    Seringats

    Voilà ce qu'il restait de celui-ci après son passage sous la scie de l'Ours.

    Avant, il était encore plus gros que ça :

    Seringats

     

    La différence :

    Seringats

    D'immenses branches de 4 mètres de haut.

     

    SeringatsSeringats

     

     

     

     

     

     

     

    Un petit avant/après vu de la ruelle.

     

     

    Seringats

     Ses fleurs vues de plus près.

     

    Seringats

    Et des fleurs d'une autre espèce.

     

    Maintenant, je vous montre ce que je voyais depuis ma véranda. Le premier dont je vous ai parlé, au fond, et l'autre sur ma droite, au bord de la ruelle :

    Seringats

    Celui-ci ne débordait pas sur la ruelle. Je le garde bien sagement taillé sans lui permettre de dépasser des vilains poteaux.

    Et pourquoi ces poteaux ?

    Parce que, en face de chez nous, il y a ça :

    Seringats

    Photo d'hiver, car heureusement, en été la végétation plantée par nos soins commence à nous cacher un peu cette horreur.

    Suite, qui va vous amuser, dans un prochain numéro.

    Pour le moment, les seringats sont fanés, mais marguerites et roses trémières font la haie pour mettre de la couleur entre l'horreur et nous.

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